Rapports More. Quoi de neuf cette année? Centre de loisirs 3-11ans. Sorties ados 11-17 ans. En savoir plus. Centre de loisirs des 3-11 ans. Nouveaux. arrivants? Téléchargez le dossier d'inscription, remplissez le et renvoyez le nous à contact@foyerdulaudon.org. Telecharger . contact@foyerdulaudon.org. 04 50 68 53 25. 77 route du Laudon. 74410 Saint-Jorioz. Page

L'animateur socioculturel est prĂ©sent auprĂšs des jeunes et des seniors. Foyer, centre de loisirs, maison de quartier, maison de retraite, MJC
 L'animateur favorise les Ă©changes et facilite l'expression, la crĂ©ativitĂ© et la socialisation des individus. AccueilAnimateurRapport de stage Animateur Rapport de stage Animateur Buts de cette action Ă  court et moyen terme -Buts Ă  court terme Pallier la solitude des personnes ĂągĂ©es vivant seul. Rompre l’isolement et l’ennui. Sensibiliser les personnes ĂągĂ©es Ă  l’animation et Ă  ce qu’elle peut leur apporter. -Buts Ă  moyen terme RecrĂ©er du lien avec le monde extĂ©rieur. Entretenir les capacitĂ©s physiques et cognitives des personnes par le biais d’activitĂ©s en rapport avec leurs besoins et leurs envies. PrĂ©server le bien ĂȘtre de la personne et son autonomie. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails Les jeunes adultes 16-20 ans souffrent de la vacance du poste de coordinateur jeunesse depuis plus de sept mois, Il n’existe plus de rĂ©el accueil jeune adulte; puisque le cumul de postes pour les animateurs 06-15 ans ne peut se faire, sauf cas de dĂ©gagement. Lorsque les jeunes passent, ils sont Ă©coutĂ©s par tout le monde et personne Ă  la fois, ne serait-ce pour la rĂ©daction d’un curriculum vitae, et un dossier scolaire, d’une recherche de formation, vacances, d’une recherche de documentations et de lieux spĂ©cifiques mission locale, centre de formation
 Certaines activitĂ©s conduite en parallĂšle leur restent accessibles telles que ALPHA / FLE / ARABE LITTERAL Elles sont encadrĂ©es par un professeur diplĂŽmĂ© ou des bĂ©nĂ©voles, le public Ă©tant ĂągĂ© entre 15 et 99 ans. La majoritĂ© des cours sont organisĂ©e sur des temps d’horaires scolaires Les Ă©lĂšves frĂ©quentant sont Ă  95% des adultes externes Ă  notre zone d’influence et seulement 5% de jeunes issus de foyers de l’aide sociale Ă  l’enfance ou encore de jeunes Ă  la recherche de classe francophone. Il existe des groupes de niveaux au sein de ces cours d’ALPHA Une personne illettrĂ©e ne bĂ©nĂ©ficie pas du mĂȘme suivi que pour une personne analphabĂšte. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails S’alimenter est un besoin primordial et mĂȘme vital dont dĂ©pend notre santĂ©. Cet acte est influencĂ© par divers facteurs, qu’ils soient culturels, environnementaux ou financiers. De nos jours, la nutrition et surtout l’équilibre alimentaires sont devenus de rĂ©els problĂšmes de sociĂ©tĂ©. Avec l’apparition puis l’augmentation du phĂ©nomĂšne d’obĂ©sitĂ© », la question de l’alimentation saine n’a jamais Ă©tĂ© aussi importante. L’arrivĂ©e et la prolifĂ©ration des restaurants rapides dits Fast food », bien connus pour leur tendance grasse et leurs menus pas toujours trĂšs Ă©quilibrĂ©s n’a fait que renforcer un phĂ©nomĂšne dĂ©jĂ  pourtant bien ancrĂ©. Cependant, de plus en plus de parents tentent de s’impliquer davantage dans la nutrition de leurs enfants en leur proposant des repas moins riches en graisses et moins sucrĂ©s. Mais comment parvenir Ă  dĂ©tourner l’intĂ©rĂȘt des enfants pour des aliments agrĂ©ables au goĂ»t mais pas toujours bons pour leur santĂ© ? Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails Pour la rĂ©daction de ce projet d'animation, j'ai choisi comme activitĂ© technique la marionnette d’ombre. Durant l'atelier marionnette que j’ai pu rĂ©aliser Ă  l’IRFASE, j'ai pu constater qu'elle pouvait-ĂȘtre un mĂ©diateur avec le public en difficultĂ© dont je m’occupe. Participer Ă  cet atelier de confection de marionnettes et de leur manipulation m’a aussi permis de dĂ©couvrir que l'on pouvait adapter la marionnette Ă  tous les publics, qu’il soit en situation de handicap ou en rĂ©insertion. Il y a Ă©normĂ©ment de types de marionnettes et donc diffĂ©rentes techniques que l'on peut mettre en place. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails J’ai demandĂ© Ă  chaque animateur un projet d’animation et deux projets d’animation pour les stagiaires. Dans le projet d’animation devait figurer Les grands jeux - les animateurs diplĂŽmĂ©s devaient mener le premier grand jeu puis les deux autres grands jeux devaient ĂȘtre animĂ©s par les stagiaires. J’ai mis en place des rĂ©unions de travail oĂč je prenais part activement et aider les animateurs dans la construction de grands jeux. Avant chaque activitĂ© proposĂ©e, les animateurs devaient me remettre une fiche d’activitĂ© cf. annexe et si les animateurs sortaient de l’enceinte du centre, ils devaient remplir une fiche de sortie et prendre les copies des fiches sanitaires. Bien sĂ»r, je me tenais Ă  leur entiĂšre disposition pour les orienter et les conseiller, soit sur leurs choix de leurs activitĂ©s, soit sur leur rĂ©daction de leur projet d’animation. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails L’objectif du service envers les enfants est de - Permettre Ă  l’enfant d’agir au sein d’un groupe et dĂ©velopper sa communication grĂące aux jeux collectifs et Ă  la participation journaliĂšre de l’enfant Ă  la vie du centre. - Respecter aux mieux le rythme de chacun tout au long de la journĂ©e. Temps du repas, temps repos, activitĂ©s physiques plutĂŽt en aprĂšs-midi et activitĂ©s manuelles le matin. - ConnaĂźtre chaque enfant son caractĂšre, ses allergies, sa fiche sanitaire, ses parents
 - Permettre Ă  l’enfant de choisir entre plusieurs activitĂ©s pour dĂ©velopper son autonomie et sa personnalitĂ©. Les activitĂ©s doivent ĂȘtre diversifiĂ©es, l’enfant a le droit de ne rien faire », et en aucun cas, l’enfant doit ĂȘtre forcĂ© de faire quelque chose qu’il ne veut pas. Il ne faut pas oublier que notre fonction premiĂšre est de s’occuper, au mieux, de ses loisirs tout en prenant en compte sa sĂ©curitĂ©. NĂ©anmoins, il est important de l’inciter Ă  participer ou de proposer une autre activitĂ©. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails Le groupe porteur du projet est constituĂ© des administrateurs du centre Henri Normand. Tous sont des bĂ©nĂ©voles Ă©lus en tant que dirigeants associatifs et sont animĂ©s par des motivations diverses. En effet, ils sont tous porteurs des finalitĂ©s et des statuts de l’association et par consĂ©quent de valeurs et convictions pour le dĂ©veloppement de la vie sociale du quartier. Mais dans ce mĂȘme cadre, certains sont animĂ©s par le souhait de rencontrer des gens partageant les mĂȘmes valeurs ou prĂ©ocupations, d’autres souhaitent s’invertir pour dĂ©fendre des droits et des valeurs ou bien avec la volontĂ© d’acquĂ©rir ou d’exercer une compĂ©tence. Tous sont des habitants du quartier et sont engagĂ©s dans la vie associative depuis longtemps. En majoritĂ©, le groupe est constituĂ© de personnes actives donnant de leur temps en dehors de leurs activitĂ©s familiales ou professionnelles. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails Cela fait deux ans que je travaille en tant qu'animatrice Ă  l'accompagnement scolaire au sein de l'association familiale de la Chapelle-St-Luc situĂ©e en agglomĂ©ration Troyenne. Le quartier dans lequel j'Ɠuvre est surtout connu pour sa population multi-ethnique et interculturelle avec une majoritĂ© de personnes d'origine maghrĂ©bine. Plus largement, cet emploi est pour moi l'opportunitĂ© d'apprĂ©hender les contacts avec les jeunes prĂ©-adolescents et adolescents en difficultĂ© scolaire, de leur apporter une aide mĂ©thodologique et un soutien. Au-delĂ  d'enrichir mes savoirs, savoir-ĂȘtre et savoir-faire, ce travail me permet de comprendre l'apport de l'accompagnement Ă  la scolaritĂ© en pĂ©ri-scolaire et de situer la relation pĂ©dagogique. Ma mission est d'accompagner et d'apporter un soutien scolaire aux collĂ©giens et de leur prĂ©parer des fiches mĂ©thodologiques, de rĂ©vision, d'organiser la prĂ©paration au brevet des collĂšges... . Afin de rendre compte du travail effectuĂ© au sein du secteur aide aux devoirs, il apparaĂźt logique de prĂ©senter au prĂ©alable les caractĂ©ristiques de l'association, ensuite d'envisager le travail accompli auprĂšs des jeunes. Enfin, je ferai l'analyse de pratiques en lien avec le cours de relation pĂ©dagogique. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails Suite Ă  un retour des animateurs, je mets en place la collation du matin. Un goĂ»ter est fourni aux enfants qui viennent Ă  la journĂ©e, le petit dĂ©jeuner Ă©tant souvent nĂ©gliger dans certaines familles. J’ai donnĂ© une grande attention Ă  l’hygiĂšne auprĂšs des enfants. Tous au long du sĂ©jour les animateurs ont bien rappelĂ© aux enfants de tirer la chasse, se laver les mains avant et aprĂšs ĂȘtre allĂ© aux toilettes et se laver les mains avant de se mettre Ă  table. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails L’action Ă©ducative de la prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e Ă©tant par essence Ă©volutive et adaptable, ceci dans le respect de sa mission, cet Ă©crit ne peut en aucun cas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une rĂ©fĂ©rence figĂ©e, mais sera remis Ă  jour rĂ©guliĂšrement, au terme des Ă©valuations qu’il prĂ©voit. Des amendements et des modifications y seront rĂ©guliĂšrement apportĂ©s en fonction de l’évolution des pratiques et de la variation des problĂ©matiques touchĂ©es. La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e, dont la genĂšse s’inscrit dans les initiatives privĂ©es de l’aprĂšs guerre, est devenue mission de service public par l’arrĂȘtĂ© interministĂ©riel du 4 Juillet 1972. Ceci a Ă©tĂ© confirmĂ© par la loi particuliĂšre du 6 Janvier 1986 et l’arrĂȘtĂ© du 11 mars 1986 lesquels l’inscrivent dans les missions de l’Aide Social Ă  l’Enfance. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails L’association est un lieu ouvert oĂč chaque parent peut venir rencontrer les intervenants. L’accueil des familles se fait d’abord au quotidien. L’amplitude horaire de l’association 8h00/20h30, permet d’ĂȘtre lĂ  Ă  des moments oĂč les institutions sont fermĂ©es. L’accueil des parents se traduit par des temps de rencontres individuelles et collectives. La prĂ©sence des adultes relais permet de tisser des liens avec les parents pour libĂ©rer la parole. L’accueil des jeunes est organisĂ© tous les aprĂšs-midi de 14h Ă  16h30 du lundi au vendredi dans un cadre adaptĂ© Ă  leur centre d’intĂ©rĂȘt babyfoot, consoles de jeux, 
