Toute l'actualitĂ© cinĂ© et sĂ©ries DĂ©couvrez si il y a une scĂšne post-crĂ©dit Ă la fin de The Suicid Squad au cinĂ©ma ! Faut il rester jusquâau bout ? The Suicid Squad est disponible au cinĂ©ma ! Si vous souhaitez savoir si le film a une scĂšne post-gĂ©nĂ©rique, lisez la suite ! Câest... REJOINDRE L'ĂQUIPE DE RĂDACTION Tu penses avoir un don pour la rĂ©daction ? Contacte-nous dĂšs maintenant pour rejoindre notre Ă©quipe de bĂ©nĂ©voles. POSTULER REJOINDRE L'ĂQUIPE DE RĂDACTION Tu penses avoir un don pour la rĂ©daction ? Contacte-nous dĂšs maintenant pour rejoindre notre Ă©quipe de bĂ©nĂ©voles. POSTULER REJOINDRE L'ĂQUIPE DE RĂDACTION Tu penses avoir un don pour la rĂ©daction ? Contacte-nous dĂšs maintenant pour rejoindre notre Ă©quipe de bĂ©nĂ©voles. POSTULER DĂ©couvrez si il y a une scĂšne post-crĂ©dit Ă la fin de The Suicid Squad au cinĂ©ma ! Faut il rester jusquâau bout ? The Suicid Squad est disponible au cinĂ©ma ! Si vous souhaitez savoir si le film a une scĂšne post-gĂ©nĂ©rique, lisez la suite ! Câest une tradition bien connue des cinĂ©philes chaque fois quâun film basĂ© sur une BD sort sur grand Ă©cran, le public reste dans la salle jusquâĂ ce que le projecteur soit Ă©teint, principalement parce quâon ne sait jamais Ă quel genre de scĂšne post-crĂ©dits on peut avoir droit. Dans le DC Extended Universe, les scĂšnes post-gĂ©nĂ©rique ont jusquâĂ prĂ©sent permis de voir un ancien super-hĂ©ros dans un tout nouveau rĂŽle, le dĂ©but dâun tout nouveau personnage et une prĂ©paration pour un futur film. Le prochain film du DCEU Ă sortir est The Suicide Squad du scĂ©nariste et rĂ©alisateur James Gunn. Mais y a-t-il une scĂšne post-crĂ©dits dans The Suicide Squad ? Nous connaissons maintenant officiellement la rĂ©ponse. Y a tâil une scĂšne post-gĂ©nĂ©rique pour The Suicid Squad ? Ne soyez pas la personne qui quitte The Suicide Squad dĂšs que le gĂ©nĂ©rique commence Ă dĂ©filer. Sinon, vous manquerez non pas une, mais deux scĂšnes post-crĂ©dits ! Alors que Gunn avait prĂ©cĂ©demment rĂ©vĂ©lĂ© que le film comportait une scĂšne post-gĂ©nĂ©rique, il y en a une seconde Ă la toute fin du film. Nous ne voulons pas que vous la manquiez, car la deuxiĂšme scĂšne post-crĂ©dits est celle que vous ne voudrez pas manquer. Cette scĂšne est trĂšs importante car elle rĂ©vĂšle un rebondissement surprenant qui met en place un projet DCEU Ă venir. Lâarticle The Suicid Squad Y a tâil une scĂšne post-gĂ©nĂ©rique ? via Ayther.
FromSpring Breakers to Zola, girlhood in the Sunshine State always equals trouble â but where does this screen mythology come #ïžâŁ[56+ sources]
Science-fiction Action Crime DC Comics Suicide Squad est diffusĂ© ce soir Ă 21h15 sur TMC. Avant The Suicide Squad, il y a eu Suicide Squad, rĂ©alisĂ© par David Ayer. Un succĂšs en salles, mais une douleur encore vive. Personne n'a oubliĂ© les bandes-annonces cool et colorĂ©es au rythme de Bohemian Rhapsody de Queen, qui laissaient augurer d'un spectacle rĂ©solument drĂŽle, Ă©nervĂ© et vif. Et personne n'a oubliĂ© la terrible dĂ©ception collective face Suicide Squad en 2016. MalgrĂ© son succĂšs certain en salles plus de 746 millions tout de mĂȘme, le film rĂ©alisĂ© par David Ayer est devenu synonyme de vaste plaisanterie depuis, de sa production infernale Ă sa suite sous forme de