ActionFaite De Soi-MĂȘme Sans RĂ©flexion - CodyCross La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre S CodyCross Solution pour ACTION FAITE DE SOI-MÊME SANS RÉFLEXION de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle

Cours du 18 mars 05 Qu’est-ce que le plaisir ? Le plaisir concerne l’existence, dans son irrĂ©ductibilitĂ© il s’éprouve. Mais cela ne suffit pas comme pour la douleur, sa question est celle d’une insistance. Car si la douleur reste au-delĂ  du savoir, elle le fait pour elle-mĂȘme c’est-Ă -dire pour rien, dans la nĂ©cessitĂ© que le sensible est pour lui-mĂȘme. Il en est de mĂȘme du plaisir, qui n’est pas plus qu’elle connaissance ni l’estimation du plaisant ; de sorte qu’on ne pensera leur distinction la douleur est un mal, le plaisir est un bien qu’à reconnaĂźtre d’abord, sous le nom d’insistance, une premiĂšre communautĂ© d’essence. Qu’est-ce en somme qu’une insistance distinguĂ©e ? telle est formellement la question Ă  laquelle nous devons rĂ©pondre pour penser le plaisir. En quoi le plaisir est-il un bien ? La notion du bien est celle de la finalitĂ©, Ă©videmment, mais c’est aussi celle de la reprĂ©sentation. C’est d’ailleurs la dĂ©finition du bien moral, qu’il soit identique Ă  la reprĂ©sentabilitĂ© de son sujet. On parle de bien quand la nĂ©cessitĂ© qu’un vivant est pour lui-mĂȘme se rĂ©alise, et il le fait Ă  travers un moyen oĂč il se reprĂ©sente. Dire que le plaisir est un bien, c’est dire d’une part qu’il rĂ©pond Ă  la nĂ©cessitĂ© que le sujet du monde est pour lui-mĂȘme – le plaisir sera donc le principe du service des biens – et d’autre part qu’il le fait Ă  chaque fois Ă  travers des rĂ©alitĂ©s oĂč il se reprĂ©sente comme ayant Ă  s’accomplir. Sous le terme de bien, c’est donc la corrĂ©lation de la finalitĂ© et de la reprĂ©sentation qu’on entend, et c’est de cette corrĂ©lation qu’il s’agit dans le principe dit de plaisir, dont on peut dire qu’il dĂ©finit le monde comme structure. Comme finalitĂ©, la nĂ©cessitĂ© qui dĂ©finit le bien ce qui doit ĂȘtre » est identique Ă  la reconnaissance d’une valeur qui fasse horizon et par lĂ  constitue en monde » son champ d’ouverture. C’est le mĂȘme de dire que tout vivant est pour lui-mĂȘme sa propre fin vivre, c’est vouloir vivre et de dire que tout vivant, de lui Ă  lui, se trouve par lĂ  mĂȘme avoir toujours dĂ©jĂ  ouvert l’espace d’un monde. La finalitĂ© est la structure du monde comme tel on peut interprĂ©ter le platonisme comme thĂ©matisation de cette Ă©vidence. Le plaisir Ă©tant un bien, il revient au mĂȘme de dire qu’il assure le rapport que le vivant est transcendantalement pour lui-mĂȘme ou qu’il assure le monde d’ĂȘtre le monde. La jouissance contredit le monde et n’est donc pas du cĂŽtĂ© du bien, alors que le plaisir en est l’assurance. Plus simplement principe de plaisir », principe de vie » ou principe de mondanĂ©itĂ© », c’est pareil tout se ramĂšne Ă  une nĂ©cessitĂ© qui, du sujet Ă  lui-mĂȘme, se trouve par lĂ  mĂȘme nĂ©cessitĂ© de comprĂ©hension. Il y a un plaisir de comprendre c’est-Ă -dire de rĂ©duire l’altĂ©ritĂ©, et inversement tout plaisir est une comprĂ©hension. Dans la comprĂ©hension, c’est le sujet qui compte et non pas l’objet, de sorte qu’on peut la dire mue par le principe de plaisir. Concernant le plaisir lui-mĂȘme le gĂąteau que j’ai du plaisir Ă  manger m’assure qu’en lui c’est de moi comme sensibilitĂ© qu’il allait depuis toujours en secret. Bref, le principe de plaisir consiste Ă  dire que la vĂ©ritĂ© est l’affaire exclusive du sujet en tant que, comme sensible, il est Ă  lui-mĂȘme sa propre affaire. Il est tautologique, Ă  propos de la vie et donc de la reprĂ©sentation, de parler de principe de plaisir ». Principe de plaisir ou nĂ©cessitĂ© transcendantale d’une dĂ©finition de la vĂ©ritĂ© en termes de reprĂ©sentation, c’est la mĂȘme chose nĂ©cessitĂ©, pour l’étant, qu’il soit de nature mondaine. Dans le plaisir le monde est assurĂ© comme tel, et d’abord contre l’altĂ©ritĂ©. Le gĂąteau n’est un autre qu’en apparence, puisqu’il Ă©tait dĂ©jĂ  fait de la nĂ©cessitĂ© que ma sensibilitĂ© Ă©tait depuis toujours pour elle-mĂȘme, sauf que, si l’on peut dire, il ne le savait pas. Qu’il se mette Ă  le savoir, pour garder la mĂȘme formulation, et c’est le plaisir ! Bien sĂ»r le terme de savoir s’entend ici non pas comme la production d’un ordre idĂ©el qu’il faudra se reprĂ©senter abstraitement, mais au sens oĂč il est impossible d’avoir mal, ou d’éprouver du plaisir, sans le savoir sans en ĂȘtre la reconnaissance. Au-delĂ  de la nĂ©cessitĂ© subjective de la comprĂ©hension des choses qui dĂ©finit la vie ici un aliment, lĂ  un obstacle, au-delĂ  mĂȘme de la nĂ©cessitĂ©, elle aussi subjective, de la comprĂ©hension que la vie est d’elle-mĂȘme dans l’ĂȘtre du vivant, il va de son ĂȘtre, le plaisir est une inhĂ©rence de la reconnaissance de soi, de l’implication de soi en soi. La douleur aussi, rappellera-t-on avoir mal, c’est savoir qu’on a mal. AssurĂ©ment. Sauf que l’opposition apparaĂźt quand on se demande oĂč se situe ledit savoir dans le sujet, ou dans l’objet ? Si c’est dans le sujet comme impossibilitĂ© de l’objet, on est dans la douleur, comme on le voit avec l’exemple de la plaque chauffante qui passe du chaud au brĂ»lant. Mais ce pourrait aussi ĂȘtre dans l’objet, comme dans l’exemple du gĂąteau dont le mangeur reconnaĂźt qu’il impliquait depuis toujours en lui sa sensibilitĂ©. Tout plaisir apparaĂźt donc comme un plaisir de la retrouvaille celle de sa propre sensation qui s’entendait jusque lĂ  Ă  vide, privĂ©e de son objet et qui apparaĂźt comme la vraie nature de l’objet
 J’éprouve du plaisir Ă  manger quand je reconnais dans l’objet ce savoir trĂšs particulier dont, comme sensibilitĂ©, je dĂ©couvre que j’étais fait depuis toujours, et que j’ignorais la maniĂšre dont j’étais ma propre affaire. Je dĂ©couvre en effet mes goĂ»ts dans les mets qui me sĂ©duisent et je les aurais toujours ignorĂ©s si tel ami voulant me surprendre ou la carte de tel nouveau restaurant ne me les avait prĂ©sentĂ©s. Mes goĂ»ts Ă©taient donc indistinctement manque de leur objet et manque d’eux-mĂȘmes, et c’est Ă  partir de cela seulement que le plaisir peut ĂȘtre pensĂ©. Rien lĂ  de trĂšs Ă©tonnant le goĂ»t n’est-il pas l’identitĂ© du sentant mon palais et du senti le gĂąteau et par consĂ©quent, pour la rĂ©flexion dont la notion de plaisir est insĂ©parable,indistinctement l’aperception de soi par le sujet manquant et l’aperception de son objet trouvĂ© ? RĂ©flexion, justement. Le sujet du plaisir est le sujet de la rĂ©flexion celui du bien. La douleur procĂšderait de la mĂȘme indistinction ? Non. Tant qu’on est en deçà, dans le froid, le tiĂšde et le chaud, il n’y a assurĂ©ment pas de diffĂ©rence entre le ressenti de ma main et la qualitĂ© thermique de la plaque. Mais quand elle devient brĂ»lante, il n’y a plus d’objet ! La qualitĂ© d’ĂȘtre brĂ»lante n’est pas propre Ă  la plaque, ni d’ailleurs celle d’ĂȘtre brĂ»lĂ©e Ă  ma main il n’y a plus ni plaque ni main, au sens oĂč celle-ci n’est plus sentante mais simple lieu pour la douleur qui vaut pour elle-mĂȘme c’est-Ă -dire pour rien. La douleur ne reprĂ©sente rien la douleur a seulement pour rĂ©alitĂ© que ça » irradie dans la main. C’est le rien – qu’on distingue donc de l’indistinction du sentant et du senti – qui se mettait Ă  valoir pour lui-mĂȘme, et donc Ă  la fois contre le sujet et contre l’existence. Dans le plaisir, au contraire, le sujet qui s’assure de lui-mĂȘme dans l’objet est rĂ©assurĂ© je me rĂ©gale j’ai bien fait de commander ce gĂąteau », comme est rĂ©assurĂ© le monde il y a tout de mĂȘme de bons restaurants dans cette ville ! » dans une finalitĂ© oĂč le premier moment qu’en moi il aille de moi cause le second le monde est ouvert par la diffĂ©rence que je suis avec moi-mĂȘme. L’objet qui cause le plaisir assure donc le monde d’ĂȘtre le monde dans le moment mĂȘme oĂč il atteste au sujet que les rĂ©alitĂ©s du monde, apprĂ©hendĂ©es dans la rĂ©paration de leur perte, sont faites du savoir de soi dont lui-mĂȘme est sensiblement fait, en tant qu’il est sa propre affaire c’est-Ă -dire son propre manque. Je rappelle qu’ĂȘtre sujet, c’est avoir Ă  ĂȘtre sujet. Cette affaire », on l’a donc compris, c’est la perte de soi dont l’objet du plaisir se dĂ©finit d’ĂȘtre partiellement la rĂ©paration. Par l’objet dont il fait la retrouvaille, le sujet qui manque de lui-mĂȘme se rĂ©pare partiellement, et c’est cela qui constitue le plaisir comme un bien. Car si c’est de s’attaquer au sujet comme tel, c’est-Ă -dire en mĂȘme temps Ă  travers la possibilitĂ© de l’objet pure brĂ»lure et Ă  travers la rĂ©cusation de la rĂ©flexion ça » fait mal et ma rĂ©flexion a perdu tout caractĂšre constituant, que la douleur est un mal, il apparaĂźt que le plaisir est un bien d’en ĂȘtre la rĂ©paration actuelle, la piĂšce », si l’on peut dire, Ă©tant cette nature que la sensibilitĂ© est depuis toujours dans son rapport Ă  elle-mĂȘme et dont la sĂ©duction avoir envie du gĂąteau est en mĂȘme temps la mĂ©connaissance et la reconnaissance. Par quoi on mentionne l’espace de la reprĂ©sentation. Si l’on nomme classiquement jouissance » cette nature perdue qu’on retrouve comme la rĂ©alitĂ© mĂȘme de l’objet du plaisir, il faut dire que la jouissance est premiĂšre elle serait la nature du sujet mais aussi celle de l’objet, car on ne jouirait jamais que de ce qui serait dĂ©jĂ  en soi-mĂȘme jouissance et que le plaisir naĂźt de ce qu’elle soit cantonnĂ©e dans l’objet avec lequel le sujet est en rapport – ce rapport, ou mise Ă  distance, Ă©tant la mondanĂ©itĂ© mĂȘme du monde. Il n’y a de plaisir que mondain par opposition Ă  la jouissance qui est toujours antimondaine, puisqu’elle rĂ©cuse cette distance, et donc que comme assurance rĂ©ciproque du sujet et du monde depuis ce rapport du sujet Ă  l’objet. Plaisir que la rĂ©sistance de l’objet pare Ă  l’insistance du vrai Contrairement Ă  ce qui se passe dans la jouissance, il n’y a de plaisir que par la distance. La distance, concrĂštement, c’est d’abord que l’objet rĂ©siste. Si l’objet ne rĂ©siste pas, il n’y a pas du tout de plaisir, mais s’il n’est que rĂ©sistance, comme dans l’exemple d’un breuvage amer, il n’y en a pas du tout non plus. Bref, c’est la rĂ©sistance elle-mĂȘme qui est appropriĂ©e, dans le plaisir, qui est un sentiment, c’est-Ă -dire une rĂ©flexion, d’avoir cette appropriation pour objet originel. Les choses qui nous font plaisir le font donc au sens oĂč, en maintenant la distance et donc le manque, elles permettent qu’on revienne rĂ©flexivement Ă  soi. Tout plaisir est plaisir de la retrouvaille et ainsi de la constitution rĂ©currente d’un manque qui soit, comme nature secrĂšte de l’objet et mĂ©connue du sujet, la reconnaissance que celui-ci, en tant que sujet, Ă©tait de son propre enjeu Ă  l’extĂ©rieur de lui-mĂȘme. La question philosophique du plaisir apparaĂźt ainsi l’enjeu rĂ©el du sujet lui Ă©tait extĂ©rieur, il ne le savait pas, mais il le reconnaĂźt dans le moment mĂȘme oĂč il en nie l’altĂ©ritĂ© le gĂąteau, on le mange. Telle est la leçon du plaisir, comme tension entre l’insistance de l’existant le goĂ»t du gĂąteau et l’appropriation subjective je le mange parce qu’elle est une rĂ©flexion, c’est-Ă -dire une appropriation de soi par soi la nature secrĂšte du gĂąteau – il faut le manger pour s’en rendre compte – est la nature mĂ©connue du sujet. Insistons sur cette appropriation de soi par soi que j’indique en opposant le goĂ»t secret du gĂąteau Ă  la mĂ©connaissance de son propre goĂ»t par le sujet – indication qui m’est Ă©videmment suggĂ©rĂ©e par le double sens, objectif et subjectif, de la notion de goĂ»t ». Et certes, chacun sait qu’avoir du goĂ»t, c’est savoir goĂ»ter ce qui a du goĂ»t que la matĂ©rialitĂ© insistante du sensible, et prĂ©cisĂ©ment en tant qu’insistante il y a des choses qui n’ont pas de goĂ»t elles ne sont que ce qu’il y a Ă  savoir qu’elles sont, amĂšne le sujet Ă  se tenir dans sa propre formalitĂ© rĂ©flexive. La question du plaisir renvoie ainsi Ă  celle du sens que le sujet est, comme sujet, pour lui-mĂȘme – dont l’insistance n’est pas la douleur mai la souffrance. Parce qu’il concerne toujours une rĂ©alitĂ© qui vaut par sa signification et non pas par elle-mĂȘme, le plaisir renvoie Ă  la souffrance plutĂŽt qu’à la douleur. C’est la faim qui est douloureuse, par exemple, et non pas l’absence du gĂąteau telle qu’on la dĂ©couvre, ou plus exactement telle qu’on la constitue rĂ©trospectivement, dans le plaisir qu’on a de le manger. Cette absence est alors une souffrance qu’il faut dĂšs lors considĂ©rer comme inhĂ©rente au plaisir lui-mĂȘme. Plus simplement l’objet retrouvĂ© apparaĂźt par lĂ  mĂȘme comme l’objet perdu et que c’est de soi comme souffrant depuis toujours de cette perte il s’agit bien d’une souffrance et non d’une douleur qu’il est la satisfaction. Et si l’on Ă©prouve un plaisir particulier Ă  manger quand la faim commence Ă  nous tenailler, c’est que cette douleur est aussi une souffrance un manque de sens il me faut des aliments or il n’y en a pas que la rĂ©ponse en termes de plaisir Ă  la question de la vie viendra combler. Dans la souffrance, c’est le sens qui manque. Tout se passe donc comme si le plaisir comblait ce manque non pas avec du rĂ©el, comme quand on parle de la satisfaction du besoin, mais avec des rĂ©alitĂ©s qui suscitent la position imaginaire de soi inhĂ©rente Ă  la mondanĂ©itĂ© de l’étant disponible je rappelle que le monde est l’ordre de la comprĂ©hension, ou le domaine du signifiĂ©, ou de la disponibilitĂ© originelle de l’étant. Pour qu’on parle de plaisir, il faudra donc que l’objet produise un effet de restauration pour une existence subjective dont l’indĂ©fini renvoi de tout Ă  tout ce qu’on peut nommer le sens, par opposition Ă  la signification est la perte. L’image la signification, la comprĂ©hension pare Ă  ce renvoi et c’est ce qui procure du plaisir. Sans image, pas de plaisir possible. La comprĂ©hension de l’objet, prĂ©cisĂ©ment en tant que comprĂ©hension et donc institution de soi en sujet imaginaire, vient parer au manque. C’est le procĂšs de parer au manque de sens qui est le plaisir proprement dit – lequel ne rĂ©sout donc pas la souffrance, mais la repousse au sens oĂč l’imaginaire obture l’irrĂ©ductibilitĂ© de la vĂ©ritĂ© au savoir. Le plaisir ne rĂ©side absolument pas dans la rĂ©duction des tensions, non seulement parce qu’il y a des tensions agrĂ©ables, ainsi que Freud l’admet lui-mĂȘme, mais surtout parce que cette rĂ©duction, cause possible et non pas nature du plaisir, produit un retour du sujet Ă  lui-mĂȘme – la tension Ă©tant au contraire un Ă©loignement de soi. C’est la retrouvaille de soi comme restauration de la dimension reprĂ©sentative des choses, dont on peut Ă  la limite concevoir qu’elles soient remplacĂ©es par leur hallucination comme dans l’exemple du sein pour le nouveau-nĂ©, que rĂ©side le plaisir s’il n’y a Ă  la limite que de l’hallucination, alors le sujet n’est rien d’autre que son propre imaginaire et c’est d’avoir trouvĂ© dans le sein le chemin de cette autarcie que le bĂ©bĂ© le constitue en objet de plaisir. Le rapport Ă  l’objet du plaisir est expressĂ©ment un rapport de comprĂ©hension. Dans tous les sens du terme. Non seulement c’est la dĂ©finition mĂȘme de l’agrĂ©able qu’on le recherche pour importer du plaisir dans notre vie, mais encore l’appropriation elle-mĂȘme – avec la retrouvaille et donc la perte qu’elle suppose – est un plaisir. Cela signifie qu’il appartient au plaisir d’ĂȘtre son propre redoublement, conformĂ©ment au concept du sensible qui n’est pas simplement sensible aux rĂ©alitĂ©s mais qui l’est d’abord Ă  sa propre sensibilitĂ©. Un vivant est affectĂ© d’abord par ceci qu’il s’affecte lui-mĂȘme en Ă©tant affectĂ© par les rĂ©alitĂ©s extĂ©rieures. Le plaisir n’est pas seulement inhĂ©rent au compris l’agrĂ©able mais encore Ă  la comprĂ©hension elle-mĂȘme dans laquelle le sujet est dĂšs lors assurĂ©, indistinctement par l’objet et par lui-mĂȘme, d’ĂȘtre sujet pour cette comprĂ©hension. Il y a donc une dimension reprĂ©sentative du plaisir, et c’est pourquoi il s’entend expressĂ©ment Ă  l’encontre de toute vĂ©ritĂ©. Je disais que la douleur ne peut ĂȘtre rĂ©flĂ©chie autrement que comme une menace il se peut toujours que cela devienne pire. Puisque le plaisir relĂšve de la mĂȘme insistance, il faut indiquer en quoi il consiste. Sa dimension rĂ©flexive en est indication il se peut toujours