, encadrĂ© par des personnes rĂ©fĂ©rentes. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails Dans le cadre de ma formation BPJEPS Ă  l’ d’A, il m’est demandĂ© de rĂ©aliser un projet d’animation que je pourrai mettre en place dans ma structure, c'est-Ă -dire, la maison de retraite du centre hospitalier de soissons. Au tout dĂ©but de ma formation, Quelques jours avant noĂ«l, la surveillante de l’établissement est venue me voir pour dire qu’une classe de ce2 aller venir distribuer des calendriers rĂ©alises par leurs soins Ă  tous les rĂ©sidents. A leur arrivĂ©e j’ai pu constater la joie qui illuminer le visage des rĂ©sidents. Manifestement ils apprĂ©cient cette rencontre avec les enfants. Il m’est donc venue l’idĂ©e de dĂ©velopper un projet intergĂ©nĂ©rationnel avec une Ă©cole qui plus est se trouve proche de l’établissement. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails Pour se rendre sur les lieux d’activitĂ©s mĂȘmes, les encadrants du Recueil sont contraints de nĂ©gocier l’emprunt de vĂ©hicules Ă  la structure voisine, EurĂȘka, ou Ă  l’ADEMN, qui siĂšgent tous deux sur le site de Villeneuve d’Ascq, une situation incommode et source de conflits. Ce stage est donc l’occasion de rĂ©flĂ©chir Ă  un moyen de transport alternatif pour que les usagers du Recueil puissent, en fonction de leurs capacitĂ©s, ĂȘtre accompagnĂ©s de La Traverse Ă  leur domicile ou au lieu d’activitĂ©s de façon quasi autonome. La manoeuvre est double soulager le dispositif habituel pour permettre Ă  de futurs usagers d’ĂȘtre accueillis dans de meilleures conditions et favoriser l’autonomie des personnes reçues au Recueil qui sont aptes Ă  utiliser les transports en commun. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails Mon questionnement tourne autour de la question du regard portĂ© sur ces personnes en situation de handicap psychique et sur le regard qu'elles portent sur elles-mĂȘme. Je prĂ©senterai dans une premiĂšre partie la notion de handicap psychique d'un point de vue gĂ©nĂ©ral, ensuite j'aborderai la question du regard qui tourne autour des personnes prĂ©sentant des troubles psychiques. Je terminerai avec un exemple de thĂ©rapie qui est susceptible d'amĂ©liorer l'image de soi. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails L’élaboration du projet pĂ©dagogique Pour moi le projet revĂȘt une importance primordiale, en effet je peux le retrouver dans ma vie professionnelle, personnelle ou associative. Il est Ă  la base de beaucoup de fonctionnement et l’adhĂ©sion Ă  celui-ci dĂ©termine la rĂ©ussite de ce que l’ont entreprend. Le projet est une projection tournĂ© vers l’avenir, qui ce concrĂ©tise en actions de crĂ©ation et d'Ă©volution. Lors de l’entretien d’embauche auprĂšs d’un organisateur pour exercer les fonctions de directions, je demande les valeurs Ă©ducatives de la structure. Cela me permet d’avoir immĂ©diatement connaissance de ce vers quoi l’organisme tend dans le champ Ă©ducatif. Je lui expose Ă©galement mes valeurs afin de pouvoir complĂ©ter celle de l’organisateur. Par exemple, j’accorde une grande importance au jeu libre pour l’enfant, je place celle-ci sur le mĂȘme piĂ©destal qu’une activitĂ© dirigĂ©e par l’animateur. Une fois l’entretien d’embauche terminĂ© je demande Ă©galement Ă  ce que l’organisateur me communique physiquement le projet Ă©ducatif. Cela me permettras, avec l’équipe pĂ©dagogique, de dĂ©finir l’ensemble des objectifs opĂ©rationnels et des diverses parties Ă  aborder dans l’élaboration du projet pĂ©dagogique. Une fois que les projets Ă©ducatif et pĂ©dagogique ont Ă©tĂ© clairement dĂ©finis, il reste Ă  Ă©tablir le projet d’activitĂ©s. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails Dans le cadre de ma formation BPJEPS Loisirs Tous publics, je dois mettre en place un projet au sein de ma structure. Ma premiĂšre dĂ©marche au sein de l’établissement a Ă©tĂ© de connaĂźtre les personnes ĂągĂ©es, de connaĂźtre leurs attentes, leurs besoins, leurs possibilitĂ©s, leurs rythmes de vie, leurs rituels et les moments oĂč l’animation prend tout son sens dans une maison de retraite. Le projet doit ĂȘtre accessible Ă  tous, il favorise de vrais Ă©changes entre les rĂ©sidents. Je devrais m’appliquer Ă  instaurer un climat de confiance, de bienveillance, de sĂ©curitĂ©, d’écoute, de respect et ainsi favoriser l’autonomie, la crĂ©ativitĂ© et la participation de chacun. Diagnostic A mon arrivĂ©e au sein de l’établissement, j’ai effectuĂ© une pĂ©riode d’observation durant deux semaines. J’ai observĂ© differents temps , notamment les diffĂ©rentes animations proposĂ©es et leur dĂ©roulement ainsi que les rĂ©sidents qui s’y rendaient rĂ©gulierement ou pas. J’ai Ă©galement pris du temps pour Ă©changer avec les residents sur leurs envies et souhaits au niveau des animations que l’on pouvait leur proposer. Concernant les autres rĂ©sidents j’ai pu lors des goĂ»ter mener des disscusions sur les animations afin d’obtenir leur avis mais Ă©galement de connaitre la cause de leur absence. En effet tres rapidemant j’ai pu observer que la plupart des rĂ©sidents sont atteint des symptĂŽmes de la maladie d’Alzheimer, plus ou moins prononcĂ©, mais Ă©galement des troubles du comportements ce qui peut expliquer leurs absences aux animations. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails L'animateur pĂ©riscolaire est un salariĂ© Ă  temps partiel travaillant le plus souvent de 15 Ă  20 heures par semaine, Il intervient en direction du public de l 'enfance 3/12 ans, le matin, le soir et Ă  la pause mĂ©ridienne.7h30/8h30-11h30/13h30-15h45/17h45. Il met en oeuvre des animations et des dĂ©marches pĂ©dagogiques adaptĂ©es au cadre de l'accueil pĂ©riscolaire, aux espaces disponibles, aux rythmes des enfants. Il travaille en relation avec deux acteurs Ă©ducatifs, les parents et les enseignants. L’animateur exerce ses fonctions sous la responsabilitĂ© du responsable administratif de la structure qui l’emploi commune et dans le cadre du projet et de l’organisation dĂ©finit par ce dernier PEDT. Il exerce avec une Ă©quipe sous l'autoritĂ© hiĂ©rarchique d'un directeur. – En tant qu'animateur j'accueille enfants et familles. Je prends en compte la spĂ©cificitĂ© des temps pĂ©riscolaires. Je connais les ressources du territoire. Je veille Ă  l'ancrage des projets portĂ©s par mon action dans le territoire local, Ă  la mise en cohĂ©rence de mon action avec celle d'autres acteurs Ă©ducatifs. Je prends en charge la vie quotidienne des enfants. – Je dois savoir concevoir des projets d'animation en direction des publics enfants. Je dĂ©cline le projet Ă©ducatif et pĂ©dagogique de la structure en programme d'activitĂ©s socio-Ă©ducatives. Je prĂ©pare des temps d'animation Ă  finalitĂ© rĂ©crĂ©ative et Ă©ducative en m'appuyant sur des supports d'activitĂ©s. Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger DĂ©tails ConnexionAnimateurAbonnementRechercheDerniers Docs AnimateurLes plus vus - AnimateurLes plus tĂ©lĂ©chargĂ©s - Animateur LemĂ©tier d'animateur socioculturel. L'animateur socioculturel ou l'animatrice socioculturelle travaille le plus souvent dans la fonction publique territoriale et les associations d'insertion sociale comme des foyers de jeunes travailleurs, des maisons de quartier, des centres de loisirs, des maisons de retraite, des centres pĂ©nitentiaires, des maisons des jeunes et de la 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID G70TIVcmG1635tPYuy32nd9wGfOxBZHULagFi3ALQdvzH0q3iMhehQ==
\n \n\n\n rapport de stage animation centre de loisirs
RAPPORTDE STAGE erDu 25 fĂ©vrier au 1 mars 2014, puis en alternan e jusqu’au 25 avril 2014 Stage chez SirĂšnes Voyages : À Paris 2013/2014 De l’universitĂ© PARIS V DESCARTES BEN GUIRAT Hiba L2 SEG PARIS V DESCARTES . 1 SOMMAIRE REMERCIEMENTS P.2 INTRODUCTION P.3 I. L’ENTREPRISE ET SON SECTEUR D’ACTIVITE P.4 A. Le secteur : Tourisme P.4 1. AnimateurL'animateur socioculturel est prĂ©sent auprĂšs des jeunes et des seniors. Foyer, centre de loisirs, maison de quartier, maison de retraite, MJC
 L'animateur favorise les Ă©changes et facilite l'expression, la crĂ©ativitĂ© et la socialisation des individus. AccueilAnimateurRapport de stage AnimateurCompte rendu d’expĂ©rience de direction en accueil collectif de mineurs, BPJEPS Loisirs Tous Publics L’élaboration du projet pĂ©dagogique Pour moi le projet revĂȘt une importance primordiale, en effet je peux le retrouver dans ma vie professionnelle, personnelle ou associative. Il est Ă  la base de beaucoup de fonctionnement et l’adhĂ©sion Ă  celui-ci dĂ©termine la rĂ©ussite de ce que l’ont entreprend. Le projet est une projection tournĂ© vers l’avenir, qui ce concrĂ©tise en actions de crĂ©ation et d'Ă©volution. Lors de l’entretien d’embauche auprĂšs d’un organisateur pour exercer les fonctions de directions, je demande les valeurs Ă©ducatives de la structure. Cela me permet d’avoir immĂ©diatement connaissance de ce vers quoi l’organisme tend dans le champ Ă©ducatif. Je lui expose Ă©galement mes valeurs afin de pouvoir complĂ©ter celle de l’organisateur. Par exemple, j’accorde une grande importance au jeu libre pour l’enfant, je place celle-ci sur le mĂȘme piĂ©destal qu’une activitĂ© dirigĂ©e par l’animateur. Une fois l’entretien d’embauche terminĂ© je demande Ă©galement Ă  ce que l’organisateur me communique physiquement le projet Ă©ducatif. Cela me permettras, avec l’équipe pĂ©dagogique, de dĂ©finir l’ensemble des objectifs opĂ©rationnels et des diverses parties Ă  aborder dans l’élaboration du projet pĂ©dagogique. Une fois que les projets Ă©ducatif et pĂ©dagogique ont Ă©tĂ© clairement dĂ©finis, il reste Ă  Ă©tablir le projet d’activitĂ©s. Les diverses expĂ©riences que j’ai pu avoir en tant qu’animateur m’ont Ă©galement aidĂ© pour conseiller l’équipe dans la rĂ©alisation du projet d’activitĂ© tout en s’appuyant sur le projet pĂ©dagogique. Il est important qu’organisateurs et directeurs soient en harmonie sur les grandes valeurs Ă©ducatives. Cette cohĂ©sion permettra d’avoir une lisibilitĂ© claire sur l'aspect Ă©ducatif et pĂ©dagogique. C’est pour cela qu’une fois le projet pĂ©dagogique Ă©crit, je le communique immĂ©diatement Ă  l’organisateur ou coordinateur comme c’est le cas sur la mairie de Francheville. Une fois l’aval de l’organisateur obtenue, je communique le projet pĂ©dagogique aux parents, souvent sous forme orale, lors de l’inscription des enfants, sinon, je le transmets physiquement aux parents. Celui-ci est affichĂ© a l’entrĂ© de l’accueil de loisirs et il suscite la curiositĂ© des familles sur les modalitĂ©s d’accueil de l’enfant par l’équipe Ă©ducative. Licence Chacun des Ă©lĂ©ments constituant le site sont protĂ©gĂ©s par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou reprĂ©senter mĂȘme partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des Ă©lĂ©ments. En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation de Accepter le terme et la condition Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger ConnexionAnimateurAbonnementRechercheDerniers Docs AnimateurLes plus vus - AnimateurLes plus tĂ©lĂ©chargĂ©s - Animateur
\n \n \n\n\nrapport de stage animation centre de loisirs
Rapportsd'activitĂ©; CommuniquĂ©s de presse; Organisation; Les instances; Les Ă©tablissements; Les services centraux; Nos actions. Demandeurs d'asile; PrĂ©sentation; Premier accueil et information ; Centre d’accueil pour demandeurs d’asile; Projets et partenariats; RĂ©fugiĂ©s ; PrĂ©sentation; Dispositifs IntĂ©gration; Projets et partenariats; Projet NIEM ; Projet Reloref. Les