quasi-reboot qui s'appelle simplement The Suicide Squad. Alors que le rĂ©alisateur rĂȘve d'embrayer sur le Snyder Cut de son collĂšgue pour offrir son Ayer Cut, la rĂ©daction a eu la folie de se pencher une nouvelle fois sur la Suicide Squad menĂ©e par Will Smith, Margot Robbie, Joel Kinnaman, Jay Hernandez, Karen Fukuhara ou encore Jared Leto. Spoiler mieux vaut aller revoir le film de James Gunn, parce que c'est toujours aussi mauvais, et on rĂ©sume ça en 10 raisons. LA NARRATION DĂšs le dĂ©marrage, Suicide Squad se tire une balle dans le pied avec son introduction. En voulant prĂ©senter ses personnages un Ă un Ă travers une sĂ©rie de clips dĂ©sincarnĂ©s qui aimeraient titiller le style de Guy Ritchie sans une once dâidĂ©es pour au moins le singer, le long-mĂ©trage commence dâune maniĂšre ultra-poussive. Et si cela ne durait que quelques minutes, le mal pourrait sâestomper rapidement mais le problĂšme, câest que cette introduction sâĂ©tire sur plus dâune demi-heure. Un quart du film voire plus sert donc Ă prĂ©senter Harley Quinn, puis Deadshot, puis Waller puis lâescouade⊠sans vĂ©ritable liant. Une prĂ©sentation dâautant plus dĂ©concertante que le film se dĂ©cide Ă jongler entre temps prĂ©sent et flashbacks sans aucune logique narrative. Pire, le film dĂ©cide aussi de prĂ©senter les antagonistes voire lâentourage des personnages Ă travers quelques vignettes aussi fades quâinutiles. De fait, le rĂ©cit ne fait quâeffleurer chaque membre de lâĂ©quipe, sans jamais rĂ©ussir Ă leur donner du relief et aprĂšs cette grosse demi-heure, Suicide Squad commence sans quâon ait lâimpression de connaĂźtre qui que ce soit, ni mĂȘme les vĂ©ritables enjeux du film on parle du scĂ©nario en dessous. Une Ă©quipe de bras cassĂ©s Le film subira son introduction tout au long du film puisquâĂ©videmment, les personnages ayant eu le droit Ă une prĂ©sentation "riche" seront ceux au centre quand les plus Ă©clipsĂ©s seront les plus vulnĂ©rables Slipknot sĂ©rieux. Câest dâautant plus dommage que certains personnages au fort potentiel sont complĂštement abandonnĂ©s en cours de route Katana mĂ©ritait sĂ»rement mieux quand dâautres parasitent le rĂ©cit et nâont aucune valeur ajoutĂ©e vous aussi vous avez pensĂ© au Joker en lisant parasite ?. Le suspense est donc au point mort et le montage foutraque de lâensemble ne permet jamais au rĂ©cit de prendre de lâampleur. Le montage complĂštement tarĂ© avec cette bande-son incessante rĂ©ussit mĂȘme lâexploit de ne jamais dynamiter une intrigue qui fait du surplace. Ă force dâaller-retours entre flashbacks et prĂ©sents, antagoniste et anti-hĂ©ros⊠lâhistoire stagne pour se conclure sur un climax dâune mĂ©diocritĂ© ahurissante câest quoi ce sacrifice de Diablo ? Câest quoi cette rĂ©solution simplette ?. Et ce nâest Ă©videmment pas lâenvie de lier Suicide Squad au DCEU et donc Ă Batman qui vient allĂ©ger un rĂ©cit trop bordĂ©lique pour son propre bien. La scĂšne post-gĂ©nĂ©rique oĂč Bruce Wayne confronte Amanda Waller et tease un possible affrontement entre la Suicide Squad et la Justice League est superflue et Ă©tait surtout prĂ©maturĂ©e. Ă lâĂ©poque, la JL nâĂ©tait toujours pas formĂ©e et le film toujours en tournage. Des annĂ©es plus tard, impossible de ne pas y voir un gros plantage et une prĂ©cipitation rapidement