Cedernier chapitre est racontĂ© par King alors qu’il est entrĂ© en Angleterre un an aprĂšs les faits. Depuis leur retour Ă  Hawaii, Cook et ses hommes avaient remarquĂ© que le comportement des habitants de l’üle avait beaucoup changĂ© et qu’ils se montraient trĂšs agressifs. Le capitaine Ă©tait, de plus, trĂšs en colĂšre aprĂšs
J’étais depuis quelque temps dans mon lit, mais je ne dormais pas. J’entendais MĂšre Barberin parler avec son mari, et je me demandais pourquoi mon pĂšre semblait mĂ©chant. La maison, c’est une grande salle ; dans un coin se trouvait la table, dans un autre mon lit, dans le troisiĂšme celui de ma mĂšre. Au fond, c’était la cheminĂ©e. Ils Ă©taient tous deux assis prĂšs de la table, assez loin de moi, mais je pouvais entendre ce qu’ils disaient. — Pourquoi as-tu gardĂ© cet enfant ? demandait l’homme. — Parce que je l’aime. Rappelle-toi, Barberin, nous l’avons trouvĂ© quand il Ă©tait Ă  peine un bĂ©bĂ©, je lui ai donnĂ© mon lait, Ă  ce pauvre petit, puisque notre fils venait de mourir. Comment, pouvais-je le jeter dehors ! — Quel Ăąge a-t-il ? — Huit ans. — Il faut nous dĂ©brouiller pour gagner de l’argent avec lui. Ah, que j’ai Ă©tĂ© bĂȘte ! Quand je l’ai trouvĂ©, il y a huit ans, Ă  notre porte, il Ă©tait habillĂ© de beaux vĂȘtements. J’ai cru que ses parents allaient venir le chercher, et nous donner de l’argent. Maintenant, il doit gagner sa vie. Nous n’avons plus de vache, mon accident ne me permet plus de travailler. Ne me dis rien, c’est dĂ©cidĂ©. Puis il sort. Alors, j’appelle MĂšre Barberin ; elle arrive vite, et m’embrasse. — Tu ne dors pas, mon petit ? Tu as donc tout entendu ? — Oui, et je comprends. Tu n’es pas ma Maman, et cela me fait de la peine. Mais cet homme n’est pas mon pĂšre, et cela me fait plaisir, parce que je ne l’aime pas. Je pleurais. Je voulais bien gagner ma vie, mais j’avais peur de ne pas rester avec ma MĂšre Barberin. On m’avait parlĂ© d’une grande maison oĂč vont les enfants et les vieux qui n’ont personne pour s’occuper d’eux. Je ne voulais pas y aller. La MĂšre Barberin me tenait la main, en me parlant doucement. Le sommeil, enfin, est venu. Madame Barberin, dont on ne connaĂźt pas le prĂ©nom, est la mĂšre adoptive de RĂ©mi. C’est elle qui lui a donnĂ© ce prĂ©nom. C’est une femme humble, gĂ©nĂ©reuse, au grand cƓur, toujours optimiste. Elle est calme, agrĂ©able, et aime RĂ©mi comme son propre fils. Elle a donc Ă  cƓur de l’éduquer correctement et de le protĂ©ger, en faisant preuve d’amour et de tendresse. Elle refusera d’abandonner RĂ©mi lorsque son mari le lui ordonnera ; elle est absente le jour oĂč JĂ©rĂŽme Barberin vend RĂ©mi Ă  Vitalis. RĂ©mi RĂ©mi est un petit garçon ĂągĂ© de huit ans au dĂ©but du rĂ©cit, qui a Ă©tĂ© trouvĂ© lorsqu’il n’était encore qu’un nourrisson par un couple, les Barberin Je suis un enfant trouvĂ©. Mais, jusqu’à huit ans, j’ai cru que, comme tous les autres enfants, j’avais une mĂšre, car, lorsque je pleurais, il y avait une femme qui me serrait si doucement dans ses bras en me berçant, que mes larmes s’arrĂȘtaient de couler. Jamais je ne me couchais dans mon lit sans qu’une femme vint m’embrasser, et, quand le vent de dĂ©cembre collait la neige contre les vitres blanchies, elle me prenait les pieds entre ses deux mains et elle restait Ă  me les rĂ©chauffer en me chantant une chanson, dont je retrouve encore dans ma mĂ©moire l’air et quelques paroles. » La description dans l oeuvre Le portrait physique Le portrait moral L aspect vestimentaire Le portrait de Vitalis dĂ©but dans Sans Famille Tandis que Barberin se plaçait Ă  une table avec le maĂźtre du cafĂ© qui l’avait engagĂ© Ă  entrer, j’allai m’asseoir prĂšs de la cheminĂ©e et je regardai autour de le coin opposĂ© Ă  celui que j’occupais, se trouvait un grand vieillard Ă  barbe blanche, qui portait un costume bizarre et tel que je n’en avais jamais ses cheveux, qui tombaient en longues mĂšches sur ses Ă©paules, Ă©tait posĂ© un haut chapeau de feutre gris ornĂ© de plumes vertes et rouges. Une peau de mouton, dont la laine Ă©tait en dedans, le serrait Ă  la taille. Cette peau n’avait pas de manches, et, par deux trous ouverts aux Ă©paules, sortaient les bras vĂȘtus d’une Ă©toffe de velours qui autrefois avait dĂ» ĂȘtre bleue. De grandes guĂȘtres en laine lui montaient jusqu’aux genoux, et elles Ă©taient serrĂ©es par des rubans rouges qui s’entre-croisaient plusieurs fois autour des jambes .Il se tenait allongĂ© sur sa chaise, le menton appuyĂ© dans sa main droite ; son coude reposait sur son genou je n’avais vu une personne vivante dans une attitude si calme . PĂšre Barberin a accompagnĂ© RĂ©mi avec lui au cafĂ©. Au cafĂ©, RĂ©mi a rencontrĂ© un vieil homme nommĂ© Vitalis. Vitalis est un montreur de chiens. Il fait des reprĂ©sentations pour amuser Les gens et pour gagner sa vie. Vitalis apprend Ă  RĂ©mi son rĂŽle Il doit avoir l’air bĂȘte. Pour remercier la troupe de Vitalis, les gens les applaudissent et leur jettent des piĂšces de monnaie. On ne sait pas Ă  quoi RĂ©mi ressemble physiquement car le rĂ©cit est Ă  la premiĂšre personne et le narrateur ne se dĂ©crit pas lui-mĂȘme. Les Barberin habitent dans un petit village d’Auvergne et gagnent leur vie tant bien que mal, le pĂšre Ă©tant maçon. Lorsque l’argent vient Ă  manquer, Barberin dĂ©cide de se dĂ©barrasser de RĂ©mi, devenu un poids pour lui. Le petit garçon est alors vendu pour trente francs Ă  un saltimbanque de passage, un vieil homme nommĂ© Vitalis. RĂ©mi, bien que triste d’avoir quittĂ© sa mĂšre, va apprendre de nombreuses choses aux cĂŽtĂ©s de Vitalis, comme la lecture, et va se montrer trĂšs adroit, que ce soit pour jongler, jouer de la harpe, jouer la comĂ©die, etc. Cette Ă©ducation ne ressemblait guĂšre Ă  celle que reçoivent tant d’enfants, qui n’ont qu’à travailler, et qui se plaignent pourtant de n’avoir pas le temps de faire les devoirs qu’on leur donne. Mais il faut bien dire qu’il y a quelque chose de plus important encore que le temps qu’on emploie au travail, c’est l’application qu’on y apporte ; ce n’est pas l’heure que nous passons sur notre leçon qui met cette leçon dans notre mĂ©moire, c’est la volontĂ© d’apprendre. » Ses divers talents vont lui ĂȘtre utile pour subvenir Ă  ses besoins. Il va connaĂźtre de nombreuses aventures, tentant de retrouver sa vraie famille, allant de joies en dĂ©ceptions, mais gardant toujours courage et optimisme, sa droiture et son honnĂȘtetĂ©, comme le lui avait enseignĂ© sa mĂšre. le bon MaĂźtre Vitalis, mort de froid et d'Ă©puisement au terme d'une nuit infernale, prisonnier du vent glacial et des neiges assassines, et dont le dernier sacrifice fut de protĂ©ger RĂ©mi d'une mort certaine en le recouvrant de la chaleur de son pauvre corps de vieillard sur le point de trĂ©passer. Zerbino et Dulcie ont Ă©tĂ© dĂ©vorĂ©s par des loups. Quant Ă  Joli CƓur, sa vie est gravement en danger. Perdus dans la montagne, ils rencontrent CĂ©cile, une petite fille, qui les accueille chez elle. Malheureusement, le village n'a ni mĂ©decin, ni vĂ©tĂ©rinaire... De son cĂŽtĂ©, la vache de CĂ©cile, qui doit bientĂŽt mettre bas, est trĂšs malade. RĂ©mi part dans la montagne Ă  la recherche de plantes mĂ©dicinales et, le lendemain, Ă  l'aube, la naissance se dĂ©roule sans problĂšme. RĂ©mi est Ă©mu et son Ă©motion fait briller une nouvelle lueur dans son cƓur Les loupsRĂ©mi et la troupe cherchent un endroit pour s'abriter du vent et de la neige. ÉpuisĂ©, RĂ©mi s'endort prĂšs du feu. Les loups rĂŽdent autour de la cabane. Zerbino et Dulcie, qui ont quittĂ© la cabane pour chercher de quoi manger, sont attaquĂ©s par les loups. EffrayĂ©, Joli CƓur a grimpĂ© en haut d'un arbre. Le pauvre singe meurt de froid, de peur et de 1 – Dans le premier chapitre du livre Sans Famille, il y a un petit garçon, RĂ©mi, qui vit avec sa mĂšre. Son pĂšre, monsieur Barbarin, travaille Ă  Paris et envoie de l’argent Ă  la famille. RĂ©mi aime sa vie, mais un jour, tout change. Un homme vient Ă  leur maison et dit que le pĂšre de RĂ©mi ne peut plus travailler. Il a eu un accident. Il a aussi demandĂ© Ă  sa femme de lui envoyer des sous. RĂ©mi et sa mĂšre sont obligĂ©s de vendre la vache. Leur vie est plus dure, mais la mĂšre de RĂ©mi essaie de la rendre plus douce. A la fin du chapitre, RĂ©mi rencontre son pĂšre pour la premiĂšre fois. Chapitre 2 – Le pĂšre Barbarin est rentrĂ© chez lui. Quand il voit RĂ©mi, il est furieux. Il dit a la mĂšre de faire une soupe. Ils mangent leur soupe d’oignons et RĂ©mi va se coucher. Mais, il ne dort pas! Il Ă©coute la conversation de Barbarin et sa femme. Barbarin se fĂąche parce que RĂ©mi n’est pas Ă  l’hospice des enfants trouvĂ©s. Barbarin va rendre visite Ă  un copain. RĂ©mi appelle sa mĂšre. Ils demande si elle est vraiment sa mĂšre. Elle rĂ©pond non, mais il est juste comme son fils. Elle lui dit que Barbarin l’a trouvĂ© Ă  Paris. Il a laissĂ© la mĂšre le garder pour un petit peu. Mais elle lui a dĂ©sobĂ©it et elle a gardĂ© RĂ©mi pour trĂšs longtemps. RĂ©mi ne veut pas aller Ă  l’hospice parce qu’il a peur. Chapitre 3 – Barbarin a emmenĂ© RĂ©mi au cafĂ©. RĂ©mi s’est assis dans un coin et il a regardĂ© ce qu’il se passait. Un homme avec trois chiens s’est approchĂ© de Barbarin. Il a entendu que Barbarin ne voulait plus RĂ©mi. Il a offert de le louer. AprĂšs, il a montrĂ© tous ses animaux. Il avait trois chiens et un singe. RĂ©mi ne voulait vraiment pas ĂȘtre louĂ©. Il voulait rester avec la mĂšre Barbarin. AprĂšs un peu de temps, RĂ©mi est envoyĂ© dehors. Les deux hommes nĂ©gocient ce qu’ils vont faire. Plus tard, Barbarin sortit et dit Ă  RĂ©mi qu’ils vont rentrer. RĂ©mi est trop content. Chapitre 4 Dans se chapitre, RĂ©mi est trĂšs content parce qu’il est toujours Ă  sa maison. Quand il se rĂ©veille, il voit que la mĂšre Barberin n’est pas Ă  la maison. Il va l’attendre dans son jardin. AprĂšs, Barberin vient chercher RĂ©mi. L’homme, Vitalis, est lĂ  pour l’amener Ă  sa maison. RĂ©mi est trĂšs triste. Il ne va plus voir sa mĂšre. RĂ©mi et Vitalis commencent de partir Ă  leur nouvelle maison. Juste avant que RĂ©mi passe de l’autre cotĂ© de la montagne, il voit sa mĂšre, une derniĂšre fois. Chapitre 5 – Dans se chapitre, RĂ©mi et Vitalis continuent leur chemin. RĂ©mi est fatiguĂ© parce qu’il marche avec des gros sabots. Vitalis lui dit qu’il va lui acheter des souliers. RĂ©mi est trĂšs content et dĂ©cide qu’il va peut-ĂȘtre aimer Vitalis. Tout-Ă -coup, il commence Ă  pleuvoir. Vitalis et RĂ©mi et les animaux restent dans une grange pour la nuit. Capi dort avec RĂ©mi et le petit garçon rĂ©alise qu’il a un ami. Chapitre 6 Dans se chapitre de Sans Famille, RĂ©mi et Vitalis continuent leur chemin. Ils arrivent dans une ville et Vitalis achĂšte des souliers Ă  RĂ©mi et d’autres habits. AprĂšs, il emmĂšne RĂ©mi travallier. Il lui explique qu’il va faire une comĂ©die avec Jolie Coeur et Capi. Ils pratiquent pendant trois heures. Le lendemain, ils se lĂšvent tĂŽt pour faire leur comĂ©die en publicue. RĂ©mi a compris son rĂŽle de garçon stupide et il l’a bien fait. ActivitĂ©s des Ă©lĂšves Mai 2015 3/5 3/6 voir le film pour comprendre la suite des Ă©vĂ©nements Mai 2015 L'Île au trĂ©sor Treasure Island, couverture d'une Ă©dition de 1911 Auteur Robert Louis Stevenson Genre Roman d'aventure Titre originalTreasure Island Éditeur originalYoung Folks Pays d'origine Écosse Date de parution originale Le rĂ©cit est celui d'un jeune garçon Jim Hawkins, fils du gĂ©rant de l'auberge L'Amiral-Benbow » au xviiie siĂšcle. Un jour, un vieux loup de mer nommĂ© Billy Bones dĂ©barque Ă  l'auberge et s'y installe. Jim est fascinĂ© et terrifiĂ© par ce marin colĂ©rique, violent et ivrogne ; d'autant qu'il semble peser sur ce dernier une obscure menace. Celle-ci se prĂ©cise lorsque Pew, un pirate aveugle, donne Ă  Billy Bones la marque noire », annonciatrice de mort dans le monde des pirates. Alors que les heures de Billy Bones sont comptĂ©es, il meurt, foudroyĂ© par une crise d'apoplexie, tandis qu'au mĂȘme moment, le pĂšre de Jim meurt d'une grave maladie. Ce dernier Ă©tait soignĂ© par le docteur Livesey. Ils partent dans le village voisin pour ramener du monde, pour les aider contre la bande de Flint qui n'allait pas tarder ... Mais personne ne vint ... Jim et sa mĂšre fouillent le corps de Billy Bones et dĂ©couvrent la clĂ© du coffre que le pirate gardait jalousement cachĂ©e dans sa chambre. En ouvrant le coffre du pirate, ils dĂ©couvrent un petit sac d'or et un paquet que Jim emporte avec lui par curiositĂ©. Entre autres, quelques babioles appartenant Ă  Bones. Jim s'empare donc du paquet, et sa mĂšre juste l'argent que lui devait Billy Bones, elle voulait montrer aux gens qu'elle Ă©tait raisonnable. Ils se rendent tous deux chez leurs voisins et manquent de se faire tuer par Pew et ses hommes, qui ne les ont pas vu, heureusement . Jim laisse sa mĂšre avec les voisins et part voir le docteur Livesey qui dĂźnait chez le squire Trelawney, accompagnĂ© de quelques hommes du voisinage. Ils dĂ©cident tous trois d'ouvrir le paquet de Jim et dĂ©couvrent une carte au trĂ©sor. Ils se lancent alors dans une fabuleuse aventure vers l'Ăźle au trĂ©sor. Un navire baptisĂ© l'Hispaniola est affrĂ©tĂ© pour partir Ă  sa recherche. L'Ă©quipage est composĂ© d'un capitaine trĂšs strict, de joyeux pirates et d'un cuisinier trĂšs populaire du nom de Long John Silver. Ce vĂ©tĂ©ran est le conseiller de tous et il lui manque une jambe . Au cours de la traversĂ©e, Jim surprend une conversation entre le cuisinier, Long John Silver, et des hommes d'Ă©quipage il apprend ainsi que la plupart des marins Ă  bord de l'Hispaniola font partie de la bande de Flint et qu'une mutinerie se prĂ©pare pour s'emparer du trĂ©sor et du bateau. Jim avertit ses amis du danger. Ils dĂ©cident de ne pas agir avant d'ĂȘtre Ă  terre tout en restant sur leurs gardes. Seuls le docteur, le chĂątelain, le capitaine, quelques marins et Jim sont restĂ©s fidĂšles. Lorsque l’üle est atteinte, Jim cachĂ© dans un buisson assiste Ă  l'assassinat de Tom par Long John Silver, un membre d’équipage, pris de peur il s'enfuit alors sans bruit. La lutte s’engage entre les deux groupes. Le jeune Hawkins dĂ©couvre, lors d'une promenade sur l'Ăźle, un ancien pirate du nom de Ben Gunn, qui lui