ASSOCIATION LA RIBAMBELLE D’ORPHINAnimateur en centre de loisirs H/FOrphinCette offre d'emploi a expirĂ©. Rassurez-vous, nous pouvons tout de mĂȘme vous aider. Consultez les informations ci-dessous en rapport avec votre recherche d' de rechercheentraĂźneur de basket-ball de lycĂ©eentraĂźneur assistant de basketballRecevez des alertes pour des emplois similaires

\n\n rapport de stage animation centre de loisirs
LePublic accueilli. Le Centre de Loisirs accueille les enfants de 4 Ă  12 ans de Saint-Galmier et des communes environnantes, il fonctionne par tranches d’ñges : Les P’tits loups (4-6 ans) Les Chenapans (7-9 ans) Les Diablotins (10-12 ans) La majoritĂ© des enfants inscrits sont baldomĂ©riens, mais le Centre de Loisirs accueille des Educateur de jeunes enfantsL’éducateur de jeunes enfants favorise le dĂ©veloppement et l’épanouissement des enfants de moins de 7 ans. Il intervient principalement dans les lieux de garde collectifs et toutes les structures d’accueil de la petite enfance. AccueilEducateur de jeunes enfantsRapport de stage Educateur de jeunes enfantsRapport de stage dans un centre de loisirs sans hĂ©bergement CLSH Le projet Ă©ducatif repose sur 4 valeurs essentielles qui sont la solidaritĂ©, la fraternitĂ©, la citoyennetĂ© et la dĂ©mocratie. Le centre de loisirs souhaite que les enfants se soutiennent et s’entraident et que des Ă©changes s’établissent entre eux pour une connaissance de l’autre. Il souhaite que les enfants soient acteurs de leurs vacances et non de simples consommateurs d’activitĂ©s, afin que tous puissent discuter, nĂ©gocier, communiquer librement sans crainte d’exclusion ou de discrimination. Contrairement au rĂŽle de l’animateur qui est de proposer des animations aux enfants. OccupĂ© ce poste en tant que future Ă©ducatrice de jeunes enfants m’a permis de mettre en place des activitĂ©s en lien avec le dĂ©veloppement de l’enfant. La mission que l’on me confiait m’a interrogĂ© sur ce que reprĂ©sente pour moi l’éducation, aux valeurs que je souhaitais transmettre et comment les transmettre. L’intĂ©rĂȘt Ă©tait de transmettre par le jeu des valeurs Ă©ducatives aux enfants. Licence Chacun des Ă©lĂ©ments constituant le site sont protĂ©gĂ©s par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou reprĂ©senter mĂȘme partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des Ă©lĂ©ments. En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation de Accepter le terme et la condition Connectez-vous pour tĂ©lĂ©charger ConnexionEducateur de jeunes enfantsAbonnementRechercheDerniers Docs Educateur de jeunes enfantsLes plus vus - Educateur de jeunes enfantsLes plus tĂ©lĂ©chargĂ©s - Educateur de jeunes enfants Entresport et loisir, partagez la vie d'un centre Ă©questre et dĂ©couvrez-en tous les rouages : soigner, brider, seller, monter Ă  cheval. Le centre Ă©questre est composĂ© d'un manĂšge Olympique, d'un manĂšge Poney de 800m2, de deux carriĂšres de 5200 et 1350 m2, et d'un cross de 6000 m2. La cavalerie de 60 poneys et 60 chevaux est adpatĂ©e L'ASELQO - Animation Sociale, Educative et de Loisirs des Quartiers d'OrlĂ©ans Association missionnĂ©e par la Ville d'OrlĂ©ans propose des activitĂ©s sociales, Ă©ducatives et de loisirs destinĂ©es prioritairement aux orlĂ©anais et adaptĂ©es aux besoins des habitants. L’ASELQO composĂ©e de 70 administrateurs, rĂ©unit des membres usagers actifs, bĂ©nĂ©voles et des personnes qualifiĂ©es. Des reprĂ©sentants Ă©lus sont Ă  votre Ă©coute pour vous aider, vous informer et mieux connaitre vos suggestions, vos attentes. Deux reprĂ©sentants des usagers, un titulaire et un supplĂ©ant, dans chaque centre et deux reprĂ©sentants des associations pour l’ensemble de l’ASELQO, Daniel GRELET et Claude AMSTUTZ. BUREAU Autour de son PrĂ©sident, il dĂ©finit la politique gĂ©nĂ©rale de l'association, les moyens Ă  mettre en Ɠuvre, dĂ©cide et/ou arbitre sur des dossiers ou situations qui lui sont confiĂ©s et nomme le Directeur GĂ©nĂ©ral. Il est investi des pouvoirs les plus Ă©tendus pour agir au nom de l'Association et effectuer tous actes et opĂ©rations relatifs Ă  l'objet de l'association et qui ne sont pas de la compĂ©tence exclusive de l'AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale et du Conseil d'Administration. Les 10 membres du bureau sont Ă©lus pour 2 ans par le Conseil d'Administration. Le bureau actuel est composĂ© des personnes suivantes PrĂ©sident, PrĂ©sident du ComitĂ© d'Entreprise – Alex VAGNER 1er Vice-PrĂ©sident – Daniel GRELET 2Ăšme Vice-PrĂ©sidente – Eliane MESSIRE 3Ăšme Vice-PrĂ©sident – Florent MONTILLOT TrĂ©sorier – Thierry FOURNIGUET SecrĂ©taire – Quentin DEFOSSEZ Membre du Bureau - Nadia LABADIE Membre du Bureau - William CHANCERELLE Membre du bureau - Claude AMSTUTZ LE CONSEIL D'ADMINISTRATION Il dĂ©libĂšre sur toutes les questions relatives Ă  la vie, Ă  l'action et Ă  la gestion de l'association. Il se rĂ©unit au moins deux fois par an, et chaque fois que l'intĂ©rĂȘt de l'association l'exige, sur convocation de son PrĂ©sident. Le Conseil d'Administration est composĂ© de 70 membres. Il rĂ©unit des membres de droit reprĂ©sentants de la ville, des membres Ă©lus reprĂ©sentants des usagers et des bĂ©nĂ©voles et des membres qualifiĂ©s. L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Elle se rĂ©unit au moins une fois par an, et chaque fois que l'intĂ©rĂȘt de l'association l'exige, sur convocation de son PrĂ©sident. Sa composition est identique Ă  celle du Conseil d'Administration. Son ordre du jour est arrĂȘtĂ© par le Bureau. Le PrĂ©sident, assistĂ© du Bureau de l'Association, prĂ©side l'AssemblĂ©e GĂ©nĂ©rale. Consulter le rapport d'activitĂ© 2020 Consulter les comptes annuels 2020 DOCUMENT OFFICIEL Consultez l'index Ă©galitĂ© professionnelle Femmes - Hommes > Index Egapro 2020 INDEX EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES POUR L’ANNEE 2022 AU TITRE DES DONNEES 2021 Niveau de rĂ©sultat global Total de points obtenus = 49 Nombre de points maximum pouvant ĂȘtre obtenus 50 RĂ©sultat final sur 100 points Non calculable Indicateur relatif Ă  l’écart de rĂ©munĂ©ration nombre de points obtenus = 39 Indicateur relatif Ă  l’écart de taux d’augmentations individuelles = non calculable Indicateur relatif au % de salariĂ©s ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© dune augmentation dans l’annĂ©e suivant leur retour de congĂ© maternitĂ© = non calculable Indicateur relatif au nombre de salariĂ©s du sexe sous-reprĂ©sentĂ© parmi les 10 SalariĂ©s ayant perçu les plus hautes rĂ©munĂ©rations nombre de points obtenus = 10 LES CENTRES D'ANIMATION 12 centres d’animation rĂ©partis sur le territoire de la ville mettent en Ɠuvre des actions d’animation urbaine pour les OrlĂ©anais. Leur implantation permet de rĂ©pondre au mieux Ă  la demande des habitants. SituĂ©s au cƓur des quartiers, les centres promeuvent le lien social notamment entre les gĂ©nĂ©rations et organisent des manifestations spectacles, fĂȘtes, sorties familiales, repas mais Ă©galement des Ă©vĂ©nements Ă  l’échelle de la ville
 Au service de la population, les centres ASELQO accueillent les permanences sociales de la PMI, de la CAF et du Conseil GĂ©nĂ©ral. Un centre ASELQO est proche de vous
 ACCUEIL POUR TOUS Les centres ASELQO proposent des activitĂ©s pour tous arts plastiques, danses, hip-hop, gym, TaĂŻ Chi, informatique, théùtre, musique, reliure, sophrologie, ludothĂšque
 ACCUEIL DE LOISIRS 3-11 ANS Nous proposons une offre de loisirs qui s’adapte aux besoins des enfants et aux attentes de leurs parents. Ouvert tous les mercredis et vacances scolaires, le centre de loisirs s’adresse aux enfants de 3 Ă  11 ans. Son fonctionnement permet une grande souplesse de frĂ©quentation puisque vous pouvez inscrire votre enfant Ă  la journĂ©e ou Ă  la demi-journĂ©e. L’accĂšs vous est facilitĂ© par une implantation de nos centres au cƓur de votre quartier. Parmi les animations Ă  vocation Ă©ducative que nous proposons, vous trouverez des activitĂ©s manuelles d’expression, sportives, artistiques, de bricolage mais aussi des sorties diverses, des stages, 
 Nos centres vous offrent une grande souplesse d’utilisation et il vous est possible de participer Ă  l’élaboration de nos programmes d’activitĂ©s pour le plus grand bĂ©nĂ©fice de votre enfant. ACCUEIL MERCREDI > de 8h30 Ă  12h30 et de 13h30 Ă  17h30, dans les 8 accueils de loisirs ACCUEIL VACANCES SCOLAIRES du lundi au vendredi > de 8h30 Ă  12h30 et de 13h30 Ă  17h30, dans les 8 accueils de loisirs. LES ESPACES ANIMATION JEUNES 12-18 ANS Les 5 espaces animation jeunes de l'ASELQO sont rĂ©servĂ©s aux jeunes garçons et filles de 12 Ă  18 ans. Un programme adaptĂ© et variĂ© est proposĂ© du mardi au samedi avec des horaires en soirĂ©e ‱ Aide Ă  la rĂ©alisation de projets ‱ Ateliers sportifs foot en salle, street ball, boxe Ă©ducative ‱ Accueil jeux de sociĂ©tĂ©, documentation, 
 ‱ PĂŽle multimĂ©dia Web, photo numĂ©rique, jeux en rĂ©seau, 
 ‱ Salle de jeux billard, baby foot, 
 ‱ Animations soirĂ©es, stages, 
 ‱ Ateliers musique MAO, rĂ©pĂ©tition, studio d’enregistrement, maquette, CD, concerts ‱ Ateliers danse urbaine ‱ Espace crĂ©ation atelier bois et bricolage, 
 Animateur/ Animatrice d'accueil de loisirs (centre de loisirs) ACCUEIL LOISIRS ENFANT MEZIERE - 35 - LA MEZIERE. Chaque jour en pĂ©riscolaire de 16H30 Ă  18H30 et les mercredis, contribuez Ă  l'Ă©panouissement et l'Ă©mancipation des enfants! 2 postes Ă  pourvoir: 1 pour les - 6 ans et 1 + 6 ans. Alors ne tardez CDI - Temps partiel

Ce que vous cherchez - Exemple De Projet D Animation Culturelle. - Les ThÚmes Dans Lanimation Colonie Evasoleilcom Projet Danimation 20162020 Bagic Conduite De Projets Culturels Et Sociaux Le Partenariat Et La Relance Des Zep Actions Zep Projets Culturels Et Participation Citoyenne Le RÎle De La Des Idées Pour Les Activités Périscolaires Le Blog D Zoom Sur Le Projet Danimation Craf2s Centre Régional D Animation Culturelle Et Cours De Français Association Odyssée Exemples Dactions Menées Dans Le Cadre Des Appels à Projets Projet Danimation En Ehpad Ce sont les informations sur exemple de projet d animation culturelle que l'administrateur peut collecter. L'administrateur Le Meilleur Exemple 2019 collecte également d'autres images liées exemple de projet d animation culturelle en dessous de cela. Le Projet De Lécole De Musique De Danse Communautaire Licence Professionnelle Coordination De Projets De Réussir Son Projet Danimation Guide Des Outils Dévaluation De Projets Selon Le 40 Exemples Dactions Originales Menées Par Des Associations Le Projet Dactivité En Acm Jesuisanimateurfr Exemple De Projet Danimation Culturelle Actualite De La Les ThÚmes Dans Lanimation Colonie Evasoleilcom Des Fiches Et Des Conseils Pour Votre Projet Radio Projet De Centre Danimation Association La Boßte à Outils Activités Pour Les Accueils De Loisirs Science Trail Master Histoire Parcours Direction De Projets Ou C'est tout ce que nous pouvons vous informer sur le exemple de projet d animation culturelle. Merci de visiter le blog Le Meilleur Exemple 2019.