sanctionnĂ©e. HĂ©sitation Ă activer la puce explosive dans la tĂȘte de Ecran Large TOUTE L'HISTOIRE RĂ©sumer Suicide Squad est la vraie mission suicide. Suite au bordel post-Man of Steel et Batman v Superman, la trĂšs vener Amanda Waller lance la Task Force X, avec un principe pas du tout infaillible prendre des criminels aux pouvoirs extraordinaires, leur implanter une puce pour les forcer Ă obĂ©ir, et les envoyer dans les pires missions afin de sauver l'humanitĂ© si besoin. Amanda a tellement la confiance qu'elle a aussi pris le contrĂŽle de l'Enchanteresse, un ĂȘtre surpuissant dont elle garde le coeur dans une jolie valise. Si l'Enchanteresse est mĂ©chante, elle joue Ă la poupĂ©e vaudou avec pour la calmer. Ă la surprise de personne, l'Enchanteresse s'Ă©chappe, rĂ©cupĂšre son frĂšre enfermĂ© dans un bocal, et créé une armĂ©e de zombies dans la ville. L'Ă©quipe de choc est donc envoyĂ©e sur place, pour sauver le monde. Sauf que non c'Ă©tait juste pour sauver Waller, piĂ©gĂ©e dans un immeuble, et tellement vener qu'elle abat des membres du FBI pour le montrer. C'Ă©tait sans compter sur le Joker, sorti de ses flashbacks pour venir rĂ©cupĂ©rer Harley Quinn. Waller la rĂ©cupĂšre Ă son tour, avant d'ĂȘtre elle-mĂȘme rĂ©cupĂ©rĂ©e par l'Enchanteresse. Le Squad va la sauver, parce qu'ils sont entre temps devenues meilleurs amies pour la vie, et ça, ça n'a pas de prix sauf la vie de quelques collĂšgues, comme cet abruti de dieu aztĂšque qui maĂźtrise le feu, mais meurt dans un feu. Viola Davis, Amanda Waller mĂȘme joie de vivre Le scĂ©nario de Suicide Squad est donc lĂ©gĂšrement bordĂ©lique, Ă la fois simple dans le fond et inutilement compliquĂ© dans les articulations, la faute Ă ces multiples plusieurs couches superposĂ©es. Et une grande question autour de ce pseudo-twist sur le sauvetage d'Amanda, qui constitue un point bizarroĂŻde dans l'intrigue, et modifie la hauteur des enjeux. Un peu comme si le rĂ©alisateur et scĂ©nariste David Ayer n'avait pas voulu ou pas pu assumer le cheminement simple, pur et efficace de sa bande d'un point A Ă un point B, et avait rajoutĂ© ces Ă©tapes lourdingues pour cocher des cases - une surprise par ci, une rĂ©vĂ©lation par lĂ , une fausse mort entre les deux. Ce qui paradoxalement ramĂšne constamment le film vers les sentiers battus des mauvais clichĂ©s hollywoodiens. Au final, tout ça reste profondĂ©ment basique, mais avec tellement d'artifices pour le masquer que Suicide Squad devient particuliĂšrement ridicule et longuet. Miss poubelle 2016 WILL SMITH SHOW Ă quel moment c'est parti en vrille ? DĂšs le casting de Will Smith en Deadshot ? Ou lorsque Warner a imposĂ© des reshoots, et dĂ©tricotĂ© et remontĂ© le film ? Une chose est sĂ»re le personnage de l'assassin a phagocytĂ© Suicide Squad, en prenant tellement d'espace que le film semble d'abord ĂȘtre le sien c'est d'ailleurs le premier Ă apparaĂźtre, avant d'ĂȘtre celui de l'Ă©quipe. Soit un gros problĂšme vu le titre et l'histoire. Il n'est pas le seul Harley Quinn a elle aussi une place au premier plan, et Deadshot et elle ont tous les deux droit Ă une prĂ©-intro lourdingue pour en attester. Sauf que le personnage incarnĂ© par Margot Robbie existe pleinement dans l'univers DC avec le Joker, lĂ oĂč la prĂ©sence exagĂ©rĂ©e de Floyd Lawton est