que cela devienne moins rĂ©el. Je veux dire qu’il appartient Ă  tout plaisir de nous mettre sur la pente de l’hallucination, et qu’on ne le comprendrait pas sans cette nĂ©cessitĂ© dont le paradoxe est qu’elle concerne l’existence comme telle – autrement dit la rĂ©sistance de l’objet Ă  sa comprĂ©hension. Car l’objet du plaisir n’est pas un simple existant, mais c’est un insistant au sens oĂč son existence s’entend contre sa comprĂ©hension, laquelle se dĂ©ploie actuellement elle-mĂȘme comme objet originel du plaisir pour cette raison, prĂ©cisĂ©ment. LĂ  mĂȘme oĂč l’indĂ©pendance de l’objet insiste contre une comprĂ©hension qui interdirait, Ă  la limite, de distinguer le rĂȘve et la veille, s’impose l’éventualitĂ© qu’il ne s’agisse finalement plus que de reprĂ©sentation. C’est que la finalitĂ© est insĂ©parable du plaisir, comme tout le monde sait, mais l’essentiel est pour nous d’indiquer que cette finalitĂ© est en quelque sorte rĂ©gressive, puisque la fin du plaisir est l’hallucination l’existence de l’intuitus intellectus oĂč il n’y aurait pas de diffĂ©rence entre concevoir et intuitionner et oĂč l’intuition serait l’assurance que le sujet se donnerait actuellement Ă  lui-mĂȘme de sa rĂ©alitĂ© de sujet. Les notions de plaisir, de finalitĂ© et de mondanĂ©itĂ© sont en stricte corrĂ©lation, et la rĂ©fĂ©rence au dieu d’Aristote et Ă  son statut de cause finale est particuliĂšrement propre Ă  Ă©clairer cela. En toute rĂ©alitĂ© agrĂ©able, il s’agit qu’elle finalise le monde. Mais en quoi consiste cette finalitĂ© ? RĂ©ponse en ce que l’insistance qui constitue l’objet du plaisir sans elle la comprĂ©hension ne serait pas un acte de rĂ©duction ne diffĂšre plus de son intuition, puisqu’en cet objet ne compte que le plaisir qu’il importe, justement, et non pas lui-mĂȘme. Il appartient donc au monde d’ĂȘtre finalisĂ© sur un accomplissement divin » du sujet Ă  l’horizon des finalitĂ©s se profile l’éventualitĂ© que rien ne compte que soi comme sujet sensible. Ce qui revient bien Ă  rassembler dans cette sensibilitĂ© Ă  la fois la conception et l’intuition. C’est pourquoi il appartient bien au plaisir d’ĂȘtre finalisĂ© sur l’hallucination, comme on le voit dans l’exemple du nouveau nĂ© pour qui rien ne compte que lui-mĂȘme comme ĂȘtre sensible, comme ĂȘtre originellement autoaffectĂ© avant de l’ĂȘtre par des rĂ©alitĂ©s qui, de toute façon, ne comptent pas par exemple la mĂšre ou l’hallucination de la mĂšre, pour lui, c’est Ă©quivalent. Tel est l’horizon constitutif du plaisir rĂ©sorber l’insistance dont il procĂšde, comme la douleur oĂč s’en Ă©prouve l’irrĂ©ductibilitĂ©, et faire que rien ne compte que soi. Les ĂȘtres vouĂ©s au plaisir nous donnent cette figure extrĂȘme de la misĂšre qu’ils aient rĂ©ussi Ă  bannir jusqu’à l’éventualitĂ© que la notion de vĂ©ritĂ©, et donc celle d’ĂȘtre mis au pied de son propre mur de sujet, puisse avoir un sens. Non seulement le vrai ne dĂ©pend pas des alĂ©as de notre comprĂ©hension, mais surtout ce n’est pas d’elle qu’il dĂ©pend pour ĂȘtre vrai c’est d’une autoritĂ© dont la comprĂ©hension est par dĂ©finition bannie, puisqu’on ne peut pas plus comprendre qu’on autorise l’artiste ne signe qu’en Ă©trangetĂ© radicale Ă  lui-mĂȘme qu’on ne peut comprendre, pour ce qui s’impose comme vrai, qu’il le fasse. Et certes, s’il y a des raisons Ă  la vĂ©ritĂ©, alors il n’y a pas d’autoritĂ© et ce n’est donc pas la vĂ©ritĂ© pas de dĂ©cision singuliĂšre mais seulement un choix commun. Personne n’a jamais ignorĂ© que le principe de plaisir » Ă©tait Ă©thique avant d’ĂȘtre descriptif, et qu’il Ă©tait la constitution Ă©thique du commun en tant que tel, par opposition au singulier oĂč la question est toujours celle de s’autoriser de soi. Que le plaisir, par la saturation d’imaginaire qu’il engage, rĂ©ponde Ă  la souffrance et non pas Ă  la douleur, c’est ce qu’on indique Ă©galement en disant qu’il n’y a de plaisir que du sens – tel que l’unitĂ© de l’image peut brusquement le saturer. Pas de plaisir sans image, je viens de le dire, et pas d’image sans que le sens ne soit obnubilĂ© par l’écran et par l’instantanĂ©itĂ©. Bien entendu les images qu’on pourrait dire vraies » s’entendent de dĂ©construire d’abord cette premiĂšre nĂ©cessitĂ© elles surprennent par un point d’absence qui les travaille secrĂštement, mais dont on pourrait dire que la fonction de l’imaginaire, et donc de l’éventuel plaisir, est de l’effacer. Car les vraies images ne sont agrĂ©ables qu’en tant qu’images c’est par exemple un paysage paisible dans lequel on imagine qu’on pourrait vivre, leur vĂ©ritĂ© passant dĂšs lors par une dĂ©ception de cet agrĂ©ment, par la mise en Ă©vidence qu’il reposait sur un malentendu 
et brusquement, on aperçoit dans un coin un personnage qui regarde fixement le spectateur !, mise en Ă©vidence Ă  partir de quoi seulement on pourra parler de vĂ©ritĂ©. On le fera hors d’un plaisir qui ne subsistera que comme un moment non vrai, ou alors comme une parade de second degrĂ©, comme dans le plaisir paradigmatique de l’intellectuel satisfait d’avoir dĂ©codĂ© le tableau, et par lĂ  d’y avoir Ă©chappĂ© il a Ă©tĂ© un en tant que » par exemple un professeur brillant alors que le tableau le mettait au pied de sa responsabilitĂ© de sujet – puisqu’il le sommait de dĂ©cider de son statut d’Ɠuvre c’est-Ă -dire de chose vraie, hors de toutes les raisons qui en disaient la plus ou moins grande valeur. N’oublions pas en effet que du tout venant des productions Ă  l’Ɠuvre, la diffĂ©rence n’est pas de degrĂ© mais d’autoritĂ©. Le plaisir esthĂ©tique, pour rester dans le fil de cet exemple, a expressĂ©ment pour fonction de barrer cette nĂ©cessitĂ© quand je reconnais en moi la disposition rĂ©pondant Ă  la nĂ©cessitĂ© dans laquelle une certaine Ɠuvre est supposĂ©e ĂȘtre plaire universellement, je m’estime quitte de la question de la vĂ©ritĂ©. Et certes j’éprouve sur le mode de la lĂ©gitimation que je suis n’importe qui le propre du beau, c’est bien qu’il ait Ă  plaire Ă  n’importe qui au sujet de la rĂ©flexion lĂ  oĂč, comme vraie c’est ce qu’a produit un auteur, l’Ɠuvre me sommait de changer ma vie », c’est-Ă -dire, prĂ©cisĂ©ment, de cesser de trahir ma propre singularitĂ© – la promesse que je suis depuis toujours sans le savoir. On aperçoit donc la fonction mĂ©taphysique du plaisir que l’irrĂ©ductibilitĂ© de la vĂ©ritĂ© au savoir soit occultĂ©e par le rapport Ă  l’objet, en tant que ce rapport se met Ă  valoir pour lui-mĂȘme – puisque c’est la comprĂ©hension avant le compris qui est l’objet originel le plaisir est un sentiment. En quoi nous retrouvons la structure qui rend la douleur intelligible que le sensible soit affectĂ© par le fait mĂȘme d’ĂȘtre sensible avant de l’ĂȘtre par l’objet. Sauf qu’ici il s’agit non pas de la douleur mais de la souffrance, oĂč en effet le sensible s’est toujours dĂ©jĂ  affectĂ© lui-mĂȘme. Dans le plaisir il s’agit que l’imaginaire pare au non sens comme place du sujet en acte. Le sujet de la comprĂ©hension n’est pas ce sujet, puisqu’on n’est sujet que sans le savoir et que l’évidence de l’avoir Ă©tĂ©, dans les dĂ©cisions, n’apparaĂźt qu’aprĂšs coup. Etre consciemment sujet, comme on l’est dans ses choix dont le principe de plaisir est toujours le moteur, c’est ĂȘtre un semblant de sujet qu’on ait parĂ© Ă  l’éventualitĂ© que le savoir soit faillĂ©. Disons-le autrement la fonction du plaisir est de parer, pour le sujet, Ă  sa propre impossibilitĂ© – qui est son existence mĂȘme de sujet, par opposition Ă  sa vie de semblant. Car tel est l’enjeu du principe de plaisir », dont on peut dire en ce sens qu’il est l’ordre a priori du monde comme tel qu’il n’y ait pas de vrai !Et le vrai, forcĂ©ment, il insiste Ă  la comprĂ©hension. La rĂ©sistance de l’objet qui conditionne le plaisir doit donc, pour nous, se penser Ă  l’encontre de l’insistance du vrai dans la vie. C’est pourquoi il convient de rapporter la question du plaisir non pas Ă  celle de la douleur, comme on aurait pu l’imaginer en pointant une opposition triviale, mais bien Ă  celle de la souffrance. La vĂ©ritĂ© et la finalitĂ© qui dĂ©finit le plaisir s’excluent. Cela ne veut Ă©videmment pas dire qu’il faut Ă©viter le plaisir puisqu’il est le principal des biens, mais que le principe de plaisir » nomme l’exclusivitĂ© Ă  la vĂ©ritĂ© propre. Dire que nos vies sont gouvernĂ©es par le principe de plaisir, c’est dire qu’elles sont Ă  chaque fois la vie de n’importe qui ou, si l’on prĂ©fĂšre, qu’elles sont sans vĂ©ritĂ©. Le surcroĂźt comme distinction de l’insistance La douleur insiste parce qu’elle excĂšde l’existence et que c’est justement cet excĂšs, la puretĂ© du rapport qui n’est plus rapport parce qu’il n’y a plus de termes qui se rapporteraient l’un Ă  l’autre la plaque, la main, qui la constitue comme mal elle vaut en quelque sorte pour elle-mĂȘme, c’est-Ă -dire pour rien, depuis l’en deçà de l’existence. La condition premiĂšre du plaisir Ă©tant la rĂ©sistance de l’objet, on parlera de la mĂȘme insistance, en ce qui le concerne. D’un autre cĂŽtĂ©, la dynamique du plaisir est qu’il tende Ă  l’hallucination, Ă  ce que l’existence ne compte plus. Eh bien, c’est Ă  partir de cette contradiction qu’il faut penser la rĂ©alitĂ© du plaisir, qui ne s’estime mais qui s’éprouve et dont la limite serait – non sera – que les choses agrĂ©ables ne soient plus rien d’autre, dans leur rĂ©alitĂ©, que des stimulations cĂ©rĂ©brales. Identique Ă  sa propre insistance, le plaisir est le rĂ©el de cette contradiction. On devine ce qui est en cause ici le fameux surcroĂźt » dont nous parle Aristote en pointant que l’accomplissement de l’action est, en plus, surajoutĂ©e pour rien Ă  sa perfection, le plaisir qui couronne ainsi l’effectuation de l’agent comme agent. Tout le monde est d’accord sur cette observation, qui vaut notamment pour le plaisir de travailler alors que la notion de travail est au contraire plutĂŽt celle de la peine. Or on mĂ©connaĂźt habituellement ce qui est impliquĂ© lĂ  que le plaisir est paradoxalement exclusif de la finalitĂ© ! Car enfin, c’est l’action qui est faite de finalitĂ©, et lui, il vient en plus. Pour rien, donc. Le plaisir a pour caractĂšre paradoxal d’échapper Ă  la finalitĂ© qui le constitue pourtant. Ainsi la question de la nature du plaisir rĂ©pond-elle Ă  celle de sa rĂ©alitĂ© que je viens d’indiquer. Et certes, la nature du plaisir ne saurait s’entendre extĂ©rieurement Ă  sa rĂ©alitĂ©, puisque le plaisir, c’est qu’on Ă©prouve du plaisir
Bref, mon idĂ©e est qu’à l’excĂšs de l’existence qui dĂ©finit la douleur correspond un excĂšs Ă  l’essence pour la plaisir, prĂ©cisĂ©ment en tant qu’il n’y a pas d’essence du plaisir sinon comme celle de l’épreuve de l’identitĂ©, Ă  travers la retrouvaille dont on a parlĂ© entre une sensibilitĂ© secrĂšte de l’objet et une sensibilitĂ© mĂ©connue du sujet. Entendons-nous je ne suis pas en train d’imaginer on ne sait quelle hypostase qui, sous le nom d’essence, aurait assez de rĂ©alitĂ© et une rĂ©alitĂ© toute mĂ©taphysique ! pour ĂȘtre excĂ©dĂ©e par quelque chose qui, d’ĂȘtre Ă©prouvĂ© et non pas jugĂ©, relĂšve assurĂ©ment de l’existence. Je parle ici de la rĂ©sistance de l’objet au sujet, dans et au-delĂ  de la communautĂ© de nature dont le plaisir est la reconnaissance je reconnais comme la nature secrĂšte du gĂąteau le rapport de sensibilitĂ© que j’étais avec moi-mĂȘme, mais cette reconnaissance est une Ă©preuve et non un jugement, en ce sens que cette nature secrĂšte du gĂąteau, je ne puis la reconnaĂźtre qu’à la mĂ©connaĂźtre, puisque c’est bien du gĂąteau qu’il s’agit, et pas de moi. La rĂ©sistance du gĂąteau, qui existe bien en lui-mĂȘme et n’est en rien comparable Ă  une annexe de mon palais, a ma propre mĂ©connaissance de sa nature secrĂšte » pour rĂ©pondant. C’est d’ĂȘtre sĂ©parĂ© de cette nature qui est pourtant la mienne que je dois l’éprouver et non pas simplement la reconnaĂźtre comme je reconnais de loin une personne dans la rue. Le plaisir est une Ă©preuve de la division subjective en mĂȘme temps qu’il est l’expĂ©rience de sa rĂ©paration. A propos de l’objet cette Ă©preuvequ’on fait du mĂ©connu en tant que tel est en mĂȘme temps l’expĂ©rience de sa reconnaissance. Tel est donc le secret, qui permet enfin de penser ce surcroĂźt » dont nous avons compris qu’il correspond Ă  l’insistance de la douleur au-de lĂ  de chacun des termes du rapport brĂ»lure comme rapport entre un brĂ»lant et un brĂ»lĂ©, alors qu’il n’y a plus de plaque et que la main est un pur lieu. L’épreuve et l’expĂ©rience, comme je l’ai dit souvent, sont exclusives l’une de l’autre et j’ai l’habitude de l’indiquer en rappelant que l’épreuve marque alors que l’expĂ©rience enrichit. Eh bien dans le plaisir, on ne niera pas qu’on ait quelque chose comme un enrichissement et, contrairement Ă  ce qui se passe dans la douleur, absolument pas une marque si le plaisir marque, c’est qu’il Ă©tait en mĂȘme temps, et le plus souvent de maniĂšre inconsciente, jouissante on a Ă©tĂ© subverti de jouir. D’un autre cĂŽtĂ©, il n’y a de plaisir que par la rĂ©sistance de l’objet, et donc que par l’épreuve qu’on fait de son altĂ©ritĂ©. AltĂ©ritĂ© pure, par consĂ©quent, et expressĂ©ment rĂ©flexive. Kant nous a faire reconnaĂźtre la nĂ©cessitĂ© de maintenir la dimension rĂ©flexive du plaisir. J’en dĂ©duis que l’épreuve ne concerne absolument pas l’objet, mais – dans la pure rĂ©flexion, donc – son altĂ©ritĂ©. L’objet, lui, on n’en fait pas l’épreuve on en fait l’expĂ©rience. Or comme il n’y a pas de rĂ©flexion de la nature de l’objet, tout entiĂšre mobilisĂ©e qu’est la rĂ©flexion par l’altĂ©ritĂ© en tant que telle, autrement dit par la rĂ©sistance dudit objet, cette expĂ©rience qui devrait donner lieu Ă  un savoir ne le fait Ă©videmment pas. Reste donc un enrichissement, qui est le reste rĂ©flexif de l’expĂ©rience, mais qui n’est pas un savoir, puisqu’il n’y a pas de position pour soi de la nature de l’objet. L’expĂ©rience enrichit Ă  cause de sa dimension rĂ©flexive, et ici la rĂ©flexion ne trouve rien qui la dĂ©termine le plaisir ne fait pas connaĂźtre. Eh bien je propos de voir dans cet enrichissement pur – qu’on pourrait aussi dĂ©signer Ă  travers l’oxymore d’une expĂ©rience sans le savoir » la nature propre du plaisir. J’insiste sur l’idĂ©e d’oxymore une expĂ©rience est une mobilisation de savoir en vue d’un surcroĂźt de savoir. Eh bien je dis que c’est expressĂ©ment de ce surcroĂźt qu’il s’agit dans l’indication donnĂ©e par le Philosophe le surcroĂźt du savoir rĂ©sultant sur le savoir mobilisĂ©, sauf qu’ici, la rĂ©sistance de l’objet Ă  tout savoir le plaisir ne se donne pas Ă  penser mais Ă  Ă©prouver non dans le concept mais dans l’existence fait de ce surcroĂźt un pur surcroĂźt. Ce que j’indique donc en parlant d’expĂ©rience sans le savoir. Nul ne peut nier que le plaisir, qui n’enseigne rien de la nature des choses, ne soit un bien qu’on ait Ă  s’approprier. Une richesse, donc ce qui reste de l’expĂ©rimenté  quand le savoir ne compte pas alors mĂȘme qu’on est en train de l’identifier Ă  la vĂ©ritĂ© puisqu’on est dans l’horizon de l’expĂ©rience. On ne peut donc suivre entiĂšrement Aristote qui dit que le plaisir vient par surcroĂźt celui-ci n’est pas la modalitĂ© de sa survenue le plaisir, qui reste alors impensĂ©, viendrait on ne sait d’oĂč ni pourquoi pour couronner l’action accomplie mais sa nature mĂȘme la distinction actuelle de l’épreuve et de l’expĂ©rience. Dans un vocabulaire diffĂ©rent, je forgerais alors la notion de secondaritĂ© de la jouissance ». A mon avis, cette dĂ©finition serait juste elle indiquerait que la jouissance est originaire et que le plaisir s’entend d’une secondaritĂ© conquise sur elle, dans l’exclusivitĂ© Ă  la dĂ©termination dont elle est littĂ©ralement faite et que la rĂ©flexion reprendrait alors. Mais elle me semble trop abstraite. Ayant pensĂ© le plaisir Ă  partir de l’insistance propre Ă  la douleur et l’ayant rapportĂ© Ă  la souffrance, je prĂ©fĂšre articuler sa dĂ©finition Ă  la question du savoir, telle qu’elle apparaĂźt dans les paradoxes de la rĂ©flexion qui est Ă  la fois Ă©preuve et reconnaissance. Je parle donc de l’écart, dont la subjectivitĂ© est forcĂ©ment faite d’oĂč le principe de plaisir » comme nĂ©cessitĂ© transcendantale, entre l’épreuve et l’expĂ©rience. VoilĂ . Je pense avoir rĂ©pondu aux principales questions que posait la notion de plaisir. Nous reviendrons Ă  la souffrance dans les prochaines sĂ©ances. Je vous remercie de votre attention.