explique qu'il a Ă©tĂ© abandonnĂ© par son Ă©quipage. Il lui rĂ©vĂšle Ă©galement l'existence d'une barque cachĂ©e derriĂšre un gros rocher blanc prĂšs du rivage. De son cĂŽtĂ©, le jeune garçon lui raconte son aventure. Ben Gunn se dĂ©clare prĂȘt Ă  les aider mais si quelqu'un veut lui parler, il devra venir seul avec un objet blanc Ă  la main. Jim ne rĂ©vĂšle pas tout de suite l'existence de Ben Gunn. Lui et ses amis se rĂ©fugient dans un fortin en bois. Les pirates les prennent d'assaut et rĂ©ussissent Ă  blesser le capitaine mais perdent quelques-uns de leurs hommes. Pendant que le chĂątelain soigne le capitaine et que le docteur est parti rencontrer Ben Gunn aprĂšs l'aveu de Jim Ă  propos de l'ancien pirate, ce dernier dĂ©cide de partir Ă  la recherche de la barque Ă©voquĂ©e par Ben Gunn. GrĂące Ă  elle, il parvient Ă  trancher l'amarre de l'Hispaniola et monte Ă  bord. Il tombe sur un pirate ivre et grĂące Ă  son aide, fait naviguer le bateau jusqu'Ă  un endroit introuvable pour les pirates. Mais lors de la derniĂšre manƓuvre, le pirate essaie de tuer Jim. Le jeune garçon parvient Ă  tuer le pirate grĂące aux armes qu'il avait prises avant de s'Ă©vader du fortin mais est blessĂ© Ă  l'Ă©paule. Quittant le bateau, il retourne au fortin pour annoncer Ă  ses amis qu'il dĂ©tient le bateau, mais il tombe sur Long John Silver et ses hommes. Ceux-ci se prĂ©parent Ă  le tuer quand Silver dĂ©cide de lui laisser la vie sauve, impressionnĂ© par le discours de bravoure que Jim a tenu devant eux en leur dĂ©clarant que c'Ă©tait lui qui avait contrariĂ© tous leur plans. Les pirates de Long John, mĂ©contents, veulent se rĂ©volter, mais Silver parvient Ă  les calmer en leur promettant le trĂ©sor. Silver explique Ă  Jim que le docteur Livesey lui a laissĂ© le fortin et la nourriture du bateau qu'il possĂ©dait et qu'il s'en Ă©tait allĂ© avec ses amis dans un endroit inconnu. Jim fut d'autant plus surpris que le docteur avait laissĂ© la carte au trĂ©sor entre les mains de Silver................. Roman d'aventures PremiĂšre partie Le vieux boucanier Chapitre I Le vieux loup de mer Ă  l'Amiral BenbowLe narrateur, Jim Hawkins, dĂ©voile tout ce qu'il connait de l'Ăźle au trĂ©sor. Il raconte Un jour, Ă  l'auberge Benbow que tient son pĂšre, un vieux marin renfrognĂ© prend pension, prĂ©fĂ©rant cette auberge pour son isolement. Il guette avec inquiĂ©tude la venue d'un marin Ă  une capitaine garde jalousement un coffre dont il garde le contenu secret. Chapitre II Black Dog apparaĂźt et disparaĂźtL'hiver suivant, alors que le capitaine s'absente, un inconnu Ă  l'air patibulaire demande Ă  rencontrer ce dernier. De retour, le capitaine reconnaĂźt son ancien acolyte, Black Dog. AussitĂŽt une bagarre Ă©clate. Black Dog, blessĂ©, prend la fuite. Quant au capitaine, le voilĂ  qu'il s'Ă©croule, terrassĂ© par une attaque cardiaque. Il est soignĂ© par le Docteur Liversey. Chapitre III La tache noireLe capitaine en convalescence confie Ă  Jim que ses ennemis, le vieux Flint et l'homme Ă  la jambe de bois, convoitent son coffre. Il craint la mystĂ©rieuse tache noire, un avertissement jour, le capitaine reçoit une Ă©trange visite un vieil homme, aveugle et laid, lui remet quelque chose. Peu de temps aprĂšs, le capitaine succombe d'une crise d'apoplexie en prononçant ces mots Dix heures ! Reste 6. On peut encore les avoir ! ». Chapitre IV Le coffre de marinLa mort du capitaine ne prĂ©sageant rien de bon, Jim et sa mĂšre quitte l'auberge afin de trouver aide et refuge dans le village voisin. Or, au seul nom de Flint, les villageois sont terrorisĂ©s. Jim n'a d'autre alternative que de retourner Ă  l'auberge afin d'Ă©lucider seul le mystĂšre du il recherche les clĂ©s du coffre. Il trouve dans....... L'Ăźle au trĂ©sor chapitre 1 Jim Hawkins travaillait avec son pĂšre dans leur auberge. Un jour, Bill, un capitain arriva Ă  leur hĂŽtel et resta trois ans Ă  l'attente d'un unijambiste. Ce dernier lui envoya un homme s'appelait Chien Noir pour le tuer. Ils eurent alors une violente dispute -L'Ăźle au trĂ©sor Chapitre 2 Le capitain blessĂ© Ă  l'Ă©paule sait que le Chien Noir va le tuer , Jim perd son pĂšre quatre jours auparavant , Un jour un vieil aveugle arriva devant l'auberge pour voir Bill et lui glissa une chose dans la main , c'Ă©tait un message ou il leur rend le coffre ou ils le tuent .Mais le capitain est mort suite Ă  sa blesse . Jim et sa mĂšre prennent ce qu'il y avait dans le coffre et sortirent de peur que les malfaiteurs le rĂ©sumĂ© du chapitre 3 "L'Ăźle au trĂ©sor " Une carteAprĂšs s'ĂȘtre Ă©chappĂ© Ă  la bande des assaillants ,Jim Hawkins se refugea chez le docteur Liverseylequel Ă©tait entrain de dĂźner avec son ami le Jim leur montra le paquet trouvĂ© dans le coffreC'Ă©tait la carte au trĂ©sor .Apres savoir dĂ©terminĂ© le lien du trĂ©sor .Le squire propose de s'occuper du bateau et de l'Ă©quipage pour aller Ă  la conquĂȘte du trĂ©sor - le rĂ©sumĂ© du chapitre 4 -L'Ăźle au trĂ©sor- L'Ă©quipageJim attends Ă  la maison du docteur Liversey avec le vieux Redruth les prĂ©paratifs du voyage .AprĂšs avoir trouvĂ© le bateau *L'Hispaniola* et l'Ă©quipage, Jim se rend avec le vieux Ă  Bristol , le lieu de dĂ©part. A l'auberge, il fait la connaissance de Silver, l'unijambiste et le trouvĂ© trĂšs sympathique, Jim aperçoit Chien Noir, les hommes de John Silver le poursuivent, mais l'assassin de Bill arrive a s'Ă©chapper - le rĂ©sumĂ© du chapitre 5 -L'Ăźle au trĂ©sor A bord de l'HispaniolaL'Hispaniola dĂ©marre vers l'Ăźle au trĂ©sor ayant comme capitaine un certain Smollet. Ce dernier n'aime pas son Ă©quipage et ne lui fait pas confiance. Son second est un ivrogne qui va mourir sur le voyage se dĂ©roule trĂšs bien et le bateau arrive Ă  rĂ©sister aux tempĂȘtes. Un jour, Jim entendait une conversation entre John Silver et un matelot de quoi parlent-ils!!! ensuite- le rĂ©sumĂ© du chapitre 6 -L'Ăźle au trĂ©sor- De l'utilitĂ© d'un tonneau de pommesA l'intĂ©rieur du tonneau des pommes et suite Ă  la conversation entre Silver et le matelot Dichk. Jim dĂ©couvre que le cuisinier n'est en rĂ©alitĂ© qu'un pirate qui travaillait sous les commandes du terrible et ses amis se rĂ©unissent pour planifier ce qu'ils vont faire sur l'Ăźle de squelette L'Ăźle oĂč est enterrĂ© le les pirates peuvent se mĂ©fier de Jim, ce gamin propose de les surveiller. - le rĂ©sumĂ© du chapitre 7 *l'Ăźle au trĂ©sor* A terreune fois arrivĂ©s Ă  l’üle, Silvir quitte le navire avec ses hommes. Jim, les accompagne mais se sĂ©pare d'eux sur l’üle. Il voit Silver tuer les deux matelots Alan et puis il se sauve et rencontre un homme appelĂ© Ben Gum qui vit sur l'Ăźle depuis trois ans. Ben Gum Ă©tait pirate, on l'abandonnĂ© parce qu'il n'a pas obĂ©it au rĂšglement du capitaine Flint. Enfin, Jim rejoint ses amis attaquĂ©s par la bande de Silver - le rĂ©sumĂ© du chapitre 8 *l'Ăźle au trĂ©sor* Le rĂ©cit du docteurJim rejoint ses amis abritĂ©s derriĂšre une palissade. le grande d'avoir descendu du bateau, mais il le fĂ©licite quand mĂȘme pour son courage . Le docteur Liversey raconte au jeune hĂ©ros comment ils ont fait pour quitter le bateau et venir s'abriter au sommet de la colline aprĂšs s'ĂȘtre approvisionnĂ© en nourriture et en armes. Le docteur lui apprend aussi la mort du vieux Redruth et l'arrivĂ©e d' Abrahem Gray dans leur camp- travail des Ă©lĂšves Mai 2015 Chansons de la mer Jim Hawkins nÂŽavait pas treize ansNon pas treize ansQuand il partit sur lÂŽocĂ©anSur lÂŽocĂ©anIl Ă©tait haut comme trois pommesMais plus valeureux que trois hommes{Refrain}Mon petit garsPrend garde Ă  toiSois courageuxTu connaĂźtrasMilles tempĂȘtesMilles naufragesAvant dÂŽatteindre ton rivageSur son bateau "Hispaniola"HispaniolaUn beau matin il sÂŽembarquaIl sÂŽembarquaAvec le docteur LiveseyEt le bon capitaine Smollet{au Refrain}Il faut savoir quÂŽen ce temps lĂ En ce temps lĂ Les matelots ne plaisantaient pasPlaisantaient pasUn bon coup dÂŽvent et hisse et hautEt du vieux rhum pour le repos{au Refrain}Il savait quÂŽĂ  lÂŽautÂŽbout dÂŽla terreLÂŽautÂŽbout dÂŽla terreLÂŽattendait lÂŽplus grand des mystĂšresGrand des mystĂšresEt il se croyait assez fortPour dĂ©couvrir lÂŽIle au TrĂ©sor Le rĂ©sumĂ© du chapitre 9 -l'Ăźle au trĂ©sor- Une idĂ©e de JimAprĂšs le dernier combat, Jim et ses amis ont une journĂ©e de repos. AprĂšs avoir signĂ© les blessĂ©s, le docteur prend la carte au trĂ©sor et son fusil et quitte le fortin. A son tour, Jim sort pour se son arrivĂ©e Ă  la source, il se rappelle d'un petit bateau de Ben Gun qui se trouve prĂšs du rocher s'en procure et se dirigea vers l'Hispaniola pour couper toutes les cordes qui retiennent ce navire et le laisser partir Ă  la dĂ©rive .Jim arrive Ă  trancher une corde grĂące au reflux et au retour de la brise -Le rĂ©sume du chapitre 10 de l'Ăźle au trĂ©sor Jim et promu capitainJim rĂ©ussit difficilement Ă  attendre l'Hispaniola au lieu qu'il rencontre Tsrael Hands griĂšvement blessĂ©. le pirate li propose un pacte que le jeune matelot accepte avec mĂ©fiance . AprĂšs avoir coupĂ© le pevillon des pirates, Jim devient capitain de l'Hispaniola avec l'aide de Hands. En Ă©change , il doit s'occuper de la blessure de pirate et l'aider Ă  boire et Ă  manger- le rĂ©sumĂ© du chapitre 13 le capitaine SilverAvec une profond chagrin Jim dĂ©couvre que le blockhaus de ses amis est occupĂ© par Silver et sa bande . MalgrĂ© le grand danger qui menace, Jim refuse de sa joindre aux pirates et prĂ©fĂšre mourir il est l'otage de Silver et il dĂ©couvre avec une Ă©trange surprise que le docteur Liversey a donnĂ©e la * vrai* carte au trĂ©sor Ă  long Jhon- le rĂ©sumĂ© du chapitre 14 A la conquĂȘte du trĂ©sorLe lendemain matin , quand le docteur se rend au blockhaus pour voir ses blessĂ©s parmi les hommes de Silver , il dĂ©couvre que Jim est retenu comme otage par ces pirates . le docteur essaie alors de convaincre Silver que le secours que ce pirate porte Ă  Jim lui sera comptĂ© .Apres le dĂ©part du docteur, les pirates partent Ă  la conquĂȘte du trĂ©sor en prenant Jim avec eux. Avec une terrible douleur k ils dĂ©couvrent que le trĂ©sor a Ă©tĂ© dĂ©terrĂ© et dĂ©placĂ© Les personnages du roman Jim c’est lui qui raconte toute l’histoire; il en est le hĂ©ros principal. Le Docteur LIVESEY, le docteur livesey est le docteur du pĂšre a Jim et l’ami du chevalier c’est le mĂ©decin qui a soignĂ© le pĂšre de Jim. Il participe Ă  l’expĂ©dition et c’est lui qui sauvera Jim Ă  la fin du livre; M. TRELAWNEY, le chĂątelain. C’est lui qui affrĂšte le bateau l’Hispaniola et recrute l’équipage pour aller dans l’üle. Il est trĂšs bavard et assez naĂŻf. C’est ainsi qu’il recrute plusieurs anciens pirates sans s’en rendre compte. Le Capitaine SMOLLETT, engagĂ© comme Capitaine de l’Hispaniola. Il se mĂ©fie directement de certains marins engagĂ©s par le chĂątelain; Long John Silver, ancien pirate, cuistot de l’Hispaniola. Il a une jambe de bois et est le chef des mutins. Quand il dĂ©couvre que cela va mal tourner pour lui, il retourne sa veste. Il disparaĂźt Ă  la fin du livre lors du voyage de retour. Ben GUNN, pirate de la bande de Flint qui a Ă©tĂ© abandonnĂ© pendant 3 ans sur l’üle. Il a dĂ©couvert et dĂ©placĂ© le trĂ©sor. Il contacte Jim dĂšs son arrivĂ©e sur l’üle et lui raconte ses mĂ©saventures. Au tout dĂ©but du livre Billy BONES, l’ancien pirate qui se fait appeler “capitaine” et qui dĂ©barque Ă  l’auberge des parents de J. HAWKINS; c’est lui qui dĂ©tient la carte de l’üle au trĂ©sor. Il meurt d’une crise d’apoplexie lorsque ces anciens complices le retrouvent; Chien Noir, ancien pirate. Il a 2 doigts coupĂ©s; c’est lui qui retrouve B. BONES; Pew, ancien pirate; aveugle. Il est tuĂ© lors du pillage de l’auberge pour retrouver la carte de l’üle. le Capitaine Flint c’est d’abord le pirate qui a cachĂ© le trĂ©sor et qui a dessinĂ© la carte. Il est mort aprĂšs avoir donnĂ© sa carte Ă  B. BONES. C’est aussi le perroquet de Long John Silver. § nom masculin § Aventurier qui courait les mers pour se livrer au brigandage, attaquant les navires de commerce. § Personne qui commet un acte de piraterie boucanier, corsaire, Ă©cumeur, flibustier, forban,.. § LittĂ©raire. Personne qui pille, s'enrichit des dĂ©pouilles d'autrui Les pirates de la finance. § Personne qui pille les ouvrages des autres en copiant ou en dĂ©marquant. § Pirate de l’air individu armĂ© qui prend en otage l’équipage et les passagers d’un avion... RĂ©sumĂ© gĂ©nĂ©ral 1 Le rĂ©cit est celui de Jim Hawkins, fils d’un tenancier de l'auberge L'Amiral Benbow » dans un port anglais au XVIIIe siĂšcle. Un jour, un vieux loup de mer nommĂ© Billy Bones dĂ©barque Ă  l'auberge et s'y installe. Jim est fascinĂ© par le marin colĂ©rique, violent et ivrogne; d'autant qu'il semble peser sur ce dernier une obscure menace. Celle-ci se prĂ©cise lorsque Pew, un mystĂ©rieux aveugle, remet Ă  Billy Bones la tache noire », annonciatrice de mort dans le monde des pirates. Alors que les heures de Billy Bones sont comptĂ©es, il meurt, foudroyĂ© par une crise d'apoplexie, tandis qu'au mĂȘme moment, le pĂšre de Jim meurt d'une grave maladie. En ouvrant le coffre du pirate, Jim et sa mĂšre dĂ©couvrent une carte indiquant la cachette d’un fabuleux trĂ©sor que la bande du fameux capitaine Flint a enfoui dans une Ăźle dĂ©serte. Avec l’aide du docteur Livesey et du chevalier Trelawney, le chĂątelain du village, un navire baptisĂ© l'Hispaniola est affrĂ©tĂ© pour partir Ă  sa recherche. Au cours de la traversĂ©e, Jim surprend une conversation entre le cuisinier, un personnage pittoresque Ă  jambe de bois appelĂ© Long John Silver, et des hommes d'Ă©quipage il apprend ainsi que la plupart des marins Ă  bord de l'Hispaniola font partie de la bande de Flint et qu'une mutinerie se prĂ©pare pour s'emparer du trĂ©sor. Jim avertit ses amis du danger qui dĂ©cident de ne pas agir avant d'ĂȘtre Ă  terre tout en restant sur leurs gardes. Lorsque l’üle est atteinte, la lutte s’engage entre les deux groupes. Divers Ă©pisodes plus indĂ©cis les uns que les autres se dĂ©roulent dans lesquels apparaĂźt Ben Gunn, un pirate abandonnĂ© sur l'Ăźle par Flint, et pour finir le trĂ©sor tombe entre les mains des gentilshommes de naissance. L'Hispaniola reprend la mer avec sa prĂ©cieuse cargaison et finit par regagner l'Angleterre, non