justifiĂ©e via ses problĂšmes de papa contrariĂ©, qui existent jusqu'au climax. Ce que personne n'a envie de voir dans Suicide Squad. Alors que l'aventure est celle d'une bande d'anti-hĂ©ros, dont l'alliance de fortune est A COMPLETER, Deadshot tire constamment la couverture Ă lui, comme si deux films coexistaient et se bouffaient sans cesse. Ali c'est fini Ego-trip de Will Smith qui avait refusĂ© Independence Day Resurgence pour ça ? BĂȘte manĆuvre du studio pour miser sur le visage le plus connu de l'Ă©quipe ? Ou un peu des deux ? Peu importe. Le rĂ©sultat est sans appel, et Deadshot est l'un des gros points faibles d'un film profondĂ©ment bancal. Preuve que tout le monde est d'accord le projet de film solo sur Deadshot a depuis Ă©tĂ© discrĂštement mis sous le tapis, Will Smith a trouvĂ© une raison officielle d'agenda pour ne pas revenir dans la suite ou garder la face s'il n'a pas Ă©tĂ© rĂ©invitĂ©, et plus aucun mot sur une rĂ©apparition du personnage. Fini les Bad Boys, maintenant c'est Bad Girls LE JOKER DE JARED LETO Osons une prise de position que toute la rĂ©daction ne validera pas le Joker-gangsta, ce n'Ă©tait pas une si mauvaise idĂ©e. Les premiĂšres images du personnage dĂ©voilĂ©es sur internet ont provoquĂ© toutes sortes de rĂ©actions. Pourtant, son look ignorait intelligemment le spectre d'Heath Ledger tout en s'accordant aux obsessions du cinĂ©aste. Ayer a toujours mis en scĂšne des caĂŻds autoproclamĂ©s, dans End of Watch ou mĂȘme dans Fury. Et quoi de plus logique que la redoutable intelligence du clown lui confĂšre une place dans ce monde de crapule... et le style qui va avec ? Mais qu'on partage ou pas cette analyse, quoi qu'on pense de cette interprĂ©tation ou de Jared Leto, choisi sur le tard selon lui, il faut reconnaĂźtre qu'il est peut-ĂȘtre l'Ă©lĂ©ment le plus mutilĂ© du long-mĂ©trage, ce qui n'est pas peu dire. Bien sĂ»r, personne ne peut vraiment connaĂźtre la teneur exacte des rushs amputĂ©s, parfois entrevus dans les anachroniques premiĂšres bandes-annonces. Il est Ă©vident que la terreur de Gotham devait avoir de l'importance lors de ce climax bĂąclĂ©, prenant place aprĂšs son absurde disparition. Lors d'un entretien Ă la BBC Radio 5, le comĂ©dien a expliquĂ© qu'il avait tournĂ© assez de scĂšnes pour remplir un film entier. Quand tu regardes le montage final Probablement sacrifiĂ© sur l'autel du classement PG-13, son Joker n'apparaĂźt que trĂšs peu. Bien qu'Ayer lui-mĂȘme ait reconnu qu'il est difficile de juger sa performance, le personnage s'intĂšgre si maladroitement Ă l'intrigue, et mĂȘme au montage, qu'il en devient comique. Il faut voir la fascination qu'il a pour Harley, assez proche du schĂ©ma classique du hĂ©ros hollywoodien, ou mĂȘme toutes les sĂ©quences oĂč il est censĂ© laisser apparaĂźtre sa folie, beaucoup trop sommaires et montĂ©es au bazooka. La fameuse sĂ©quence des Ă©lectrochocs, a priori rĂ©vĂ©latrice des instincts destructeurs qui l'habitent, sur-dĂ©coupent ses mimiques, vont jusqu'Ă les camoufler d'un filtre nĂ©on scandaleux. Et la mĂ©chancetĂ© qu'il devrait vĂ©hiculer s'Ă©vapore, alors qu'on le voit gesticuler, comme pour illustrer le "deranged" qui trĂŽne sur son front. Sa disparition dans le dernier acte, traduisant le mĂ©pris portĂ© Ă son Ă©gard, achĂšve cette impression