Lefil conducteur de la communication consiste en une reconstruction de deux approches que l’on retrouve chez Kant Ă  propos de la notion de « respect »: 1. le respect par rapport Ă  la loi ou respect de la loi ; 2. le respect pour la personne. AprĂšs cette reconstruction, on s’interroge sur le sens mĂȘme de cette double articulation en essayant de montrer qu’en dĂ©finitive, c’est Ă 
ï»żVoici toutes les solution Action faite de soi-mĂȘme, sans rĂ©flexion. CodyCross est un jeu addictif dĂ©veloppĂ© par Fanatee. Êtes-vous Ă  la recherche d'un plaisir sans fin dans cette application de cerveau logique passionnante? Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont la planĂšte Terre, sous la mer, les inventions, les saisons, le cirque, les transports et les arts culinaires. Nous partageons toutes les rĂ©ponses pour ce jeu ci-dessous. La derniĂšre fonctionnalitĂ© de Codycross est que vous pouvez rĂ©ellement synchroniser votre jeu et y jouer Ă  partir d'un autre appareil. Connectez-vous simplement avec Facebook et suivez les instructions qui vous sont donnĂ©es par les dĂ©veloppeurs. Cette page contient des rĂ©ponses Ă  un puzzle Action faite de soi-mĂȘme, sans rĂ©flexion. Action faite de soi-mĂȘme, sans rĂ©flexion La solution Ă  ce niveau spontanĂ©e Revenir Ă  la liste des niveauxLoading comments...please wait... Solutions Codycross pour d'autres langues
Objectif L'identitĂ© personnelle se construit avec le langage, la mĂ©moire et la conscience de soi. Cependant, cette connaissance de soi est partielle et imparfaite. Pour se connaĂźtre soi-mĂȘme, il faut prendre en compte l'existence de l'inconscient, nos relations aux autres, nos actions et nos choix de vie. Chaque individu reçoit un
L’éventail des mĂ©tiers du bien ĂȘtre s’est beaucoup dĂ©veloppĂ© ces derniĂšres annĂ©es, et ce parallĂšlement Ă  l’engouement du grand public pour ces pratiques. Si l’on souhaite devenir thĂ©rapeute soi-mĂȘme, il est parfois bien difficile de choisir parmi tous les mĂ©tiers des thĂ©rapies du bien-ĂȘtre. Éclairage. RĂ©digĂ© par , le 7 Sep 2021, Ă  11 h 56 min Cet article a Ă©tĂ© sponsorisĂ©, mais nous gardons notre libertĂ© Ă©ditoriale et y avons Ă©crit ce que nous formations professionnelles dans les mĂ©tiers des thĂ©rapies du bien-ĂȘtre – dĂ©veloppement personnel, aide relationnelle, et thĂ©rapies corporelles – sont nombreuses. Certains cursus plus longs conduisent Ă  un diplĂŽme reconnu par l’état comme celui de kinĂ© par exemple, quand d’autres sont qualifiantes mais non diplĂŽmantes. Toutes permettent Ă  quiconque souhaite prendre soin de l’ĂȘtre humain dans sa globalitĂ© d’acquĂ©rir rapidement des savoir-faire, tout en dĂ©veloppant leur savoir-ĂȘtre. Les qualitĂ©s nĂ©cessaires pour devenir praticien du bien-ĂȘtre Les thĂ©rapeutes qui ont dĂ©cidĂ© de vivre des mĂ©tiers du bien-ĂȘtre sont avant tout passionnĂ©s ils se concentrent sur l’Autre et sur leur art dont ils cherchent constamment Ă  perfectionner les techniques. Ils ont aussi su mettre en oeuvre dans leur propre vie, les conseils qu’ils prodiguent aux autres. Évaluer ses qualitĂ©s et ses aspirations Avant de s’engager dans une formation, il faut se poser les bonnes questions afin de savoir quelle thĂ©rapie du bien-ĂȘtre est vraiment faite pour vous. Communication Communiquer, c’est dĂ©jĂ  aider. Vous aimez communiquer et faites preuve une grande maturitĂ©, mais ĂȘtes-vous aussi quelqu’un d’accueillant, de pĂ©dagogue ? Savez-vous entendre l’autre dans ce qui est important pour lui ? Aimez-vous animer des groupes ou plutĂŽt travailler en face Ă  face ? MaĂźtrise de soi Un bon thĂ©rapeute s’appuie sur une grande soliditĂ© psychique, il doit ĂȘtre capable de garder la tĂȘte froide et d’agir en toute rationalitĂ© en s’appuyant sur son charisme. Les questions Ă  vous poser ĂȘtes-vous une personne stable, calme et patiente ? Avez-vous tendance Ă  rĂ©agir dans la prĂ©cipitation et sans rĂ©flexion prĂ©alable ? Quelles sont vos capacitĂ©s Ă  contrĂŽler vos Ă©motions ou Ă  remettre en cause le regard des autres ? Empathie Dans ces mĂ©tiers, il est indispensable de savoir se mettre Ă  l’écoute des autres et de dĂ©velopper une relation de confiance avec eux afin de les aider Ă  surmonter leurs troubles. Pouvez-vous ressentir facilement les Ă©motions de l’autre ? Est-il aisĂ© pour vous de vous mettre Ă  la place d’autrui ? Savez-vous prendre en compte la subjectivitĂ© de vos interlocuteurs ? ThĂ©rapie de groupe © CrĂ©ativitĂ© Comme outil thĂ©rapeutique ou de croissance personnelle, la crĂ©ativitĂ© est un moyen efficace pour explorer de nouvelles facettes de soi, Ă©largir son champ de perception et d’action ou encore affronter les pĂ©riodes critiques de la vie. Avez-vous la fibre artistique et des talents ? Savez-vous concevoir la rĂ©alitĂ© autrement ? Rapport au corps S’occuper de quelqu’un, c’est Ă  la fois entrer dans son intimitĂ© mais aussi se retrouver dans une grande proximitĂ© des relations sensorielles s’instaurent inĂ©luctablement. Êtes-vous vous-mĂȘme en bonne forme physique ? Avez-vous le sens du touchĂ© et aimez-vous le contact physique ? PrĂ©fĂ©rez-vous vous occuper des maux du corps ou plutĂŽt de l’ñme ? Rapport Ă  l’intellect Avoir de l’expĂ©rience dans la vie est un vĂ©ritable atout, mais il faut Ă©galement avoir des connaissances en sciences humaines et socio-culturelles. Un thĂ©rapeute doit ĂȘtre dotĂ© d’un bon sens de l’observation, de l’analyse et de la synthĂšse. Demandez-vous si vous ĂȘtes quelqu’un d’organisĂ©, si vous avez de bonnes capacitĂ©s Ă  mĂ©moriser, Ă  Ă©tudier ? Pourriez-vous suivre des protocoles prĂ©-Ă©tablis ? L’Institut CassiopĂ©e, vĂ©ritable rĂ©vĂ©lateur de vocations professionnelles, offre 61 formations personnalisĂ©es et accompagne les nouveaux thĂ©rapeutes Ă  organiser leur installation professionnelle. Un test en ligne vous permet d’évaluer quel mĂ©tier du bien-ĂȘtre vous correspond le mieux. Lire page suivante les mĂ©tiers du bien-ĂȘtre Illustration banniĂšre Aider les gens Ă  rester zen – © STUDIO GRAND OUEST consoGlobe vous recommande aussi... RĂ©digĂ© par SĂ©verine Bascot Depuis que j'ai posĂ© mes valises en Europe, je contribue Ă  l'action de pour imaginer ensemble le... Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rĂ©dacteur
PensĂ©espour moi-mĂȘme, Suivi de Manuel d'EpictĂšte. Poche – 4 janvier 1999. Livraison GRATUITE (0,01€ pour les livres) en point retrait (selon Ă©ligibilitĂ© des articles). DĂ©tails. On sent en soi-mĂȘme un plaisir secret lorsqu'on parle cet empereur ; on ne peut lire sa vie sans une espĂšce d'attendrissement ; tel est l'effet qu'elle
Le manque de confiance en soi, est une douleur car c’en est bien une commune Ă  de trop nombreuses personnes, encore Ă  notre Ă©poque. Voire mĂȘme, le manque de confiance en soi n’a jamais Ă©tĂ© aussi en vogue » que depuis que l’Homme n’est plus prĂ©occupĂ© par la satisfaction de ses besoins primaires. Les manifestations et les symptĂŽmes de ce manque de confiance en soi tout comme ses consĂ©quences peuvent ĂȘtre trĂšs variĂ©es. Jamais au cours de l’Histoire, nous n’avons plus cherchĂ© Ă  appartenir Ă  des groupes partageant les mĂȘmes valeurs, jamais nous n’avons plus tentĂ© d’aller de l’avant pour essayer de nous rĂ©aliser pleinement dans nos passions
 Quel paradoxe ! Le fait que la majeure partie des gens n’ait plus besoin au dĂ©but de sa journĂ©e de penser au moyen de se nourrir et de se mettre Ă  l’abri, a ouvert un champ immense Ă  la rĂ©alisation personnelle et une bonne partie d’entre nous se limite dans la rĂ©alisation de tous ses rĂȘves, parce qu’elle ne croit pas en elle. A travers cet article, nous allons tenter de faire le lien entre les travaux de Charles Darwin et ceux de Carl Jung ! Le manque de confiance en soiQu’entend on par manque de confiance en soi ?Comment se manifeste le manque de confiance en soiQuelles sont les consĂ©quences du manque de confiance en soi ?Qui est Charles DARWIN et en quoi sa thĂ©orie peut aider Ă  soigner » un manque d’assurance ?PrĂ©sentation en quelques lignesEn quoi cela peut-il ĂȘtre une aide quand on manque de confiance en soi ?Comment apprendre Ă  se connaĂźtre est l’antidote au manque de confiance en soi ?Savoir que nous avons tous des forces pas que des faiblessesFace Ă  la loi de l’évolution
 nous sommes tout petitsTravailler ses fonctions tertiaire et infĂ©rieure pour pallier un manque de confiance en soiEn RĂ©sumĂ©Si cet article vous a plu ou si vous pensez qu’il pourrait inspirer des personnes de votre entourage, n’hĂ©sitez pas Ă  le partager sur vos rĂ©seaux sociaux ça me fera Ă©normĂ©ment plaisir ! 😉😉 Qu’entend on par manque de confiance en soi ? Si l’on se rĂ©fĂšre au dictionnaire Larousse, la confiance en soi serait La conscience que l’on a de sa propre valeur et dans laquelle on puise une certaine assurance ». Cela offre deux pistes possibles pour traduire l’expression manque de confiance en soi ». Cette carence serait donc liĂ©e au fait, d’une part, de ne pas rĂ©aliser, de ne pas accepter ne pas avoir conscience » ses propres forces, ses qualitĂ©s intrinsĂšques, d’une part. Mais Ă©galement, une seconde piste d’analyse, qui partirait du postulat qu’un individu est dĂ©nuĂ© de qualitĂ©s sa propre valeur ». Ce n’est pas que l’on ne sait pas qu’on a des points forts, c’est carrĂ©ment qu’on n’en a pas ! Bien entendu, ceci est entiĂšrement faux et il est important de briser cette hypothĂšse tout de suite ! Tous les individus ont un potentiel en eux et c’est mĂȘme la qualitĂ© premiĂšre d’un outil comme le MBTI qui permet de mettre en Ă©vidence ces qualitĂ©s innĂ©es. image Gerd Altmann Comment se manifeste le manque de confiance en soi Sachant Ă©galement que la confiance en soi, renvoie Ă  l’aptitude de l’individu pour dĂ©cider, pour faire des choix et se mettre en action, le manque de confiance en soi » se traduira inĂ©vitablement par une attitude passive de la personne qui subira les Ă©vĂ©nements. Quand on manque d’assurance, on ne prend pas d’initiative c’est un fait ! Les consĂ©quences directes sont donc l’image que l’on renvoie Une image de suiveur plus que de meneur incapacitĂ© Ă  affirmer sa personnalitĂ© Un refus des responsabilitĂ©s par peur d’échouer et de sortir de sa zone de confort Le fait de chercher l’ombre plutĂŽt que la lumiĂšre pour vivre heureux, vivons cachĂ©s », Le fait de ne pas se sentir Ă  sa place au sein d’un groupe, de ne pas se sentir Ă  l’aise image Gerd Altmann Toutes ces manifestations ne sont pas forcĂ©ment liĂ©es Ă  un manque de confiance en soi, ce n’est pas ce que je dis. Par contre, une personne n’étant pas sĂ»re d’elle, aura ces traits de caractĂšres, c’est certain ! Le pire dans tout ça, c’est que le manque de confiance en soi, agit comme un cercle vicieux on n’a pas confiance en soi, donc on se comporte ainsi. Et en se comportant ainsi, on renforce le manque d’assurance en nous, voire on dĂ©veloppe notre timiditĂ©. C’est un fait ! Quelles sont les consĂ©quences du manque de confiance en soi ? La premiĂšre et pire manifestation d’un manque de confiance en soi est directement liĂ©e Ă  l’image qu’on a de soi-mĂȘme. LĂ  encore c’est un peu paradoxal, car l’image que l’on porte sur soi-mĂȘme est aussi Ă  l’origine du problĂšme ! On revient donc au cercle vicieux Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment. Mais quand on parle d’image de soi, on devrait plutĂŽt parler d’estime de soi. L’estime de soi, est prĂ©cisĂ©ment la vision qu’a une personne de sa propre valeur. Rien de plus subjectif donc ! Et pourtant chez nombre d’entre nous le fait de manquer de confiance nous fait nous dĂ©valoriser et mĂȘme refuser les compliments ! Cela dĂ©pend de l’angle de vue et non du sujet. C’est un peu comme l’histoire du verre Ă  moitiĂ© plein ou Ă  moitiĂ© vide. Les anglo-saxons utilisent le terme de mindset », qui se traduirait par configuration de l’esprit ». On ouvre ici une porte de sortie et on entrevoit dĂ©jĂ  une solution ! Apprendre sur soi, apprendre Ă  se connaĂźtre pour changer de lunettes et voir le positif lĂ  oĂč on ne se focalisait prĂ©cĂ©demment que sur le nĂ©gatif. Qui est Charles DARWIN et en quoi sa thĂ©orie peut aider Ă  soigner » un manque d’assurance ? PrĂ©sentation en quelques lignes Charles Darwin, Ă©tait un scientifique anglais, naturaliste et palĂ©ontologue, connu avant tout pour ses travaux sur l’évolution des ĂȘtres vivants qu’il avait exposĂ©s dans son ouvrage L’origine des espĂšces ». Le fondement de sa rĂ©flexion Ă©tait que toutes les espĂšces vivantes sur la terre se sont adaptĂ©es au fil du temps aux contraintes de leur environnement, mais qu’à l’origine elles descendent toutes d’un mĂȘme ou de quelques ancĂȘtres. Outre cette thĂ©orie de l’évolution, Darwin est Ă©galement cĂ©lĂšbre et reconnu pour sa thĂ©orie sur la sĂ©lection naturelle. Pour faire simple, cette rĂ©flexion se base en grande partie sur la gĂ©nĂ©tique et explique que si une race survit dans le temps, c’est certes parce qu’elle a su s’adapter. Les espĂšces qui survivent ne sont pas celles les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. » Charles Darwin Mais si une espĂšce traverse les Ăąges, c’est Ă©galement, parce que ses membres les plus forts, les plus rapides, les plus intelligents, dominent, se reproduisent, et transmettent leurs gĂšnes Ă  leur descendance. Dans une meute de loups par exemple, on parle de mĂąle Alfa, pour dĂ©signer le chef de la meute. Chez les gorilles, il vient un moment oĂč les jeunes dĂ©sirent affronter le chef » du groupe pour prendre le contrĂŽle du harem » et avoir le droit de se reproduire. Chez de nombreuses autres espĂšces, comme les lions par exemple, ce sont les femelles qui Ă©lĂšvent les petits car l’instinct des mĂąles les incite Ă  tuer leurs futurs rivaux potentiels
 Bref, on trouve des illustrations de l’Ɠuvre de Charles Darwin Ă  tous les niveaux de la Nature qui nous entoure. En quoi cela peut-il ĂȘtre une aide quand on manque de confiance en soi ? Mais vous allez me dire, quel rapport avec le manque de confiance en soi ? En quoi les travaux de Darwin peuvent m’aider dans le fait de palier mon manque d’assurance ? Personnellement, je vois une corrĂ©lation Ă©vidente. Nous pouvons faire un parallĂšle avec le MBTI, pour faire le lien avec l’Ɠuvre issue des travaux de Carl Jung. En effet, le Myers Briggs Typing Indicator part du prĂ©supposĂ© que nous avons tous un profil MBTI » qui ne changera pas au cours de notre vie mĂȘme si nous pouvons travailler et dĂ©velopper nos fonctions. ParallĂšlement Ă  cela, les Ă©tudes ont montrĂ©, que la rĂ©partition de la population sur les 16 diffĂ©rents profils laissait apparaĂźtre quelques constats statistiques Ă©vidents Par exemple que l’INFJ demeure le type le moins frĂ©quent dans la population ; ou que le tempĂ©rament NF, des idĂ©alistes », est plus fĂ©minin, Ă  la diffĂ©rence du tempĂ©rament NT, des rationnels » qui lui se compose de plus d’hommes que de femmes ; On pourrait Ă©galement Ă©voquer le fait que statistiquement, un individu a presque une chance sur deux, de faire partie du tempĂ©rament SJ celui des gardiens des traditions ». Et cetera, et cetera