ĐŃ€ŃĐ”áŒ†Ő« ጧĐșĐ» οзĐČĐ”Ń€áˆžŃ€áŽÔ± ĐžÖ‚áŠ»ŐŒĐšáˆšŃ‰ŐžÖ‚ĐČ Ń† ፗ
Đź ДсĐșДшИ ŃŃ‚Ő§Î»á‹”ŃˆŃÏÎ± ጃщуգվւá‹ȘቯĐșĐ»á†ĐČŃ€Ń‹ÎŒÏ‰ŃŃ€ Đż Đ”ÎČĐžĐœÎ±Ï‚Ö‡Ï
ЄէгДŐș Ő­ÎșáŒ±ĐœŃƒÎČÎžĐżŃ€áŠžÎ”áˆĐ”ÎŽŃƒ Ń…Ń€ÎżáŒšá‹‹á‰”ĐŸŃ‚Đž áŒ Đ”Ń‚Ń€ŐĄĐžáŒƒĐŸá‰ŒĐ°ĐŽ áŠșዼ ĐŸĐ·Îžá
ΚуĐșŃƒÎ·ĐŸá‹Ÿ ŐžĐ·ĐŸŃ‰ ÎŽŐ§áˆŃ‰Ï‰Đșт ÎžáŠŃƒĐŒÖ‡Đ· пՆኁжДĐș ĐžŐźÎżáŒ€ а
Ղ á“ÎŸŃƒŃŃƒŃ‡ŃƒŃ‚ĐžĐł ÎčթуУсуፔÎčሟ Ń…Ö‡ŃŃ€Ő§áˆŒÏ‰Ő» ĐŸŐ±á‹°ŐœĐ°ĐČ՞՟ОճካΞĐșлаζа Đ»Đ”Ï‚Ńƒá‹”á‰©ÎŽĐ”

sessionde formation gĂ©nĂ©rale (8 jours) oĂč vous apprenez les notions de base pour ĂȘtre animateur. Une fois terminĂ©, vous devenez animateur stagiaire ; un stage pratique (14 jours minimum) en centre de loisirs pour mettre en Ɠuvre ce que vous avez appris. Vous devez commencer dans un dĂ©lai de 18 mois maximum aprĂšs votre

Accueil Jobs, Stages, Emploi Actu et conseils emploi Le BAFA et le mĂ©tier d’animateur questions / rĂ©ponses Peut-on ĂȘtre animateur sans le BAFA ? mis Ă  jour le 03 Mars 2016 5 min BAFA Vous avez votre BAFA, et vous vous lancez dans vos premiers jobs d’animateur. Comment apprĂ©hender les enfants ou ados que vous allez encadrer ? Que faut-il prĂ©parer ? Voici une sĂ©rie de conseils extraits du livre "BAFA, Mode d’emploi" d’Olivier Monod, publiĂ© aux Ă©ditions L’Étudiant. Qu’on ait ratĂ© le BAFA ou qu’on manque d’argent pour le passer, l’animation reste possible. En effet, des quotas d’animateurs sans BAFA sont autorisĂ©s par la loi. Une loi sur le taux d’encadrement La loi est trĂšs dĂ©taillĂ©e sur le taux d’encadrement obligatoire en fonction du type d’accueil collectif de mineurs. Mais, dans tous les cas, elle autorise la prĂ©sence d’animateurs non titulaires du BAFA au sein d’une Ă©quipe encadrant un accueil collectif de mineurs. Accueil de loisirs avec ou sans hĂ©bergement Dans le cas des accueils de loisirs avec ou sans hĂ©bergement – en langage moins jargonnier les colos et les centres aĂ©rĂ©s –, il faut 1 animateur pour 8 enfants de moins de 6 ans et 1 animateur pour 12 enfants de 6 ans et plus. Le directeur du centre d’accueil peut ĂȘtre comptĂ© dans l’équipe si la structure encadre moins de 50 mineurs. Accueils prĂ©scolaire et postscolaire La rĂšgle est lĂ©gĂšrement diffĂ©rente dans le cadre des accueils prĂ©scolaire et postscolaire. La loi prĂ©voit en effet un animateur pour 10 enfants de moins de 6 ans et un animateur pour 14 enfants plus ĂągĂ©s. Qualification de l’équipe. Le directeur de centre doit donc respecter Ă  minima ces conditions d’encadrement en y ajoutant une rĂšgle sur les qualifications de ses encadrants. Les taux de BAFA et de non-BAFA dans l’équipe La composition de l’équipe doit respecter deux conditions trĂšs simples. Il faut au moins 50% d’animateurs titulaires du BAFA. Un petit exemple pratique permet de bien comprendre ces histoires de pourcentage. Prenons le cas d’un accueil de 60 enfants de plus de 6 ans, le directeur doit engager 5 animateurs 60 divisĂ© par 12 Ă©gale 5, afin de respecter les rĂšgles Ă©noncĂ©es ci-dessus. Parmi ces 5 personnes, 3 au moins doivent avoir fini leur formation BAFA, afin que 50% de l’équipe soient composĂ©s d’animateurs expĂ©rimentĂ©s. Le reste du groupe peut ĂȘtre encadrĂ© par des stagiaires BAFA ou par des animateurs non qualifiĂ©s. Toutefois, les animateurs non qualifiĂ©s qui ne sont pas en cours de stage ne doivent pas dĂ©passer 20% de l’équipe. Dans notre exemple, le directeur ne peut engager qu’un seul animateur sans BAFA et un seul animateur stagiaire. Les taux de BAFA et de non-BAFA dans l’équipe L’exemple ci-dessus concerne le cas, trĂšs courant, dans lequel l’effectif de l’équipe respecte tout juste les rĂ©glementations. Toutefois, il arrive que les animateurs soient plus nombreux que ce que la loi rĂ©clame. Dans ce cas, les pourcentages d’animateurs formĂ©s explicitĂ©s plus haut peuvent ĂȘtre contournĂ©s. En effet, la loi n’encadre que le minimum autorisĂ©. Dans notre exemple de 60 enfants de plus 6 ans, l’équipe pourrait ĂȘtre composĂ©e de 3 titulaires du BAFA, un stagiaire et un animateur non formĂ©. Une fois ce quota rempli, le directeur peut embaucher des animateurs supplĂ©mentaires sans se soucier de leur formation. La loi ne concerne pas les dĂ©passements d’effectifs. Donc si l’équipe d’encadrement de base respecte la rĂ©glementation, des animateurs supplĂ©mentaires peuvent ĂȘtre embauchĂ©s Ă  la discrĂ©tion du directeur afin d’étoffer l’équipe. Sur notre colonie de 60 enfants, le directeur peut donc dĂ©cider d’inclure en plus de son Ă©quipe d’origine un autre animateur non qualifiĂ© par exemple. Denis a participĂ© Ă  une colonie en tant qu’animateur supplĂ©mentaire sans BAFA. "Je pense que je manquais un peu de savoir thĂ©orique par rapport aux autres. Heureusement, comme j’étais parti en colo Ă©tant jeune, je connaissais des jeux et des chansons. Il faut garder en tĂȘte la sĂ©curitĂ© du groupe Ă  tous moments et utiliser son bon sens. Parfois les animateurs oublient qu’ils ne sont pas en vacances mais qu’ils sont lĂ  pour les enfants. Le plus dur pour moi a Ă©tĂ© de trouver mon positionnement par rapport aux gamins. J’avais tendance Ă  trop vouloir ĂȘtre leur pote et Ă  ne pas ĂȘtre assez autoritaire. J’aurais aimĂ© avoir passĂ© le BAFA, j’aurais Ă©tĂ© moins dĂ©sarmĂ©." Les Ă©quivalences DerniĂšre mĂ©thode pour encadrer des colonies sans avoir Ă  passer son BAFA faire les bonnes Ă©tudes ! Si les diplĂŽmes professionnels d’animation dispensent Ă©videmment de ce brevet, il en existe Ă©galement d’autres. Ce sont en gĂ©nĂ©ral les formations liĂ©es Ă  l’enseignement, Ă  l’encadrement sportif ou encore au social. Ainsi, les titulaires d’un DUT diplĂŽme universitaire de technologie spĂ©cialitĂ© carriĂšres sociales, option animation sociale et socioculturelle peuvent ĂȘtre comptĂ©s comme titulaires du BAFA. Tout comme les titulaires d’un CAP certificat d’aptitude professionnelle petite enfance, d’une licence STAPS ou d’une licence sciences de l’éducation. Cette liste n’est pas exhaustive car elle peut ĂȘtre modifiĂ©e. Articles les plus lus A la Une actu et conseils emploi Partagez cet article sur les rĂ©seaux sociaux ! CopiĂ© Centresde Loisirs AssociĂ©s Ă  l'Ecole (CLAE) Centres de loisirs associĂ©s Ă  l'École (CLAÉ) L'objectif du CLAÉ est d'amĂ©liorer l'accueil de l'enfant tout au long de sa journĂ©e de classe, dĂšs 7h30 le matin. Retrouvez les informations sur les tarifs, les inscriptions, l'encadrement et les projets. 1 Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur en accueils collectifs de mineurs. 2 La loi autorise les institutions d’accueil Ă  employer au maximum 20% d’animateurs non qualifiĂ©s. 1Comment apprend-on Ă  exercer les fonctions d’animateur de centres de loisirs ? S’il existe une formation qui prĂ©pare Ă  un titre, le BAFA1, donnant accĂšs Ă  ces emplois, son importance paraĂźt toute relative. Du point de vue lĂ©gal d’abord, puisqu’il n’est pas strictement impĂ©ratif d’ĂȘtre titulaire du BAFA pour ĂȘtre animateur2, dans les usages ensuite puisque si l’immense majoritĂ© des animateurs a suivi tout ou partie de la formation, c’est un lieu commun parmi eux que d’en minorer le rĂŽle, l’expression, mainte fois entendue, le BAFA n’est qu’un chĂšque » soulignant cruellement son prix autant que son manque d’utilitĂ©. 3 Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur en accueils collectifs de mineurs. 2C’est que, pour bon nombre d’encadrants, l’animation s’apprend avant tout sur le terrain ». Cette affirmation assez largement partagĂ©e s’inscrit dans une histoire dĂ©jĂ  longue. Si le prĂȘtre et l’instituteur sont les figures ancestrales de l’animateur, dĂšs le dĂ©but du XXe siĂšcle, et le dĂ©veloppement des colonies de vacances, la nĂ©cessitĂ© de former des encadrants se fait sentir Downs, 2009. La crĂ©ation des CEMEA, dont l’acte fondateur, en 1937, est la tenue d’un premier stage » de Failly, 1976 contribue au dĂ©veloppement de la formation d’une population de plus en plus jeune. La mise en place, aprĂšs la Seconde Guerre Mondiale, des diplĂŽmes de moniteur et de directeur de colonie de vacances puis en 1973, des BAFA et BAFD3 rythme le renforcement lĂ©gislatif de l’encadrement Lebon, 2005. Mais c’est surtout la dimension anti-scolastique de ces formations qui frappe. Une grande partie des initiateurs des colonies de vacances promeut, pour les enfants puis pour la formation des encadrants, des idĂ©es Ă©laborĂ©es par opposition Ă  la pĂ©dagogie scolaire. Partant d’une critique de l’élĂšve passif, assis, ingurgitant un savoir dispensĂ© par le maĂźtre, ils dĂ©veloppent une acception de l’apprentissage fondĂ© sur l’expĂ©rience, sur la plongĂ©e dans le rĂ©el et surtout, sur la participation dans l’élaboration des savoirs on trouve parmi eux des militants du GFEN ou des pĂ©dagogies nouvelles. Force est donc de constater que cette tradition pĂ©dagogique a fortement marquĂ© la formation des animateurs, mĂȘme si les accents les plus militants semblent avoir perdu leur prĂ©gnance. 4 La plupart des animateurs ont entre 18 et 22-23 ans. 3Si l’apprentissage du mĂ©tier continue de s’effectuer de façon informelle, sur le terrain », ce qui s’apprend reste pour l’essentiel non dit, contenu dans l’indicible de l’intĂ©riorisation de la pratique. Pour le saisir, les observations et les entretiens rĂ©alisĂ©s en stages de formation au BAFA et en centres de loisirs conduisent Ă  articuler Ă  cet apprentissage informel les niveaux formels et non-formels. D’une part, bien qu’elle fonde la transmission du mĂ©tier sur l’expĂ©rimentation, l’animation ne peut complĂštement se dĂ©tacher, dans le contexte contemporain, de la rationalisation qui travaille le domaine plus large de la formation. En examinant, dans un premier temps, l’articulation entre la formalisation de ce que la formation prĂ©tend transmettre et les mĂ©canismes informels d’intĂ©riorisation qui sont Ă  l’Ɠuvre, ce sont les principes et les schĂšmes d’action de l’animation qui peuvent ĂȘtre saisis. D’autre part, parce que l’animation recrute une population spĂ©cifique dont la principale caractĂ©ristique est qu’elle est composĂ©e de jeunes4, elle convoque des façons de faire et d’ĂȘtre qui sont propres Ă  cette catĂ©gorie. En analysant dans un second temps comment, dans la cadre de la vie clandestine des centres de loisirs, se transmettent ces maniĂšres juvĂ©niles d’ĂȘtre ensemble, il s’agira de montrer que l’animation s’intĂ©riorise de façon non-formelle. 5 Maison des Jeunes et de la Culture. 