de rendez-vous manquĂ©. Que cette version originale du bad guy soit intĂ©ressante ou foirĂ©e, on aurait franchement aimĂ© la dĂ©couvrir. Les reshoots, allĂ©gorie LA SUICIDE SQUAD Le dĂ©fi d'un film Suicide Squad, c'est non seulement l'identification Ă une vĂ©ritable bande de mĂ©chants, mais aussi la caractĂ©risation d'une pluralitĂ© de personnages. Le format papier autorise bien des digressions que 2h de mĂ©trage ne peuvent se permettre. Le film choral absolu est un fantasme inatteignable pour peu qu'on doive cĂ©der aux conventions hollywoodiennes, certes, mais rarement on se sera autant plantĂ© Ă essayer de l'atteindre. Tout entier articulĂ© autour de la rĂ©demption ronflante de Will Smith... enfin Deadshot, Suicide Squad rĂ©duit la majoritĂ© de ses protagonistes Ă un tas de gimmicks Ă©culĂ©s. Passons sur les personnages-fonction risibles, invitĂ©s Ă l'arrache pour faire vaguement avancer l'intrigue RIP Slipknot, tes trois mots et ton envolĂ©e vers la libertĂ© ou sur ceux si grossiĂšrement destituĂ©s de leur arc narratif qu'ils se contentent de se balader en arriĂšre-plan Katana, la figurante maudite. Hormis Deadshot et la lourdeur de son Ă©criture, les plus Ă©minents membres de l'escouade sont en fait parfaitement inutiles. Marcher au ralenti n'y changera rien Boomerang est un vieux redneck alcoolique faisant office de contrepoint comique, Killer Croc prononce moins de mots qu'il n'a de neurones et ne montre jamais sa vraie puissance, Diablo hĂ©rite d'une backstory digne d'une telenovelas et meurt... brĂ»lĂ©. Quant Ă Harley Quinn, elle se contente de se languir d'un prince charmant du crime. En attendant sa venue... dĂ©cevante, elle pĂšte des vitrines, dit des gros mots et se rĂ©pand en sous-entendus sexuels. L'apogĂ©e du blasphĂšme pour ses fans est atteint lors du climax, lorsqu'elle se rĂȘve... une vie de famille avec le Joker. La folie, c'est plus ce que c'Ă©tait. Difficile de s'identifier Ă cette bande de zombies dĂ©possĂ©dĂ©s de leur personnalitĂ©, ou mĂȘme de leurs habiletĂ©s les plus intĂ©ressantes. Les membres de la Suicide Squad sont de faux mĂ©chants, des anarchistes en carton et de vrais garants de la morale amĂ©ricaine, vouĂ©s Ă se racheter une conduite aux yeux d'un public... qui voulait les voir bafouer les rĂšgles. Comme James Gunn l'a prouvĂ©, il est possible de traquer l'humanitĂ© de salauds sans pour autant les absoudre de leurs pĂ©chĂ©s. Ayer et/ou Warner n'Ă©taient pas au courant. Pas notre tasse de thĂ©, cette interprĂ©tation L'HUMOUR Avec Zack Snyder Ă la tĂȘte des deux premiers films du DCEU Man of Steel et BvS, Warner mettait en place un univers super-hĂ©roĂŻque trĂšs sombre et grave. Une tonalitĂ© qui a largement Ă©tĂ© pointĂ©e du doigt par une bonne partie du public attendant sĂ»rement une ambiance plus proche du MCU et de sa cool-attitude. Ni une ni deux, le public câest la thune et donc le moyen de prolonger lâunivers. Alors que Suicide Squad Ă©tait parti pour ĂȘtre trĂšs sombre, le film est donc parti en reshoots ce qui nâa rien dâinhabituel Ă Hollywood et nâest pas forcĂ©ment mauvais signe afin dâagrĂ©menter le film de rĂ©pliques plus mordantes et ironiques entre les personnages, car en rĂ©alitĂ© le film comporte peu de blagues » affirmait une source proche de la production en avril 