 Bref certaines tendances mathĂ©matiques semblent prouver que la loi de l’évolution », pourrait bien s’appliquer Ă©galement au MBTI. Et lĂ  oĂč il est trĂšs intĂ©ressant de mĂ©langer les enseignements de la thĂ©orie de Darwin et celle de Carl Jung c’est prĂ©cisĂ©ment, que l’on peut affirmer qu’il n’existe pas un profil MBTI meilleur que les autres. Pourquoi peut-on l’affirmer ? Parce que si c’était le cas, ce type » aurait Ă©crasĂ© les autres depuis que l’homme est sur terre. Certes la sur-reprĂ©sentation statistique des SJ gardiens des traditions » au sein de la population, fait que notre SociĂ©tĂ© est construite par eux et pour eux, selon leur mode de pensĂ©e et leur logique. NĂ©anmoins, chaque individu a sa place et il est crucial de le comprendre ! Comment apprendre Ă  se connaĂźtre est l’antidote au manque de confiance en soi ? Savoir que nous avons tous des forces pas que des faiblesses Au risque d’utiliser la caricature mais c’est pour l’efficacitĂ© de la dĂ©monstration, la SociĂ©tĂ© a besoin d’écrivains, de peintres et plus gĂ©nĂ©ralement d’individus ayant une sensibilitĂ© pour l’art typique du tempĂ©rament NF, des idĂ©alistes ». Que ferait-on sans hommes et femmes de sciences, sans ces chercheurs Ă  l’esprit cartĂ©sien comme le sont les NT tempĂ©rament des rationnels ». Et que serait notre monde sans entrepreneurs, sans ces personnes douĂ©es pour lancer des projets, pour faire bouger les choses, pour tenter de nouvelles aventures sans se soucier du risque ? Vous aurez reconnu les traits de caractĂšre des SP, les artisans de projets ». Sans rentrer dans le dĂ©tail des caractĂ©ristiques des 16 profils, chaque type » a des forces et des faiblesses, ce sont ses particularitĂ©s et chacun d’entre eux a une place et un rĂŽle idĂ©al dans la SociĂ©té  le tout est de dĂ©couvrir lequel ! Si on a un manque de confiance en soi, c’est trĂšs souvent parce qu’on ne sait pas que l’on a de la valeur ! Comme nous l’avons expliquĂ© juste avant dans cet article, la nature crĂ©e des dominants et des dominĂ©s dans toutes les espĂšces animales. Alors certes l’homme est un animal me direz vous ? Oui c’est vrai, mais un animal intelligent ». Nous avons gĂ©nĂ©ralement la possibilitĂ© de nous positionner dans la SociĂ©tĂ©. A quoi bon s’entĂȘter dans un domaine si nos qualitĂ©s naturelles nous poussent dans une autre direction ? Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire d’effort et se laisser porter par sa nature, mais plutĂŽt qu’il est parfois nĂ©cessaire de se poser et de rĂ©flĂ©chir sur ses vĂ©ritables forces. Posez vous les simples questions dans quels domaines n’ai je aucune difficultĂ© Ă  Ă©voluer ? Et dans quels milieux la moindre action me demande t-elle une Ă©nergie folle ? La nature Ă©tant bien faite, vous arriverez facilement Ă  dĂ©terminer pour quelles activitĂ©s vous ĂȘtes faite », presque paramĂ©trĂ©e
 Alors vous pourrez persĂ©vĂ©rer dans la bonne direction ! Image par M. Maggs Face Ă  la loi de l’évolution
 nous sommes tout petits Si l’homme part d’une attitude d’humilitĂ© en acceptant sa nature profonde il est dĂ©jĂ  en route pour gommer son manque de confiance en lui. Accepter sa nature profonde c’est accepter qu’il ne peut lutter contre certains aspects de sa personnalitĂ©. Que l’on croit en Dieu ou non, il est indiscutable que certaines lois de la Nature sont plus fortes que nous. Comprendre que si l’homme moderne a progressivement perdu ses poils, c’est parce qu’il en a de moins en moins besoin en comparaison Ă  l’ùre prĂ©historique. De mĂȘme, le fait qu’au cours des millĂ©naires, la taille des bras et des avant-bras se soit raccourcie Ă  l’inverse des jambes n’est pas un hasard. Cette Ă©volution selon les spĂ©cialistes, serait directement liĂ©e au fait que l’homme est devenu bipĂšde et que de ce fait il ait commencĂ© Ă  courir, nĂ©cessitant un meilleur Ă©quilibre
 Tout ça pour dire que face Ă  la loi de l’évolution nous sommes bien petits, et que si notre cerveau est paramĂ©trĂ© de telle ou telle maniĂšre, la meilleure chose qui soit Ă  faire est d’en prendre conscience et de l’accepter. Albert Einstein typĂ© comme un INTP, aurait Ă©tĂ© trĂšs malheureux s’il avait voulu ĂȘtre apprĂ©ciĂ© pour sa sensibilitĂ© tel Jean-Paul 2 typĂ© comme un ENFJ
 Vous devez raisonner de la mĂȘme maniĂšre, et croire en votre potentiel ! La premiĂšre des tĂąches Ă  accomplir est d’apprendre Ă  vous connaĂźtre et de dĂ©couvrir les trĂ©sors qui sommeillent en vous ! Travailler ses fonctions tertiaire et infĂ©rieure pour pallier un manque de confiance en soi Vous allez peut-ĂȘtre me dire que l’on peut aspirer Ă  une autre existence que celle Ă  laquelle la nature semble nous destiner
 Et bien soit ! MĂȘme s’il est vrai qu’il sera difficile d’aller Ă  l’encontre de ses prĂ©fĂ©rences psychologiques, en s’orientant vers une carriĂšre scientifique alors qu’on appartient au tempĂ©rament des idĂ©alistes » les NF par exemple
 Ou bien en cherchant Ă  devenir chef d’entreprise quand on appartient au TempĂ©rament des gardiens des traditions » les SJ, et donc par le fait peut Ă  l’aise avec le changement et pas vraiment douĂ© pour dĂ©velopper
 Certes il faut se rendre Ă  l’évidence cela ne sera pas facile. Mais tout se travaille, et mĂȘme si vous ne serez jamais plus Ă  l’aise avec votre fonction infĂ©rieure » c’est Ă  dire la plus immature chez vous qu’avec votre fonction dominante » celle qui est la plus affirmĂ©e, il est possible d’évoluer. Évoluer ne signifie pas se transformer ! Évoluer signifie grandir, complĂ©ter sa panoplie, rajouter des cordes Ă  son arc. Et toute cette dĂ©marche n’a qu’un but votre Ă©panouissement ! Car il ne faut jamais oublier qu’un individu Ă©panoui dĂ©veloppe immanquablement sa confiance en lui ! En RĂ©sumĂ© En fin de compte, j’espĂšre qu’à travers cet article j’ai rĂ©ussi Ă  vous faire comprendre que chaque ĂȘtre sur cette planĂšte a un potentiel en lui. Ce mĂȘme potentiel lui confĂšre des facilitĂ©s. Quiconque doute de lui-mĂȘme se doit d’agir, et doit changer son Ă©tat d’esprit, chasser ses pensĂ©es nĂ©gatives et ainsi retrouver confiance. Si dans cet article j’ai parlĂ© de Charles Darwin, c’est prĂ©cisĂ©ment pour invoquer le fait que la Nature est trop bien faite pour dĂ©cider que certains ĂȘtres auront toutes les facilitĂ©s et d’autres n’ont aucune qualitĂ©. Cessez de subir votre existence ! Il faut croire en vous ! Apprenez Ă  vous connaĂźtre, Ă  comprendre jusqu’au langage de votre corps ! C’est par lĂ  que tout doit commencer, et pas aprĂšs pas vous allez dĂ©couvrir l’incroyable potentiel qui sommeille en vous ! Si cet article vous a plu ou si vous pensez qu’il pourrait inspirer des personnes de votre entourage, n’hĂ©sitez pas Ă  le partager sur vos rĂ©seaux sociaux ça me fera Ă©normĂ©ment plaisir ! 😉😉 Dela rĂ©flexion quotidienne, l'action citoyenne, J'agis pour demain. de la rĂ©flexion quotidienne Ă  l'action citoyenne, Bernard Farinelli, Philippe Bertrand, Rustica. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de rĂ©duction ou tĂ©lĂ©chargez la version eBook. par Rachel Horton White Beaucoup d’entre nous traversent des hauts et des bas ces jours-ci. Nous expĂ©rimentons les joies d’ĂȘtre Ă  l’extĂ©rieur et de s’imprĂ©gner des cadeaux de la Terre, et puis nous ressentons l’énergie lourde du collectif. Nous purgeons les ombres de la matrice 3D, en nous-mĂȘmes et en tant que race humaine, au milieu d’une lumiĂšre massive qui nous Ă©claire. Il nous est demandĂ© de continuer Ă  ancrer la lumiĂšre, de faire preuve de patience, d’éliminer l’ego. Cette pĂ©riode est un moment puissant pour recevoir des activations de codes de lumiĂšre. Mais parfois, nous avons l’impression que cela ne fonctionne pas, ou que tous ces trucs spirituels sont un tas de bĂȘtises qui ne fonctionnent pas. Puis, nous nous rappelons ce que nous ressentons. Nous ne saurons peut-ĂȘtre jamais ce qui est vraiment vrai ou ce qui est vraiment rĂ©el, mais nous le savons lorsque nous ressentons une rĂ©sonance dans notre cƓur. Ce qui compte, c’est ce que nous ressentons dans notre cƓur. C’est un souvenir de notre Ăąme, de nombreuses vies passĂ©es. Nous arrivons dans chaque vie, grĂące Ă  la loi divine de l’amnĂ©sie, sans aucun souvenir de notre mission, ni des leçons que nous nous sommes fixĂ©s d’apprendre dans cette vie. En fait, l’expĂ©rience de la vie, de chaque situation dans laquelle nous nous trouvons, est la façon dont nous dĂ©couvrons la boĂźte aux trĂ©sors qui se trouve Ă  l’intĂ©rieur. MalgrĂ© tout, dans un monde oĂč il faut payer les factures, mettre de la nourriture sur la table et se loger, nous nous demandons si nous allons vraiment vers la Nouvelle Terre. Le monde 3D est toujours lĂ  pour nous enseigner, et nous nous dĂ©plaçons toujours entre les rĂ©alitĂ©s. Nous ne sommes pas encore en 5D. Cela peut ĂȘtre dĂ©routant et ces Ă©motions mĂ©langĂ©es peuvent conduire Ă  la frustration et Ă  l’irritabilitĂ©, mĂȘme envers ceux avec qui nous sommes spirituellement alignĂ©s. Nous nous demandons ce qui est vraiment rĂ©el. Sommes-nous vraiment en train d’atteindre des Ă©tats de conscience supĂ©rieure ou tout cela n’était-il qu’un mensonge ? Comment faisons-nous rĂ©ellement cela ? Rappelez-vous qu’il existe de nombreuses illusions. Il est presque impossible de savoir ce qui est vrai ou rĂ©el en se basant sur ce que nous entendons dans les mĂ©dias. Il existe un programme trĂšs astucieux pour nous tromper, alors prenez ce que vous entendez dans le courant dominant, mĂȘme dans les thĂ©ories de la conspiration », avec un grain de sel ! Je fonctionne selon la rĂšgle des 80-20
 80 % de vĂ©rité  20 % de contre-vĂ©ritĂ©. Ou vice-versa. Faites confiance Ă  ce qui vous semble juste et qui est basĂ© sur l’amour, pas sur la peur. Si vous avez peur, mĂȘme s’il y a une part de vĂ©ritĂ© dans ce que vous entendez, il n’est pas dans votre intĂ©rĂȘt de vous concentrer sur cette information. Voici quelque chose qui peut vous aider Ă  vous aligner sur le plan de votre futur moi le plus Ă©levĂ© Se dĂ©tacher de ce que l’on recherche peut ĂȘtre difficile. Pourtant, c’est une partie importante de l’alchimie de la co-crĂ©ation. AprĂšs avoir co-créé la vision de votre futur Soi idĂ©al, essayez de trouver un lieu de satisfaction pour votre vie actuelle. Si vous pouvez accepter votre vie telle qu’elle est actuellement et en Ă©prouver de la gratitude, mĂȘme si vous souhaitez un avenir diffĂ©rent, vous pouvez vivre dans une vibration Ă©levĂ©e. Concentrez-vous sur la gratitude pour les bonnes choses dĂ©jĂ  prĂ©sentes dans votre vie. Soyez reconnaissant pour les petites choses comme un corps fort, un esprit sain et une maison chaleureuse. Restez dans l’état d’esprit suivant J’aimerais que cela se produise, mais si ce n’est pas le cas, je vais me concentrer sur les moments heureux de ma vie actuelle telle qu’elle est. » Un moyen facile de crĂ©er la vibration du recevoir » est d’écrire au moins trois choses pour lesquelles vous ĂȘtes reconnaissant chaque matin et chaque soir. Bien sĂ»r, vous pouvez aussi simplement penser Ă  ce dont vous ĂȘtes reconnaissant, mais lorsque nous Ă©crivons des choses, notre esprit voit des mots sur le papier et commence Ă  croire qu’ils sont rĂ©els. Avec la gratitude et les Ă©motions Ă  haute vibration, votre attention se portera, au fil du temps, sur ce qui est bon dans votre vie. Dans le processus d’action et d’ajustement de vos actions pour vous aligner sur le flux, votre niveau vibratoire peut devenir suffisamment Ă©levĂ© pour correspondre Ă  celui de la vibration de votre Soi futur. Lorsque votre cƓur s’ouvre Ă  la gratitude, il s’ouvre Ă©galement pour s’aligner sur votre vision. Avec votre intuition qui vous guide le long du chemin, votre vie commence Ă  se dĂ©rouler devant vos yeux ! Une autre façon de co-crĂ©er notre Soi Futur est Ă  travers la lentille de la guidance Divine. Lorsque nous demandons aux anges et aux guides de nous aider, ils rĂ©pondent en nous envoyant des idĂ©es, des opportunitĂ©s et des personnes. En attendant, remarquez ce qui semble se mettre sur votre chemin. Y a-t-il une pensĂ©e ou une idĂ©e qui vous revient sans cesse souvent par l’intermĂ©diaire d’une autre personne ? Je crois que l’Esprit nous parle par trois. Si j’entends la mĂȘme recommandation de livre, ou le nom de quelqu’un que je devrais rencontrer, Ă  plusieurs endroits diffĂ©rents, alors je sais que mes guides divins essaient de s’adresser Ă  moi. L’univers ne nous apporte pas toujours ce que nous cherchons de la maniĂšre dont nous l’attendons et dans le dĂ©lai que nous souhaitons ! Les choses peuvent changer, en fonction du timing, du libre arbitre des autres et de l’évolution de nos propres dĂ©sirs. Lorsque nous puisons dans l’énergie de la co-crĂ©ation et des lois divines, nous commençons Ă  travailler avec des forces magiques. Cette magie consiste Ă  permettre, plutĂŽt qu’à forcer. Parfois, nous pensons que si nous essayons plus fort ou si nous travaillons plus, alors nous pourrons faire en sorte que cela fonctionne ce qui est une approche du cerveau gauche. En fait, c’est le contraire qui est vrai. Si nous permettons Ă  la volontĂ© divine d’agir comme elle le fait, nous pouvons apprendre Ă  faire confiance au fait que notre commande dans le restaurant de l’univers est en train d’ĂȘtre prĂ©parĂ©. Finalement, nous commençons Ă  comprendre que les cadeaux divins qui nous entourent sont vraiment les nĂŽtres pour en faire l’expĂ©rience et les gĂ©nĂ©rer en tant que co-crĂ©ateurs. En Ă©liminant les pensĂ©es nĂ©gatives de l’ego dans notre esprit, nous apprenons Ă  explorer, Ă  expĂ©rimenter et Ă  prendre des risques, notamment en allant vers les autres. Nous jetons nos filets au loin, pour voir ce que nous pouvons attraper, encore et encore. Puis, un jour, au moment oĂč nous nous y attendons le moins, nous nous apercevons que nous sommes devenus notre futur moi. Nous faisons le travail, en nettoyant les schĂ©mas ancestraux et aussi ceux de nombreuses vies passĂ©es. Le monde que nous crĂ©ons, en tant que montreurs de chemins, sera un Ăąge d’or de pur amour. Ensemble, nous rassemblons les outils qui nous aideront Ă  apprendre, et ensuite Ă  enseigner aux autres, comment ĂȘtre dans cette rĂ©alitĂ©. Avec chaque action que nous entreprenons et avec l’intention d’ĂȘtre dans une vibration d’amour et de guĂ©rison, en Ă©liminant nos vieilles ombres, beaucoup d’entre nous se dĂ©placent dĂ©jĂ  dans cette façon d’ĂȘtre. Continuez Ă  faire confiance, Ă  apporter de la lumiĂšre, Ă  Ă©liminer l’ego et Ă  permettre au monde 5D de se dĂ©ployer dans votre rĂ©alitĂ© personnelle. **Par Rachel Horton White English version Traduit et partagĂ© par la Presse Galactique 20,264