sans que Long John Silver ait rĂ©ussi Ă  s'enfuir avec un sac de piĂšces d'or extraites du trĂ©sor lors d'une escale. RĂ©sumĂ© gĂ©nĂ©ral 2 Jim Hawkins est un jeune garçon d’à peine treize ans qui vit Ă  l’Amiral Benbow », l’auberge tenue par ses parents Ă  Black Hill. La vie Ă  l’auberge Ă©tait simple et monotone jusqu’à l’arrivĂ©e d’un homme repoussant, taciturne et redoutable. C’est Billy Bones qui semble redouter l’arrivĂ©e d’un marin unijambiste pour des raisons qu’il est le seul Ă  connaĂźtre. Il reçoit d’abord la visite d’un homme qui se bat avec lui. C’est Chien Noir que Billy Bones chasse aprĂšs l’avoir blessĂ© Ă  l’épaule gauche. Puis vient Pew l’aveugle qui remet la tache noire » ; un avertissement entre pirates. TrĂšs affectĂ©, Billy Bones succombe Ă  une crise d’apoplexie. Dans son coffre, Jim et sa mĂšre trouvent une carte de trĂ©sor que le jeune garçon remet au docteur Livesey et au chevalier Trelawney. Les amis dĂ©cident d’aller chercher le trĂ©sor Ă  bord d’une goĂ©lette l’Hispaniola ». Mais le chevalier est tellement bavard que tout le monde est au courant du trĂ©sor convoitĂ©. Des pirates se faisant passer pour d’honnĂȘtes marins et Ă  leur tĂȘte Long John Silver ne tardent pas Ă  comploter contre le capitaine et ses amis. Heureusement que Jim entend leur secrĂšte conversation et avertit ses amis qui finissent par maĂźtriser la situation grĂące Ă  un marin que Jim rencontre Ă  l’üle .C’est Ben Gunn qui a Ă©tĂ© maronnĂ© par ses amis et qui a dĂ» passer trois ans Ă  l’üle. C’est lui qui dĂ©place le trĂ©sor et de cette maniĂšre les pirates ne peuvent jamais l’atteindre mĂȘme s’ils ont la carte. Silver s’enfuit avec une part du trĂ©sor un peu mĂ©ritĂ©e car il a sauvĂ© Jim des mains des pirates. Les autres amis reviennent en Angleterre pour partager le butin. Commentaire L’üle au trĂ©sor » est un roman d’aventure qui retrace le schĂ©ma du bien » contre le mal », et des "mauvais" qui peuvent retrouver leur cĂŽtĂ© humain Long John Silver.C’est aussi un bel exemple du passage initiatique. L’histoire commence par un Jim faible, vulnĂ©rable et craintif et finit par un jeune homme plein de responsabilitĂ© .Un garçon qui donne aux jeunes un bel exemple de courage, d’esprit d’initiative et de responsabilitĂ©. A plusieurs reprises, ses amis ont Ă©tĂ© sauvĂ©s grĂące Ă  lui Les personnages du roman Jim c’est lui qui raconte toute l'histoire; il en est le hĂ©ros principal. Le Dr LIVESEY, le docteur livesey est le docteur du pĂšre Ă  Jim et l'ami du chevalier c'est le mĂ©decin qui a soignĂ© le pĂšre de Jim. Il participe Ă  l'expĂ©dition et c'est lui qui sauvera Jim Ă  la fin du livre; M. TRELAWNEY, le chĂątelain. C'est lui qui affrĂšte le bateau l'Hispaniola et recrute l'Ă©quipage pour aller dans l'Ăźle. Il est trĂšs bavard et assez naĂŻf. C'est ainsi qu'il recrute plusieurs anciens pirates sans s'en rendre compte. Le Capitaine SMOLLETT, engagĂ© comme Capitaine de l'Hispaniola. Il se mĂ©fie directement de certains marins engagĂ©s par le chĂątelain; Long John Silver, ancien pirate, cuistot de l'Hispaniola. Il a une jambe de bois et est le chef des mutins. Quand il dĂ©couvre que cela va mal tourner pour lui, il retourne sa veste. Il disparaĂźt Ă  la fin du livre lors du voyage de retour. Ben GUNN, pirate de la bande de Flint qui a Ă©tĂ© abandonnĂ© pendant 3 ans sur l'Ăźle. Il a dĂ©couvert et dĂ©placĂ© le trĂ©sor. Il contacte Jim dĂšs son arrivĂ©e sur l'Ăźle et lui raconte ses mĂ©saventures. Au tout dĂ©but du livre Billy BONES, l'ancien pirate qui se fait appeler "capitaine" et qui dĂ©barque Ă  l'auberge des parents de J. HAWKINS; c'est lui qui dĂ©tient la carte de l'Ăźle au trĂ©sor. Il meurt d'une crise d'apoplexie lorsque ces anciens complices le retrouvent; Chien Noir, ancien pirate. Il a 2 doigts coupĂ©s; c'est lui qui retrouve B. BONES; Pew, ancien pirate; aveugle. Il est tuĂ© lors du pillage de l'auberge pour retrouver la carte de l'Ăźle. le Capitaine Flint c'est d'abord le pirate qui a cachĂ© le trĂ©sor et qui a dessinĂ© la carte. Il est mort aprĂšs avoir donnĂ© sa carte Ă  B. BONES. C'est aussi le perroquet de Long John Silver. La FrĂ©gate La SĂ©rieuse IQu'elle Ă©tait belle, ma FrĂ©gate, Lorsqu'elle voguait dans le vent ! Elle avait, au soleil levant, Toutes les couleurs de l'agate ; Ses voiles luisaient le matin Comme des ballons de satin ; Sa quille mince, longue et plate, Portait deux bandes d'Ă©carlate Sur vingt-quatre canons cachĂ©s ; Ses mĂąts, en arriĂšre penchĂ©s, Paraissaient Ă  demi couchĂ©s. Dix fois plus vive qu'un pirate, En cent jours du Havre Ă  Surate Elle nous emporta souvent. - Qu'elle Ă©tait belle, ma FrĂ©gate, Lorsqu'elle voguait dans le vent ! La biographie de l’auteur Stevenson est parfois considĂ©rĂ© comme un auteur de romans d'aventure ou de rĂ©cits fantastiques pour adolescents, mais son Ɠuvre a une toute autre dimension il a d'ailleurs Ă©tĂ© saluĂ© avec enthousiasme par les plus grands de ses contemporains et de ses successeurs. Ses nouvelles et romans manifestent en effet une profonde intelligence de la narration, de ses moyens et de ses effets. Il exploite tous les ressorts du rĂ©cit comme la multiplication des narrateurs et des points de vue, et pratique en mĂȘme temps une Ă©criture trĂšs visuelle, propice aux scĂšnes particuliĂšrement frappantes. La biographie 2 Robert Louis Stevenson NĂ© Ă  Edimbourg Ecosse le 13/11/1850 ; Mort Ă  Vailima Samoa, PolynĂ©sie le 03/12/1894 Robert Louis Balfour Stevenson suit d'abord le parcours de son pĂšre en intĂ©grant une Ă©cole d'ingĂ©nieur. Mais il ne tarde pas Ă  changer de voie. Il s'oriente vers le droit, qu'il abandonne aussi pour se consacrer Ă  l'Ă©criture. Atteint de tuberculose, Stevenson parcourt le monde Ă  la recherche d'un climat plus clĂ©ment. C'est dans ses nombreux voyages qu'il puise son inspiration littĂ©raire Un voyage dans les terres, 1878. Il remporte un succĂšs retentissant avec ses romans l'Île au trĂ©sor 1883 et Docteur Jekyll et Mister Hyde 1885, oĂč se mĂȘle aventure, psychologie et manichĂ©isme. Parmi ses nombreux Ă©crits, il publie Ă©galement des poĂšmes Sous-Bois, 1887 et des nouvelles les Nouvelles mille et une nuits, 1882. Toujours pour fuir les symptĂŽmes de la maladie, il s'installe aux Ăźles Samoa, et y passe ses derniĂšres annĂ©es. Chapitre1 Jim, un jeune, garçon d’environ treize ans habitant Black Hill, voit arriver Ă  l’auberge L’Amiral Benbow »tenu par son pĂšre et sa mĂšre, un vieux marin d’un aspect louche, et effrayant il est lourd, souillĂ© et repoussant. L’homme portant une grosse caisse entre Ă  l’auberge, commande du rhum et dĂ©clare Ă  l’aubergiste son intention de s’installer Ă  L’Amiral Benbow car le lieu lui convient sans oublier de se prĂ©senter en tant que " capitaine" et de lui jeter trois piĂšces d'or....... Depuis son installation Ă  l'auberge, le capitaine qui devient de plus en plus taciturne, passe toute la journĂ©e Ă  errer dans la baie ou sur la falaise sa langue vue Ă  la main en scrutant l'horizon. Le soir, il Ă©vite les autres marins qui viennent le soir animer l'auberge. Il semble fuir tout le monde .... RĂ©sumĂ© 2Jim menait une vie tranquille dans l'auberge tenu par ses parents jusqu'Ă  l'arrivĂ©e d'un homme, Billy Bones. Tout va changer dans la vie de ce jeune garçon. Chapitre2 Un jour, pendant que le capitaine Billy Bones Ă©tait en train d’errer sur la falaise comme d’habitude, un homme vint Ă  sa recherche en se faisant passer pour son vieil ami. Jim ne l’a pas du tout cru car il ses gestes se contredisaient avec ses faits d’abord il empĂȘcha Jim de sortir prĂ©venir le capitaine ; ensuite il força le jeune garçon Ă  se cacher derriĂšre la porte afin de surprendre le vieux Bill. Son attitude menaçante et son aspect violent devinrent clairs lorsqu’une grosse dis**** se dĂ©clencha entre lui et son soi –disant ami. TrĂšs vite, Jim entendit les deux hommes qui se battaient .Chien Noir, blessĂ© Ă  l’épaule gauche s’enfuit alors que le vieux Bill succomba Ă  sa premiĂšre crise d’apoplexie. RĂ©sumĂ© 2 Un jour, un homme repoussant, Chien Noir, vient chercher Billy Bones. Celui-ci paraĂźt choquĂ© en le voyant. TrĂšs vite, une affreuse dis**** se dĂ©clenche entre eux. Chien Noir, blessĂ© Ă  l'Ă©paule gauche s'enfuit alors que Billy Bones subit une crise d'apoplexie Chapitre 3 Le pĂšre de Jim trĂšs malade meurt et laisse son fils dans une grande tristesse renforcĂ©e d’un hiver rude. Le capitaine Billy Bones continue de boire du rhum malgrĂ© les avertissements du docteur Livesey. Un jour, un homme aveugle offrant une vision terrifiante se pointe devant l’auberge en faisant semblant d’ignorer oĂč il se trouve. Il affirme Ă  Jim qu’il a perdu la vue au service du roi Georges ; mais l’on comprend trĂšs vite que c’est un menteur et que sa vraie nature montre un homme cruel. C’est Pew l’aveugle qui vient remettre Ă  Billy Bones la tache noire » une menace que lui envoient les pirates. FoudroyĂ© par une autre crise d’apoplexie, le capitaine dĂ©clare des propos incomprĂ©hensifs sur un certain trĂ©sor. Jim, apeurĂ© va chercher sa mĂšre. RĂ©sumĂ© 2 Jim est triste Ă  cause de la mort de son pĂšre. Un jour, il voit venir un homme aveugle ayant l'air dangereux. Ce dernier remet un message Ă  Billy Bones, c'est la "tache noire".Billy Bones meurt d'une apoplexie foudroyante. Chapitre4 AprĂšs la mort foudroyante du capitaine Billy Bones, la mĂšre de Jim dĂ©cide de prendre son dĂ» car le vieil homme mangeait, buvait et sĂ©journait Ă  l’auberge gratuitement. Jim trouve la clĂ© du coffre du capitaine et monte avec sa mĂšre dans la chambre de l’homme mort. Dans le coffre, ils trouvent beaucoup d’argent et un rouleau de toile cirĂ©e bien cousu. MĂȘme si son fils lui demande de prendre l’argent trĂšs vite car il apprĂ©hende l’arrivĂ©e des pirates Ă  tout moment, celle-ci prĂ©fĂšre compter son argent pour n’en prendre que ce qu’elle mĂ©rite. De loin, l’on entend de plus en plus le bruit des pirates. Il faut fuir et vite

Avant de sortir, Jim prend le rouleau de toile cirĂ©e
 RĂ©sumĂ© 2 Le capitaine est mort. Jim et sa mĂšre dĂ©cident de prendre leur dĂ» dans le coffre du capitaine. Ils y trouvent de l'argent et un rouleau de toile cirĂ©e que le garçon remet Ă  ses amis, le docteur Livesey et le chevalier Trelawney Chapitre5 Lorsque la mĂšre de Jim a compris qu’elle et son fils couraient un grand danger Ă  l’arrivĂ©e de l’aveugle Pew et les autres pirates, elle s’évanouit presque en courant vers le pont pour se cacher. Les deux ont assistĂ© Ă  une terrible scĂšne de pillage oĂč les pirates ont montrĂ© une cruautĂ© et une sauvagerie sans limite .Pendant que Pew restait devant la porte en donnant des ordres, les autres ont dĂ©couvert le capitaine mort et sont allĂ©s Ă  la chambre pour chercher dans son coffre. A travers la fenĂȘtre, un pirate a dĂ©clarĂ© Ă  Pew qu’on avait tout pris et l’aveugle a criĂ© Ă  haute voix qu’il regrettait de ne pas avoir arrachĂ© les yeux de Jim. Soudain la cavalerie est venue Ă  l’auberge pour sauver Jim et sa mĂšre. Les pirates se sont enfuis. L’aveugle, laissĂ© tout seul est Ă©crasĂ© par l’un des chevaux de la cavalerie. RĂ©sumĂ© 2 Les pirates attaquent l'auberge .Jim et sa mer se cachent sous le pont. La gendarmerie vient les secourir. Les pirates s'enfuient, mais leur chef, Pew l'aveugle meurt, Ă©crasĂ© par la chevalerie Chapitre6 AprĂšs la fuite des pirates et la mort de Pew, le chevalier Trelawney dĂ©cide qu’on emmĂšne la mĂšre de Jim au village sous la protection, des gens honnĂȘtes et emmĂšne le garçon dans son chĂąteau accompagnĂ© du docteur Livesey. Jim leur a dĂ©jĂ  remis le rouleau de toile cirĂ©e. Le docteur se charge d’ouvrir avec beaucoup de prĂ©caution le rouleau, sous le regard de Jim et du chevalier Trelawney. Il y trouve le carnet de bord du capitaine qui contient des Ă©crits incompris et 
.une carte de trĂ©sor ! TrĂšs vite, les amis prennent la dĂ©cision d’aller chercher le trĂ©sor ! RĂ©sumĂ© 2 Le docteur Livesey accompagnĂ© de Jim et du chevalier Trelawney, dans le chĂąteau de ce dernier se charge d'ouvrir le rouleau apportĂ© par Jim. Ils y dĂ©couvrent la carte au trĂ©sor de Flint et dĂ©cident d'aller chercher le trĂ©sor. Chapitre7 Le chevalier Trelawney va Ă  Bristol afin d’acheter un bateau et trouver un Ă©quipage tandis que le docteur Livesey se dirige vers Londres pour se faire remplacer Ă  Black Hill. Jim reste au chĂąteau du chevalier et s’ennuie car il n’a rien Ă  faire. Souvent, il se met Ă  rĂȘver des pirates et des aventures. Une lettre de Trelawney arrive au chĂąteau. Puisque le docteur est absent, c’est Jim qui va la lire. Trelawney raconte comment il a acquis le bateau –qu’un enfant peut naviguer d’aprĂšs lui- grĂące Ă  un ami riche. C'est L'Hispaniola Il raconte aussi qu’il a pu embaucher quelques marins et Ă  leur tĂȘte le capitaine Smollet. Il Ă©voque aussi un vieux marin unijambiste qu’il a embauchĂ© comme maĂźtre- coq. Ce dernier a mĂȘme remplacĂ© les marins recrutĂ©s par d’autres. Jim est inquiet. S’agit-il du marin unijambiste que redoutait tant le capitaine Billy Bones ? Trelawney a Ă©tĂ© trop bavard parce que tout le monde Ă  Bristol Ă©tait au courant du trĂ©sor
. Jim va faire ses adieux Ă  sa mĂšre et rejoint son ami Ă  Bristol. DeuxiĂšme texte Jim est trĂšs excitĂ© Ă  l’idĂ©e d’aller vers l’aventure. Ce n’est plus le petit enfant qui servait son pĂšre et les marins Ă  l’Amiral Benbow ; mais un vrai jeune homme qui est prĂȘt Ă  prendre le large vers l’inconnu. AccompagnĂ© des domestiques du chevalier, il arrive Ă  Bristol oĂč le docteur Livesey est dĂ©jĂ  arrivĂ©. Trelawney est trĂšs enthousiaste et prend la dĂ©cision qu’ils voyageront le lendemain mĂȘme
. Chapitre8 Tout est fin prĂȘt pour le grand dĂ©part. Le bateau est Ă©quipĂ© et tous les marins sont Ă  bord,
.sauf le maĂźtre coq. Jim est Ă©merveillĂ© devant toute cette effervescence. On l’envoie donc chercher le cuisinier qui gĂšre une taverne nommĂ©e Longue-vue. Une fois arrivĂ©, Jim remarque un homme grand, puissant et