2016. Concours de kĂ©kettes Un choix scĂ©naristique discutable, mais qui aurait pu coller Ă la personnalitĂ© du groupe de vilains. Sauf que câest bien lâun des autres problĂšmes du film rien ne colle et finalement lâhumour est quasi-absent. Ă moins que les frasques du Joker et son rire dĂ©bilitant Jared Leto donne tout soient la charniĂšre du piquant annoncĂ©, on se demande ce quâont bien pu entrainer les reshoots si ce nâest un dĂ©sordre plus important que prĂ©vu. Peut-ĂȘtre que les grognements de Killer Croc sont censĂ©s ĂȘtre drĂŽles ? Ă moins que ce soit la nonchalance digne dâun collĂ©gien en pleine crise dâadolescence de Deadshot ? Ou peut-ĂȘtre le bagout de Captain Boomerang ? Difficile Ă dire. Une chose est sĂ»re, les saillis supposĂ©ment comiques ne fonctionnent jamais avec le reste du film et au contraire, viennent un peu plus embarrasser lâensemble. Certes, il reste Harley Quinn dont lâattitude acidulĂ©e vient donner un peu de mordant Ă lâatmosphĂšre pluvieuse, mais Ă quel prix ? Le personnage de Margot Robbie est Ă la fois complĂštement tarĂ©, portĂ© sur la chose et se rĂȘve en mĂšre de famille, rĂ©vĂ©lant une caractĂ©risation sans queue ni tĂȘte, Ă lâimage du film schizophrĂšne, jouant toutes les cartes entre ses mains. Dommage quâelles ne contiennent aucun atout. Killer Croc, le grogneur comique LA MENACE Probablement lâune des pires donnĂ©es de lâĂ©quation Suicide Squad. Dâabord parce que bien malin qui pourra affirmer qui est le vĂ©ritable antagoniste du film en milieu de mĂ©trage Amanda Waller ? Le Joker ? LâEnchanteresse et son bro ? Les personnalitĂ©s de la Suicide Squad elles-mĂȘmes ? Warner ? En vĂ©ritĂ©, mĂȘme Ă la fin de Suicide Squad, on ne sait pas vraiment qui lâĂ©tait et on comprend que câest un peu tout le monde et du coup, un peu personne aussi. Mais ce qui nous intĂ©resse ici câest la menace que doivent annihiler lâescouade suicidaire Ă savoir lâEnchanteresse et Incubus, soit le duo de mĂ©chants le moins intĂ©ressant de lâunivers DC. Câest bien simple, le second nâa absolument aucun intĂ©rĂȘt. PropulsĂ© en quelques plans de statuette Ă gros tas de CGI bien dĂ©gueus, il nâest jamais dĂ©veloppĂ© et son hyper-puissance sera annihilĂ©e par une petite explosion. Aussi fou que ça puisse paraĂźtre, il nây a aucune matiĂšre pour parler de lui tant le film ne lâutilise jamais, Ă part pour pĂ©ter quelques murs avec ses bras-tentacules et consoler sa sĆur quand elle se sent triste dans leur langue mythologique Ă©clatĂ©e au sol. Des effets spĂ©ciaux plus effrayants que le personnage Sa sĆur justement, la fameuse Enchanteresse a la chance dâĂȘtre incarnĂ©e par Cara Delevingne. Chance car lâabsence de charisme de lâactrice a permis Ă lâEnchanteresse dâĂ©viter les foudres de la critique, bien trop occupĂ©e Ă dĂ©zinguer la jeune mannequin. Pourtant, la sorciĂšre mĂ©rite aussi dâĂȘtre accablĂ©e tant elle ne fait rien Ă part⊠attendre lâescouade dans son QG. Ici ou lĂ , elle balance des incantations en levant les bras comme une illuminĂ©e sortant dâune rĂ©union de raĂ«lien, mais câest Ă peu prĂšs tout jusquâau grand final oĂč elle perd en cinq minutes. Ah si, elle transforme aussi quelques soldats en sbires monstrueux pendant le film, histoire de donner un peu de fil Ă retordre Ă la Suicide Squad qui nâen fait quâune