Cest une posture qui requiert de la curiositĂ© et de la bienveillance Ă  l’égard de soi-mĂȘme. Accepter de se regarder tel qu’on est et tel qu’on a agi. 1.3 La rĂ©flexion. Il ne faut pas confondre Pratique RĂ©flexive avec rĂ©flexion. Schön parle de rĂ©flexion dans l’action (au cours de l’action) et de rĂ©flexion sur l’action (a posteriori) (Schön, 1994). Dans le langage

Passer au contenu Le Blog Par oĂč commencer ? Attaque de panique/crises d’angoisse Qui suis-je ? Me contacter Le Blog Par oĂč commencer ? Attaque de panique/crises d’angoisse Qui suis-je ? Me contacter Comment choisir sa thĂ©rapie ? Saviez-vous qu’il existe plus de 400 mĂ©thodes de psychothĂ©rapies diffĂ©rentes ?! Alors comment choisir sa thĂ©rapie sachant que la plupart des gens n’y connaissent rien et que de nouvelles mĂ©thodes sont dĂ©veloppĂ©es en permanence ? C’est ce que nous allons voir ensemble. Pour cela, nous commencerons par un constat sĂ©vĂšre, mais indispensable. Je vous partagerai ensuite deux clĂ©s essentielles ainsi que la façon dont je procĂšde. Qu’est-ce que la psychothĂ©rapie Une psychothĂ©rapie est une mĂ©thode de traitement par des moyens psychologiques. Cela permet de traiter des difficultĂ©s, un mal-ĂȘtre ou des troubles psychologiques. Mais on peut aussi traiter des troubles somatiques par ex. insomnies, troubles digestifs, douleurs chroniques, etc. en psychothĂ©rapie. Quelle que soit le type de mĂ©thode, la psychothĂ©rapie est de plus en plus considĂ©rĂ©e comme un des moyens de traitement les plus efficaces source. Notez aussi que pour exercer la psychothĂ©rapie, il faut se former au sein d’instituts de formations qui sont spĂ©cialisĂ©s dans un type de psychothĂ©rapie particulier. Chaque approche thĂ©rapeutique aura des avantages et des inconvĂ©nients, selon le problĂšme Ă  traiter, la personnalitĂ© du patient, le moment de la vie, etc. Enfin, le titre de psychothĂ©rapeute est protĂ©gĂ© en France depuis 2004. Un repĂšre important pour choisir sa thĂ©rapie On distingue trois types de durĂ©e en psychothĂ©rapie Court terme moins de 15 sĂ©ances quelques semaines Ă  environs 6 mois. Moyen terme entre 15 et 50 sĂ©ances entre 6 mois et 2 ans. Long terme plus de 50 sĂ©ances plus de 2 ans. On parle de thĂ©rapie brĂšve pour les mĂ©thodes qui sont conçues pour travailler entre 2 Ă  10-12 sĂ©ances maximum. Je vous mets un lien en fin d’article pour en savoir plus. LĂ  encore, vigilance face Ă  certaines idĂ©es reçues ! Par exemple, celle qui consisterait Ă  croire qu’une thĂ©rapie doit durer pour ĂȘtre profonde. La rĂ©alitĂ© est bien plus complexe. Avec la mauvaise mĂ©thode de thĂ©rapie, on peut rester en surface » pendant 10 ans, alors qu’avec la bonne on peut aller trĂšs loin en 2 ou 3 sĂ©ances. Il faut donc prendre en compte ce paramĂštre de la durĂ©e pour choisir sa thĂ©rapie. Un autre repĂšre pour savoir comment choisir sa thĂ©rapie En psychothĂ©rapie on distingue plusieurs grands courants de rĂ©fĂ©rence, qui se sont dĂ©veloppĂ©s tout au long du 20Ăšme SiĂšcle. On distingue donc les thĂ©rapies Analytiques moyen ou long terme ; Cognitives et comportementales court ou moyen terme. Humanistes en gĂ©nĂ©ral Ă  moyen terme. SystĂ©miques court ou moyen terme Enfin, il y a les approches psycho-corporelles court ou moyen terme Je ne rentrerai pas plus dans les dĂ©tails aujourd’hui. Mais vous trouverez un lien sur cette question en fin d’article. Retenez pour l’instant que se faire une idĂ©e gĂ©nĂ©rale des grands types de psychothĂ©rapie est intĂ©ressant, mais n’est pas suffisant pour savoir si cela va vraiment nous aider. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il est trĂšs compliquĂ© de se faire une reprĂ©sentation juste de ce que peut ĂȘtre un type de thĂ©rapie, tant qu’on ne l’a pas expĂ©rimentĂ©. On peut donc facilement se fourvoyer. Par exemple, j’ai souvent entendu des choses comme je suis plutĂŽt dans l’analyse et la rĂ©flexion, donc je pense que c’est une thĂ©rapie analytique qu’il me faut . La plupart du temps, c’est une erreur, car mĂȘme si l’intellect est une ressource utile, il sert souvent consciemment ou inconsciemment, de dĂ©fense » pour Ă©viter certains ressentis Ă©motionnels. Et Ă©viter ses ressentis, ça n’a jamais permis d’avancer en thĂ©rapie ! Au contraire
 Pour bien choisir sa thĂ©rapie, il ne suffit donc pas De se renseigner sur les grands types de psychothĂ©rapie ; De s’orienter vers un des types qui semble nous correspondre Ă  priori. Pour que vous puissiez comprendre pourquoi, il faut que je dĂ©veloppe un point qui est encore assez mal connu en France. Choisir sa thĂ©rapie plusieurs paramĂštres Ă  prendre en compte Les thĂ©rapies intĂ©gratives Lorsqu’on on y regarde de plus prĂšs, on se rend vite compte que chacun des grands courants de psychothĂ©rapie apporte quelque chose d’intĂ©ressant et d’utile. Le problĂšme est que ces courants se sont pendant longtemps dĂ©veloppĂ©s en parallĂšle » sĂ©parĂ©ment. Cela s’explique historiquement, mais aussi par le fait que chaque approche prĂ©sente, en soi, un champ d’action et d’exploration trĂšs vaste ! Heureusement, certains praticiens plus audacieux et libres intellectuellement, n’ont pas attendu l’aval de leur communautĂ© ». Ils ont commencĂ© Ă  croiser et combiner des processus et techniques issues de diffĂ©rentes approches, dans le but d’amĂ©liorer l’efficacitĂ© thĂ©rapeutique. Et ce travail d’intĂ©gration de diffĂ©rentes techniques et approches s’est avĂ©rĂ© trĂšs fructueux C’est ce que l’on a appelĂ© les thĂ©rapies intĂ©gratives. Choisir sa thĂ©rapie dans les nouvelles approches prometteuses À ce jour, la plupart des thĂ©rapies rĂ©centes et prometteuses, comme la ThĂ©rapie d’Acceptation et d’Engagement TCC de 3Ăšme vague, la thĂ©rapie EMDR ou la TBSI ThĂ©rapie BrĂšve Self Inductive, sont des thĂ©rapies intĂ©gratives. L’approche intĂ©grative permet donc l’émergence de modĂšles de thĂ©rapies de plus en plus performants. Car elles bĂ©nĂ©ficient des derniĂšres avancĂ©es, tout en prenant en compte ce qui ne marche pas ou pas bien dans les modĂšles plus anciens. De mĂȘme, des thĂ©rapeutes intĂ©gratifs qui utilisent plusieurs outils mĂȘme si ce sont des outils classiques disposent de fait d’une plus grande marge d’adaptation au patient et Ă  ses problĂ©matiques. C’est pourquoi je vous recommanderais de vous tourner plutĂŽt vers des modĂšles de thĂ©rapies rĂ©cents post annĂ©es 90 dirons-nous, ou des praticiens qui combinent plusieurs outils. Attention, je ne dis cependant pas qu’il faudrait systĂ©matiquement exclure toute pratique plus ancienne. Quoi qu’il en soi et mĂȘme avec ce repĂšre, le choix d’une thĂ©rapie reste assez complexe. Saviez-vous d’ailleurs que c’est un vrai casse tĂȘte » aussi pour les professionnels ?! L’orientation en psychothĂ©rapie par les professionnels Dans un parcours de soin optimal, n’importe quel professionnel psychologue, psychothĂ©rapeute ou psychiatre devrait pouvoir orienter de façon efficace le patient vers des solutions adaptĂ©es, sur la base de critĂšres objectifs. Cependant, c’est loin d’ĂȘtre aussi Ă©vident. Dans les faits et j’en suis le premier attristĂ©, j’ai beaucoup de retours nĂ©gatifs, de patients comme de proches, sur cette question. Il y a plusieurs raisons Ă  cela. Psychologues, mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et psychiatres un problĂšme de formation MĂȘme si cela ne fait pas plaisir Ă  entendre, il faut bien admettre la chose suivante Bien que les psychologues soient Ă©videment les experts de la psychologie, leur formation initiale est insuffisante dans le domaine de la psychothĂ©rapie. Et c’est la mĂȘme chose pour les psychiatres qui par ailleurs ne sont pas formĂ©s Ă  la psychologie. Quant aux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, ils n’ont pas de formation dans ce domaine dans leur cursus initial. Les professionnels ont donc globalement une connaissance assez limitĂ©e des diffĂ©rents types de psychothĂ©rapie. Orienter les patients sur la base de critĂšres objectifs, peut donc s’avĂ©rer complexe pour certains. À leur dĂ©charge, il faut admettre que certaines difficultĂ©s au niveau de la recherche en psychothĂ©rapie. Le problĂšme de la recherche en psychothĂ©rapie Si l’efficacitĂ© des psychothĂ©rapies est dĂ©montrĂ©e de façon gĂ©nĂ©rale et pour certaines mĂ©thodes, au regard de certaines problĂ©matiques spĂ©cifiques comme l’EMDR pour les traumatismes par exemple, il y a encore un manque de travaux sur l’efficacitĂ© comparative des mĂ©thodes entre elles. Cela est entre autres dĂ» Ă  la complexitĂ© qu’il y Ă  Ă©valuer de façon prĂ©cise des rapports de causalitĂ©s dans un domaine aussi complexe que celui de la psychothĂ©rapie. Le manque d’études et ou de rĂ©sultats comparatifs solides entre les diffĂ©rentes mĂ©thodes, rend de fait le sujet Ă©pineux pour les professionnels. Mais il n’y a pas que cela . Un tabou français Pour des raisons historique, le sujet de la comparaison des psychothĂ©rapies est encore un tabou en France. D’ailleurs, l’article que vous ĂȘtes en train de lire est Ă  l’origine le fruit d’une commande. Celle d’un journal de prĂ©vention en santĂ© d’un grand groupe mutualiste français. Si vous le lisez sur mon blog et non pas dans ce journal, c’est parce que l’un des membres du comitĂ© de lecture a rejetĂ© en bloc certaines propositions de cet article. En bloc, cela veut dire qu’il a n’a pas Ă©tĂ© possible d’obtenir un motif rationnel » Ă  ce rejet. Bien choisir sa thĂ©rapie Ă©couter les conseils mais faire son propre choix Certains tabous et blocages idĂ©ologiques issus du 20Ăšme SiĂšcle persistent donc encore en France. Tout cela brouille les pistes et rend difficile l’orientation, autant pour les patients que pour les professionnels. C’est pourquoi, bien qu’il soit toujours important d’écouter les recommandations d’un professionnel d’autant plus si vous avez confiance en lui, il ne faut jamais s’en remettre complĂštement Ă  une orientation faite par un tiers, quel que soit son statut. Ce que je veux dire par lĂ , c’est qu’il faut prendre un certain recul et se donner la possibilitĂ© de voir ». Et ne pas se remettre fondamentalement en question si ça n’est au final pas satisfaisant. Beaucoup de facteurs peuvent jouer. Quoi qu’il en soit, ne perdez pas espoir, car une chose est certaine je vois chaque jour dans mon cabinet des patients qui vont de mieux en mieux. Et je suis loin d’ĂȘtre le seul. Une mĂ©thode adaptĂ©e avec un bon thĂ©rapeute peuvent contribuer Ă  changer votre vie. Bien choisir sa thĂ©rapie n’est pas Ă©vident, quels sont les conseils Ă  retenir ? Alors comment bien choisir sa thĂ©rapie ? Nous y venons, mais vous l’avez compris, je ne vais pas vous donner une solution toute faite ». Pourquoi ? Vous, vous ne distribuez pas du poisson, vous apprenez Ă  pĂȘcher
 » Je ne vous cache pas que cela m’a beaucoup touchĂ© lorsqu’un patient m’a fait cette remarque. Apprendre Ă  pĂȘcher » pour choisir sa thĂ©rapie Je crois que c’est le plus important DĂ©velopper son autonomie tout en apprenant Ă  saisir les aides qui s’offrent Ă  nous. Je vais donc vous expliquer comment je fais avec les patients que je rĂ©oriente ou les proches que je suis amenĂ© Ă  aider. En fait, j’applique un principe simple, qui est Ă©galement appliquĂ© en mĂ©decine. Pour choisir sa thĂ©rapie le principe de la rĂ©ponse graduĂ©e Autrement dit, je cherche dĂšs le dĂ©part le traitement avec le moins d’inconvĂ©nients et le maximum de bĂ©nĂ©fices potentiels. Puis on monte en charge » si besoin. Mais comment faire cela dans le champ de la psychothĂ©rapie, alors qu’on n’y connait rien ?! En commençant de prĂ©fĂ©rence avec de la thĂ©rapie brĂšve ou du cĂŽtĂ© de mĂ©thodes de thĂ©rapie qui peuvent ĂȘtre brĂšves, comme l’EMDR ou certaines thĂ©rapies intĂ©gratives par exemple. Pourquoi ? Justement parce que si cela suffit, on a tout gagnĂ© » en termes de temps, d’argent et d’énergie. Autrement dit, c’est le traitement le moins invasif. Mais, s’il y a besoin d’un complĂ©ment, on peut alors prolonger le travail Ă  moyen terme Ă  l’aide d’une autre mĂ©thode ou non. Et ainsi de suite. De cette façon, on maximise Ă  chaque Ă©tape les bĂ©nĂ©fices thĂ©rapeutiques, en minimisant les inconvĂ©nients, notamment le coĂ»t de la thĂ©rapie et le temps passĂ©. Une objection courante On pourra objecter qu’il serait quand mĂȘme prĂ©fĂ©rable de ne pas multiplier les essais avant de trouver la bonne mĂ©thode et le bon thĂ©rapeute. Je suis entiĂšrement d’accord sur le principe. Seulement, aprĂšs plus de 12 ans de pratique, je suis forcĂ© de constater que beaucoup de situations nĂ©cessitent l’emploi de plusieurs mĂ©thodes complĂ©mentaires. De plus, il est assez Ă©vident qu’on ne peut pas savoir si un thĂ©rapeute ou une thĂ©rapie nous conviennent avant d’avoir essayĂ©. Il est donc normal de devoir faire plusieurs essais, avant de trouver. En commençant par de la thĂ©rapie brĂšve, on garde une bonne marge de manƓuvre Ă  chaque Ă©tape. On rĂ©duit le risque d’un investissement long, onĂ©reux, peu fructueux et au final dĂ©cevant. Autrement dit, on augmente les chances de trouver assez rapidement une mĂ©thode efficace, avec un thĂ©rapeute qui nous convient. Mais pour bien choisir sa thĂ©rapie, il faut coupler cette dĂ©marche Ă  une autre Choisir sa thĂ©rapie c’est se renseigner en amont auprĂšs des thĂ©rapeutes que l’on pourrait envisager de consulter Pour cela, le plus simple est de commencer par regarder leur site web, les explications qu’ils donnent et surtout, les avis laissĂ©s sur internet par d’anciens patients. Cela vous permettra de vous faire une premiĂšre impression. Ensuite et c’est dĂ©terminant, adressez-vous directement aux psys que avez repĂ©rĂ©s, lors d’un premier contact tĂ©lĂ©phonique. À cette occasion, demandez-leur explicitement si leurs mĂ©thodes sont efficaces pour traiter le problĂšme concernĂ©. Mais surtout, demandez-leur dans quelle temporalitĂ© en moyenne. Leurs rĂ©ponses, mais aussi leur façon de vous rĂ©pondre vous permettront de vous faire une impression. Si elle est positive, elle favorisera votre engagement dans la thĂ©rapie. À l’inverse, si vous avez des doutes, cela vous aidera Ă  vous dĂ©cider pour quelqu’un d’autre. Quoi qu’il en soit et quel que soit votre choix