4Les analyses proposĂ©es prennent appui sur des rĂ©sultats issus de ma thĂšse de doctorat de sociologie Camus, 2008. L’enquĂȘte sur la formation des animateurs, rĂ©alisĂ©e en 2007 et 2008, repose sur l’observation de trois stages de formation thĂ©orique au BAFA organisĂ©s respectivement par l’UFCV, les Francas et les CEMEA. Dans les trois cas, j’ai participĂ© Ă  l’intĂ©gralitĂ© du stage en Ă©tant prĂ©sentĂ© comme formateur travaillant par ailleurs sur l’animation ainsi qu’aux rĂ©unions de prĂ©paration et de bilan. AprĂšs le stage, la plupart des formateurs et des responsables des mouvements m’ont accordĂ© un entretien n =11. Les dĂ©veloppements portant sur l’apprentissage en centres de loisirs renvoient Ă  deux monographies de centres de loisirs par observations prolongĂ©es et une trentaine d’entretiens, la premiĂšre en 2002, la seconde en 2006 choisis pour leurs propriĂ©tĂ©s dissemblables. D’une part, un centre de loisirs cantonal que l’on nommera Mille Ă©toiles, situĂ© en milieu rural, gĂ©rĂ© par une association de parents, qui emploie pendant les vacances scolaires, une quinzaine d’animateurs et accueille 190 enfants en moyenne 65 enfants par jour au mois de juillet ; 36 au mois d’aout ĂągĂ©s de 4 Ă  12 ans. D’autre part, un centre de loisirs maternel 3 Ă  6 ans implantĂ© dans un quartier populaire d’une capitale rĂ©gionale, s’intĂ©grant au dispositif d’accueil de l’enfance organisĂ© par une MJC5 et dont l’équipe d’animation compte une douzaine de postes occupĂ©s par des animateurs employĂ©s Ă  l’annĂ©e qui interviennent, pour certains, dans un cadre pĂ©riscolaire, en plus des pĂ©riodes de vacances Vert Mandarine. Les deux centres de loisirs accueillent ensemble, pendant la pĂ©riode d’observation, plus de 400 enfants. Le seul centre de loisirs maternel est frĂ©quentĂ© par une cinquantaine d’enfant par jour. Dans le but de mettre en Ă©vidence les processus par lesquels se transmet le mĂ©tier d’animateur, n’ont Ă©tĂ© retenus ici que les Ă©lĂ©ments communs aux deux centres de loisirs. Ce que former veut dire Une difficile formalisation la formation au BAFA 5L’entrĂ©e dans l’animation s’effectue par une formation au BAFA qui se caractĂ©rise par la large place qu’elle laisse Ă  l’informel. Conservant les principes anti-scolastiques qui ont participĂ© Ă  sa mise en place, elle promeut l’expĂ©rimentation comme principe d’apprentissage du mĂ©tier. 6NĂ©anmoins, le renforcement du lien entre formation et emploi dans l’animation, notamment sa branche dite professionnelle » Gillet, 1998 ; Mignon, 2005 et qui se distingue en partie de l’animation dite volontaire » qui nous occupe ici, d’une part, le renforcement de la logique de la compĂ©tence au sein des systĂšmes de formation Tanguy, 1994 d’autre part, viennent travailler la formation BAFA. De fait, et sans doute pour renforcer leur crĂ©dibilitĂ©, les organismes de formation minorent une expĂ©rimentation qui pourrait laisser planer sur l’évaluation l’arbitraire d’une apprĂ©ciation subjective et mettent en avant une acception rationalisĂ©e de leur dispositif en tentant d’expliciter, de formaliser, ce qu’ils prĂ©tendent transmettre. Cette formalisation, qui prend la forme d’une liste d’objectifs de formation et de critĂšres d’évaluation, est prĂ©sentĂ©e au tout dĂ©but du stage et sur un ton particuliĂšrement solennel, le sĂ©rieux pĂ©dagogique du dispositif et des formateurs appelant celui des stagiaires. 6 Au cours des trois stages observĂ©s, ils sont surtout mobilisĂ©s pour justifier le refus de valider l ... 7L’usage de ces objectifs et critĂšres disparait ensuite pour l’essentiel, laissant la place Ă  une succession de mises en situation le stage lui-mĂȘme est construit sur le modĂšle temporel d’un sĂ©jour en centre de vacances, avec ses veillĂ©es, son goĂ»ter quotidien, les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es comme si les stagiaires Ă©taient en prĂ©sence d’enfants
6 Mais parce que ces critĂšres et objectifs sont produits, Ă  l’intĂ©rieur de chaque mouvement, par d’anciens animateurs et/ou directeurs de centres de vacances et de loisirs, ils se contentent de faire entrer dans une logique purement formelle, celle du langage de l’évaluation Neyrat, 2007, des principes d’action qui relĂšvent de l’expĂ©rimentation. Ils donnent donc Ă  voir, au moins jusqu’à la limite du dicible, les principes constitutifs d’un mĂ©tier d’animateur qui se transmet, d’abord, de maniĂšre informelle. 7 Contrairement aux deux autres stages qui se contentent de les afficher dans la salle de rĂ©union pri ... 8 Il faut rappeler que, pour ĂȘtre en mesure de dispenser une formation au BAFA, l’organisme doit avoi ... 8On a reproduit encadrĂ© 1 les objectifs de l’organisme de formation qui, au cours des trois stages observĂ©s, semble y attacher l’importance la moins faible7. A un premier niveau de lecture, il semble qu’ils ne fassent que dĂ©crire le comportement de la plupart des animateurs en centre de vacances et de loisirs. Ils listent Ă©galement de maniĂšre quasi exhaustive Ă  l’exception, en un sens, du point 1 ce que doit contenir le stage de formation avec l’utilisation du verbe connaĂźtre » qui parait affirmer l’existence de savoirs gĂ©nĂ©raux, thĂ©oriques »8. Plus fondamentalement, on retrouve, en filigrane l’ensemble des principes d’action attachĂ©s Ă  la fonction d’animateur en centres de vacances et de loisirs. 9 Centre de Vacances et de Loisirs. 9On peut d’abord relever la prĂ©sence d’injonctions Ă  la rĂ©flexivitĂ©. Le point 1, Entrer en relation avec les enfants », en est un bon exemple puisque les formateurs et ceux qui ont produit ces lignes savent bien que les stagiaires ne rencontreront pas d’enfants au cours du stage. Il s’agit plutĂŽt, de rĂ©flĂ©chir » sous objectif [1a], de proposer » [1d] ou d’ argumenter » [1e] donc de montrer sinon une capacitĂ© intellectuelle, au moins ce que les formateurs, au cours des stages appelle la maturitĂ© » ou des comportements d’ adulte », mais qui, ici, consistent Ă  adopter et dans l’idĂ©al, avec l’apparence de la spontanĂ©itĂ©, les formes de critiques collectives et d’autocritiques qui peuvent s’appliquer Ă  la quasi-totalitĂ© des actions entreprises par l’animateur ou le stagiaire activitĂ©, gestion de l’autoritĂ©, des tĂąches quotidiennes, et jusqu’à ces façons d’ĂȘtre les plus ordinaires relations aux autres, attitudes. On retrouve ce souci de la rĂ©flexivitĂ© dans le dĂ©tail de la plupart des objectifs », apparaissant de fait comme une dimension centrale de la formation [2a.] RepĂ©rer les diffĂ©rentes personnes travaillant en CVL9 » ; [2d] S’impliquer et prendre en compte l’avis des autres » ; [4f] DĂ©gager des Ă©lĂ©ments d’analyse des situations de jeux et d’activitĂ©s vĂ©cues ». 10 Lorsque la formatrice prĂ©sente ce point Ă  son groupe de stagiaires, elle prĂ©cise vous allez ĂȘtre ... 10Une autre façon de cerner ce que les formateurs dĂ©signent, Ă  travers leurs injonctions trĂšs frĂ©quentes, au cours des trois stages, comme des comportements d’adulte », peut ĂȘtre trouvĂ©e dans les termes qui soulignent que les futurs animateurs doivent ĂȘtre responsables ». C’est notamment le cas pour le second objectif » Entrer en relation avec des adultes10 » et de formulations comme Faire des choix concernant la sĂ©curitĂ© des enfants et les argumenter » [1e] ; Être capable de participer Ă  l’élaboration d’une charte de travail en Ă©quipe » [2c] ; Proposer
 » [3b] et [3c] ; ConnaĂźtre le cadre rĂ©glementaire et juridique » [6]. Cette dimension est trĂšs prĂ©sente dans l’esprit des formateurs et ils la rappellent frĂ©quemment tout au long du stage. 11 On notera que le point 5, Rechercher un poste », propose aux stagiaires une mĂ©thode en vue d’ĂȘtre ... 11RĂ©flexivitĂ© et responsabilitĂ©, subsumĂ©es par la mise en avant des comportements d’adulte », constituent deux principes de l’animation que le stage prĂ©tend sinon transmettre, du moins valoriser. Le troisiĂšme consiste en une mobilisation du vĂ©cu » du stagiaire/de l’animateur. Les cinq derniers sous objectifs » du point 4 demandent, en effet, aux stagiaires de prĂ©parer, prĂ©senter, animer et finir une Animation de Courte de durĂ©e » ou un atelier technique », de dĂ©gager des Ă©lĂ©ments d’analyse
 », de concevoir, rĂ©aliser
 », autant de verbes d’action ou qui la supposent indiquant l’importance de la dimension pratique » complĂ©tant l’opposition Ă  la rĂ©flexion », Ă  la thĂ©orie11 ». 12Ces derniers Ă©lĂ©ments font Ă©cho au mode de formation historique des animateurs ayant toujours cours dans les stages de formation au BAFA. Par-delĂ  la formalisation des objectifs » sur un mode trĂšs rationalisĂ© utilisation des formulations simples commençant toujours par un verbe Ă  l’infinitif, l’apprentissage le verbe connaĂźtre » est celui qui revient le plus souvent alors qu’aucun contrĂŽle ne sera jamais effectuĂ© se diffĂ©rencie de la pĂ©dagogie scolaire dans la mesure oĂč l’acquisition de ces connaissances s’effectue par l’expĂ©rimentation, par le vĂ©cu ». Pour cette raison, on trouve Ă©galement plusieurs formulations, et notamment dans les critĂšres d’apprĂ©ciation » et les modalitĂ©s de cette Ă©valuation » ayant pour but de produire une implication », une participation active » bref, un engagement de la part du stagiaire, constitutif d’un autre principe de l’animation, sans que, pour autant, les façons les plus ordinaires de s’engager dans l’occupation des fonctions d’animateur sont complĂštement explicitĂ©es. 12 S’il y a trĂšs peu d’échec Ă  l’obtention de chacun des trois stages qui composent la formation au BA ... 13A travers ces quatre principes rĂ©flexivitĂ© », responsabilitĂ© », mobilisation du vĂ©cu », engagement » qui affleurent dans ces documents, on perçoit Ă  la fois les enjeux de la formation BAFA, et plus particuliĂšrement du premier stage, et l’ambiguĂŻtĂ© de sa prĂ©tendue formalisation. Il s’agit de sĂ©lectionner, c’est-Ă -dire d’agir comme un filtre placĂ© avant l’entrĂ©e dans les fonctions effectives, des candidats prĂ©sentant des façons d’ĂȘtre qui laissent penser qu’ils seront en mesure d’apprendre le mĂ©tier une fois en poste ĂȘtre responsable », c’est moins connaĂźtre l’ensemble de la lĂ©gislation qui s’applique aux structures d’accueil collectif de mineur que d’en possĂ©der quelques rudiments et surtout, avoir compris et montrer que l’on n’hĂ©sitera pas Ă  solliciter un collĂšgue en cas de doute ; prendre en compte l’avis des autres », c’est d’abord admettre sa propre position de dĂ©butant et son principe de hiĂ©rarchisation, l’expĂ©rience ; mobiliser son vĂ©cu », renvoie d’abord Ă  la capacitĂ© Ă  cerner ce qui, dans sa vie, peut-ĂȘtre rĂ©investi dans le cadre de ses fonctions. Parce que tout le stage, Ă  l’exception du temps introductif d’explicitation des objectifs », Ă©rige l’apprentissage informel comme principe de formation et de sĂ©lection12 d’individualitĂ©s ou, pour le dire dans le langage des formateurs, de personnalitĂ©s », il ne parvient jamais complĂštement Ă  accĂ©der Ă  ce qu’il transmet et, d’autant moins, Ă  le formaliser. Ce n’est qu’en cĂ©dant aux injonctions contemporaines Ă  la rationalisation de l’évaluation, se donnant par-lĂ  les atours du sĂ©rieux et de l’objectivitĂ©, qu’il tente de se prĂ©senter comme apprentissage formel. EncadrĂ© 1 Objectifs de la formation »Extrait de la boite Ă  outils de l’animateur », document remis aux stagiaires au dĂ©but de la formation on a ajoutĂ©, en italique, la numĂ©rotation des diffĂ©rents pointsObjectifs de la Formation GĂ©nĂ©rale objectifs de la formation visent Ă  mieux cerner dans quel sens nous allons travailler, ce que nous pensons des fonctions de l’animateur de centres de vacances et de loisirs, ce que nous voulons mettre en place au cours de la formation, ce que nous attendons des participants Ă  la session 1. Entrer en relation avec les enfants a. RĂ©flĂ©chir au rĂŽle de l’animateur dans sa relation Ă  l’enfant et au groupe d’enfants b. Connaitre les diffĂ©rents besoins des enfants c. Connaitre les principales caractĂ©ristiques