bouchĂ©e, vu la dĂ©bilitĂ© des bĂȘtes en question. Bref, si le monde avait besoin dâune Ă©quipe de choc pour une telle menace, autant dire quâil vaut mieux capituler pour lâavenir vu le niveau. Regard mĂ©chant activĂ© LE DĂ©COR MAL UTILISĂ© Sur le papier, c'Ă©tait amusant suivre la bande de bras cassĂ©s pendant une nuit de chaos dans une ville infestĂ©e de crĂ©atures contrĂŽlĂ©es par des vilains. En thĂ©orie, il y avait lĂ une formule diffĂ©rente des autres films du genre, et une unitĂ© de temps et d'espace qui change des voyages et ellipses Ă tout-va. Avec beaucoup vraiment beaucoup d'espoir, il y avait peut-ĂȘtre mĂȘme la possibilitĂ© d'y trouver un hommage Ă New-York 1997 de John Carpenter, avec un groupe de bad boys et girls foulant le goudron d'un centre-ville transformĂ© en zone de guerre. Que nenni. AprĂšs environ 50 minutes de prĂ©sentation et mise en place, l'Ă©quipe arrive Ă Midway City, et David Ayer n'en fait Ă peu prĂšs rien. Suicide Squad se rĂ©sume vite Ă quelques parkings et rues sombres, des vitrines bien Ă©clairĂ©es et quelques carcasses de voiture en feu. Difficile de sentir une vraie dĂ©ambulation ou Ă©volution dans l'espace urbain, qui est pourtant un espace de jeu entier, sans figurant ni rien pour gĂȘner. En extĂ©rieur, la mise en scĂšne se repose sur le repĂšre de la tour magique entourĂ©e d'Ă©clairs et autres babioles fantaisistes pour construire l'espace. Et surtout, David Ayer enferme vite ses anti-hĂ©ros dans des intĂ©rieurs passablement inintĂ©ressants Ă l'image - un immeuble de bureaux, un bar, ou une station de mĂ©tro oĂč l'Enchanteresse a Ă©lu domicile pour lancer son club. Bilan Suicide Squad ressemble Ă un Ă©niĂšme film urbain. "C'est vraiment un gros tas de merde" L'ACTION CHEAP C'Ă©tait prĂ©cisĂ©ment la raison de l'embauche de David Ayer. CinĂ©aste urbain remarquĂ© grĂące Ă Bad Times puis End of Watch, il avait semblĂ© sur le point de transformer l'essai avec Fury. Autant de films bourrĂ©s d'action, Ă la pyrotechnie complexe, qui laissaient espĂ©rer que le cinĂ©aste soit idĂ©alement placĂ© pour emballer ce simili-film de commando, oĂč nos anti-hĂ©ros devaient affronter des hordes d'adversaires dans un Midway City transformĂ© en zone de guerre. Malheureusement, la gestion des scĂšnes d'action est probablement le point le plus embarrassant de Suicide Squad. Qu'il s'agisse d'une mĂ©connaissance gĂ©nĂ©rale du matĂ©riau de base, d'une production oscillant entre exigences du PG-13 l'Ă©quivalent de notre interdiction aux moins de 12 ans, de remontages intempestifs ou d'une absence globale de vision, tout porte Ă croire que les raisons du dĂ©sastre sont multiples, et minent absolument toutes les scĂšnes de baston. Si absolument toutes sont ratĂ©es, aucune ne symbolise mieux cette catastrophe que la premiĂšre Ă©chauffourĂ©e opposant les personnages aux vilains figurants recouverts de goudron. "Allez viens, on se casse !" On est premiĂšrement frappĂ© par la non-gestion du dĂ©cor. Totalement gĂ©nĂ©rique, impossible Ă apprĂ©hender dans sa gĂ©ographie, il n'a rien de particuliĂšrement cinĂ©gĂ©nique ou marquant. La camĂ©ra en fait si peu de cas, qu'il est impossible de situer prĂ©cisĂ©ment en son sein les protagonistes... mais aussi leurs adversaires. Combien sont-ils ? Quel est leur degrĂ© de