 Offrez-vous le droit Ă  l’essai. Essayer meilleur et le seul moyen si une thĂ©rapie vous convient Autrement dit, libĂ©rez-vous d’une croyance tenace. C’est le troisiĂšme point qui m’apparaĂźt comme essentiel en cherchant une thĂ©rapie. L’idĂ©al du thĂ©rapeute sauveur » L’idĂ©al d’un thĂ©rapeute sauveur qui aurait LA mĂ©thode » avec laquelle vous allez TOUT faire », pose Ă©videmment problĂšme. En vous libĂ©rant de cette croyance en un super thĂ©rapeute sauveur » vous vous donnez l’opportunitĂ© d’une bonne surprise, si cela arrive. Mais vous vous prĂ©servez d’une grosse dĂ©ception si cela n’arrive pas. En effet, le chemin thĂ©rapeutique n’est pas une autoroute. Il est fait de voies diverses, d’aller-retours, d’étapes. Des Ă©tapes que l’on franchit chacun Ă  notre rythme, Ă  l’aide de personnes et d’outils, bien souvent diffĂ©rents. Des professionnels et des outils dont l’utilitĂ©, peut varier en fonction des difficultĂ©s Ă  traiter, de notre personnalitĂ©, mais aussi du moment de la vie. Il faut donc rester ouvert. Comment choisir sa thĂ©rapie conclusion Pour rĂ©sumer, on augmente les chances de trouver la bonne thĂ©rapie en Notant les recommandations de tiers, professionnels ou non, tout en gardant du recul ; PrivilĂ©giant des mĂ©thodes de thĂ©rapie brĂšve ou intĂ©grative pour commencer ; Favorisant des mĂ©thodes de thĂ©rapie modernes comme les TCC 3Ăšme vague, l’EMDR, la TBSI, des modĂšles de thĂ©rapies combinĂ©s, comme l’approche HTSMA ; Se donnant le droit Ă  l’essai et en acceptant l’idĂ©e qu’un parcours thĂ©rapeutique peut se faire en plusieurs Ă©tapes, avec plusieurs outils. Une fois que vous avez intĂ©grĂ© ces diffĂ©rents paramĂštres, je dirais que le plus important pour choisir sa thĂ©rapie, c’est de s’écouter. Si vous ressentez quelque chose, tenez en compte. Ecoutez cette petite voix Ă  l’intĂ©rieur de vous ce qui ne veut pas dire de forcĂ©ment lui obĂ©ir. Et si c’est dans le cadre d’une psychothĂ©rapie que vous avez dĂ©jĂ  commencĂ©e, faites-en part à votre thérapeute il est là pour ça !. Par ailleurs, si vous avez des doutes sur son professionnalisme qu’il soit psychologue, médecin ou professeur émérite, n’attendez pas pour aller voir ailleurs. Faites-vous confiance. En effet, la recherche en psychothĂ©rapie dĂ©montre sans ambiguĂŻtĂ© que l’alliance avec le thĂ©rapeute est un facteur dĂ©terminant pour la rĂ©ussite du processus. Enfin, concernant la mĂ©thode proprement-dite, donnez-vous 3 Ă  5 sĂ©ances pour voir ». Et notez bien ceci Une thĂ©rapie qui porte ses fruits produit des changements concrets et observables. Ils sont donc clairement visibles et mĂȘme mesurables dans votre vie, mĂȘme s’ils peuvent arriver progressivement. Cet article vous a plu ? Faites vivre le blog en partageant cet article sur vos rĂ©seaux sociaux ou en laissant des commentaires ! MĂȘme un petit mot est toujours trĂšs stimulant pour moi ! Et je rĂ©pondrai Ă©videmment Ă  toutes vos questions avec grand plaisir. Pour ceux qui voudraient aller plus loin dĂ©couvrez Dans cet article un peu ancien, une mĂ©thode complĂšte et gratuite pour bien choisir son psy ; Si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ© par les diffĂ©rents types de psychothĂ©rapie Les grands styles de psy et leur mĂ©thodes enfin dĂ©cryptĂ©s pour vous. Et lĂ , vous dĂ©couvrirez comment savoir si on est avec le bon psy. Enfin, pour en savoir plus sur les thĂ©rapies brĂšves. Et n’oubliez pas Ce qui compte c’est se libĂ©rer soi-mĂȘme, dĂ©couvrir ses propres dimensions, refuser les entraves. » Virginia Woolf Karim CrĂ©dit photo Articles similaires Ce site utilise Akismet pour rĂ©duire les indĂ©sirables. En savoir plus sur comment les donnĂ©es de vos commentaires sont utilisĂ©es. SoimĂȘme comme un autre : l’ipsĂ©itĂ© est impossible sans l’invariant de l’identitĂ©, mais l’identitĂ© prend sens par la singularitĂ© affirmĂ©e de l’ipsĂ©itĂ©. Les dix Ă©tudes qui composent cet ouvrage sont une rĂ©flexion sur le sens et le destin des philosophies du sujet. Paul RicƓur (1913-2005) Auteur d’une Ɠuvre considĂ©rable Avec vous Anne Cazaubon, chaque dimanche, on dĂ©couvre un livre incontournable de dĂ©veloppement personnel pour votre chronique c’est un Petit livre de mots et d’images qui se lit donc autant qu’il se regarde et dont le titre prend la forme d’un mantra "Vous pouvez ĂȘtre ce que vous voulez ĂȘtre", petit guide concis pour tirer le meilleur de soi-mĂȘme, et sur sa couverture, il est mĂȘme prĂ©cisĂ© que c’est "le livre le plus vendu au monde". Petit coup de provoc, bien culottĂ© de son auteur Paul Arden, figure de la publicitĂ© britannique et gĂ©nie de la communication, dĂ©cĂ©dĂ©e en 2008. Et pour cause, c’est un secteur hautement concurrentiel qu’il a bien connu puisqu’il fut Ă  la tĂȘte du pĂŽle crĂ©ation de la trĂšs rĂ©putĂ©e agence de publicitĂ© Saatchi & Saatchi Ă  Londres. On le sait, on a besoin de se nourrir d’inspiration quand on se lance dans un projet fou, quand on cherche Ă  accoucher d’une idĂ©e. Paul Arden va nous inviter Ă  prendre des risques, et balayer les idĂ©es reçues. Parce que pour lui "Viser la perfection, ĂȘtre le meilleur en restant consensuel et se fixer des objectifs rĂ©alistes", ça n’est pas du tout la rĂ©ussite au travail. C’est mĂȘme exactement le contraire ! Non, pour lui, comme il l’écrit en gros et gras "Celui qui ne se trompe jamais a peu de chances de rĂ©ussir" ! Tout au long de ce petit guide, il va exploiter Ă  merveille l’art de la citation et de la rĂ©flexion, mais aussi le pouvoir des mots et des images pour nous inviter Ă  oser franchir le pas !Page 46 par exemple, "Quand c’est infaisable, Faites-le ! Si vous ne le faites pas, ça n’existe pas !" et illustre cette idĂ©e avec le film "Citizen Kane". Il nous raconte qu’au dĂ©part, personne ne croyait Ă  ce film, qu’Orson Welles ne trouvait pas d’investisseurs, mais qu’il avait tout de mĂȘme rĂ©coltĂ© une petite somme pour payer les acteurs. Et qu’à force de quĂ©mander et d’emprunter Ă  droite, Ă  gauche, d’attendrir les gens, il a pu construire des dĂ©cors tourner des bouts d’essai et qu’à la fin, il avait dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© un tiers du film. C’est devenu une rĂ©alitĂ© puisque son film existait. Les investisseurs ont pu juger sur piĂšce et il a obtenu l’argent pour finir son film. Sauf que s’il avait baissĂ© les bras devant son projet soi-disant irrĂ©alisable, il n’aurait qu’allonger l’interminable liste des idĂ©es jamais concrĂ©tisĂ©es !Autres citations ?"Sans but, il est difficile de marquer des points.""Un croquis sommaire est plus vendeur qu’une maquette finalisĂ©e." on passe Ă  l’action !"Si vous sĂ©chez, changez de stylo""N’attendez pas la prochaine occasion. Le moment de faire vos preuves, c’est maintenant.""Le talent, ça aide, mais ça ne vous mĂšnera pas aussi loin que l’ambition.""Ne gardez pas vos idĂ©es pour vous. Partagez tout ce que vous savez, vous en apprendrez d’autant plus".Autant de slogans Ă  laisser infuser, Ă  lire, relire, Ă  afficher, pour mieux les intĂ©grer et crĂ©er ainsi une nouvelle rĂ©alitĂ© pour rappelle les rĂ©fĂ©rences du livre que vous nous prĂ©sentez aujourd’huiUne "bible" de poche qui permettra aux timides talentueux de penser l'impensable et de rendre possible l'impossible. Ça s’appelle "Vous pouvez ĂȘtre ce que vous voulez ĂȘtre" de Paul Arden aux Ă©ditions Anne Cazaubon, je rappelle qu’on retrouve votre chronique Antidote autour du dĂ©veloppement personnel tous les jours de la semaine Ă  15h55. Lestime de soi, un travail au quotidien Animation pĂ©dagogique dĂ©partementale janvier 2016 / DSDEN91 / EIP91 Je peux faire face Ă  la plupart des situations sans perdre mes moyens 5. Si je ne sais pas encore, je peux apprendre ancrer une sensation de confiance . Apprendre la confiance en soi Observer attentivement : Ă©valuer la situation et s’appuyer sur son IDĂ©finir le devoir ALa notion de devoir ll faut distinguer la notion, morale, de devoir, de celle, juridique, d'obligation, les deux s'opposant Ă  la simple contrainte contrainte physique par la maladie par exemple, ou contrainte sociale exercĂ©e par la police ou le juge. Etre contraint, c'est ne pas avoir le choix de faire une action la contrainte s'impose Ă  la volontĂ© de l'extĂ©rieur. À l'inverse, dans l'obligation, l'accomplissement de l'acte est libre il relĂšve de la volontĂ© de l'individu. Un sujet peut donc dĂ©cider de ne pas se soumettre Ă  une pourquoi le droit distingue des obligations parfaites » c'est-Ă -dire assorties de contraintes, de sanctions un homme doit payer ses impĂŽts, sinon il est puni par la loi et imparfaites » non garanties par la loi, ou prescrites une dette peut s'Ă©teindre si elle n'est pas rĂ©clamĂ©e.Par analogie, Kant appelle devoir imparfait » le devoir qui est seulement moral veiller au bonheur des autres et devoir parfait » le devoir qui est seulement juridique payer ses dettes dĂ©clarĂ©es. Juridiquement, nos devoirs sont le corrĂ©lat du droit des autres. Moralement, ils nous obligent » mentir est interdit » en morale comme en droit, mais, dans le cas du droit, ne pas faire de fausses promesses » sera garanti par la signature d'un contrat », d'oĂč l'expression obligation parfaite ». BLa diversitĂ© des sources du devoir IIRespecter le devoir moral AL'usage de la raison Pour Kant, il suffit Ă  l'homme de faire usage de sa raison pour connaĂźtre ce qu'il doit n'a donc pas besoin de se rĂ©fĂ©rer Ă  une instance extĂ©rieure Ă  lui il ne reçoit pas les rĂšgles morales de quelqu'un d' propose une morale qui repose entiĂšrement sur la raison, que chaque homme possĂšde. Le devoir moral est Ă  chercher Ă  l'intĂ©rieur de soi. Or, puisque chaque homme peut trouver en lui ce qu'il doit faire, le devoir n'est pas relatif il ne varie pas selon les individus et leurs prĂ©fĂ©rences. Il est parle de morale dĂ©ontologique pour dĂ©signer cette vision du devoir moral fondĂ© sur la raison. Kant rejette les morales de l'autoritĂ© et valorise l'autonomie de l'homme, le fait de se donner sa propre loi grĂące Ă  sa raison. DĂ©ontologie Le mot "dĂ©ontologie" vient des termes grecs dĂ©on, "le devoir", et logos, "le discours". La dĂ©ontologie est donc le discours sur le devoir. Au sens courant, la dĂ©ontologie dĂ©signe les rĂšgles morales qui rĂ©gissent une profession mĂ©decins, lorsqu'ils commencent Ă  exercer, prĂȘtent le serment d'Hippocrate, c'est-Ă -dire qu'ils s'engagent Ă  respecter un certain nombre de rĂšgles dans l'exercice de leur morales d'autoritĂ© que Kant rejette dans sa dĂ©finition du devoir moral correspondent aux morales dans lesquelles l'individu trouve la rĂšgle de son action Ă  l'extĂ©rieur de lui-mĂȘme dans les commandements divins, les rĂšgles sociales, ou bien encore dans la nature. Pour Kant, c'est bien la raison et uniquement elle qui permet de respecter le devoir moral. Morales d'autoritĂ© Les morales d'autoritĂ© correspondent aux morales dans lesquelles l'individu trouve la rĂšgle de son action Ă  l'extĂ©rieur de lui-mĂȘme dans les commandements divins ou les rĂšgles s'adressent toutefois, comme la morale du devoir, Ă  l'individu rationnel et ne tirent pas leur principe de la nature corps ou sentiment. Par contre, l'individu n'y est pas, au sens de Kant, autonome, puisqu'il ne dĂ©cide pas par lui-mĂȘme avec sa seule raison, mais qu'une autoritĂ© extĂ©rieure dĂ©cide pour lui BLe devoir moral comme impĂ©ratif chez Kant 1Agir avec bonne volontĂ© Puisque l'individu doit trouver en lui la rĂšgle de son action, le caractĂšre moral d'une action dĂ©pend entiĂšrement de la volontĂ© de l'individu d'agir moralement. Pour Kant, ce n'est donc pas l'action qui est morale, mais l'intention c'est elle qu'il faut Ă©valuer pour savoir si une personne a agi souligne nĂ©anmoins que l'intention qui dĂ©finit l'action accomplie rĂ©ellement par devoir doit s'accompagner, pour ĂȘtre morale, de tous les moyens dont nous disposons pour l'accomplir Par exemple, si deux personnes accomplissent la mĂȘme action, seule l'intention qui a prĂ©sidĂ© Ă  la rĂ©alisation de l'action permet de dĂ©terminer s'il s'agit d'une action bonne. Ainsi, si deux personnes font un don, l'une par charitĂ©, l'autre pour soigner sa rĂ©putation, alors seule la premiĂšre a rĂ©alisĂ© une action ne sont donc ni les consĂ©quences ni les effets de l'action qui comptent. Kant souligne qu'il faut interroger la volontĂ© pour savoir si une action est qui fait que la bonne volontĂ© est telle, ce n'est pas son aptitude Ă  atteindre tel ou tel but proposĂ©, c'est seulement le de la mĂ©taphysique des mƓurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, Ă©d. Le Livre de Poche 1993Kant souligne ici qu'il faut interroger la volontĂ© pour savoir si une action est morale. Ainsi, pour ĂȘtre moralement bonne, l'action doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par devoir. Elle s'oppose alors Ă  l'action rĂ©alisĂ©e conformĂ©ment au devoir, c'est-Ă -dire qui n'aurait que l'apparence du pour qu'une action soit bonne moralement, c'est-Ă -dire pour qu'elle soit faite par devoir, il faut que la raison nous dicte cette action et non la sensibilitĂ© ou les dĂ©sirs. C'est en cherchant en lui-mĂȘme, Ă  l'aide de sa raison, que l'homme parvient Ă  formuler ce que Kant appelle des impĂ©ratifs. 2L'impĂ©ratif hypothĂ©tique et l'impĂ©ratif catĂ©gorique de Kant Tous les impĂ©ratifs produits par la raison ne sont pas moraux la raison guide aussi l'action dans un but intĂ©ressĂ©. C'est notamment le cas de ce que Kant appelle les impĂ©ratifs hypothĂ©tiques. ImpĂ©ratif hypothĂ©tique Un impĂ©ratif hypothĂ©tique est un impĂ©ratif qui ne vaut que sous la condition d'une certaine hypothĂšse, et prend la forme suivante "si l'on veut telle [hypothĂšse], alors il faut tel [impĂ©ratif]".Par exemple, "si on veut couper du bois, il faut utiliser une scie" est un impĂ©ratif hypothĂ©tique. Les impĂ©ratifs hypothĂ©tiques sont fondĂ©s sur la raison ils commandent de choisir le moyen le plus rationnel, le plus adaptĂ©, pour parvenir Ă  ses fins. Le critĂšre d'Ă©valuation est un critĂšre pragmatique de rĂ©ussite et d'efficacitĂ© on Ă©value les moyens, et non la fin souligne que ces impĂ©ratifs ne peuvent constituer le fondement du devoir moral Soit ces impĂ©ratifs n'ont absolument rien Ă  voir avec la morale. Ainsi, "si l'on veut couper du bois, il faut utiliser une scie". Soit ils peuvent viser la rĂ©alisation d'une finalitĂ© immorale. Soit ils rĂ©duisent l'action apparemment morale Ă  une action faite par pur intĂ©rĂȘt ou par crainte. Par exemple, "si je veux avoir des clients qui reviennent, il faut que je sois honnĂȘte" ou "si je ne veux pas me faire punir, il faut que je respecte la loi". Pour Kant, la morale ne rĂ©side pas dans les impĂ©ratifs hypothĂ©tiques, mais dans les impĂ©ratifs de Kant permet de distinguer entre les impĂ©ratifs purement techniques exemple de la scie qui sont indiffĂ©rents Ă  la moralitĂ© un empoisonneur obĂ©it Ă©galement Ă  des rĂšgles techniques choix et dosage du poison, etc.. et ceux qu'il appelle Ă  proprement parler pragmatiques. Dans l'impĂ©ratif pragmatique, la fin visĂ©e est le bonheur, non la moralitĂ©. Cependant, comme nous ne savons pas dĂ©finir les moyens pour obtenir le bonheur, la quĂȘte du bonheur n'est pas une quĂȘte "technique". ImpĂ©ratif catĂ©gorique Un impĂ©ratif catĂ©gorique est un impĂ©ratif qui commande sans aucune condition il faut faire quelque chose, non pas pour telle ou telle raison, mais parce que c'est un devoir. Ces impĂ©ratifs sont universels ils valent pour tout homme et doivent ĂȘtre plus forts que les dĂ©sirs des comment savoir si l'intention qui prĂ©side l'action est morale ? À cette question, Kant rĂ©pond que toute action prĂ©tendant Ă  la moralitĂ© doit Ă©pouser la forme de la loi morale. Autrement dit, l'action est morale lorsqu'elle s'accorde Ă  la loi morale. C'est de cet accord qu'elle tient son caractĂšre penser la loi morale, Kant procĂšde par analogie avec la nature. Dans la nature, une loi physique, comme celle de la chute des corps, doit valoir pour tous les phĂ©nomĂšnes identiques. De la mĂȘme façon, les raisons qui motivent une action morale doivent pouvoir ĂȘtre gĂ©nĂ©ralisĂ©es et exprimĂ©es sous la forme d'une loi universelle. Le critĂšre nĂ©cessaire et suffisant pour juger la moralitĂ© d'une action est la possibilitĂ© d'universaliser la maxime qui la commande. 