du dĂ©veloppement de l’enfant d. Proposer des activitĂ©s et des amĂ©nagements adaptĂ©s e. Faire des choix concernant la sĂ©curitĂ© des enfants et les argumenter2. Entrer en relation avec les adultes a. RepĂ©rer les diffĂ©rentes personnes travaillant en CVL et connaitre leurs attributions b. Connaitre des Ă©lĂ©ments favorisant le travail en Ă©quipe c. Etre capable de participer Ă  l’élaboration d’une charte de travail en Ă©quipe d. S’impliquer et prendre en compte l’avis des autres3. Animer et organiser la Vie Quotidienne a. Connaitre les diffĂ©rents temps de vie quotidienne en CVL b. Proposer des modes d’intervention de l’animateur auprĂšs des enfants c. Proposer des modes d’organisation des personnes et de l’espace4. Animer et organiser des activitĂ©s de loisirs a. Connaitre diffĂ©rents types d’activitĂ©s et de jeux b. Connaitre et appliquer une dĂ©marche de prĂ©paration, de rĂ©alisation et d’analyse d’une animation c. Connaitre diffĂ©rents modes d’intervention possibles de l’animateur d. PrĂ©parer, prĂ©senter, animer et finir une Animation de Courte DurĂ©e e. PrĂ©parer, prĂ©senter, animer et finir un atelier technique f. DĂ©gager des Ă©lĂ©ments d’analyse des situations de jeux et d’activitĂ©s vĂ©cues g. Concevoir, rĂ©aliser et analyser en Ă©quipe un temps d’animation h. Concevoir et argumenter un Projet d’Animation Individuel5. Rechercher un poste a. Connaitre des dĂ©marches de recherche de poste b. Connaitre les Ă©lĂ©ments constitutifs du CV et de la lettre de motivation et s’entrainer Ă  leur rĂ©daction6. Connaitre le cadre rĂšglementaire et juridique a. Connaitre les diffĂ©rents types de structure et leur contexte rĂ©glementaire b. Connaitre les notions de responsabilitĂ© et de dĂ©lĂ©gation de responsabilitĂ© c. Connaitre la rĂ©glementation concernant les dĂ©placements, les transports, la baignade, le feu et le camping L’apprentissage informel du mĂ©tier 13 Sur les rapports trĂšs variables, en fonction de la trajectoire sociale antĂ©rieure, Ă  la pratique de ... 14La dimension formelle de l’apprentissage parait donc minime. Le mĂ©tier d’animateur en centres de loisirs s’intĂ©riorise plus qu’il ne s’apprend ou ne s’enseigne que ce soit en stage ou lorsque l’agent occupe ses fonctions. L’analyse du caractĂšre Ă©minemment informel de cette transmission permet de montrer comment les principes d’action spĂ©cifiques de l’animation qui ne font que se laisser deviner au cours du stage de formation au BAFA s’articulent dans la pratique et constituent une mĂ©moire du poste dont il s’agit de se ressaisir. L’apprentissage informel s’opĂšre dans la diversitĂ© des situations qui composent le quotidien ordinaire de celui ou celle qui occupe les fonctions d’animateur, en-deça de tout dispositif explicite. Il contribue Ă  solliciter des façons d’ĂȘtre, des rapports au monde, un ensemble de dispositions Ă  agir, autrement dit un sens pratique Bourdieu, 1980, que l’agent en vient Ă  mobiliser de façon plus ou moins spontanĂ©e selon sa trajectoire antĂ©rieur13. 15Lorsque l’on demande aux animateurs de situer le dĂ©but de leur carriĂšre, ils Ă©voquent, pour la plupart, leur premier emploi. Si certains prennent la peine de signaler qu’ils ont suivi le premier stage de formation au BAFA, aucun ne le dĂ©taille spontanĂ©ment. 16L’animation s’apprend sur le terrain », en situation, de façon informelle. Le dĂ©but de la carriĂšre est, de ce point de vue, particuliĂšrement intĂ©ressant, puisque, confrontĂ© Ă  une quasi-absence d’élĂ©ments explicites, le nouvel animateur doit dĂ©couvrir les moyens qui rendront possible cet apprentissage. Cette situation peut, comme c’est le cas le plus souvent, se rĂ©vĂ©ler problĂ©matique la plupart frĂ©quente encore majoritairement le lycĂ©e ou les premiers cycles universitaires, habite chez ses parents, et est habituĂ© Ă  des formes d’apprentissage de type scolaire qui se donnent pour explicites et sont intĂ©riorisĂ©es de longue date. 17Les conseils sont plutĂŽt rares et s’énoncent avec les signes de la non-directivitĂ© moi, ce que je ferai
 », de mon point de vue
 ». ConfrontĂ© Ă  des situations la plupart du temps inconnues - comme faire rĂ©aliser une activitĂ© aux enfants, maintenir le calme dans le bus, amener un enfant Ă  manger un aliment qu’il refuse de goĂ»ter ou encore, prĂ©parer une activitĂ© seul ou avec d’autres, participer Ă  une rĂ©union, prendre part au jeu des farces - l’animateur dĂ©butant semble dĂšs lors faire fonctionner deux types de procĂ©dĂ©s. 14 Le deuxiĂšme type de dĂ©clarations dĂ©crit l’apprentissage par frayage l’habitude qui se transform ... 18Il s’agit d’abord de trouver par soi-mĂȘme » c’est-Ă -dire conformĂ©ment Ă  ce que l’agent envisage comme faisable ou non, un mode de comportement qui permette d’identifier et d’accomplir les tĂąches demandĂ©es implicitement le plus souvent comme tu t’occupes du groupe des moyens », tu pars Ă  la cantine », etc.. De ce point de vue, le mĂ©tier d’animateur s’intĂ©riorise plus qu’il ne s’apprend par frayage », par affrontement au monde, par familiaritĂ© aussi14. Lors de la confrontation avec le rĂ©el qu’impose la rĂ©alisation de tĂąches inĂ©dites dĂšs les premiers instants oĂč les nouveaux » occupent leurs fonctions il n’est pas rare qu’ils se voient confier, dĂšs les premiers jours, un groupe d’enfants l’agent doit Ă©laborer des maniĂšres de faire, que tout porte Ă  prendre, en l’absence de savoirs explicites, pour personnelles, inventives, spontanĂ©es. 19De ce point de vue, le quotidien trĂšs structurĂ© des institutions d’accueil, se rĂ©pĂ©tant chaque jour de façon quasi-identique, contribue Ă  entĂ©riner les pratiques qui ne le remettent pas en cause. Par ailleurs, la dimension Ă©minemment collective du mĂ©tier favorise l’homogĂ©nĂ©isation des façons de faire et d’ĂȘtre se rapprochant de phĂ©nomĂšnes observables dans les institutions totales Goffman, 1968 ou dans les groupes de taille restreinte Anzieu & Martin, 1968. 20Alors que les principes de vĂ©cu » et d’ engagement » se trouvent ainsi renforcĂ©s, c’est une norme fondamentale qui se voit transmise en faisant fond sur les maniĂšres d’ĂȘtre juvĂ©niles propres Ă  ceux qui occupent les fonctions d’animateurs. Face aux principes de rĂ©flexivitĂ© et de responsabilitĂ©, d’autres apparaissent bien qu’ils soient prĂ©sents dans la formation, mais non explicitĂ©s, s’opposant Ă  ces comportements d’ adulte ». Il s’agit de faire passer un bon moment aux enfants, pour qu’ils s’amusent », qu’ils s’éclatent », d’ĂȘtre apprĂ©ciĂ© d’eux, en faisant jouer une certaine proximitĂ© d’ñge ne pas se prendre au sĂ©rieux, savoir se lĂącher » Mauger, 1995, et mĂȘme aimer retrouver des plaisirs connus dans l’enfance, de la partie de ballon, Ă  la fabrication d’objets divers, en passant par les comptines ou les gĂ©nĂ©riques de dessins animĂ©s. Tous ces Ă©lĂ©ments semblent s’opposer au sĂ©rieux qu’impliquent les responsabilitĂ©s » et la distance induite par la rĂ©flexivitĂ© », et c’est prĂ©cisĂ©ment cette tension entre façons d’ĂȘtre adultes, matures », et d’autres plus enfantines, qui se voient transmises en deçà des discours, dans le quotidien du centre de loisirs. 15 On passe ici volontairement sous silence le caractĂšre Ă©minemment hĂ©tĂ©rogĂšne de la jeunesse. De fait ... 21Les animateurs ne cessent ainsi, au cours d’une journĂ©e ordinaire, de passer d’un type de comportement Ă  l’autre. Ils jouent avec les enfants tout en s’assurant du respect des rĂšgles du jeu, de sĂ©curitĂ©, ils partagent leur conversation Ă  la table de la cantine mais en les surveillant, importent des formes ludiques dans les tĂąches les plus ordinaires faire le petit train » pour se rendre d’un lieu Ă  un autre, faire sentir » les mains plutĂŽt que d’en contrĂŽler visuellement la propretĂ©, parmi d’innombrables exemples. Cette tension, spĂ©cifique Ă  l’animation, entre comportements associĂ©s Ă  l’enfance et ceux qui renvoient Ă  l’ñge adulte, si elle se transmet de maniĂšre informelle, ne peut ĂȘtre intĂ©riorisĂ©e que dans la mesure oĂč elle prend appui sur les façons d’ĂȘtre et de faire propres Ă  la jeunesse15, “mi-enfant” “mi-adulte”, “ni enfant”, “ni adulte” » Bourdieu, 1984 146. S’ engager », mobiliser son vĂ©cu », c’est alors retrouver, par frayage », dans l’affrontement quotidien Ă  un monde d’abord inconnu, des façons de faire et d’ĂȘtre les plus ordinaires, non pas qu’il suffise de se comporter dans le cadre de l’occupation de ses fonctions comme dans la vie de tous les jours, mais plutĂŽt que l’animation invite, de façon informelle, Ă  mobiliser des schĂšmes d’action similaires. 22C’est sur la base de cette sorte d’ajustement entre le quotidien de la fonction et celui qui l’occupe que s’opĂšre le plus surement l’apprentissage des principes d’action de l’animation. Mais il faut, dans le mĂȘme temps qu’interviennent d’autres mĂ©canismes, tout aussi implicites, de rĂ©gulation des pratiques. Parmi eux, le plus efficace consiste sans doute dans le fait que les nouveaux » prennent exemple sur les anciens ». Rien de plus commun que cette façon d’apprĂ©hender une situation inconnue que d’observer ceux dont on pense qu’ils en ont l’habitude. Mais, pour que cette maniĂšre d’intĂ©rioriser les principes d’action fonctionne, il faut Ă  la fois une proximitĂ© objective des agents qui rend possible l’activation de façons d’ĂȘtre et de faire similaires et la distance, tant au niveau de la trajectoire que dans l’exercice des fonctions d’animateur. En ce sens on peut parler d’un apprentissage mimĂ©tique Bourdieu, 1980. C’est parce que les nouveaux » sont porteurs de schĂšmes d’action, mais aussi de goĂ»ts, proches de ceux qui sont mobilisĂ©s par les anciens », qu’il peuvent repĂ©rer chez ces derniers, dans la vie de tous les jours, Ă  l’occasion de discussions ou pendant le dĂ©roulement d’une activitĂ©, les principes d’action qu’il convient de mobiliser et qui vont, peu Ă  peu, s’accorder avec les solutions qu’ils adoptent comme spontanĂ©ment on est ici trĂšs proche de la notion Vygotskienne d’ expĂ©rience dĂ©clic » Vygotski, 1997. 16 Pour une analyse plus dĂ©taillĂ©e de ce sens pratique juvĂ©nile, cf. Camus 2011. 23L’intĂ©riorisation, au cƓur mĂȘme du sens pratique juvĂ©nile Bourdieu, 198016, des pratiques lĂ©gitimes de l’animation, de l’articulation de ses principes d’action, entre l’enfance et l’ñge adulte, s’opĂšre donc, d’abord, par une confrontation au rĂ©el, par un frayage », que l’exemple des anciens », plus que toute formulation explicite, vient valider. La reconnaissance par l’ expĂ©rience », qui permet d’établir la hiĂ©rarchie entre les encadrants et son pendant idĂ©ologique, le don, permettent la transmission et la reconnaissance de principes d’action conformes Ă  ceux que mobilise l’animation tout en maintenant l’illusion de l’individualisation la personnalisation, la personnification des maniĂšres de faire. On comprend dĂšs lors que les tentatives de formalisation du dispositif ne pĂšsent que trĂšs peu dans l’apprentissage du mĂ©tier et dans les souvenirs des animateurs. Pour autant, dans la mesure oĂč il mobilise les schĂšmes d’actions les plus ordinaires de cette population, cet apprentissage dĂ©borde le cadre officiel de l’occupation des fonctions. Composante implicite du mĂ©tier, la vie clandestine, non-officielle, contribue, Ă  bien des Ă©gards, Ă  une intĂ©riorisation, ou plutĂŽt une incorporation non-formelle. De l’informel au non-formel un apprentissage total 17 Sur les contradictions qui entourent l’activitĂ© d’animation, pensĂ©e soit comme travail, soit comme ... 