dangerositĂ© ? Autant d'enjeux primordiaux pour donner du poids aux affrontements, totalement dĂ©ficients ici. Et quand tout ce petit monde commence enfin Ă se friter, le constat devient plus navrant encore. Non seulement les chorĂ©graphies sont d'une pauvretĂ© embarrassante, mais le montage se contente d'aligner les micro-saynĂštes oĂč gigote chaque membre de la Squad, sans qu'ils interagissent durablement les uns avec les autres. Captain Boomerang, qui use de ses armes distinctives Ă la maniĂšre de couteaux, tĂ©moigne de combien personne ne s'est inquiĂ©tĂ© de ce qui Ă©tait filmĂ© ou de l'intĂ©gritĂ© des personnages. Cette sĂ©quence, qui devrait ĂȘtre un des moments de gloire de Deadshot est si pauvrement mise en scĂšne qu'on peine Ă distinguer ce qui le rend franchement supĂ©rieur aux militaires qui l'accompagnent, alors qu'absolument tout le monde dĂ©gomme du figurant goudronnĂ©. Illisible, plate, pauvrement Ă©clairĂ©e, privĂ©e aussi bien de l'investissement de ses anti-hĂ©ros que de celui du spectateur, l'action de Suicide Squad est condamnĂ©e Ă tourner au cataclysme. Lendemain de soirĂ©e difficile LA BANDE PAS TRĂS ORIGINALE Quelques mois plus tĂŽt, Les Gardiens de la Galaxie a montrĂ© combien l'identitĂ© d'un film choral pouvait bĂ©nĂ©ficier d'une bande-son aux petits oignons, celle du film de James Gunn participant carrĂ©ment Ă la note d'intention de l'ensemble, voire Ă sa direction artistique. Et si la volontĂ© de dupliquer l'aura de coolitude du blockbuster Marvel est devenue manifeste au fur et Ă mesure de la promotion de Suicide Squad, passant progressivement de promesse Ă©nervĂ©e Ă dĂ©lire pop "acidulĂ©", c'est peut-ĂȘtre l'usage de la musique qui en tĂ©moigne le mieux. Pour accompagner nos vilains prĂ©fĂ©rĂ©s, du monde se bouscule aux portillons, avec entre autres Skrillex, Imagine Dragons, Panic! at the disco, Twenty one pilots, Lil Wayne, Wiz Khalifa ou encore Eminem. De quoi enjailler toute soirĂ©e qui se respecte, et emmener les plus vaillants sur le dance floor... mais entre se dĂ©hancher dans un Ă©tat approximatif Ă la faveur de litrons d'alcool et l'illustration pertinente d'une scĂšne de cinĂ©ma, il y a parfois un monde. Michael Jackson, Thriller, 1983 Dans le cas du film qui nous intĂ©resse, c'est carrĂ©ment une galaxie. Non seulement les morceaux choisis ne forment jamais un tout cohĂ©rent, ne pouvant dĂšs lors colorer le long-mĂ©trage ou permettre d'unifier ce cauchemardesque foutoir. Plus embarrassant encore ces accompagnements sonores sont systĂ©matiquement jetĂ©s au visage du spectateur Ă la maniĂšre d'un juke-box alĂ©atoire, et brisent rĂ©guliĂšrement l'immersion, comme lors de la premiĂšre demi-heure, oĂč la musique surgit de maniĂšre chaotique, Ă la faveur d'un mixage sommaire. Tubes mutilĂ©s, refrains tronçonnĂ©s, illustrations dĂ©sincarnĂ©es... au lieu de dĂ©multiplier notre amour pour le film, la musique enfonce le dernier clou de son cercueil. Tout savoir sur Suicide Squad Suicide Squad Will Smith espĂšre toujours la sortie du Ayer Cut Suicide Squad Jared Leto rĂ©clame encore le Ayer Cut pour montrer que son Joker Ă©tait cool Suicide Squad David Ayer partage une nouvelle image du Joker de Jared Leto et c'est affreux Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Ăcran Large. Vous aimerez aussi