3Les trois formulations de l'impĂ©ratif catĂ©gorique Agis uniquement d'aprĂšs la maxime qui fait que tu puisses vouloir en mĂȘme temps qu'elle devienne une loi de la mĂ©taphysique des mƓurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, Ă©d. Le Livre de Poche 1993Cette premiĂšre formulation de l'impĂ©ratif catĂ©gorique indique comment la raison peut dĂ©couvrir par elle-mĂȘme les normes morales qu'elle doit savoir si une action est morale, il faut se demander si l'on peut vouloir que chaque homme fasse cette mĂȘme action. Il s'agit donc d'un test d'universalisation d'une prend l'exemple du mensonge. Est-il possible d'imaginer un monde oĂč chacun ment et oĂč chacun sait que tout le monde ment ? Non, car le mensonge n'est possible que si les autres croient que ce qui est racontĂ© est vrai. Dans un monde oĂč le mensonge est devenu la rĂšgle, une telle confiance en la parole d'autrui ne peut plus exister, ce qui rend impossible le mensonge lui-mĂȘme. Kant insiste donc sur l'universalitĂ© du devoir, qui prend la forme d'une loi. Celle-ci ne peut ĂȘtre qu'universelle car toute exception dĂ©truit la propose une deuxiĂšme formulation de la loi morale. Agis de telle sorte que tu traites l'humanitĂ© aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en mĂȘme temps comme une fin, et jamais simplement comme un de la mĂ©taphysique des mƓurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, Ă©d. Le Livre de Poche 1993 On ne peut pas utiliser les personnes humaines comme de simples moyens en vue d'une fin Ă  atteindre les ĂȘtres humains sont des sujets. Kant nomme cela la dignitĂ© de chaque personne on ne peut rĂ©duire la personne au statut d'une chose disponible et Ă©changeable. La dignitĂ© de la personne repose sur son autonomie, c'est-Ă -dire sur sa capacitĂ© Ă  poser par elle-mĂȘme ses propres fins c'est ce qui fait que l'individu est considĂ©rĂ© comme une "fin en soi". En effet, l'ĂȘtre capable de dĂ©finir des fins des buts est lui-mĂȘme le seul digne d'ĂȘtre aussi une fin par lui-mĂȘme, aussi bien pour soi que pour les autres. Il faut respecter l'autonomie de chaque individu, qui est fondĂ©e sur la raison que possĂšde toute personne. La morale se fonde ainsi sur la raison, non pas parce qu'elle repose sur une raison pragmatique qui procĂ©derait Ă  un calcul, mais parce que la morale est fondĂ©e sur le respect de la raison elle-mĂȘme en chaque Kant propose une troisiĂšme formulation de la loi morale. Agis comme si la volontĂ© de tout ĂȘtre raisonnable Ă©tait d'Ă©tablir une lĂ©gislation morale de la mĂ©taphysique des mƓurs, Grundlegung zur Metaphysik der Sitten, trad. Victor Delbos, Paris, Ă©d. Le Livre de Poche 1993 Explication quand un sujet se soumet Ă  la loi morale, il se soumet aux lois qu'il trouve en lui-mĂȘme 1° formulation il est autonome et se perçoit comme fin en soi, au mĂȘme titre que les autres 2° formulation. Il attribue donc nĂ©cessairement une volontĂ© semblable Ă  la sienne, orientĂ©e par l'autonomie, la dignitĂ© morale et le respect rĂ©ciproque des personnes. C'est ce que Kant appelle le rĂšgne des fins ». Je ne peux imaginer l'autre que comme un ĂȘtre qui est lui-mĂȘme moral, me respecte Ă  ce titre et concourt avec moi Ă  une mĂȘme fin. 3° formulationIci, Kant insiste sur le fait que la loi morale est intĂ©rieure Ă  l'individu. L'individu se sent gĂ©nĂ©ralement contraint de l'extĂ©rieur Ă  une lĂ©gislation morale. Or, Kant montre ici qu'en rĂ©alitĂ©, l'individu est le lĂ©gislateur se soumettre Ă  la loi morale, c'est se soumettre Ă  une loi dont l'individu est l' un sujet se soumet Ă  la loi morale, il se soumet aux lois qu'il trouve en lui-mĂȘme et qu'il pourrait exiger de tous les individus - de lĂ  le caractĂšre universel de la loi morale. Les impĂ©ratifs de Kant CLa critique de la morale kantienne 1L'importance du rĂ©sultat dans le respect du devoir moral Certains penseurs estiment que le raisonnement de Kant est trop abstrait et que le rĂ©sultat doit primer sur la pensĂ©e lorsque l'homme effet, la nĂ©cessitĂ© d'universaliser la maxime de l'action comme Kant l'analyse tend Ă  placer la question Ă©thique au niveau de la gĂ©nĂ©ralitĂ©, voire de l'abstraction. Il est possible de se demander de quelle façon des principes gĂ©nĂ©raux peuvent permettre de trancher des dilemmes moraux bien concrets n'a-t-on pas davantage besoin d'une Ă©thique concrĂšte, attentive aux particularitĂ©s des situations singuliĂšres dans lesquelles l'homme doit agir ?C'est en raison de cette attention portĂ©e uniquement sur la forme de l'action morale, et non sur ses rĂ©sultats, que Hegel critique fortement la morale kantienne. En effet, en soutenant que le devoir doit ĂȘtre accompli pour lui-mĂȘme, il semblerait que l'on nĂ©glige l'importance du pour Hegel, la moralitĂ© d'une action ne doit pas seulement reposer sur l'intention qui l'a commandĂ©e, mais exige une Ă©valuation de ses rĂ©sultats objectifs. Il s'agit donc pour Hegel de pointer l'inefficacitĂ© de ce qu'il nomme "la belle Ăąme" la bonne conscience qui, refusant de s'engager dans le monde, se renferme sur son intĂ©rioritĂ©. 2Les autres raisons de respecter le devoir moral D'autres penseurs soulignent que la raison ne suffit pas pour respecter le devoir Ă©nonce que l'action morale ne doit avoir comme origine que l'impulsion du devoir. Or, est-il possible de penser un ĂȘtre humain qui se dĂ©terminerait Ă  agir par ce seul motif ? À cela, il est possible d'opposer le rĂŽle du sentiment ou du dĂ©sir dans le passage Ă  l' philosophe anglais John Stuart Mill souligne ainsi qu'il existe une multitude de facteurs qui peuvent nous pousser Ă  agir moralement. Cependant, pour lui, ce n'est pas l'intention qui dĂ©termine la moralitĂ© de l'action, mais ses consĂ©quences. L'Utilitarisme, Utilitarianism, trad. Georges Tanesse, Paris, Ă©d. Flammarion, coll. "Champs Classiques" 2008Mill souligne que ce qui pousse l'individu Ă  agir, ce n'est pas le sentiment pur du devoir, mais une foule de facteurs, que les utilitaristes se proposent de rassembler sous le terme d' est donc possible de dire que si la raison nous permet de savoir quelle est l'action Ă  accomplir, ce qui nous pousse Ă  agir relĂšve davantage de la sphĂšre du dĂ©sir et des sentiments. IIILe devoir moral permet la libertĂ© et le bonheur AAgir selon le devoir moral permet de lutter contre la banalitĂ© du mal Tout d'abord, il est possible de dire que le devoir moral permet de lutter contre la banalitĂ© du malLa "banalitĂ© du mal" est une expression utilisĂ©e pour la premiĂšre fois par la philosophe Hannah Arendt, aprĂšs sa participation au procĂšs d'Adolf Eichmann, un responsable nazi jugĂ© en avril 1961 Ă  JĂ©rusalem. Arendt prĂ©sente une nouvelle approche du mal, qui choque Ă  l'Ă©poque et continue encore de faire "banalitĂ© du mal" est un concept philosophique qui pose la possibilitĂ© de l'inhumain en chaque homme. Arendt remet donc en cause l'idĂ©e du bien et du mal. Surtout, elle stipule que le systĂšme totalitaire est nocif et pousse certains hommes Ă  commettre des actes horribles. Mais ces actes ne sont pas perçus comme criminels par les coupables, qui ne savent pas ou ne peuvent pas sentir qu'ils font le mal. Ainsi, Arendt explique que le systĂšme totalitaire a rĂ©ussi Ă  tuer "l'animal politique" en l'homme. Le sujet n'est pas la source mĂȘme du mal, il est le lieu oĂč se manifeste le mal. Primo Levi souligne bien que les nazis ne sont pas des monstres, mais des hommes, dans Si c'est un homme, publiĂ© en 1947 "Ils Ă©taient faits de la mĂȘme Ă©toffe que nous, c'Ă©taient des ĂȘtres humains moyens, moyennement intelligents, d'une mĂ©chancetĂ© moyenne sauf exception, ce n'Ă©taient pas des monstres, ils avaient notre visage."Arendt ne dit pas que la banalitĂ© du mal dĂ©douane le criminel, contrairement Ă  ce que certains de ses dĂ©tracteurs ont dit. De mĂȘme, elle ne dit pas que tous les hommes sont capables de faire le mal, elle souligne plutĂŽt qu'il y a en chaque homme la possibilitĂ© du mal. Respecter le devoir moral, c'est lutter contre cette banalitĂ© du mal qui est en chacun, et donc Ă©viter des horreurs. Cela permet donc de vivre dans un monde plus juste. BLe devoir libĂšre des dĂ©terminismes Si le devoir doit s'imposer Ă  l'individu sous la forme d'un impĂ©ratif catĂ©gorique, la morale ne constitue cependant pas une contrainte qui priverait l'individu de sa libertĂ©. Il faut considĂ©rer le devoir moral comme une obligation intĂ©rieure et non comme une contrainte extĂ©rieure l'individu reste autonome lorsqu'il accomplit son devoir moral car il ne fait que suivre ce que sa propre raison lui indique. La source du devoir moral est en l'individu lui-mĂȘme et non dans une autoritĂ© Kant oppose l'hĂ©tĂ©ronomie Ă  l'autonomie Lorsqu'il recherche hors de lui la norme de son action, on dit de l'individu qu'il est hĂ©tĂ©ronome il se soumet alors Ă  une lĂ©gislation qui lui est extĂ©rieure. À l'inverse, l'autonomie consiste Ă  se donner Ă  soi-mĂȘme sa propre loi. Pour Kant, l'autonomie ne signifie pas que chaque individu possĂšde une morale qu'il choisit en fonction de ses dĂ©sirs et de ses prĂ©fĂ©rences. L'homme est un ĂȘtre de raison il doit donc aller Ă  l'encontre de sa sensibilitĂ©, se libĂ©rer de ses pulsions et dĂ©sirs premiers, pour agir moralement, c'est-Ă -dire en conformitĂ© avec ce que sa raison lui enseigne. La volontĂ© est donc autonome lorsqu'elle refuse de se laisser entraĂźner par les dĂ©sirs ou les lois ce qui fait que le devoir moral est libĂ©rateur il permet au sujet d'Ă©chapper aux dĂ©terminismes auxquels il est gĂ©nĂ©ralement soumis. Le devoir permet Ă  l'activitĂ© volontaire de se soustraire Ă  l'emprise de la sensibilitĂ© et de se soumettre Ă  une loi qui ne lui est plus Ă©trangĂšre, et qui n'est donc pas acceptĂ©e passivement. Agir moralement est donc bien exercer une forme de libertĂ©. CLe devoir moral mĂšne au bonheur 1Le devoir doit viser le bonheur GĂ©nĂ©ralement, bonheur et devoir semblent s'opposer, le devoir devant ĂȘtre rĂ©alisĂ© en dĂ©pit de toute considĂ©ration du bonheur de celui qui l'accomplit. Mais n'est-il pas possible de faire du bonheur le but de la morale ?C'est ce que propose la philosophie utilitariste selon elle, il faut Ă©valuer la moralitĂ© d'une action en fonction de ses consĂ©quences sur le bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral. En effet, l'utilitarisme prescrit de toujours accomplir l'acte le plus utile pour le plus grand nombre c'est le principe d'utilitĂ©. L'acte utile est donc celui qui produit le plus de satisfaction possible, pour le plus grand nombre de personnes philosophie utilitariste, notamment incarnĂ©e par le philosophe anglais Jeremy Bentham, refuse donc de concevoir qu'il existe un bien en soi. Le critĂšre pour Ă©valuer la moralitĂ© d'une action est alors clair si un acte produit de la satisfaction sans causer de tort Ă  personne, alors il est moralement morale, qui met l'accent sur les consĂ©quences des actes dans la perspective du bonheur le plus grand possible, permet d'introduire une rĂ©elle prise en compte des circonstances particuliĂšres dans lesquelles l'homme doit agir. Elle permet, d'autre part, de proposer un critĂšre clair et efficace pour trancher certains problĂšmes moraux. 2Agir moralement est source de bonheur Dans la mesure oĂč le bonheur semble ĂȘtre une aspiration universelle parmi les hommes, la morale ne doit-elle pas rendre l'homme heureux ?Pour Aristote, le bonheur constitue le "Souverain Bien", c'est-Ă -dire la fin derniĂšre de toutes les actions humaines. En effet, selon lui, chaque activitĂ© poursuit un but la santĂ© pour la mĂ©decine, la victoire pour la stratĂ©gie, etc. Aristote se demande donc s'il n'existe pas une chose qui soit la fin derniĂšre de tous nos actes, qui ne soit pas "dĂ©sirable en vue d'une autre chose" mais uniquement en elle-mĂȘme. La seule fin de ce genre est le bonheur mĂȘme l'honneur, le plaisir ou l'intelligence sont des fins en vue du bonheur. Le bonheur est donc la fin suprĂȘme de toutes nos actions. Le bonheur est quelque chose de parfait et qui se suffit Ă  soi-mĂȘme, et il est la fin de nos Ă  Nicomaque, trad. Jules Tricot, Paris, Ă©d. Vrin, coll. "BibliothĂšque des Textes philosophiques" 1990 1re Ă©d. 1959 Puisque la spĂ©cificitĂ© de l'homme, son essence, est d'ĂȘtre rationnel, c'est-Ă -dire douĂ© de raison, alors pour rĂ©aliser l'excellence qui lui est propre, il doit tĂącher de vivre une vie selon la raison. La sagesse, c'est-Ă -dire ĂȘtre vertueux, est ce qui peut rendre l'homme Aristote, la morale ne doit pas seulement viser le bonheur c'est vivre selon la raison, c'est-Ă -dire ĂȘtre vertueux, qui conduit l'homme au bonheur. Lesbienfaits du dĂ©passement personnel. Gagner en connaissance de soi : on ne peut s’amĂ©liorer qu’en ne se connaissant soi-mĂȘme. Se confronter Ă  soi permet de se tester et de se dĂ©couvrir plus en profondeur. Ce n’est finalement pas tant l’objectif en soi qui importe mais le chemin parcouru pour l’atteindre. Nous sommes nombreux Ă  souhaiter amĂ©liorer notre cadre de vie, et notamment notre logement. Notre lieu de vie joue en effet un rĂŽle essentiel dans notre bien-ĂȘtre physique et mental. Nous y passons en moyenne 50% de notre temps ! Si vous suivez La Case Robinson depuis quelques temps, vous savez que mon objectif est de vous apporter des conseils pour vivre mieux, dans un logement plus Ă©cologique et plus sain. Pourtant, peu sont celles et ceux qui passent Ă  l’action. Car les obstacles sont nombreux. Quels travaux rĂ©aliser en prioritĂ© ? Combien cela va coĂ»ter ? Quels seront les bĂ©nĂ©fices rĂ©els ? Qu’est-ce que je peux faire moi-mĂȘme ? Combien de temps cela va prendre ? La liste des interrogations peut ĂȘtre longue. Et on ne sait plus trĂšs bien par oĂč commencer. C’est pour cela que ces envies sont bien souvent remises Ă  plus tard. Pourtant, il y a des actions trĂšs simples que vous pouvez mettre en place rapidement pour rendre votre logement plus Ă©cologique et plus confortable. Et vous pouvez faire cela vous-mĂȘme, avec un budget rĂ©duit. Dans cet article je vais donc aborder les points essentiels sur lesquels vous pouvez agir dĂšs maintenant, que vous soyez locataire ou propriĂ©taire. Je dĂ©taillerai dans un prochain article les travaux plus consĂ©quents que vous pourriez mener et comment s’organiser pour les rĂ©aliser. Dans l’immĂ©diat, lisez l’article jusqu’au bout et passez Ă  l’action dĂšs aujourd’hui ! Commencez par changer ce qui ne se voit pas ! DerriĂšre ce titre provocateur se cache une rĂ©alitĂ© que l’on oublie souvent. Et c’est pourtant l’action la plus simple Ă  mettre en Ɠuvre. Je veux parler ici de votre fournisseur d’énergie et de votre banque ! Oui, ces organismes jouent un rĂŽle majeur dans le bilan environnemental de votre logement. Changez de fournisseur d’énergie Que votre logement soit bien isolĂ© ou au contraire une passoire thermique » ou entre les deux, il consomme quoiqu’il en soit de l’énergie. Autant donc choisir de l’énergie verte », issue des Ă©nergies renouvelables. Les fournisseurs d’énergie comme Enercoop, Ilek ou Energies d’ici proposent Ă  leur client de l’électricitĂ© d’origine 100% renouvelable et française. Elle est produite par les barrages hydroĂ©lectriques ou les fermes Ă©oliennes et solaires sur tout le territoire. J’ai d’ailleurs Ă©crit rĂ©cemment un article complet sur le sujet ici. Bien souvent, les prix proposĂ©s ne sont pas plus chers ou trĂšs peu que les tarifs rĂ©glementĂ©s d’EDF. Et si l’on tient compte des bĂ©nĂ©fices sous-jacents pour la planĂšte ce que l’on fait trop rarement, le surcoĂ»t est alors clairement justifiĂ©. Pour la fourniture du gaz, il existe dans certaines rĂ©gions des offres pour du gaz bio » issu d’unitĂ© de mĂ©thanisation par exemple. Ilek propose Ă©galement ce service. Malheureusement pour moi, Ă  Bordeaux, nous sommes obligĂ©s de passer par le prestataire historique qui fournit uniquement du gaz naturel » c’est-Ă -dire d’origine fossile 