..unijambiste. Il s’appelle Long John Silver c’est lui la maĂźtre –coq qui s’est chargĂ© de choisir l’équipage. Serait-il le pirate tant redoutĂ© par le capitaine Billy Bones ? Mais devant sa gentillesse et sa sympathie, le garçon oublie vite ces idĂ©es et affirme au marin » qu’il est attendu Ă  bord. En s’adressant Ă  lui, Jim aperçoit Chien Noir qui sort rapidement de la taverne. Jim demande qu’on l’arrĂȘte. Silver envoie deux hommes Ă  sa recherche ; mais en vain. Les deux rejoignent L’Hispaniola. Chapitre9 Le jour du dĂ©part arrive enfin. Le capitaine Smollet montre au chevalier Trelawney son mĂ©*******ement il n'aime ni le voyage , ni l'Ă©quipage ni le second et exige que les munitions du bord soient entreposĂ©es sous la cabine et non dans la cale avant, prĂšs des marins. Le dĂ©part se fait dans la plus grande excitation. Tout l'Ă©quipage semble obĂ©ir Ă  Silver et lĂšve l'ancre en chantant le chant des pirates de Billy Bones..... Le voyage dure environs deux mois pendant lesquels le second se noie par une nuit de tempĂȘte .Pour Jim, le plus sympathique des hommes Ă©tait sans aucun doute Silver. Chapitre10 Le capitaine Smollet n’aime pas la maniĂšre dont le chevalier fait marcher l’équipage. Il lui reproche sa largesse et son air dĂ©bonnaire. Comme par exemple la barrique de pommes mise sur le pont Ă  la disposition des marins. Une nuit, Jim va Ă  la barrique pour chercher une pomme. Elle est presque vide. Le garçon s’y endort presque. C’est lĂ  oĂč il va dĂ©couvrir la vraie nature de Silver qui discute avec d’autres marins en leur confie qu’il possĂšde beaucoup d’argent alors qu’eux ils ne pensent jamais Ă  Ă©conomiser. Le quartier-maĂźtre IsraĂ«l Hands propose que les pirates se mutinent vite et tuent tout le monde. Silver le calme et lui dit qu’au contraire, il fallait attendre la dĂ©couverte du trĂ©sor et de frapper aprĂšs un grand coup. Jim a failli ĂȘtre dĂ©couvert dans la barrique. Heureusement quelqu’un crie Terre !» Jim est triste car il faisait confiance Ă  Silver qui se trouve ĂȘtre le chef des pirates. Chapitre11 Jim n'a Ă©tĂ© sauvĂ© que par le cri de la vigie qui signalait la terre. TrĂšs vite, il alla chez le docteur pour lui dĂ©clarer qu'il avait une nouvelle Ă  lui annoncer et qu'il fallait chercher un moyen pour demander aprĂšs lui lorsqu'ils seraient dans la cabine. Smollet offrit Ă  tout l'Ă©quipage de boire en rĂ©compense Ă  " leur trĂšs bon travail". Au fait, ce n'Ă©tait qu'un prĂ©texte pour les occuper afin que les amis de Jim puissent discuter calmement dans la cabine. AussitĂŽt dit, aussitĂŽt fait, Jim rejoignit vite ses amis et leur raconta tout ce qu'il avait entendu lorsqu'il se cachait dans la barrique de pommes. D'abord surpris, tous les amis, qui n’avaient pas oubliĂ© de remercier Jim, finirent par prendre la dĂ©cision de se calmer et de continuer comme si rien n'Ă©tait et de n'attaquer les mutins que lorsque le moment serait opportun. Le problĂšme c'est qu'ils n'Ă©taient que sept, Jim inclus alors que les mutins Ă©taient dix -neuf. Le chevalier nĂ©anmoins confia Ă  Jim qu'il pouvait jouer un grand rĂŽle puisque les pirates ne se mĂ©fiaient pas de lui. Chapitre12 Une fois que l'Hispaniola jeta l’encre, le capitaine Smollet permit Ă  six marins de descendre sur terre. Jim prit une dĂ©cision folle celle de les accompagner .Il sa faufila pour Ă©viter que Silver ne le voie. Trop tard! Heureusement que le canot oĂč se trouvait le garçon Ă©tait en avance par rapport Ă  celui de Silver. Une fois arrivĂ© Ă  terre, Jim se sauva sans se prĂ©occuper des appels du maĂźtre-coq... Chapitre13 Jim, aprĂšs s'ĂȘtre sauvĂ© de Silver, prit la dĂ©cision d'Ă©pier celui -ci ainsi que les les autres pirates. Il Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ© et croyait qu'il allait mourir ou de faim ou d'un coup de pistolet. C'est ainsi qu'il assista de loin au meurtre de d'Alan et de Tom, deux marins honnĂȘtes qui refusĂšrent de suivre le complot de Silver. Jim Ă©tait triste, fatiguĂ© et impuissant. Il continua son chemin jusqu'Ă  l'autre bout de l'Ăźle; une sorte de forĂȘt de pins de chĂȘnes .... Chapitre14 Lorsque Jim marchait Ă  l'aveuglette dans l'Ăźle, des pierres tombĂšrent en avalanche de la colline. Instinctivement, le garçon leva les yeux et distingua une forme bizarre, poilue mais humaine. Le jeune garçon fut effrayĂ© et fuit alors que l'homme- singe le suivait en se faufilant entre les arbres. Tout Ă  coup, l'homme hĂ©sita, s'arrĂȘta et s'agenouilla devant Jim en joignant les deux mains comme pour une priĂšre. C'Ă©tait Ben Gunn, un marin que Silver avait maronnĂ© dans l'Ăźle il y a trois ans.... Chapitre15 Lorsque Jim aperçut Ben Gunn sur l’üle, il le prit pour un singe tellement son aspect Ă©tait repoussant et sauvage. Une fois rassurĂ©, Ben Gunn raconta son histoire Ă  Jim en lui expliquant comment il fut obligĂ© de passer trois ans sur l’üle , seul et isolĂ© du monde jusqu’à en perdre la tĂȘte. Ben, qui Ă©tait un pirate, accompagnait Silver et Billy Bones lorsque leur chef Flint enterra le trĂ©sor. Lors d’un autre voyage, Ben tenta de trahir ses amis et essaya de retrouver seul le trĂ©sor. Il ne l’a pas Ă©videmment retrouvĂ© et fut dĂ©laissĂ© par ses amis Ă  l’üle. Chapitre16 Fin du premier jour de combat Le docteur Livesey continue le rĂ©cit .C’est le seul chapitre oĂč Jim n’occupe pas le statut du narrateur. Rappelons- nous que les Ă©vĂšnements que le docteur raconte se sont produits alors que Jim Ă©tait sur l’üle, en train de fuir les pirates. Les amis de Jim descendent sur terre et dĂ©couvrent un fortin construit par Flint. Ils s’y installent et dĂ©cident de revenir au bateau pour chercher du ravitaillement. A leur retour, ils sont attaquĂ©s par les hommes de Silver. Ils se prĂ©parent Ă  se dĂ©fendent et choisissent les meilleurs tireurs. Les pirates, impitoyables, attaquent sauvagement. Des coups de feu partent des deux camps. Un pirate tombe, mort, tandis que ses amis font demi-tour. Les amis de Jim sont plutĂŽt satisfaits. Mais un coup de feu touche Tom Redruth, et le tue. Chapitre17 Jim quitte Ben Gunn en lui promettant de plaider sa cause auprĂšs du chevalier Trelawney afin qu’il puisse partager le butin avec eux et revenir chez lui Ă  bord de l’Hispaniola. Le jeune garçon retrouve ses amis dans le fortin .Chacun raconte Ă  l’autre les Ă©vĂšnements passĂ©s en son absence. Ils enterrent Tom Redruth et font une priĂšre devant sa tombe. Les chefs, Smollet, Trelawney et Livesey se rĂ©unissent en vue de prendre une dĂ©cision. AprĂšs mĂ»re rĂ©flexion, ils dĂ©cident de ne pas baisser les bras et de combattre les pirates et les pousser Ă  quitter l’üle Ă  bord de l’Hispaniola. Faire la guerre Ă©tait leur unique issue ! Chapitre18 Jim et ses amis sont Ă©tonnĂ©s de voir Silver en tenue de capitaine accompagnĂ© d’un de ses hommes arborant un drapeau blanc. Le capitaine Smollet va Ă  sa rencontre. Silver explique Ă  Smollet que leur victoire sur lui est due au fait que ses hommes avaient bu trop de rhume. Il exige de Smollet de lui rendre la carte .Ce dernier se met en colĂšre. Le pirate commence ensuite par nĂ©gocier une solution avec ses ennemis qui doivent choisir entre rendre la carte ou mourir. Devant cette nouvelle menace, Smollet montre Ă  Silver que ses amis et lui ne craignent personne et s’ils veulent la guerre, ils l’auront. Silver s’en va sans oublier de menacer ses ennemis et de prononcer des jurons comme Ă  son habitude. Chapitre19 Les pirates ont subi une grosse perte de la part des amis de Jim. Ces derniers profitent de la trĂȘve afin de soigner les blessĂ©s. C’est le docteur Livesey qui s’en occupe. Les autres prĂ©parent le repas du soir. Sans rien dire Ă  ses amis, Jim emporte des biscuits, une paire de pistolets et quitte le fortin. Il va Ă  la recherche de l’embarcation de Ben Gunn que ce dernier a cachĂ©e sous une tente. C’est un petit canot. Notre hĂ©ros, ayant pris goĂ»t Ă  l’aventure, prend alors une dĂ©cision folle aller vers l’Hispaniola, couper les cordes afin qu’elle change de direction et que les pirates ne puissent plus l’utiliser. Chapitre20 Jim trouve beaucoup de difficultĂ©s Ă  manier le canot de Ben Gunn. La frĂȘle embarcation tourne dans tous les sens Ă  cause des vagues. MalgrĂ© tout, notre jeune homme atteint l’Hispaniola un peu grĂące Ă  la marĂ©e. Les vagues, le bateau qui risque de l’emporter, ne lui facilitent pas la tĂąche. Il y parvient enfin et le bateau se met Ă  virer Ă  travers le courant. Ayant peu d’ĂȘtre projetĂ© par la force des mouvements, Jim se suspend Ă  une corde, se hisse et regarde Ă  travers la fenĂȘtre. Il surprend IsraĂ«l Hands qui se bat avec un compagnon. Ils n’ont rien senti. Ce n’est que plus tard qu’ils comprennent que le bateau bouge. Ils arrĂȘtent de se battre et vont pour le stopper. Jim, trop fatiguĂ©, se laisse endormir dans le canot qui est sous l’emprise de la houle. Chapitre21 AprĂšs que Jim a pu dĂ©tourner le bateau de sa place, il se sent tellement Ă©puisĂ© qu’il s’endort au fond du canot que les vagues emportent au loin. Il passe ainsi toute la nuit. Le matin, notre hĂ©ros se rĂ©veille et constate qu’à son bonheur les vagues ont poussĂ© la canot vers l’üle. Il est Ă  l’extrĂ©mitĂ© du sud –ouest de l’üle au trĂ©sor. Il prend la dĂ©cision d’arborer. Mais c’est presque impossible vu les rochers inaccessibles qui entourent l’üle de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Chapitre22 Impossible pour Jim de revenir Ă  l’üle car les vagues emportent le canot vers l’Hispaniola. Le jeune homme arrive Ă  sauter dans le bateau aprĂšs beaucoup de difficultĂ©s. Il surprend IsraĂ«l Hands en train de se battre avec O’Brien qui est vite tuĂ© par son adversaire. IsraĂ«l est quant Ă  lui blessĂ©. Jim lui propose de le soigner Ă  condition de lui montrer comment mener l’Hispaniola en lieu sĂ»r. Jim n’a pas du tout confiance en Hands car il a remarquĂ© qu’il cachait un couteau dans sa blouse. Jim a raison car trĂšs vite Hands l’attaque et veut le tuer. Toute tentative d’attaquer ou de se dĂ©fendre est difficile car le bateau continue Ă  ĂȘtre tirĂ© par le courant. Il touche enfin le fond et chavire sur bĂąbord. Jim arrive quand mĂȘme Ă  charger ses deux pistolets. Hands voulant le tuer, le blesse Ă  l’épaule .C'est lĂ  que Jim tire sur son ennemi. Celui-ci blessĂ© Ă  mort plonge dans l'eau. Chapitre23 Avec beaucoup de courage, Jim rĂ©ussit Ă  faire Ă©chouer l’Hispaniola. Il dĂ©cide alors de rejoindre ses amis dans le fortin. Surprise ! Celui-ci est occupĂ© par Silver et ses hommes. Le pirate lui fait savoir que ses amis ne veulent plus de lui et lui propose donc de rejoindre son camp. Il lui explique aussi que durant son absence, il a fait un marchĂ© avec Livesey qui a acceptĂ© de laisser le fortin, les provisions, l’eau-de-vie, le blockhaus Ă  Silver Ă  condition que ce dernier les laisse partir. Jim, poussĂ© d’un Ă©lan de courage, finit par avouer Ă  Silver avec beaucoup de fiertĂ© qu’il sait tout Ă  leur sujet depuis la nuit oĂč il Ă©tait dans la barrique de pommes, que c’est lui qui a cachĂ© la goĂ©lette. Les pirates veulent le tuer. Il fait un marchĂ© avec Silver en lui demandant de le protĂ©ger en lui promettant de plaider en sa faveur une fois rentrĂ©s en Angleterre. C’est la premiĂšre fois oĂč Silver devient humain et sympathique aux yeux de Jim et du lecteur. Chapitre24 Les pirates ne sont pas du tout d’accord avec Silver qui dĂ©fend de plus en plus Jim. Ils voient cela d’un mauvais Ɠil. Ils dĂ©cident de tuer le jeune garçon Ă  la premiĂšre occasion. Mais Silver est lĂ . Les pirates font la rĂ©bellion et dĂ©cident de remettre la tĂąche noire .Silver garde Jim auprĂšs de lui en suivant les autres pirates se prĂ©cipitent rapidement vers la cachette du trĂ©sor. Soudain, un cri strident se fait entendre. Silver et Jim accourent pour voir ce qui se passe.. Ce sont les pirates qui ont dĂ©couvert la cachette du trĂ©sor vide ! Chapitre25 Les pirates ont remis la tache noire Ă  Silver. Celui-ci les avertit qu’ils seront punis car ils ont osĂ© dĂ©chirer la bible pour y Ă©crire l’avertissement. Tout le monde est maintenant choquĂ© car le trĂ©sor a disparu. Tout le monde est Ă  bout de nerfs. ExceptĂ© Silver qui garde son sang froid et remet Ă  Jim un pistolet pour se dĂ©fendre en cas d’attaque. Justement l’un des pirates vise pour tirer sur Jim et Silver. Soudain, des coups de feu partent des buissons .Merry et un autre pirate meurent sur le coup. Les autres s’enfuient. Le jeune garçon et Silver descendent la colline .Ils finissent par rencontrer les amis de Jim C’est lĂ  oĂč Jim comprend tout ce qui s’est passĂ© en son absence. Le docteur Livesey lui raconte que c’est Ben Gunn qui avait tout manigancĂ© il avait d’abord cachĂ© le trĂ©sor deux mois avant l’arrivĂ©e de l’Hispaniola Le docteur savait tout cela quand il avait remis la carte Ă  Silver. D’ailleurs grĂące Ă  Ben Gunn, ils pouvaient consommer la viande salĂ©e que l’homme de l’üle gardait dans sa grotte. RESUME DE LA PARTIE VI de l’üle au trĂ©sor DE Robert Louis Stevenson 28 - Silver prit la dĂ©fense de Jim et lui apprit que le docteur lui avait remis la carte du trĂ©sor. 29 – Les pirates, tenant Silver comme responsable de leur Ă©chec, lui remirent la tache noire mais il rĂ©ussit vite Ă  retourner la situation en sa faveur et retint Jim comme otage. 30 – Le docteur vint au fortin pour examiner les pirates atteints de malaria, rĂ©ussit Ă  s’entretenir un bref instant avec Jim et promit son aide Ă  Silver. Ce dernier fut alors accusĂ© par les pirates de jouer double jeu. 31 – En route vers la cachette du trĂ©sor, les pirates dĂ©couvrirent le squelette d’Allardyce, l’un des marins tuĂ©s par Flint. Ayant constatĂ© que ses effets personnels avaient disparu, les flibustiers prirent peur, craignant que Flint ne soit encore en vie. 32 – Les pirates entendirent une voix comme celle de flint et prirent peur de nouveau mais Silver reconnut la voix de Ben Gunn. ArrivĂ©s dans la grotte, ils dĂ©couvrirent que le trĂ©sor avait disparu. 33 – Les mutins s’apprĂȘtaient Ă  tirer sur Silver et Jim mais le docteur et ses amis, arrivĂ©s au moment opportun, firent feu. Georges Merry fut abattu et les quatre autres qui prirent la fuite seraient marronnĂ©s. Silver se rallia alors aux adjuvants. 