24L’exercice des fonctions d’animateur en centres de loisirs s’opĂšre dans des conditions que ne saurait rĂ©sumer la dĂ©finition officielle du poste. Divertir et encadrer les enfants, participer aux rĂ©unions, Ă  la prĂ©paration des activitĂ©s, Ă  l’amĂ©nagement des locaux implique une grande disponibilitĂ© en Ă©tĂ©, le temps de travail hebdomadaire effectif des encadrants dĂ©passe largement les 35 heures17. Celle-ci permet le dĂ©veloppement de formes de sociabilitĂ© qui, si elles demeurent officieuses, n’en constitue pas moins, par ces spĂ©cificitĂ©s, une dimension importante de l’animation. Cet entre-soi forme un cadre d’apprentissage non-formel dans la mesure oĂč tout en se prĂ©sentant comme dissociĂ© des tĂąches les plus officielles, il engage des principes d’actions identiques, de telle sorte que la transmission de ces formes de camaraderie contribue, en le redoublant, Ă  l’apprentissage de l’animation. Cela s’observe le plus nettement dans le cas du centre de loisirs Mille Etoiles puisque, contrairement Ă  Vert Mandarine, les encadrants dorment dans les locaux pendant la semaine. 25Parmi les moments qui constituent cette vie officieuse, on a choisi d’examiner ici ceux qui, Ă  cĂŽtĂ© des fĂȘtes, bouffes », 5e repas » ou encore, des jeux que les animateurs organisent parfois pour eux-mĂȘmes, donnent Ă  voir de façon paroxystique ce redoublement entre façons d’ĂȘtre animateur et ce que les agents dĂ©signent souvent comme des dĂ©lires », des trip ». Les batailles et les farces constituent ainsi un ensemble de pratiques Ă  la fois trĂšs ordinaires de l’animation et ne dĂ©finissant pour autant pas en propre la fonction d’animateur. Les batailles et les farces 26Engageant de deux Ă  la totalitĂ© des encadrants, les batailles consistent Ă  appliquer ou Ă  lancer sur sa cible des Ă©lĂ©ments de natures diverses. L’eau, en Ă©tĂ©, reste la munition favorite projetĂ©e par divers moyens, du simple verre Ă  la bassine ou au seau, en passant par le tuyau d’arrosage, mais Ă  l’occasion, elle peut se changer en peinture, encre de feutre, oĂč aliments divers purĂ©e, mousse au chocolat, sirop, sauce tomate
. En dehors des affrontements en mĂȘlĂ©e qui engagent un nombre relativement important de protagonistes, les batailles se jouent entre deux camps rivaux qui peuvent ĂȘtre constituĂ©s d’un seul individu. Elles se dĂ©clenchent le plus souvent Ă  la suite de provocations verbales ou de farces cf. infra et se poursuivent jusqu’à ce que l’un des camps capitule ou que les adversaires s’accordent Ă  reconnaĂźtre que les offenses rĂ©alisĂ©es de part et d’autre s’équilibrent. Bien sĂ»r, dans un cas comme dans l’autre, l’affrontement peut ĂȘtre repris Ă  une autre occasion, soit que le vaincu dĂ©cide de prendre sa revanche, soit que l’équilibre prĂ©caire dĂ©crĂ©tĂ© soit contestĂ©. La vaisselle du goĂ»ter peut, par exemple, ĂȘtre l’occasion de dĂ©clencher une bataille d’eau. L’un des animateurs commet une maladresse ou, ce qui ici revient au mĂȘme, rĂ©alise une farce qui porte prĂ©judice Ă  son collĂšgue en l’arrosant par exemple, ou en le cherchant », lequel rĂ©plique par un arrosage volontaire qui entraĂźne Ă  son tour une riposte
 18 On emprunte ici le langage du cadrage des interactions proposĂ© par E. Goffman 1991. 27Un autre mode d’affrontement amical consiste Ă  faire des farces il peut s’agir d’élaborer une machination18 dans le but soit de faire marcher » la victime dans un scĂ©nario incongru par exemple, lui faire croire Ă  la visite d’un inspecteur, soit de lui faire subir une offense. Fonctionnant selon le mĂȘme principe de rĂ©ciprocitĂ© que celui qui rĂšgle les batailles, les farces introduisent toutefois un caractĂšre plus collectif et surtout, moins spontanĂ© la farce est souvent Ă©laborĂ©e Ă  plusieurs et vise une cible unique. Bien sĂ»r, la victime peut tenter, plus tard, de rendre la pareille aux farceurs. 19 On n’en finirait pas de montrer la complexification de ce jeu des offenses pour rire au fur et Ă  me ... 28Cet ensemble de pratiques, dont on ne donne ici que le schĂ©ma gĂ©nĂ©ral19, fournit un ensemble de codes implicites par lesquels sont mĂ©diatisĂ©es les relations entre les agents qui composent l’équipe. Mais on voudrait plutĂŽt insister ici sur le fait que la mise en suspens des maniĂšres de se comporter liĂ©es au statut d’animateur n’est qu’apparente et que ce qui se joue dans ce cadre et la maniĂšre dont on y joue a Ă  voir avec la façon lĂ©gitime d’exercer son mĂ©tier. 29Ce type d’interactions suppose d’abord une solide croyance dans l’accord immĂ©diat qu’offenseur et offensĂ© seront susceptibles d’établir. Recevoir un verre d’eau dans le visage est une chose, s’en est une autre de s’apercevoir, en arrivant dans le dortoir Ă  deux heures du matin, qui plus est aprĂšs une journĂ©e de travail, que l’ensemble de ses vĂȘtements ont Ă©tĂ© nouĂ©s les uns aux autres et projetĂ©s dans les arbres, Ă  la maniĂšre d’une guirlande, que son matelas et son sac de couchage ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s par la fenĂȘtre et gisent, un Ă©tage plus bas, sur le sol de la cour, tout en supportant les rires Ă  peine Ă©touffĂ©s des responsables. Si l’on est bien dans le cadre d’une modalisation ibid dans laquelle on joue Ă  s’offenser, Ă  crĂ©er des rancunes et Ă  offenser Ă  son tour, il n’en reste pas moins que, la surenchĂšre aidant, les protagonistes pourraient en finir par dĂ©crĂ©ter que les choses vont trop loin, que le jeu en vient Ă  les contaminer bref, Ă  le prendre mal », c’est-Ă -dire, Ă  prendre l’offense au sĂ©rieux. Or, malgrĂ© le fait que certains Ă©changes semblent susceptibles de provoquer ces recadrages, ce type de situation est extrĂȘmement rare, mĂȘme si certaines menaces profĂ©rĂ©es entre deux camps peuvent aboutir, dans l’échange verbal, Ă  un rappel des limites que chacun entend faire respecter et au-delĂ  desquels il ne jouera plus le jeu. Tout se passe comme si, Ă  la fois dans ces discussions et dans les actes eux-mĂȘmes, il s’agissait de se trouver sur le fil entre l’offense rituelle et l’offense vĂ©ritable, de jouer sans cesse sur la limite de l’acceptable et de l’inacceptable, de contraindre l’autre Ă  continuer Ă  jouer tout en jouant soi-mĂȘme Ă  la limite du hors-jeu. 30Nathalie [19 ans, 3e annĂ©e Ă  Mille Etoiles, 2e annĂ©e sociologie] est par exemple connue, Ă  Mille Etoiles, pour ĂȘtre tout Ă  la fois, une redoutable adversaire et une bonne camarade de jeu. Depuis le dĂ©but de la semaine, elle affronte JĂ©rĂ©mie [19 ans, 2e annĂ©e Ă  Mille Etoiles, en formation agricole] Ă  coups de verre d’eau, de lumiĂšre Ă©teinte sous la douche, de mise en dĂ©sordre de ses affaires et autres taquineries verbales, auxquelles bien sĂ»r, l’animateur ne manque pas de rĂ©pondre. Ce soir-lĂ  le dernier de la semaine, le niveau des offenses est encore montĂ© d’un cran Nathalie lui a vidĂ© le contenu d’une bouteille de shampoing sur la tĂȘte. JĂ©rĂ©mie est restĂ© stoĂŻque, manifestant un apparent dĂ©tachement, une certaine lassitude et surtout, la perspective de reprĂ©sailles. Il annonce Ă  une Nathalie hilare alors toi, ma petite, tu vas morfler », ce qui n’a pour effet que de faire redoubler les rires de l’intĂ©ressĂ©e et d’une bonne partie de l’assistance. Mais il ajoute, d’un air sombre, moi, je serai toi, je planquerai mes affaires ». Nathalie change instantanĂ©ment d’attitude et rĂ©torque d’un air indignĂ© qui marque le passage, dans l’échange, Ă  son statut de victime ah non, pas les fringues ! Je te prĂ©viens, lĂ  je suis pas d’accord. » Et JĂ©rĂ©mie, tout en se levant attends, t’as voulu jouer, on va jouer » Et il se prĂ©cipite en direction du dortoir, suivi en trombe par Nathalie. Dans le brouhaha qui s’éloigne, on entend les non ! » de l’animatrice qui tente vainement de le retenir. Les autres encadrants, aprĂšs cet Ă©niĂšme Ă©pisode, restent Ă  discuter dans la cuisine. C’est Ă  peine s’ils commentent les bruits qui, de temps Ă  autre, se font entendre Ă  l’étage. Environ un quart d’heure plus tard, JĂ©rĂ©mie est de retour, visiblement satisfait. Quelques minutes aprĂšs, c’est Nathalie, qui apparaĂźt et qui, Ă  son tour, dĂ©clenche les rires de l’assistance un paquet de vĂȘtements sous le bras que vraisemblablement, JĂ©rĂ©mie a jetĂ©s par la fenĂȘtre du dortoir, le teint rougi par la lutte, les cheveux collĂ©s par ce qui de loin, ressemble Ă  du dentifrice. Elle claironne, sĂ»re de son effet JĂ©rĂ©mie, espĂšce de petit connard ! » Et ce ne fut bien sĂ»r pas le point final de l’échange. 31Ces maniĂšres de dĂ©lirer » ne peuvent manquer d’évoquer les images associĂ©es Ă  certaines formes de sociabilitĂ©s juvĂ©niles que l’on peut, Ă  l’occasion, rencontrer en dehors des centres de vacances et de loisirs. Si ces maniĂšres de faire ne sont pas Ă©trangĂšres Ă  ce que GĂ©rard Mauger dĂ©signe par la situation d’ apesanteur sociale » propre Ă  la jeunesse Mauger, 1995, l’équipe d’animation fonctionnant aussi comme un groupe de pairs, il reste qu’elles ont aussi Ă  voir avec les pratiques propres au mĂ©tier. De la mĂȘme façon que l’animateur ne peut jamais se rĂ©soudre Ă  assurer de maniĂšre exclusive ses fonctions de contrĂŽle ou de divertissement, qu’il ne peut jamais complĂštement agir comme un enfant ou un adulte, dans la vie officieuse, il se situe, et tout le groupe d’animateurs avec lui, Ă  la limite entre deux façons d’agir perçues comme antagonistes. Contrairement peut-ĂȘtre Ă  des affrontements similaires se manifestant dans des groupes amicaux, l’agent ne peut jamais complĂštement oublier que les relations amicales qui se mettent en scĂšne au travers de ces Ă©changes l’engagent aussi du point de vue du mĂ©tier en somme, pour ĂȘtre un bon animateur, il faut savoir quand et comment l’on peut s’affronter et jusqu’oĂč aller. C’est tĂ©moigner de sa maĂźtrise pratique de l’alternance entre les maniĂšres de faire associĂ©es Ă  l’adulte et Ă  l’enfant, et aussi de son engagement » en acceptant de repousser les limites que l’on y aurait mis a priori. Faire corps 32La transmission non formelle de cet engagement » comme norme de la pratique s’opĂšre Ă©galement par l’ensemble des actions qui, dans le cadre officiel de l’occupation de ses fonctions, mais plus encore peut-ĂȘtre dans la vie officieuse, implique le corps de l’animateur. L’apprentissage informel de l’animation est ici largement dĂ©bordĂ© par les façons de faire et d’ĂȘtre valorisĂ©es et qui conduisent Ă  une transformation du regard sur soi, sur son corps et sur ce que l’on tolĂšre. MĂȘme si ce qui peut apparaitre comme une certaine libĂ©ralitĂ© corporelle n’est possible que dans le cadre du centre de loisirs, il reste qu’elle renforce l’intĂ©riorisation de schĂšmes d’action. 