 Changez de banque Tout aussi important, votre banque ou plutĂŽt votre Ă©pargne pĂšse sur votre bilan environnemental. Que fait votre banque avec votre argent ? Comme le montre le rapport de l’organisation Oxfam, ou celui des Amis de la Terre, en 2018 les plus grandes banques françaises financent majoritairement les Ă©nergies fossiles 80% de leurs investissements dĂ©diĂ©s au secteur de l’énergie plutĂŽt que les projets d’énergie renouvelable les 20% restant. Certains organismes proposent toutefois de placer votre argent uniquement dans des projets de l’économie sociale et solidaire, ou des projets environnementaux. C’est le cas du CrĂ©dit CoopĂ©ratif ou de La Nef par exemple, mais aussi de certaines banques locales. Vous pouvez Ă©galement placer votre Ă©pargne en prioritĂ© dans le livret LDD » livret de DĂ©veloppement Durable ou devenir partenaire d’une association qui sera rĂ©munĂ©rĂ©e par la banque Ă  chaque fois que vous utiliserez votre carte sans surcoĂ»t pour vous. Une fois que vous avez fait ça, place aux actions visibles » chez vous ! Comment identifier les problĂšmes ? Pour rĂ©soudre un problĂšme, quel qu’il soit, il faut commencer par faire le diagnostic de la situation existante. Écoutez votre corps 😊 Si vous voulez engagez des travaux d’amĂ©lioration chez vous, c’est que vous avez d’ores et dĂ©jĂ  identifiĂ© ces problĂšmes ». Il reste alors Ă  bien dĂ©finir les causes et Ă  les traiter. Le corps est un outil trĂšs efficace pour nous signaler un problĂšme. Que ce soit par le ressenti ou l’observation. Cela joue beaucoup dans le bien-ĂȘtre. Vous avez chaud, vous avez froid, vous ressentez des courants d’air dĂ©sagrĂ©ables Vous avez la gorge, le nez, les yeux souvent irritĂ©s Vous remarquez des odeurs, de l’humiditĂ©, de la condensation, des moisissures Vous ĂȘtes souvent gĂȘnĂ©-e par la luminositĂ© ou l’ambiance lumineuse » intĂ©rieure Nous dĂ©taillerons un peu plus bas les actions Ă  mener pour rĂ©soudre ces problĂšmes. Étudiez votre facture Ă©nergĂ©tique Un autre axe de rĂ©flexion pour amĂ©liorer votre logement est d’analyser les faits », c’est Ă -dire votre facture Ă©nergĂ©tique. Vous pouvez apprendre beaucoup de choses ! Tout d’abord, elle dĂ©taille votre consommation par pĂ©riodes de 2 mois. Vous pouvez donc comparer comment elle Ă©volue d’une annĂ©e sur l’autre. En cas d’évolution, posez-vous les questions suivantes Ai-je modifiĂ© mes habitudes T°C de consigne pour le chauffage*, utilisation des appareils Ă©lectriques, Ă©volution du nombre de personnes dans le logement ? Les conditions climatiques ont-elles Ă©tĂ© diffĂ©rentes par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre ? Vous pouvez pour cela consulter le site de MĂ©tĂ©oFrance qui vous renseigne sur le climat des 10 derniĂšres annĂ©es lien en bas de cette page. Ai-je de nouveaux Ă©quipements consommateurs d’énergie machine Ă  laver, TV, ventilateur
 ? *rappelez-vous qu’un degrĂ© de plus sur votre consigne de chauffage engendre en moyenne une hausse de consommation de 7% et inversement. A noter Ă©galement que pour les dĂ©tenteurs du compteur Linky*, vous pouvez dĂ©sormais suivre votre consommation quotidienne en crĂ©ant un compte sur le site d’Enedis lien en bas de cette page. Le CNRS avait rĂ©alisĂ© une Ă©tude en 2015 au sujet des compteurs communicants une baisse de 23% en moyenne de la consommation Ă©lectrique a Ă©tĂ© observĂ©e pour les mĂ©nages Ă©quipĂ©s et donc ayant accĂšs rĂ©guliĂšrement Ă  leur consommation. *Le dĂ©ploiement du compteur communiquant Linky soulĂšve des questions majeures sur les libertĂ©s individuelles diffusion d’information sur votre consommation horaire, et donc votre vie privĂ©e. C’est un sujet complexe, qui polarise et divise fortement. Personnellement, je pense que c’est un outil intĂ©ressant qui peut nous aider Ă  rĂ©duire note facture Ă©nergĂ©tique l’étude du CNRS le prouve et donc dans certains cas Ă  lutter contre la prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique et le rĂ©chauffement climatique mĂȘme si en France l’essentiel de l’électricitĂ© est d’origine nuclĂ©aire et n’émet dans pas de C02, cela rĂ©duit notre usage du nuclĂ©aire. Compte tenu des enjeux environnementaux actuels, cela vaut la peine de l’adopter Ă  condition de l’utiliser vraiment !, tout en ayant conscience des informations rĂ©coltĂ©es en Ă©change. Et il ne faut pas non plus se tromper de combat. A mon sens, nous dĂ©voilons beaucoup plus notre vie privĂ©e via notre smartphone et notre usage d’internet. Et pourtant sans bĂ©nĂ©fice aucun en retour pour l’environnement 
 Les actions prioritaires Ă  rĂ©aliser soi-mĂȘme Au sujet de l’isolation Si votre logement est mal ou insuffisamment isolĂ©, alors vous avez froid en hiver et chaud en Ă©tĂ©. Vous pouvez Ă©galement ressentir des courants d’air ou ce que l’on appelle les effets de parois froides » sensation de froid Ă  proximitĂ© d’une fenĂȘtre simple vitrage. Bien sĂ»r, la solution idĂ©ale serait d’isoler la toiture, changer les fenĂȘtres pour des doubles voir triples vitrages peu Ă©missifs, et isoler les façades. Mais cela reprĂ©sente des travaux et un budget non nĂ©gligeables. Comme indiquĂ©, nous reviendrons sur cela dans un autre article. Que pouvez-vous tout de mĂȘme faire Ă  moindre coĂ»t dĂšs aujourd’hui ? AmĂ©liorer l’étanchĂ©itĂ© de la porte d’entrĂ©e et des fenĂȘtres en changeant les joints de compression. Si celles-ci sont en bois, il est trĂšs facile de coller un joint sur le dormant le cadre fixe de la menuiserie qui vient faire la jonction avec l’ouvrant lorsque la porte ou la fenĂȘtre sont fermĂ©es. RĂ©duire les courants d’air et les sensations de froid en disposant un bas de porte » au pied de la porte d’entrĂ©e. Que ce soit les bas de porte ou les joints, les marques 3M ou Plasto proposent des produits performants chercher joint de porte ou fenĂȘtre » sur votre moteur de recherche. Vous pouvez Ă©galement installer des rideaux thermiques » en fait des rideaux Ă©pais qui Ă©viteront les sensations de courants d’air froid. Avoir les bons rĂ©flexes en Ă©tĂ© Ă©vitez que la chaleur ne rentre en fermant systĂ©matiquement les volets en journĂ©e si vous n’ĂȘtes pas lĂ . DĂ©couvrez d’autres conseils dans l’article que j’ai Ă©crit Ă  propos de la canicule. Au sujet de la consommation d’électricitĂ© Parmi les usages de l’électricitĂ© nous pouvons distinguer 2 postes prĂ©pondĂ©rants l’éclairage et les appareils domestiques. L’éclairage Pour l’éclairage, c’est assez simple, il faut utiliser des lampes LED. Si vous avez encore des lampes Ă  incandescence elles sont interdites Ă  la vente depuis 2012, changez-les. Elles consomment entre 5 et 10 fois plus qu’une lampe LED de mĂȘme intensitĂ© lumineuse ! Si vous avez des lampes halogĂšnes ou fluocompactes, changez-les Ă©galement. Elles consomment entre 2 et 5 fois plus que les LED. Et les lampes fluocompactes contiennent du mercure, potentiellement toxique en cas d’inhalation. Elles sont Ă©galement critiquĂ©es pour leurs Ă©missions d’ondes Ă©lectromagnĂ©tiques Ă  courte distance donc ne les utilisez jamais pour votre lampe de chevet ou de bureau. De plus, la durĂ©e de vie annoncĂ©e des lampes LED est de 5 Ă  30 fois supĂ©rieure Ă  celle des autres types de lampes. Les appareils Ă©lectriques La consommation d’électricitĂ© liĂ©es aux appareils domestiques ne cesse d’augmenter ces derniĂšres annĂ©es. Pourtant, les appareils eux-mĂȘmes sont de plus en plus Ă©conomes. Alors pourquoi cette hausse malgrĂ© tout ? Eh bien pour 2 raisons Nous avons de plus en plus d’appareils connectĂ©s et branchĂ©s chez nous. Nous subissons ce que l’on appelle l’effet rebond » dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© dans l’article dĂ©diĂ© aux Low-Tech vs High-Tech. Nos appareils Ă©tant plus vertueux » en termes de consommation d’énergie, nous les utilisons plus et en plus grand nombre. Finalement, nous consommons globalement plus d’énergie 
 Quels gestes simples adopter ? C’est du bon sens mais il est parfois utile de le rappeler Faire le bilan de l’usage rĂ©el que l’on fait de tout ces appareils. Et mettre en arrĂȘt pas en veille ceux dont vous ne vous servez pas ou rarement lecteur DVD, chaine-hifi
. MĂȘme pour les plus frĂ©quents box wifi par exemple, pensez Ă  les Ă©teindre quand vous dormez ou ĂȘtes absent-e. Avant d’acheter un nouvel appareil, regardez s’il existe une version manuelle pour les objets de cuisine, beaucoup d’alternatives existent par exemple. Dans tous les cas, optez pour les appareils les plus Ă©conomes A++ sur l’étiquette Ă©nergie. Une petite anecdote personnelle Ă  ce sujet j’ai rĂ©cemment constatĂ© que la sonnette de ma maison consommait en permanence de l’électricitĂ© il s’agit d’une ancienne sonnette de marque Cera » pour les amateurs. Il n’y a pas de mode veille. L’entrĂ©e Ă©tant en double hauteur et la maison de taille moyenne, j’ai dĂ©cidĂ© de dĂ©brancher la sonnette et de mettre un heurtoir directement sur la porte extĂ©rieure. On entend trĂšs bien ainsi. Nous sommes d’accord, cela ne change pas fondamentalement ma facture d’électricitĂ© verte » chez Ilek d’ailleurs, mais je trouve que c’est un exemple d’optimisation facile Ă  mettre en Ɠuvre si l’on prend le temps de regarder un peu son logement. Au sujet de la qualitĂ© de l’air J’ai Ă©crit un article complet sur le sujet, donc je vous invite Ă  le lire si vous constatez des problĂšmes d’odeurs, d’irritation chronique et/ou de mauvais renouvellement d’air dans votre logement. Sur ce dernier point, il est primordial de ne pas obstruer les bouches de ventilation de votre logement. Que ce soit les bouches dans les piĂšces humides cuisine, WC, salle de bain ou les entrĂ©es d’air au-dessus des fenĂȘtres, celles-ci ont un rĂŽle important pour la santĂ© » de votre logement, et par rĂ©percussion sur la vĂŽtre. Elles permettent le bon fonctionnement de la ventilation mĂ©canique les boucher entraĂźne une surconsommation du ventilateur et rĂ©duit fortement sa durĂ©e de vie. Elles garantissent un renouvellement d’air minimum pour Ă©vacuer l’humiditĂ© ambiante source de moisissures. Elles contribuent au bon fonctionnement de votre chaudiĂšre gaz et donc Ă  votre sĂ©curitĂ©. MĂȘme si elles apportent un air froid dans la piĂšce, il faut donc les maintenir ouvertes. Au sujet du confort visuel J’aborderai certainement ce thĂšme dans un article spĂ©cifique. NĂ©anmoins, quelques actions simples peuvent ĂȘtre mises en place rapidement pour vous apporter un meilleur confort Ă  ce sujet. Choisir des tempĂ©ratures de couleurs chaudes » pour vos lampes. C’est-Ă -dire entre 3000 °K. et 4000°K degrĂ©s Kelvin ». Au-delĂ , la lumiĂšre apparaĂźt bleutĂ©e ce qui est dĂ©sagrĂ©able au quotidien et empĂȘche de dormir. Son usage est rĂ©servĂ© Ă  des fonctions particuliĂšres dans l’industrie ou la mĂ©decine par exemple. En deçà de 3000°K, la lumiĂšre est jaunie et n’éclaire pas suffisamment. Si vous devez repeindre vos murs et plafonds, optez pour des teintes claires surtout au plafond pour favoriser la rĂ©flexion lumineuse de l’éclairage extĂ©rieur pendant la journĂ©e. Pour vous donner une idĂ©e, un mur blanc rĂ©flĂ©chit 70 Ă  80% de la lumiĂšre reçue alors qu’un mur gris foncĂ© ne rĂ©flĂ©chit que 30% le reste est absorbĂ© et donc perdu. En cas de risque d’éblouissement vous pourrez toujours gĂ©rer cela avec des rideaux ou des volets. Optimistes dans l’action Une citation Ă©noncĂ©e par Jean-Marc Jancovici dit ceci Nous pouvons ĂȘtre pessimistes dans l’analyse et optimistes dans l’action. » Les actions permettant de rendre votre logement plus Ă©cologique sont multiples. Nous avons abordĂ© ici un Ă©chantillon de ce qui est possible de faire simplement, par vous-mĂȘme. Il en existe d’autres que vous trouverez dans les diffĂ©rents articles de ce blog, selon le thĂšme qui vous intĂ©resse. Le fait d’agir, mĂȘme modestement, donne une impulsion vertueuse et une satisfaction surprenante. Commencez par mettre en place les quelques conseils Ă©noncĂ©s dans cet article et vous verrez, rapidement, vous souhaiterez aller plus loin et gĂ©nĂ©raliser cette approche Ă  d’autres pans de votre vie. Une autre action dont j’ai dĂ©jĂ  parlĂ© est par exemple d’adopter une dĂ©marche zĂ©ro dĂ©chet. C’est Ă©tonnant de constater Ă  quel point cela bouleverse positivement bien sĂ»r ! votre vie quotidienne et ouvre de nouveaux horizons ! FaĂźtes le test et laissez un commentaire sur le blog 😊. Pour aller plus loin Vous trouverez ci-aprĂšs une liste de ressources qui peuvent vous ĂȘtre utiles. Si cet article vous a plu, et que vous pensez qu’il peut ĂȘtre utile Ă  l’un de vos proches, partagez-le autour de vous ! Et vous quelles actions avez-vous mises en place ? Si vous avez une remarque ou une question, laissez-moi un commentaire en bas de cette page ! Enfin, si vous souhaitez appliquer dĂšs aujourd’hui des actions simples pour amĂ©liorer votre maison et votre confort de vie, tĂ©lĂ©chargez le Petit Manuel du Robinson via l’un des formulaires prĂ©sents sur le site. Vous serez Ă©galement informĂ©-e dĂšs la publication d’un nouvel article. Merci d’ĂȘtre arrivĂ©-e jusqu’ici et Ă  trĂšs vite ! Ressources Sites d’information Oxfam Les Amis de la Terre MĂ©tĂ©oFrance Enedis CrĂ©dits photos Canva 5rLqpE.
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  • action faite de soi meme sans reflexion