34 – Enfin, on dĂ©couvrit le trĂ©sor que Ben Gunn avait dĂ©placĂ© et, aprĂšs l’avoir chargĂ© Ă  bord de l’Hispaniola, on reprit le chemin vers Bristol. Profitant d’une escale, Silver disparut en emportant deux ou trois cents guinĂ©es. Jim et ses amis furent un retour triomphal Ă  Bristol et chacun eut sa part du trĂ©sor dont il profita selon sa nature. FIN Gray est devenu second sur un beau navire dont il possĂšde une est mariĂ© et pĂšre de famille. Ben Gunn reçut un millier de livres qu’il dĂ©pensa ou perdit en 19 jours. Il mendiait dĂ©jĂ  au 20Ăšme. On lui trouva ensuite une place de portier. Silver a peut-ĂȘtre rejoint sa nĂ©gresse et mĂšne une vie heureuse avec elle et son perroquet ’capitaine Flint ’. RESUME DES CHAPITRES DE L'LE AU TRESOR Le vieux de loup de mer Ă  l'Amiral Benbow Jim, un jeune, garçon d’environ treize ans habitant Black Hill, voit arriver Ă  l’auberge L’Amiral Benbow »tenu par son pĂšre et sa mĂšre, un vieux marin d’un aspect louche, et effrayant il est lourd, souillĂ© et portant une grosse caisse entre Ă  l’auberge, commande du rhum et dĂ©clare Ă  l’aubergiste son intention de s’installer Ă  L’Amiral Benbow car le lieu lui convient sans oublier de se prĂ©senter en tant que "le capitaine" de lui jeter trois piĂšces d'or...... Depuis son installation Ă  l'auberge, le capitaine qui devient de plus taciturne ,passe toute la journĂ©e Ă  errer dans la baie ou sur la falaise sa langue vue Ă  la main en scrutant l' soir, il Ă©vitait les autres marins qui viennent le soir animer l' semblait fuir tout le monde ....OĂč Chien Noir fait une apparition ? Un jour, pendant que le capitaine Billy Bones Ă©tait en train d’errer sur la falaise comme d 'habitude, un homme vint Ă  sa recherche en se faisant passer pour son vieil ami. Jim ne l’a pas du tout cru car il ses gestes se contredisaient avec ses faits d’abord il empĂȘcha Jim de sortir prĂ©venir le capitaine ; ensuite il força le jeune garçon Ă  se cacher derriĂšre la porte afin de surprendre le vieux attitude menaçante et son aspect violent devinrent clairs lorsqu’une grosse dispute se dĂ©clencha entre lui et son soi –disant ami. TrĂšs vite, Jim entendit les deux hommes qui se battaient .Chien Noir, blessĂ© Ă  l’épaule gauche s’enfuit alors que le vieux Bill succomba Ă  sa premiĂšre crise d’ tache noire . Le pĂšre de Jim trĂšs malade meurt et laisse son fils dans une grande tristesse renforcĂ©e d’un hiver rude. Le capitaine Billy Bones continuait de boire du rhum malgrĂ© les avertissements du docteur jour, un homme aveugle offrant une vision terrifiante se pointe devant l’auberge en faisant semblant d’ignorer oĂč il se trouve. Il affirme Ă  Jim qu’il a perdu la vue au service du roi Georges ; mais l’on comprend trĂšs vite que c’est un menteur et que sa vraie nature montre un homme cruel. C’est Pew l’aveugle qui vient remettre Ă  Billy Bones la tache noire » une menace que lui envoient les pirates. FoudroyĂ© par une autre crise d’apoplexie, le capitaine dĂ©clare des propos incomprĂ©hensifs sur un certain trĂ©sor. Jim , apeurĂ© va chercher sa coffre de mer. AprĂšs la mort foudroyante du capitaine Billy Bones, la mĂšre de Jim dĂ©cide de prendre son dĂ» car le vieil homme mangeait, buvait et sĂ©journait Ă  l’auberge gratuitement. Jim trouve la clĂ© du coffre du capitaine et monte avec s mĂšre dans la chambre de l’homme mort. Dans le coffre, ils trouvent beaucoup d’argent et un rouleau de toile cirĂ©e bien cousu. MĂȘme si son fils lui demande de prendre l’argent trĂšs vite car il apprĂ©hende l’arrivĂ©e des pirates Ă  tout moment, celle-ci prĂ©fĂšre compter son argent pour n’en prendre que ce qu’elle mĂ©rite. De loin, l’on entend de plus en plus le bruit des pirates. Il faut fuir et vite

Avant de sortir , Jim prend le rouleau de toile cirĂ©e
La fin de l'aveugle. Lorsque la mĂšre de Jim a compris qu’elle et son fils couraient un grand danger Ă  l’arrivĂ©e de l’aveugle Pew et les autres pirates, elle s’évanouit presque en courant vers le pont pour se cacher. Ils ont assistĂ© Ă  une terrible scĂšne de pillage oĂč les pirates ont montrĂ© une cruautĂ© et une sauvagerie sans limite .Pendant que Pew restait devant la porte en donnant des ordres, les autres ont dĂ©couvert le capitaine mort et sont allĂ©s Ă  la chambre pour chercher dans son coffre. A travers la fenĂȘtre, un pirate a dĂ©clarĂ© Ă  Pew qu’on avait tout pris et l’aveugle a criĂ© Ă  haute voix qu’il regrettait de ne pas avoir arracher les yeux de la cavalerie est venue Ă  l’auberge pour sauver Jim et sa mĂšre. Les pirates se sont enfuis . L’aveugle , laissĂ© tout seul est Ă©crasĂ© par l’un des papiers du capitaine AprĂšs la fuite des pirates et la mort de Pew, le chevalier Trelawny dĂ©cide qu’on emmĂšne la mĂšre de Jim au village sous la protection, des gens honnĂȘtes et emmĂšne le garçon dans son chĂąteau accompagnĂ© du docteur Livesey. Jim leur a dĂ©jĂ  remis le rouleau de toile cirĂ©e. Le docteur se charge d’ouvrir avec beaucoup de prĂ©caution le rouleau , sous le regard de Jim et du chevalier Trelawny. Il y trouve le carnet de bord du capitaine qui contient des Ă©crits incompris et 
.une carte de trĂ©sor !TrĂšs vite , les amis prennent la dĂ©cision d’aller chercher le trĂ©sor !Je vais Ă  texte La lettre du chevalier Trelawney Le chevalier Trelawney va Ă  Bristol afin d’acheter un bateau et trouver un Ă©quipage tandis que le docteur Livesey se dirige vers Londres pour se faire remplacer Ă  Black Hill. Jim reste au chĂąteau du chevalier et s’ennuie car il n’a rien Ă  faire. Souvent, il se met Ă  rĂȘver des pirates et des lettre de Trelawney arrive au chĂąteau. Puisque le docteur est absent, c’est Jim qui va la lire. Trelawney raconte comment il a acquis le bateau –qu’un enfant peut naviguer d’aprĂšs lui- grĂące Ă  un ami riche. C'est L'Hispanolia Il raconte aussi qu’il a pu embaucher quelques marins et Ă  leur tĂȘte le capitaine Smolett . Il Ă©voque aussi un vieux marin unijambiste qu’il a embauchĂ© comme maĂźtre- coq. Ce dernier a mĂȘme remplacĂ© les marins recrutĂ©s et en trouve lui-mĂȘme d’ est inquiet. S’agit-il du marin unijambiste que redoutait tant le capitaine Billy Bones ? Trelawney a Ă©tĂ© trop bavard parce que tout le monde Ă  Bristol Ă©tait au courant du trĂ©sor
.Jim va faire ses adieux Ă  sa mĂšre et rejoint son ami Ă  texte Jim est trĂšs excitĂ© Ă  l’idĂ©e d’aller vers l’aventure. Ce n’est plus le petit enfant qui servait son pĂšre et les marins Ă  l’Amiral Benbow ; mais un vrai jeune homme qui est prĂȘt Ă  prendre le large vers l’ des domestiques du chevalier, il arrive Ă  Bristol oĂč le docteur Livesey est dĂ©jĂ  arrivĂ©. Trelawney est trĂšs enthousiaste et prend la dĂ©cision qu’ils voyageront le lendemain mĂȘme
.A l'enseigne de La Langue est fin prĂȘt pour le grand dĂ©part. Le bateau est Ă©quipĂ© et tous les marins sont Ă  bord,
.sauf le maĂźtre coq. Jim est Ă©merveillĂ© devant toute cette effervescence. On l’envoie donc chercher le cuisinier qui gĂšre une taverne nommĂ©e Longue-vue. Une fois arrivĂ©, Jim remarque un homme grand, puissant et
..unijambiste. Il s’appelle Long John Silver c’est lui la maĂźtre –coq qui s’est chargĂ© de choisir l’équipage. Serait-il le pirate tant redoutĂ© par le capitaine Billy Bones ? Mais devant sa gentillesse et sa sympathie, le garçon oublie vite ces idĂ©es et affirme au marin » qu’il est attendu Ă  bord. En s’adressant Ă  lui, Jim aperçoit Chien Noir qui sort rapidement de la taverne. Jim demande qu’on l’arrĂȘte. Silver envoie deux hommes Ă  sa recherche ; mais en vain. Les deux rejoignent L’ voyage. Le jour du dĂ©part arrive enfin. Le capitaine Smollett montre au chevalier son mĂ©contentement il n’aime ni le voyage, ni l’équipage, ni le second. Il exige que les munitions du bord soient entreposĂ©es sous la cabine, et non dans la cale avant, prĂšs des dĂ©part se fait dans la plus grande excitation. Tout l’équipage semble obĂ©ir Ă  Silver, et lĂšve l’ancre en chantant la chanson de pirate de Billy Bones
Le voyage dure environ deux mois, pendant lesquels le second se noie par une nuit de tempĂȘte. Le plus sympathique des hommes d’équipage est le cuisinier, John que j'entendis dans la barrique de pommes. Le capitaine Smolett n’aime pas la maniĂšre dont le chevalier fait marcher l’équipage. Il lui reproche sa largesse et son air dĂ©bonnaire. Comme par exemple la barrique de pommes mise sur le pont Ă  la disposition des nuit, Jim va Ă  la barrique pour chercher une pomme. Elle est presque vide. Le garçon s’y endort presque. C’est lĂ  oĂč il va dĂ©couvrir la vraie nature de Silver qui discute avec d’autres marins en leur confie qu’il possĂšde beaucoup d’argent alors qu’eux ils ne pensent jamais Ă  Ă©conomiser. Le quartier-maĂźtre IsraĂ«l Hands propose que les pirates se mutinent vite et tuent tout le monde. Silver le calme et lui dit qu’au contraire, il fallait attendre la dĂ©couverte du trĂ©sor et de frapper aprĂšs un grand coup. Jim a failli ĂȘtre dĂ©couvert dans la barrique. Heureusement quelqu’un crie Terre ! »Jim est triste car il faisait confiance Ă  Silver qui est en fait le chef des de guerre. Jim n'a Ă©tĂ© sauvĂ© que par le cri de la vigie qui signalait la terre. TrĂšs vite , il alla chez le docteur pour lui dĂ©clarer qu'il avait une nouvelle Ă  annoncer et qu'il fallait chercher un moyen pour demander aprĂšs lui lorsqu'ils seraient dans la cabine. Smolett offrit Ă  tout l'Ă©quipage de boire en rĂ©compense Ă  " leur trĂšs bon travail". Au fait, ce n'Ă©tait qu'un prĂ©texte pour les occuper afin que les amis de Jim puissent discuter calmement dans la cabine. AussitĂŽt dit, aussitĂŽt fait, Jim rejoignit vite ses amis et leur raconta tout ce qu'il avait entendu lorsqu'il se cachait dans la barrique de surpris, tous les amis, qui n' avaient pas oubliĂ© de remercier Jim , finirent par prendre la dĂ©cision de se calmer et de continuer comme si rien n'Ă©tait et de n'attaquer les mutins que lorsque le moment serait opportun. Le problĂšme c'est qu'ils n'Ă©taient que sept, Jim inclus alors que les mutins Ă©taient dix -neuf. Le chevalier nĂ©anmoins confia Ă  Jim qu'il pouvait jouer un grand rĂŽle puisque les pirates ne se mĂ©fiaient pas de commence mon aventure ? Une fois que l'Hispaniola jeta l'encre , le capitaine Smolett permit Ă  six marins de descendre sur prit une dĂ©cision folle celle de les accompagner .Il sa faufila pour Ă©viter que Silver ne le tard! Heureusement que le canot oĂč se trouvait le garçon Ă©tait en avance par rapport Ă  celui de Silver. Une fois arrivĂ© Ă  terre, Jim se sauva sans se prĂ©occuper des appels du maĂźtre-coq....Le premier coup. Jim, aprĂšs s'ĂȘtre sauvĂ© de Silver, prit la dĂ©cision d'Ă©pier celui -ci et les autres ainsi qu'il assista de loin au meurtre de d'Alan et de Tom , deux marins honnĂȘtes qui refusĂšrent de suivre le complot de Silver. Jim Ă©tait triste , fatiguĂ© et impuissant..Il continua son chemin jusqu'Ă  l'autre bout de l'Ăźle une sorte de forĂȘt de pins de chĂȘnes ....L'homme de l'Ăźle. Des pierres tombĂšrent en avalanche de la Jim leva les yeux et distingua une forme bizarre, poilue mais jeune garçon fut effrayĂ© et fuit alors que l'homme-singe le suivait en se faufilant entre les arbres. Tout Ă  coup, l'homme hĂ©sita, s'arrĂȘta et s'agenouilla devant Jim en joignant les deux mains comme pour une Ben Gunn, un marin que Silver avait maronnĂ© dans l'Ăźle il y a trois ans.... CHAPITREI : L’auberge de la Baleine-qui-fume IsmaĂ«l, le narrateur, est mĂ©lancolique. Il a une grande envie de prendre la mer comme matelot sur un baleinier. Il est fascinĂ© par 47 rĂ©sultats Passer aux rĂ©sultats principaux de la recherche Etat Comme neuf. Merci, votre achat aide Ă  financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat TrĂšs bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Etat TrĂšs bon. Merci, votre achat aide Ă  financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Etat TrĂšs bon. Solet, Bertrand illustrateur. Merci, votre achat aide Ă  financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Befriedigend/Good Durchschnittlich erhaltenes Buch bzw. Schutzumschlag mit Gebrauchsspuren, aber vollstĂ€ndigen Seiten. / Describes the average WORN book or dust jacket that has all the pages present. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Etat Bon. Merci, votre achat aide Ă  financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Etat Assez bon. Livre Merci, votre achat aide Ă  financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. ExpĂ©dition depuis la France. Livre. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Softcover. Etat Bon. Petites traces de pliure sur la couverture. LĂ©gĂšres traces d'usure sur la couverture. Salissures sur la tranche. Tampon ou marque sur la face intĂ©rieure de la couverture. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition Used, Good. Slightly creased cover. Slight signs of wear on the cover. Soiling on the side. Stamp or mark on the inside cover page. Ammareal gives back up to 15% of this book's net price to charity organizations. Etat TrĂšs bon. Livre Merci, votre achat aide Ă  financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. ExpĂ©dition depuis la France. Livre. Ancien ou d'occasion Etat Used Acceptable QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Etat Used Acceptable. Occasion - Etat Correct - Un peu gondolĂ© - Il Ă©tait un capitaine 1979. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Satisfaisant QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat Satisfaisant. Coll. Plein vent, 229pp. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Softcover. Etat Bon. LĂ©gĂšres traces d'usure sur la couverture. Salissures sur la tranche. Une ou plusieurs pages lĂ©gĂšrement dĂ©chirĂ©es. Ammareal reverse jusqu'Ă  15% du prix net de ce livre Ă  des organisations caritatives. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition Used, Good. Slight signs of wear on the cover. Soiling on the side. One or several slightly torn pages. Ammareal gives back up to 15% of this book's net price to charity organizations. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Softcover. Etat Bon. Petites traces de pliure sur la couverture. Ammareal reverse jusqu'Ă  15% du prix net de ce livre Ă  des organisations caritatives. ENGLISH DESCRIPTION Book Condition Used, Good. Slightly creased cover. Ammareal gives back up to 15% of this book's net price to charity organizations. Etat Correct. in8. 1978. BrochĂ©. 