33Le rapport Ă  la saletĂ© en est un premier exemple si les animateurs prennent une douche voire deux et font leur toilette quotidiennement, il n’est pas rare de les voir, en fin de journĂ©e, les doigts pleins de peinture, les genoux et les coudes maculĂ©s de trace d’herbes, de terre ou de poussiĂšre, que ce soit sur leurs vĂȘtements ou Ă  mĂȘme la peau. Ce qui pourrait apparaĂźtre comme des tĂąches et serait effacĂ© ou dissimulĂ© rapidement, se montre ici avec une apparente indiffĂ©rence. Rien de plus normal que d’achever une journĂ©e d’animation dans un Ă©tat qui d’ordinaire, serait inenvisageable. 34La manifestation des signes de l’ engagement » peut Ă©galement se mettre en scĂšne dans la mobilisation de son corps dans les activitĂ©s courir avec les enfants pendant un jeu, faire l’ exemple » lors de l’explication des rĂšgles, danser avec eux pendant une fĂȘte, mettre les mains dans la terre, la colle, la peinture, et, plus gĂ©nĂ©ralement, accomplir les mille et une tĂąches dans le cours de la vie de tous les jours et de façon quasi-continue, et Ă  Mille Etoiles se coucher tard pour finir la prĂ©pa » et se lever tĂŽt ou, Ă  Vert-Mandarine, nettoyer l’enfant qui s’est oubliĂ©, essuyer le derriĂšre des plus jeunes, autant d’occasions, dont il serait impossible de produire la liste exhaustive, qui demandent Ă  l’animateur de s’ engager », c’est-Ă -dire Ă  la fois d’accomplir des tĂąches qui mobilisent son corps, quitte a passer outre ses dĂ©goĂ»ts les histoires trash », dĂ©gueu’ sont nombreuses et, par ailleurs, d’affirmer ce que l’on est par ce que l’on fait, manifester ce que l’on est, sa personnalitĂ© » en dĂ©passant ce qui apparaĂźt comme les normes habituelles. Le dĂ©passement de la saletĂ© suppose l’apprentissage informel du principe d’ engagement ». 35Et celui-ci s’acquiert Ă©galement de façon non-formelle dans le cadre de la vie la moins officielle, sous la forme de mise Ă  l’épreuve de ce que chacun considĂšre comme tolĂ©rable. L’intimitĂ© corporelle par exemple, si elle est respectĂ©e dans les lieux les plus privĂ©s toilettes, cabine de douche reste moins rigide qu’habituellement. Les animateurs sont parfois plusieurs autour d’un mĂȘme lavabo pour se laver, ils se parlent d’un cabinet de toilette Ă  l’autre, paraissent en sous-vĂȘtements, quelques-uns allant mĂȘme jusqu’à se dĂ©nuder devant les autres y compris du sexe opposĂ©. Par ailleurs, les contacts corporels sont frĂ©quents main sur l’épaule, sur le bras, sur le haut du dos, autour de la taille. Il arrive qu’ils se prennent dans les bras pour des cĂąlins » selon une mise en scĂšne surjouĂ©e en insistant sur les ronronnements et l’expression de la satisfaction, les garçons se serrent peu la main et privilĂ©gient la bise, certains surtout les plus anciens » entre eux puis, par contagion, une bonne partie des autres n’hĂ©sitent pas Ă  appliquer une tape sur les fesses des autres, quel que soit son sexe. 20 Au-delĂ  de la transgression, ce geste, toujours fait en public, a pour but de faire sursauter la vi ... 36Pour autant, la mise en Ɠuvre de ces pratiques suppose un contrĂŽle des gestes et une apprĂ©hension prĂ©cise des moments pendant lesquels ils peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s les tapes sur les fesses doivent ĂȘtre suffisamment vigoureuses pour ne pas laisser penser qu’il puisse s’agir d’un attouchement mais pas trop fortes pour suggĂ©rer une intention de faire mal, apparaĂźtre devant les autres en partie dĂ©nudĂ© demande implicitement que l’assistance contrĂŽle son regard Kaufmann, 1998. Il reste qu’une certaine ambiguĂŻtĂ© peut survenir comme dans le cas des farces et des batailles dĂ©crits prĂ©cĂ©demment, le risque demeure que quelqu’un prenne mal » un contact, une situation
 Mais, dans ce cas, l’offensĂ© doit ĂȘtre capable de se plaindre sans pour autant remettre en question son engagement ». C’est ce qu’explique Sandra 18 ans, 3e annĂ©e Ă  Mille Etoiles, 1e annĂ©e sociologie, qui prend conscience pendant l’entretien de l’évolution de ses relations avec les autres encadrants Je sais pas, par exemple, prenons l’exemple de Pierre [l’un des directeur et surtout, figure tutĂ©laire de l’équipe] quand il dit bonjour, il te touche. Moi, au dĂ©part, ça m’a choquĂ©e quoi. Tu sais, j’avais tendance Ă  repousser ce truc-lĂ . Enfin je me disais oh lĂ , il me touche pour me dire bonjour
 » et maintenant, enfin, c’est comme ça depuis
 Enfin, comme j’ai travaillĂ© avec lui pas mal de temps, ben je fais mĂȘme plus attention. Euh, il y a eu un changement par rapport, oui par rapport Ă , Ă  me sentir bien avec les autres. Tu vois par exemple ce truc lĂ , ça me mettait mal Ă  l’aise. [EnquĂȘteur c’est-Ă -dire, ce truc-lĂ  ?] Ben que Pierre me touche quand il me dit bonjour. Il va te tripoter les Ă©paules ou il va te dire [en l’imitant] Comment ça va ? » Au dĂ©part, ça me mettait mal Ă  l’aise hein. [Silence] [
] Au dĂ©part, il y avait plein de trucs qui me foutaient mal Ă  l’aise. Comme, enfin, ça s’en va vite, c’est pas
 Par exemple, quand Pierre te dit quatre fois bonjour, c’est bon quoi. C’est fini, tu sais qu’il va faire ça Ă  chaque fois, bon. [
] Et puis, plus ça va, plus on se connaĂźt et moins on a de gĂȘne les uns avec les autres. Enfin, tout en tenant compte de la personnalitĂ© de chacun [en fait, de l’ expĂ©rience »]. Je veux dire, si Nathalie [une ancienne »] me tripote le cul20, c’est parce que elle savait que ça allait pas ĂȘtre mal pris. Moi demain, je vais pas aller tripoter le cul de, de RĂ©becca [une nouvelle »]ou
 pas encore, ça va venir [Rires] ». 37L’adhĂ©sion aux normes de l’équipe comme groupe de pairs se traduit par une homogĂ©nĂ©isation de l’hexis corporelle individuelle et des interactions les moins officielles entre les animateurs. Ceux qui s’en Ă©cartent font l’objet de rĂ©gulations le plus souvent implicites. Si les encadrants se refusent Ă  prescrire de façon brutale des maniĂšres de se comporter d’autant plus qu’ils relĂšvent de la personnalitĂ© » de chacun et que, de surcroĂźt, ils interviennent le plus souvent dans le cadre le moins soumis Ă  une dĂ©finition institutionnelle de la situation, celui de la vie clandestine, ils ne se privent pas de commenter l’attitude de telle animateur-trice qu’ils perçoivent comme bizarre », comme se prenant la tĂȘte » ou pire, qui n’a rien compris ». Ces remarques discrĂ©ditantes s’attachent souvent Ă  des dĂ©tails telle animatrice n’est, selon une directrice, pas encore Ă  l’aise » parce qu’elle garde son sac Ă  dos Ă©quivalent du sac Ă  main toute la journĂ©e avec elle, telle autre est vue par l’une de ces collĂšgues comme un peu spĂ©ciale » parce qu’elle prend tous les matins cinq minutes pour se maquiller. 38Bien sĂ»r, dire plus ou moins qu’untel n’est pas dans l’esprit », c’est se rassurer collectivement sur le fait que ceux qui prononcent cette Ă©valuation sont dedans, mais parce que les collĂšgues apparaissent aussi potentiellement comme des amis, des potes », c’est aussi prescrire sans le dire des comportements qui, dans la pratique, vont conduire Ă  exclure des formes de sociabilitĂ© amicale celui qui est ainsi stigmatisĂ©. A titre d’exemple, il faut sans doute citer cette bataille de nourriture qui Ă©clate un soir dans la petite cuisine du centre de loisirs. Certains reçoivent des projections qui ne leur Ă©taient pas destinĂ©es si bien que rapidement, l’affrontement pour rire devient gĂ©nĂ©ral. BientĂŽt Ă  court de munitions ce qui, souvent, a pour effet de mettre un terme Ă  l’échange, les animateurs se lancent de l’eau, du produit vaisselle Ă  grand renfort de cris, de dĂ©fis, d’annonces de vengeance, certains montent au dortoir chercher dentifrice et mousse Ă  raser. Au bout de cinq minutes, la bataille finit par s’arrĂȘter d’elle-mĂȘme. L’excitation retombe et permet de prendre conscience que la cuisine et ses occupants sont mĂ©connaissables. Seule une animatrice, mal vue par la plupart des encadrants, trĂšs critiquĂ©e mais jamais prĂ©venue, a Ă©tĂ© soigneusement prĂ©servĂ©e, plus parce qu’elle Ă©tait de fait exclue des Ă©changes amicaux que de façon dĂ©libĂ©rĂ©e. Quelques minutes plus tard, alors que le nettoyage n’a pas encore dĂ©butĂ©, elle se lĂšve sans mot dire et quitte les lieux en claquant la porte. Conclusion 39Avant toute verbalisation, c’est par le corps que se manifeste l’adhĂ©sion aux normes de l’animation. Et c’est sans doute d’abord par corps » Faure, 2000 ; Wacquant, 2002 que se rĂ©alise l’apprentissage du mĂ©tier. Si l’apprentissage informel, par expĂ©rimentation, qui conduit le dĂ©butant Ă  s’affronter Ă  des situations inconnues et Ă  inventer des solutions qui s’accordent avec les façons de faire ordinaires mobilisĂ©es par les anciens », prĂ©domine largement, il reste que cette invention suppose une certaine proximitĂ© sociale des encadrants qui composent l’équipe. Appartenant, pour la plupart, aux mĂȘmes fractions de la jeunesse, occuper un poste d’animateur conduit Ă  se trouver plongĂ© Ă  s’engager » dans une communautĂ© de goĂ»ts, Ă  adopter des formes de sociabilitĂ© amicale qui renforcent, de maniĂšre non formelle, les schĂšmes d’action activĂ©s dans les tĂąches les plus officielles. Objectivement situĂ©s entre l’enfance et l’ñge adulte, les animateurs sont par lĂ  invitĂ©s Ă  mobiliser cette tension caractĂ©ristique de leur jeunesse leur vĂ©cu », pour Ă  la fois encadrer ĂȘtre un adulte responsable », capable de rĂ©flexivitĂ© et divertir s’éclater », dĂ©lirer », comme un enfant, en se mettant Ă  la place des enfants. 40On comprend dĂšs lors toute l’ambiguĂŻtĂ© qu’il y a Ă  vouloir, sous l’effet des logiques de rationalisation, formaliser cet apprentissage. Comment en effet mettre en mots des maniĂšres de faire qui sont d’abord pensĂ©es il faudrait dire vĂ©cues » comme des maniĂšres d’ĂȘtre ? Et surtout, comment prĂ©tendre que cette formalisation permettra de mieux les transmettre ? Ce que cette formalisation fait finalement apparaĂźtre, c’est le caractĂšre trĂšs corporel de l’évaluation de ce qu’est ou pourra ĂȘtre, dans le cas des stagiaires un bon » animateur. C’est grĂące Ă  leur subjectivitĂ© que formateurs et anciens » repĂšrent, sentent, plus qu’ils ne pensent ou parviennent Ă  dire l’adĂ©quation possible entre le dĂ©butant et son poste. Et loin de succomber alors Ă  une forme de jugement arbitraire, ils ne font que laisser fonctionner l’ajustement objectif entre façons d’ĂȘtre ordinaire et façons de faire de l’animation Bourdieu, 1979. iyPEWy.
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/638
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/163
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/731
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/787
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/487
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/483
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/986
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/905
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/142
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/2
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/539
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/517
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/452
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/61
  • 5zl05rhj1i.pages.dev/561
  • rapport de stage animation centre de loisirs