230 pages. Etat correct. Ropbert Laffont 1972, In-8 brochĂ©, 240 pages. TrĂ©s bon Ă©tat. Livres. Collection "Plein vent" n*84, chez Robert Laffont, 1972. Format 13x21 cm, broche, 229 pages. Bon etat. Inconnu. In-8 13 x 21 cm., brochĂ© avec rabats, couverture illustrĂ©e en couleurs, 229 pages ; coiffes, et bords frottĂ©s, pliures au dos, quelques marques d'usage aux plats lĂ©gĂšrement dĂ©fraĂźchis, petites rousseurs aux tranches et aux gardes, assez bon Ă©tat. Livraison a domicile La Poste ou en Mondial Relay sur simple demande. Plein vent. Ancien ou d'occasion Etat Used Acceptable QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Etat Used Acceptable. Occasion - Etat Correct - Un peu abĂźmĂ©, page de garde Ă©crite - Il Ă©tait un capitaine 1972. Etat 2. PHOTOS SUR DEMANDE. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Good QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Soft cover. Etat Good. Paperback published by Robert Laffont, 1974. In good condition. Text in French. [Ref DM]. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Etat Bon. Coll. Plein vent. Visuel de la couverture disponible sur demande Vendeur professionnel avec envoi sous pli Ă  bulles philatĂ©lique ! french. Sprint, N°114 Le dĂ©cortiquĂ© par Rennes Couverture - Pour un point, la France, supĂ©rieure Ă  l'Ecosse, perd Ă  Edimbourg Couverture - Les Jeux Olympiques d'Hiver le capitaine James Couttet, champion et entrĂąineur - Il neige sur St-Moritz oĂč 31 nations entreront en lice pour les Jeux Olympiques d'Hiver - A Bordeaux, contre les Kiwis, la France fait mieux qu'Ă  Paris - "La meilleure ligne française de trois-quarts, elle est chez nous !" disent les Biterrois - Bergougnan Ă©tait lĂ , l'arbitre Bean aussi. et la France perdit pour un point Ă  Edimbourg - Pour encourager le "Onze" de Lille, les cheminots-supporters ont des permis en rĂ©serve - Devant 35 000 spectateurs Marseille bat Reims par 1 but Ă  0 - Les parents terribles Bobet, Robin, Berlioux, Villemain - Pujazon Ă©tait spectateur et le sage Mimoun sut attendre son heure QuatriĂšme de couverture SPRINT - Le match de la vie sportive N° 114, 26 janvier 1948 - Pendant le tour, Sprint paraĂźt lundi et jeudi - In-4, brochĂ©, couverture et 4Ăšme de couv. illustrĂ©es - Revue illustrĂ©e - 16 pages Bon Ă©tat. Tout petit Ă©lĂ©ment iconographique dĂ©coupĂ© en bas de la 3Ăšme page et pp. 7-10 lĂ©gĂšrement Ă©moussĂ©es sur les tranches. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. RO80232511 Non datĂ©. In-12. BrochĂ©. Bon Ă©tat, Couv. partiel. dĂ©collorĂ©e, Dos satisfaisant, IntĂ©rieur frais. 246 de bibliothĂšque recouvert d'un film transparent. Etiquette sur le premier plat et au dos. Tampon sur certaines pages. Range fichette sur la derniĂšre page. . . . Classification Dewey d'enfants. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon QuantitĂ© disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. RO80155243 12 janv. 1972. In-12. BrochĂ©. Bon Ă©tat, Couv. convenable, Dos satisfaisant, IntĂ©rieur frais. 229 pages. Couverture rempliĂ©e. Quelques traits en marges, au crayon Ă  papier. Couverture rempliĂ©e. . . . Classification Dewey 840-LittĂ©ratures des langues romanes. LittĂ©rature française. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon QuantitĂ© disponible 4 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. R110024889 21 AOUT 1869. In-12. BrochĂ©. Bon Ă©tat, Couv. convenable, Dos satisfaisant, IntĂ©rieur frais. PaginĂ© de 737 Ă  752. Lecture en colonnes. IllustrĂ©e de quelques gravures en noir et blanc. . . . Classification Dewey pittoresque, universel et mosaĂŻque. Ancien ou d'occasion - Couverture rigide Etat bon QuantitĂ© disponible 2 Ajouter au panier Couverture rigide. Etat bon. R160181974 1978. In-8. ReliĂ©. Bon Ă©tat, Couv. convenable, Dos satisfaisant, IntĂ©rieur frais. 229 Pages. . . . Classification Dewey roman historique. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon QuantitĂ© disponible 3 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. R160181973 1972. In-8. BrochĂ©. Bon Ă©tat, Couv. convenable, Dos satisfaisant, IntĂ©rieur frais. 229 Pages - Couverture contre pliĂ©e. . . . Classification Dewey roman historique. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat bon QuantitĂ© disponible 2 Ajouter au panier Couverture souple. Etat bon. RO30218927 1931. In-12. BrochĂ©. Bon Ă©tat, Couv. convenable, Dos satisfaisant, IntĂ©rieur frais. paginĂ© de 402 Ă  416 - nombreuses photos en noir et blanc dans et hors texte - texte sur plusieurs colonnes. . . . Classification Dewey divers. Unorphelin veut envoyer dans un refuge, mais Sanya avec un amiPetya Skovorodnikov s'enfuit au Turkestan. Beaucoup doivent endurer les garçons, se cachant des contrĂŽles et des raids, mais Sanya est toujours dans le distributeur pour les enfants des rues et de lĂ , il est transfĂ©rĂ© Ă  la commune de l'Ă©cole. Rencontrer le Dr Ivan Ivanovich Ă©tait un cadeau I MARSEILLE. — L’ARRIVÉE. Le 24 fĂ©vrier 1815, la vigie de Notre-Dame de la Garde signala le trois-mĂąts le Pharaon, venant de Smyrne, Trieste et Naples. Comme d’habitude, un pilote cĂŽtier partit aussitĂŽt du port, rasa le chĂąteau d’If, et alla aborder le navire entre le cap de Morgion et l’üle de Rion. AussitĂŽt, comme d’habitude encore, la plate-forme du fort Saint-Jean s’était couverte de curieux ; car c’est toujours une grande affaire Ă  Marseille que l’arrivĂ©e d’un bĂątiment, surtout quand ce bĂątiment, comme le Pharaon, a Ă©tĂ© construit, gréé, arrimĂ© sur les chantiers de la vieille PhocĂ©e, et appartient Ă  un armateur de la ville. Cependant ce bĂątiment s’avançait ; il avait heureusement franchi le dĂ©troit que quelque secousse volcanique a creusĂ© entre l’üle de Calasareigne et l’üle de Jaros ; il avait doublĂ© PomĂšgue, et il s’avançait sous ses trois huniers, son grand foc et sa brigantine, mais si lentement et d’une allure si triste, que les curieux, avec cet instinct qui pressent un malheur, se demandaient quel accident pouvait ĂȘtre arrivĂ© Ă  bord. NĂ©anmoins les experts en navigation reconnaissaient que si un accident Ă©tait arrivĂ©, ce ne pouvait ĂȘtre au bĂątiment lui-mĂȘme ; car il s’avançait dans toutes les conditions d’un navire parfaitement gouvernĂ© son ancre Ă©tait en mouillage, ses haubans de beauprĂ© dĂ©crochĂ©s ; et prĂšs du pilote, qui s’apprĂȘtait Ă  diriger le Pharaon par l’étroite entrĂ©e du port de Marseille, Ă©tait un jeune homme au geste rapide et Ă  l’Ɠil actif, qui surveillait chaque mouvement du navire et rĂ©pĂ©tait chaque ordre du pilote. La vague inquiĂ©tude qui planait sur la foule avait particuliĂšrement atteint un des spectateurs de l’esplanade de Saint-Jean, de sorte qu’il ne put attendre l’entrĂ©e du bĂątiment dans le port ; il sauta dans une petite barque et ordonna de ramer au-devant du Pharaon, qu’il atteignit en face de l’anse de la RĂ©serve. En voyant venir cet homme, le jeune marin quitta son poste Ă  cĂŽtĂ© du pilote, et vint, le chapeau Ă  la main, s’appuyer Ă  la muraille du bĂątiment. C’était un jeune homme de dix-huit Ă  vingt ans, grand, svelte, avec de beaux yeux noirs et des cheveux d’ébĂšne ; il y avait dans toute sa personne cet air calme et de rĂ©solution particulier aux hommes habituĂ©s depuis leur enfance Ă  lutter avec le danger. — Ah ! c’est vous, DantĂšs ! cria l’homme Ă  la barque ; qu’est-il donc arrivĂ©, et pourquoi cet air de tristesse rĂ©pandu sur tout votre bord ? — Un grand malheur, monsieur Morrel ! rĂ©pondit le jeune homme, un grand malheur, pour moi surtout Ă  la hauteur de Civita-Vecchia, nous avons perdu ce brave capitaine LeclĂšre. — Et le chargement ? demanda vivement l’armateur. — Il est arrivĂ© Ă  bon port, monsieur Morrel, et je crois que vous serez content sous ce rapport ; mais ce pauvre capitaine LeclĂšre
 — Que lui est-il donc arrivĂ© ? demanda l’armateur d’un air visiblement soulagĂ© ; que lui est-il donc arrivĂ©, Ă  ce brave capitaine ? — Il est mort. — TombĂ© Ă  la mer ? — Non, monsieur ; mort d’une fiĂšvre cĂ©rĂ©brale, au milieu d’horribles souffrances. Puis, se retournant vers ses hommes — HolĂ  hĂ© ! dit-il, chacun Ă  son poste pour le mouillage ! L’équipage obĂ©it. Au mĂȘme instant, les huit ou dix matelots qui le composaient s’élancĂšrent les uns sur les Ă©coutes, les autres sur les bras, les autres aux drisses, les autres aux hallebas des focs, enfin les autres aux cargues des voiles. Le jeune marin jeta un coup d’Ɠil nonchalant sur ce commencement de manƓuvre, et, voyant que ses ordres allaient s’exĂ©cuter, il revint Ă  son interlocuteur. — Et comment ce malheur est-il donc arrivĂ© ? continua l’armateur, reprenant la conversation oĂč le jeune marin l’avait quittĂ©e. — Mon Dieu, monsieur, de la façon la plus imprĂ©vue aprĂšs une longue conversation avec le commandant du port, le capitaine LeclĂšre quitta Naples fort agitĂ© ; au bout de vingt-quatre heures, la fiĂšvre le prit ; trois jours aprĂšs il Ă©tait mort
 Nous lui avons fait les funĂ©railles ordinaires, et il repose, dĂ©cemment enveloppĂ© dans un hamac, avec un boulet de trente-six aux pieds et un Ă  la tĂȘte, Ă  la hauteur de l’üle d’el Giglio. Nous rapportons Ă  sa veuve sa croix d’honneur et son Ă©pĂ©e. C’était bien la peine, continua le jeune homme avec un sourire mĂ©lancolique, de faire dix ans la guerre aux Anglais pour en arriver Ă  mourir, comme tout le monde, dans son lit. — Dame ! que voulez-vous, monsieur Edmond, reprit l’armateur qui paraissait se consoler de plus en plus, nous sommes tous mortels, et il faut bien que les anciens fassent place aux nouveaux, sans cela il n’y aurait pas d’avancement ; et du moment que vous m’assurez que la cargaison
 — Est en bon Ă©tat, monsieur Morrel, je vous en rĂ©ponds. Voici un voyage que je vous donne le conseil de ne point escompter pour 25,000 fr. de bĂ©nĂ©fice. Puis, comme on venait de dĂ©passer la tour ronde — Range Ă  carguer les voiles de hune, le foc et la brigantine ! cria le jeune marin ; faites penaud ! L’ordre s’exĂ©cuta avec presque autant de promptitude que sur un bĂątiment de guerre. — AmĂšne et cargue partout ! Au dernier commandement, toutes les voiles s’abaissĂšrent, et le navire s’avança d’une façon presque insensible, ne marchant plus que par l’impulsion donnĂ©e. — Et maintenant, si vous voulez monter, monsieur Morrel, dit DantĂšs voyant l’impatience de l’armateur, voici votre comptable, M. Danglars, qui sort de sa cabine, et qui vous donnera tous les renseignements que vous pouvez dĂ©sirer. Quant Ă  moi, il faut que je veille au mouillage et que je mette le navire en deuil. L’armateur ne se le fit pas dire deux fois. Il saisit un cĂąble que lui jeta DantĂšs, et, avec une dextĂ©ritĂ© qui eĂ»t fait honneur Ă  un homme de mer, il gravit les Ă©chelons clouĂ©s sur le flanc rebondi du bĂątiment, tandis que celui-ci, retournant Ă  son poste de second, cĂ©dait la conversation Ă  celui qu’il avait annoncĂ© sous le nom de Danglars, et qui, sortant de sa cabine, s’avançait effectivement au-devant de l’armateur. Le nouveau venu Ă©tait un homme de vingt-cinq Ă  vingt-six ans, d’une figure assez sombre, obsĂ©quieux envers ses supĂ©rieurs, insolent envers ses subordonnĂ©s ; aussi, outre son titre d’agent comptable, qui est toujours un motif de rĂ©pulsion pour les matelots, Ă©tait-il gĂ©nĂ©ralement aussi mal vu de l’équipage qu’Edmond DantĂšs au contraire en Ă©tait aimĂ©. — Eh bien ! monsieur Morrel, dit Danglars, vous savez le malheur, n’est-ce pas ? — Oui, oui. Pauvre capitaine LeclĂšre ! c’était un brave et honnĂȘte homme ! — Et un excellent marin surtout, vieilli entre le ciel et l’eau, comme il convient Ă  un homme chargĂ© des intĂ©rĂȘts d’une maison aussi importante que la maison Morrel et fils, rĂ©pondit Danglars. — Mais, dit l’armateur, suivant des yeux DantĂšs qui cherchait son mouillage, mais il me semble qu’il n’y a pas besoin d’ĂȘtre si vieux marin que vous le dites, Danglars, pour connaĂźtre son mĂ©tier, et voici notre ami Edmond qui fait le sien, ce me semble, en homme qui n’a besoin de demander des conseils Ă  personne. — Oui, dit Danglars en jetant sur DantĂšs un regard oblique oĂč brilla un Ă©clair de haine, oui, c’est jeune, et cela ne doute de rien. À peine le capitaine a-t-il Ă©tĂ© mort qu’il a pris le commandement sans consulter personne, et qu’il nous a fait perdre un jour et demi Ă  l’üle d’Elbe au lieu de revenir directement Ă  Marseille. — Quant Ă  prendre le commandement du navire, dit l’armateur, c’était son devoir comme second ; quant Ă  perdre un jour et demi Ă  l’üle d’Elbe, il a eu tort ; Ă  moins que le navire n’ait eu quelque avarie Ă  rĂ©parer. — Le navire se portait comme je me porte, et comme je dĂ©sire que vous vous portiez, monsieur Morrel ; et cette journĂ©e et demie a Ă©tĂ© perdue par pur caprice, pour le plaisir d’aller Ă  terre, voilĂ  tout. — DantĂšs, dit l’armateur se retournant vers le jeune homme, venez donc ici. — Pardon, Monsieur, dit DantĂšs, je suis Ă  vous dans un instant. Puis s’adressant Ă  l’équipage — Mouille ! dit-il. AussitĂŽt l’ancre tomba, et la chaĂźne fila avec bruit. DantĂšs resta Ă  son poste, malgrĂ© la prĂ©sence du pilote, jusqu’à ce que cette derniĂšre manƓuvre fĂ»t terminĂ©e ; puis alors Abaissez la flamme Ă  mi-mĂąt, mettez le pavillon en berne, croisez les vergues ! — Vous voyez, dit Danglars, il se croit dĂ©jĂ  capitaine, sur ma parole. — Et il l’est de fait, dit l’armateur. — Oui, sauf votre signature et celle de votre associĂ©, monsieur Morrel. — Dame ! pourquoi ne le laisserions-nous pas Ă  ce poste ? dit l’armateur. Il est jeune, je le sais bien, mais il me paraĂźt tout Ă  la chose, et fort expĂ©rimentĂ© dans son Ă©tat. Un nuage passa sur le front de Danglars. — Pardon, monsieur Morrel, dit DantĂšs en s’approchant ; maintenant que le navire est mouillĂ©, me voilĂ  tout Ă  vous vous m’avez appelĂ©, je crois ? Danglars fit un pas en arriĂšre. — Je voulais vous demander pourquoi vous vous Ă©tiez arrĂȘtĂ© Ă  l’üle d’Elbe ? — Je l’ignore, Monsieur ; c’était pour accomplir un dernier ordre du capitaine LeclĂšre, qui, en mourant, m’avait remis un paquet pour le grand marĂ©chal Bertrand. — L’avez-vous donc vu, Edmond ? — Qui ? — Le grand marĂ©chal ? — Oui. Morrel regarda autour de lui, et tira DantĂšs Ă  part. — Et comment va l’empereur ? demanda-t-il vivement. — Bien, autant que j’ai pu en juger par mes yeux. — Vous avez donc vu l’empereur aussi ? — Il est entrĂ© chez le marĂ©chal pendant que j’y Ă©tais. — Et vous lui avez parlĂ© ? — C’est-Ă -dire que c’est lui qui m’a parlĂ©, Monsieur, dit DantĂšs en souriant. — Et que vous a-t-il dit ? — Il m’a fait des questions sur le bĂątiment, sur l’époque de son dĂ©part pour Marseille, sur la route qu’il avait suivie et sur la cargaison qu’il portait. Je crois que s’il eĂ»t Ă©tĂ© vide, et que j’en eusse Ă©tĂ© le maĂźtre, son intention eĂ»t Ă©tĂ© de l’acheter ; mais je lui ai dit que je n’étais que simple second, et que le bĂątiment appartenait Ă  la maison Morrel et fils. — Ah ! ah ! a-t-il dit, je la connais. Les Morrel sont armateurs de pĂšre en fils, et il y avait un Morrel qui servait dans le mĂȘme rĂ©giment que moi lorsque j’étais en garnison Ă  Valence. — C’est pardieu vrai ! s’écria l’armateur tout joyeux ; c’était Policar Morrel, mon oncle, qui est devenu capitaine. DantĂšs, vous direz Ă  mon oncle que l’empereur s’est souvenu de lui, et vous le verrez pleurer, le vieux grognard. Allons, allons, continua l’armateur en frappant amicalement sur l’épaule du jeune homme, vous avez bien fait, DantĂšs, de suivre les instructions du capitaine LeclĂšre et de vous arrĂȘter Ă  l’üle d’Elbe, quoique, si l’on savait que vous avez remis un paquet au marĂ©chal et causĂ© avec l’empereur, cela pourrait vous compromettre. — En quoi voulez-vous, Monsieur, que cela me compromette ? dit DantĂšs je ne sais pas mĂȘme ce que je portais, et l’empereur ne m’a fait que les questions qu’il eĂ»t faites au premier venu. Mais, pardon, reprit DantĂšs, voici la santĂ© et la douane qui nous arrivent ; vous permettez, n’est-ce pas ? — Faites, faites, mon cher DantĂšs. Le jeune homme s’éloigna, et, comme il s’éloignait, Danglars se rapprocha. — Eh bien ! demanda-t-il, il paraĂźt qu’il vous a donnĂ© de bonnes raisons de son mouillage Ă  Porto-Ferrajo ? — D’excellentes, mon cher monsieur Danglars. — Ah ! tant mieux, rĂ©pondit celui-ci, car c’est toujours pĂ©nible de voir un camarade qui ne fait pas son devoir. — DantĂšs a fait le sien, rĂ©pondit l’armateur, et il n’y a rien Ă  dire. C’était le capitaine LeclĂšre qui lui avait ordonnĂ© cette relĂąche. — À propos du capitaine LeclĂšre, ne vous a-t-il pas remis une lettre de lui ? — Qui ? — DantĂšs. — À moi, non ! En avait-il donc une ? — Je croyais qu’outre le paquet, le capitaine LeclĂšre lui avait confiĂ© une lettre. — De quel paquet voulez-vous parler, Danglars ? — Mais de celui que DantĂšs a dĂ©posĂ© en passant Ă  Porto-Ferrajo ? — Comment savez-vous qu’il avait un paquet Ă  dĂ©poser Ă  Porto-Ferrajo ? Danglars rougit. — Je passais devant la porte du capitaine qui Ă©tait entr’ouverte, et je lui ai vu remettre ce paquet et cette lettre Ă  DantĂšs. — Il ne m’en a point parlĂ©, dit l’armateur ; mais s’il a cette lettre, il me la remettra. Danglars rĂ©flĂ©chit un instant. — Alors, monsieur Morrel, je vous prie, dit-il, ne parlez point de cela Ă  DantĂšs ; je me serai trompĂ©. En ce moment, le jeune homme revenait ; Danglars s’éloigna. — Eh bien, mon cher DantĂšs, ĂȘtes-vous libre ? demanda l’armateur. — Oui, Monsieur. — La chose n’a pas Ă©tĂ© longue. — Non, j’ai donnĂ© aux douaniers la liste de nos marchandises ; et quant Ă  la consigne, elle avait envoyĂ© avec le pilote cĂŽtier un homme Ă  qui j’ai remis nos papiers. — Alors, vous n’avez plus rien Ă  faire ici ? DantĂšs jeta un regard rapide autour de lui. — Non, tout est en ordre, dit-il. — Vous pouvez donc alors venir dĂźner avec nous ? — Excusez-moi, monsieur Morrel, excusez-moi, je vous prie, mais je dois ma premiĂšre visite Ă  mon pĂšre. Je n’en suis pas moins reconnaissant de l’honneur que vous me faites. — C’est juste, DantĂšs, c’est juste. Je sais que vous ĂȘtes bon fils. — Et
 demanda DantĂšs avec une certaine hĂ©sitation, et il se porte bien, que vous sachiez, mon pĂšre ? — Mais je crois que oui, mon cher Edmond, quoique je ne l’aie pas aperçu. — Oui, il se tient enfermĂ© dans sa petite chambre. — Cela prouve au moins qu’il n’a manquĂ© de rien pendant votre absence. DantĂšs sourit. — Mon pĂšre est fier, monsieur, et, eĂ»t-il manquĂ© de tout, je doute qu’il eĂ»t demandĂ© quelque chose Ă  qui que ce soit au monde, exceptĂ© Ă  Dieu. — Eh bien, aprĂšs cette premiĂšre visite, nous comptons sur vous. — Excusez-moi encore, monsieur Morrel ; mais, aprĂšs cette premiĂšre visite, j’en ai une seconde qui ne me tient pas moins au cƓur. — Ah ! c’est vrai, DantĂšs ; j’oubliais qu’il y a aux Catalans quelqu’un qui doit vous attendre avec non moins d’impatience que votre pĂšre c’est la belle MercĂ©dĂšs. DantĂšs sourit. — Ah ! ah ! dit l’armateur, cela ne m’étonne plus, qu’elle soit venue trois fois me demander des nouvelles du Pharaon. Peste ! Edmond, vous n’ĂȘtes point Ă  plaindre, et vous avez lĂ  une jolie maĂźtresse ! — Ce n’est point ma maĂźtresse, monsieur, dit gravement le jeune marin c’est ma fiancĂ©e. — C’est quelquefois tout un, dit l’armateur en riant. — Pas pour nous, Monsieur, rĂ©pondit DantĂšs. — Allons, allons, mon cher Edmond, continua l’armateur, que je ne vous retienne pas ; vous avez assez bien fait mes affaires pour que je vous donne tout loisir de faire les vĂŽtres. Avez-vous besoin d’argent ? — Non, Monsieur ; j’ai tous mes appointements du voyage, c’est-Ă -dire prĂšs de trois mois de solde. — Vous ĂȘtes un garçon rangĂ©, Edmond. — Ajoutez que j’ai un pĂšre pauvre, Monsieur Morrel. — Oui, oui, je sais que vous ĂȘtes un bon fils. Allez donc voir votre pĂšre j’ai un fils aussi, et j’en voudrais fort Ă  celui qui, aprĂšs un voyage de trois mois, le retiendrait loin de moi. — Alors, vous permettez ? dit le jeune homme en saluant. — Oui, si vous n’avez rien de plus Ă  me dire. — Non. — Le capitaine LeclĂšre ne vous a pas, en mourant, donnĂ© une lettre pour moi ? — Il lui eĂ»t Ă©tĂ© impossible d’écrire, Monsieur ; mais cela me rappelle que j’aurai un congĂ© de quinze jours Ă  vous demander. — Pour vous marier ? — D’abord ; puis pour aller Ă  Paris. — Bon, bon ! vous prendrez le temps que vous voudrez, DantĂšs ; le temps de dĂ©charger le bĂątiment nous prendra bien six semaines, et nous ne nous remettrons guĂšre en mer avant trois mois
 Seulement, dans trois mois, il faudra que vous soyez lĂ . Le Pharaon, continua l’armateur en frappant sur l’épaule du jeune marin, ne pourrait pas repartir sans son capitaine. — Sans son capitaine ! s’écria DantĂšs les yeux brillants de joie ; faites bien attention Ă  ce que vous dites lĂ , Monsieur, car vous venez de rĂ©pondre aux plus secrĂštes espĂ©rances de mon cƓur. Votre intention serait-elle de me nommer capitaine du Pharaon ? — Si j’étais seul, je vous tendrais la main, mon cher DantĂšs, et je vous dirais C’est fait ; mais j’ai un associĂ©, et vous savez le proverbe italien Che a compagne a padrone. » Mais la moitiĂ© de la besogne est faite au moins, puisque sur deux voix vous en avez dĂ©jĂ  une. Rapportez-vous-en Ă  moi pour avoir l’autre, et je ferai de mon mieux. — Oh ! monsieur Morrel, s’écria le jeune marin, saisissant, les larmes aux yeux, les mains de l’armateur ; monsieur Morrel, je vous remercie, au nom de mon pĂšre et de MercĂ©dĂšs. — C’est bien, c’est bien, Edmond, il y a un Dieu au ciel pour les braves gens, que diable ! Allez voir votre pĂšre, allez voir MercĂ©dĂšs, et revenez me trouver aprĂšs. — Mais vous ne voulez pas que je vous ramĂšne Ă  terre ? — Non, merci ; je reste Ă  rĂ©gler mes comptes avec Danglars. Avez-vous Ă©tĂ© content de lui pendant le voyage ? — C’est selon le sens que vous attachez Ă  cette question, monsieur. Si c’est comme bon camarade, non, car je crois qu’il ne m’aime pas depuis le jour oĂč j’ai eu la bĂȘtise, Ă  la suite d’une petite querelle que nous avions eue ensemble, de lui proposer de nous arrĂȘter dix minutes Ă  l’üle de Monte-Cristo pour vider cette querelle ; proposition que j’avais eu tort de lui faire, et qu’il avait eu, lui, raison de refuser. Si c’est comme comptable que vous me faites cette question, je crois qu’il n’y a rien Ă  dire et que vous serez content de la façon dont sa besogne est faite. — Mais, demanda l’armateur, voyons, DantĂšs, si vous Ă©tiez capitaine du Pharaon, garderiez-vous Danglars avec plaisir ? — Capitaine ou second, monsieur Morrel, rĂ©pondit DantĂšs, j’aurai toujours les plus grands Ă©gards pour ceux qui possĂ©deront la confiance de mes armateurs. — Allons, allons, DantĂšs, je vois qu’en tout point vous ĂȘtes un brave garçon. Que je ne vous retienne plus allez, car je vois que vous ĂȘtes sur des charbons. — J’ai donc mon congĂ© ? demanda DantĂšs. — Allez, vous dis-je. — Vous permettez que je prenne votre canot ? — Prenez. — Au revoir, monsieur Morrel, et mille fois merci. — Au revoir, mon cher Edmond, bonne chance ! Le jeune marin sauta dans le canot, alla s’asseoir Ă  la poupe, et donna l’ordre d’aborder Ă  la CanebiĂšre. Deux matelots se penchĂšrent aussitĂŽt sur leurs rames, et l’embarcation glissa aussi rapidement qu’il est possible de le faire, au milieu des mille barques qui obstruent l’espĂšce de rue Ă©troite qui conduit, entre deux rangĂ©es de navires, de l’entrĂ©e du port au quai d’OrlĂ©ans. L’armateur le suivit des yeux en souriant, jusqu’au bord, le vit sauter sur les dalles du quai, et se perdre aussitĂŽt au milieu de la foule bariolĂ©e qui, de cinq heures du matin Ă  neuf heures du soir, encombre cette fameuse rue de la CanebiĂšre, dont les PhocĂ©ens modernes sont si fiers, qu’ils disent avec le plus grand sĂ©rieux du monde et avec cet accent qui donne tant de caractĂšre Ă  ce qu’ils disent Si Paris avait la CanebiĂšre, Paris serait un petit Marseille. En se retournant, l’armateur vit derriĂšre lui Danglars, qui, en apparence, semblait attendre ses ordres, mais qui, en rĂ©alitĂ©, suivait comme lui le jeune marin du regard. Seulement, il y avait une grande diffĂ©rence dans l’expression de ce double regard qui suivait le mĂȘme homme. NĂ©le 1er janvier 1844, ce fils d’un bottier vendĂ©en prit la mer comme mousse Ă  l’ñge de 13 ans. Il embarqua Ă  Marseille Ă  bord d’un trois-mĂąts qui fit naufrage le 30 septembre 1858 sur un rĂ©cif de corail, en Papouasie-Nouvelle GuinĂ©e. AbandonnĂ© par l’équipage, le jeune garçon blessĂ© fut recueilli par un clan aborigĂšne de 17 aoĂ»t 2018 5 17 /08 /aoĂ»t /2018 2010 RĂ©sumĂ© Ă©tabli par Bernard Martial professeur de lettres en CPGERĂ©fĂ©rences des pages entre parenthĂšses Ă©dition GF n°1119 et rĂ©sumĂ© ne remplace pas la lecture du texte intĂ©gral dont il ne prĂ©tend pas reproduire les qualitĂ©s NEUVIÈMEExaltĂ© par les discours du vieillard, Fabrice eut du mal Ă  s’endormir et son sommeil fut agitĂ© par les prĂ©sages. Il fut rĂ©veillĂ© Ă  dix heures par le son de la cloche animĂ©e par quarante paysans et se crut en prison. Il chercha un endroit pour voir sans ĂȘtre vu. Il avait une vue plongeante sur la cour intĂ©rieure du chĂąteau 241. L’affaiblissement de son pĂšre qui n’avait que cinquante-huit ans soit trente-cinq ans de plus que lui le toucha au point qu’il crut le voir sur une terrasse ; mais ce n’était qu’un valet de chambre. Des jeunes filles Ă©taient occupĂ©es Ă  tracer des dessins avec des fleurs dans les rues oĂč devait passer la procession. Le spectacle du lac ravivait en lui des souvenirs d’enfance et cette journĂ©e passĂ©e en prison dans un clocher fut peut-ĂȘtre l’une des plus heureuses de sa vie. » Il considĂ©rait sa vie avec hauteur 242. Il n’avait pas le cƓur Ă  haĂŻr mais il se souvenait de Giletti. Il compara aussi sa relation compliquĂ©e et ennuyeuse avec la duchesse d’A*** que j’étais obligĂ© d’aimer Ă  Naples puisque je lui avais dit que j’étais amoureux d’elle » et celle, beaucoup plus simple avec la petite Marietta. Il continuait ses considĂ©rations sur la vie qu’on lui destinait, sur la pension que lui rĂ©servait sa mĂšre. Il compara aussi le champ de bataille de Waterloo et le lac de CĂŽme À quoi bon aller si loin chercher le bonheur, il est lĂ  sous mes yeux ! » 243 Fabrice eut besoin de deux ou trois minutes pour rĂ©aliser que lĂ  oĂč il Ă©tait, on ne pouvait pas le voir. Il rajouta cependant une toile dans laquelle il fit deux trous pour observer. Les cloches sonnaient depuis dix minutes et comme la procession sortait de l’église, la tradition des mortaretti commença 244 fusils Ă  canons sciĂ©s remplis de poudre et plantĂ©s Ă  terre qu’on fait exploser en mĂȘme temps. Avec les lunettes de l’abbĂ©, il reconnut beaucoup de gens et observa les femmes qu’il avait connues jeunes filles. La procession passĂ©e, la chaleur se faisait Ă©crasante, il regarda la population se disperser dans les rues et sur le lac 245. Soudain, il entendit la porte d’en bas du clocher s’ouvrir. C’était la Ghita, la vieille servante de l’abbĂ© BlanĂšs qui lui apportait un panier. Il eut la tentation d’aller la saluer mais il y rĂ©sista de peur de la compromettre et de dĂ©plaire Ă  l’abbĂ©. Il dĂźna, fit un somme et fut rĂ©veillĂ© Ă  huit heures et demie par l’abbĂ©. Il semblait avoir vieilli de cinquante ans depuis la veille. Il lui parla de la bourse laissĂ©e Ă  la Ghita, lui rappela de ne rien attende de son frĂšre et lui dit de partir rapidement 246.Fabrice se hĂąta de partir. Il Ă©tait Ă  peine arrivĂ© devant le chĂąteau que la cloche de dix heures sonna. Il se vit soudain au milieu de quatre gendarmes et se voyait dĂ©jĂ  arrĂȘtĂ© mais il rĂ©ussit Ă  leur Ă©chapper. Puis, il pressa le pas et se mit Ă  courir 247. Il Ă©tait partagĂ© entre les sentiments de peur et de honte. Pourtant, au lieu d’aller directement sur les bords du lac Majeur oĂč sa barque l’attendait, il fit un Ă©norme dĂ©tour pour aller voir le marronnier que sa mĂšre avait plantĂ© vingt-trois ans plus tĂŽt. Il s’occupa d’une branche cassĂ©e et de bĂȘcher autour de l’arbre puis se mit en route 248. Il n’avait pas fait une lieue qu’une bande Ă©clatante de blancheur dessinait Ă  l’orient les pics du Resegon di Lek. Il se laissa attendrir par la beautĂ© des lieux, ce qui Ă©tait dangereux dans sa situation. Il pouvait Ă  tout moment tomber sur des gendarmes ou des douaniers. Soudain, il entendit un homme s’avançant dans le bois en chantant un air de Mercadante 249. C’était un valet de chambre. Devait-il lui casser la tĂȘte sans demander son reste ? 250CHAPITRE DIXIEMEFabrice se trouvait sur la route qui va de Lombardie en Suisse Ă  dix pas du valet de chambre qui ne chantait plus. En saisissant la bride de son cheval, Fabrice inventa une histoire il Ă©tait le marchesino Ascanio del Dongo et fuyait les quatre frĂšres Riva qui l’avaient surpris dans la chambre de leur sƓur. Il voulait trouver refuge chez le vice-roi Ă  Milan. Il menaça le valet de mettre Ă  ses trousses son 251 cousin, le comte Alari s’il avertissait les gendarmes. Au contraire, il lui promit de l’argent qu’il faillit oublier en s’enfuyant. A deux heures du matin, il Ă©tait sur les bords du lac Majeur, puis il rejoignit Belgirate. Il Ă©tait heureux d’avoir revu l’abbĂ© BlanĂšs et son arbre 252. Le surlendemain, Fabrice Ă©tait Ă  Parme oĂč il raconta son voyage Ă  la duchesse et au apprit que le Duc Sanseverina venait de mourir Ă  Baden. Il lui lĂ©guait le palais et francs. La duchesse Ă©tait ennuyĂ©e de cet hĂ©ritage Ă  cause de la marquise Raversi et des neveux du duc qui l’accablaient de lettres anonymes et de dĂ©nonciations infĂąmes. Fabrice recommanda au comte de leur faire rendre justice de leur comportement 253 mais celui-ci lui fit une rĂ©ponse habile en rappelant au passage le vol du cheval par Fabrice. Il comptait bien rendre justice au propriĂ©taire du cheval. Le comte Ă©voqua son imprudence 254. Il aurait pu lui fournir un passeport pour aller en Lombardie et il serait intervenu pour lui en cas d’arrestation. Il eĂ»t Ă©tĂ© lĂ©gitime de se dĂ©fendre contre le valet de chambre. Le comte lui promit de l’aider Ă  faire sa fortune comme il l’avait dit Ă  la duchesse. Il commencerait par le faire Ă©vĂȘque car il ne pouvait pas lui donner tout de suite l’archevĂȘchĂ© de Parme 255. Fabrice raconta une anecdote concernant son ancĂȘtre qui construisit le chĂąteau de Grianta GalĂ©as Sforza, Duc de Milan avait remis Ă  Vespasien del Dongo une lettre pour le commandant du chĂąteau. Vespasien dĂ©cacheta la lettre et y dĂ©couvrit l’ordre donnĂ© au commandant de le mettre Ă  mort. IL modifia la lettre, se faisant reconnaĂźtre comme commandant du chĂąteau puis il jeta le commandant dans un puits et dĂ©clara la guerre aux Sforza. En Ă©changeant la forteresse contre des terres, il fit fortune. Le comte apprĂ©cia l’histoire 256 et Ă©voqua la reddition de NapolĂ©on aux Anglais. Il lui recommanda de ne pas commettre d’imprudence comme celle qui aurait pu le conduire Ă  une prison Ă©ternelle ». En entendant ces mots, Fabrice pensa Ă  la prophĂ©tie de l’abbĂ© BlanĂšs. La duchesse remarqua sa gravitĂ© 257. Le comte lui parla de l’archevĂȘque Landriani. Il le ferait bientĂŽt grand-vicaire. Pour cela, il avait fait nommer capitaine le neveu du plus ancien des vicaires-gĂ©nĂ©raux ; il Ă©tait lieutenant depuis le siĂšge de Tarragone par le marĂ©chal Suchet. Il recommanda Ă  Fabrice de faire une visite de courtoisie Ă  l’archevĂȘque. Ce qu’il fit en songeant aux prĂ©sages de l’abbĂ© BlanĂšs 258-259.CHAPITRE ONZIÈMEAu sortir de l’archevĂȘchĂ©, Fabrice courut chez la petite Marietta ; il entendit la voix de Giletti mais c’est la mammacia, qui faisait fonctions de mĂšre, qui lui rĂ©pondit. Elle Ă©voqua l’ordre donnĂ© Ă  la troupe de quitter les Etats de Parme. Giletti et Marietta avaient reçu de l’argent Elle est toujours bien amoureuse de toi, mais Giletti lui fait peur ; il y a trois jours, Ă  la derniĂšre reprĂ©sentation que nous avons donnĂ©e, il voulait absolument la tuer » dit la mammacia Il lui a lancĂ© deux soufflets et a dĂ©chirĂ© son chĂąle bleu. Le tambour-maĂźtre des carabiniers devait donner un assaut le lendemain 260. Marietta t’aime Ă  la passion » ajouta-t-elle. En descendant de l’escalier, Fabrice sentit que ses belles rĂ©solutions s’étaient envolĂ©es. Il se rendit de nouveau au palais Sanseverina et remercia la duchesse de l’attitude du comte Ă  son Ă©gard. Il voudrait lui proposer d’aller avec lui vers des fouilles Ă  Sanguigna pour faire des fouilles. La duchesse lui reprocha de vouloir s’éloigner d’elle. Il mĂ©dita sur ce qu’elle venait de lui dire — Voici une belle occasion de parler, se dit Fabrice. Mais sur le lac j’étais un peu fou, je ne me suis pas aperçu dans mon enthousiasme de sincĂ©ritĂ© que mon compliment finit par une impertinence ; il s’agirait de dire Je t’aime de l’amitiĂ© la plus dĂ©vouĂ©e, etc., etc., mais mon Ăąme n’est pas susceptible d’amour. N’est-ce pas dire Je vois que vous avez de l’amour pour moi ; mais prenez garde, je ne puis vous payer en mĂȘme monnaie ? Si elle a de l’amour, la duchesse peut se fĂącher d’ĂȘtre devinĂ©e, et elle sera rĂ©voltĂ©e de mon impudence ; si elle n’a pour moi qu’une amitiĂ© toute simple
 et ce sont de ces offenses qu’on ne pardonne point. » [
] La duchesse le regardait avec admiration ; ce n’était plus l’enfant qu’elle avait vu naĂźtre, ce n’était plus le neveu toujours prĂȘt Ă  lui obĂ©ir ; c’était un homme grave et duquel il serait dĂ©licieux de se faire aimer. Elle se leva de l’ottomane oĂč elle Ă©tait assise, et, se jetant dans ses bras avec transport — Tu veux donc me fuir ? lui dit-elle.— Non, rĂ©pondit-il de l’air d’un empereur romain, mais je voudrais ĂȘtre sage. »[
] Par un transport naturel et malgrĂ© tout raisonnement, il prit dans ses bras cette femme charmante et la couvrit de baisers. » A cet instant parut le comte qui eut l’air tout Ă©mu de cette scĂšne. — Vous inspirez des passions bien singuliĂšres, dit-il Ă  Fabrice, qui resta presque confondu du mot. »Le comte raconta l’audience de l’archevĂȘque chez le prince 262, demandant que Monsignore Fabrice del Dongo fĂ»t nommĂ© son premier vicaire gĂ©nĂ©ral, et, par la suite, dĂšs qu’il aurait vingt-quatre ans accomplis, son coadjuteur avec future succession. » Le comte, lui-mĂȘme, craignant que tout cela aille trop vite, avait demandĂ© un petit Ă©vĂȘchĂ© pour Fabrice 263. Il avait Ă©tĂ© question de recommandations pour lui, de l’enthousiasme de Fabrice, comparĂ© Ă  celui du pape Pie VII. L’affaire s’était ainsi conclue. Pendant le long rĂ©cit du comte, Fabrice avait eu le temps de se remettre 264. Il voulut montrer sa reconnaissance au comte. Il se proposa de partir pour le chantier de fouilles de Sanguigna. La duchesse se demandait d’oĂč pouvait venir la passion subite de l’archevĂȘque pour Fabrice. Le comte expliqua le respect de l’archevĂȘque pour la naissance de Fabrice et sa haine pour l’évĂȘque de Plaisance qui songeait Ă  lui succĂ©der sur le siĂšge de Parme et s’était alliĂ© Ă  la marquise surlendemain, Fabrice dirigeait les travaux des fouilles de Sanguigna 265 qui s’étendaient sur la route conduisant de Parme au pont de Casal-Maggiore. Les ouvriers cherchaient les ruines d’un temple. La journĂ©e Ă©tait belle. Il pouvait ĂȘtre six heures du matin. Avec un fusil, Fabrice avait tirĂ© quelques alouettes quand il aperçut une voiture venant de Parme et se dirigeant vers la frontiĂšre de Casal-Maggiore. Dans la voiture, il reconnut Marietta, Giletti et la vieille femme. Giletti s’imagina que Fabrice Ă©tait lĂ  pour l’insulter et lui enlever Marietta. Il tenait dans la main gauche un pistolet et dans la main droite une Ă©pĂ©e 266. Il menaça Fabrice qui Ă©carta violemment le pistolet proche de sa poitrine en se servant de son fusil comme d’un bĂąton sans blesser personne. Giletti sauta en bas de la voiture et commençait Ă  s’emparer du fusil quand Fabrice fit partir le coup qui Ă©clata prĂšs de l’oreille de Giletti qui se jeta sur lui avec son Ă©pĂ©e. Fabrice essaya de lui Ă©chapper, encouragĂ© par Marietta. Mais quand il se baissa pour ramasser un couteau de chasse, Fabrice fut touchĂ© Ă  l’épaule 267 par un coup d’épĂ©e que lui lançait Giletti puis il reçut dans la figure un coup furieux avec le pommeau de son Ă©pĂ©e. A ce moment-lĂ , il fut sur le point d’ĂȘtre tuĂ©. Fabrice se dĂ©gagea et s’enfuit en jetant le fourreau du couteau de chasse. Subitement, il se trouva prĂšs de Giletti qui le poursuivait et qui reçut un coup dans la joue gauche. Fabrice se sentit percer la cuisse. Le coup de pommeau d’épĂ©e dans la figure faisait souffrir Fabrice et son nez saignait. Il para plusieurs coups, en porta d’autres sans trop savoir ce qu’il faisait. Vingt-cinq ou trente ouvriers faisaient corde autour de lui. Le combat sembla ralentir. Puis Fabrice sauta sur son ennemi pointe du couteau de chasse en avant Cette pointe entra dans le cĂŽtĂ© droit de la poitrine de Giletti et sortit vers l’épaule gauche ; au mĂȘme instant l’épĂ©e de Giletti pĂ©nĂ©trait de toute sa longueur dans le haut du bras de Fabrice, mais l’épĂ©e glissa sous la peau, et ce fut une blessure insignifiante. » 268 Giletti Ă©tait tombĂ©. Fabrice laissa Ă©chapper son couteau. Giletti crachait beaucoup de sang. Fabrice courut Ă  la voiture et demanda un miroir pour Ă©valuer ses blessures. La vieille lui fit remarquer qu’il Ă©tait touchĂ© sur le haut de la joue ; elle lui recommanda les sangsues. Fabrice demanda aux ouvriers de prendre soin de Giletti quand il vit cinq ou six gendarmes arriver. Il jeta de l’argent aux ouvriers et s’élança dans la voiture, en demandant au vetturino cocher de partir au galop 269. Le cocher le rassura les gendarmes Ă©taient Ă  admira son courage et la vieille femme conseilla de diminuer l’allure pour ne pas Ă©veiller les soupçons de la police autrichienne. Fabrice prendrait le passeport de Giletti mais c’était lui qui avait tout l’argent 40 Ă©cus selon la vieille femme
 6, selon Marietta 270. Ces 34 Ă©cus de diffĂ©rence Ă©taient le prix de sa protection depuis la mort de Giletti, justifia la vieille. Fabrice lui donna quelques napolĂ©ons. On arriva Ă  la frontiĂšre autrichienne. La vieille conseilla Ă  Fabrice d’entrer seul, de traverser Casal-Maggiore et de filer. La police serait bientĂŽt informĂ©e de la mort d’un homme. Il devait se rĂ©fugier Ă  Ravenne ou Ă  Ferrare. En approchant du pont de bateaux de Casal-Maggiore, Fabrice considĂ©ra le passeport de Giletti 271. Il n’avait guĂšre le choix. Il brĂ»la son passeport au nom de del Dongo. Mais Fabrice diffĂ©rait de Giletti par la taille et par l’ñge. Il dĂ©cida de se sĂ©parer de tout ce qui pouvait l’identifier 272. Au bout du pont, un petit homme vĂȘtu de gris lui demanda d’entrer au bureau de police. L’employĂ© au bijou de laiton 273 parut surpris en lisant le passeport et lui demanda s’il avait eu un accident. Fabrice s’attendait au pire. De fait, le commis Ă©tait un ami de Giletti et il ne savait comment rĂ©agir pour ne pas le compromettre 274. Fabrice songeait dĂ©jĂ  Ă  repasser de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre. Le commis dĂ©cida de sortir et un jeune homme s’occupa du visa du visa pour Mantoue, Venise et Ferrare. Fabrice s’éloignait dĂ©jĂ  quand il fut rattrapĂ© 275 par
 l’employĂ© qui lui demandait s’il n’avait rien Ă  dĂ©clarer. Fabrice rĂ©pondit qu’il allait chez un de ses parents. A peine entrĂ© dans Casal-Maggiore, Fabrice pĂ©nĂ©tra dans la Trattoria. Une femme Ă  demi-nue le reçut. Pendant qu’elle prĂ©parait le dĂ©jeuner, un homme d’une trentaine d’annĂ©es entra et salua Fabrice en l’appelant Votre Excellence » 276. L’homme se prĂ©senta comme Ludovic, ancien cocher de la duchesse Sanseverina. Comme il Ă©tait malade, la duchesse lui avait offert une pension pour qu’il se consacrĂąt Ă  la poĂ©sie. Un jour, il avait conduit Fabrice Ă  la chartreuse de Velleja. Fabrice apprit Ă  Ludovic qu’il venait de tuer un homme le matin mĂȘme Ă  six heures 277. Ludovic se proposa pour lui procurer des habits moins voyants. Lui et l’hĂŽtesse lui proposeraient mĂȘme de l’argent. Puis, le mari de l’hĂŽtesse, nommĂ© Pierre-Antoine, entra et se montra tout aussi affable avec Fabrice 278. Il lui conseilla de monter dans leur chambre. Un gendarme qui faisait la cour Ă  la femme menaçait de fermer la Trattoria de la ThĂ©odolinde. Ludovic n’avait pas achetĂ© de chemise. Il en donna une du mari et donna des instructions Ă  ThĂ©odolinde et Ă  son mari 279. Puis, il fit passer des fossĂ©s Ă  Fabrice et lui donna de l’eau-de-vie car sa blessure Ă  la cuisse le faisait souffrir. Ludovic lui trouva un endroit pour qu’il se repose. Il parla des rĂ©actions probables de la duchesse et de la marquise Raversi et proposa Ă  Fabrice de faire parvenir une lettre Ă  la duchesse. Il se prĂ©occupa de trouver de quoi Ă©crire 280. Quand il revint, Ludovic trouva Fabrice profondĂ©ment endormi. Puis, il rĂ©digea deux lettres. Ludovic pensait que si l’on trouvait les lettres Ă©crites de sa main, ce serait compromettant pour lui. Il se proposa d’écrire lui-mĂȘme. Fabrice lui dit donc de copier les deux lettres 281 
 Une barque arriva. Ludovic demanda Ă  Fabrice s’il voulait qu’il apporte lui-mĂȘme la lettre ou qu’il l’accompagne Ă  Ferrare. L’un des mariniers, nĂ© sur la rive droite du PĂŽ se chargez de porter les lettres et Ludovic de conduire la barque. Ils Ă©vitĂšrent les barques de la police. Ludovic profita de ces longs moments de loisir pour rĂ©citer Ă  Fabrice ses sonnets 282 jugement assez nĂ©gatif. Le surlendemain dans la nuit, Fabrice dĂ©barqua avant d’arriver Ă  Ponte Lago Oscuro. Il resta cachĂ© toute la journĂ©e et Ludovic le prĂ©cĂ©da Ă  Ferrare. Il loua un logement chez un juif pauvre. Les blessures de Fabrice lui avaient donnĂ© de la fiĂšvre 283. POT ETHIQUE A LENTS TICS - dans CPGE
Leninarencontre Linda, la mĂšre de cet homme qui lui explique qu’elle n’avait pas d’autre choix que de rester mĂȘme si c’était un choix difficile. Chapitre 8. Dans ce rĂ©sumĂ© du Meilleur des mondes, John raconte Ă  Bernard son enfance et ses difficiles conditions de vie. Il lui avoue avoir tuĂ© par jalousie un amant de sa mĂšre
Par dans LittĂ©rature Mis Ă  jour le 11 avril 2021 , Lu 346 fois RĂ©sumĂ© PrĂ©face Un Ă©diteur anonyme nous explique les raisons pour lesquelles il nous propose le rĂ©cit que nous allons lire. Il ne mentionne pas explicitement le nom ou l’histoire de Robinson CrusoĂ©, mais dĂ©crit plutĂŽt le rĂ©cit comme les aventures d’un homme privĂ© dans le monde» et se concentre sur son rĂ©alisme lorsqu’il l’appelle une histoire juste des faits». Il prĂ©tend qu’il est modeste et sĂ©rieux, et qu’il a une valeur instructive, nous apprenant Ă  honorer la sagesse de la Providence». Ainsi, l’éditeur affirme qu’il rend un grand service au monde en publiant le conte de CrusoĂ©. RĂ©sumĂ© Chapitre I – Je vais en mer Je suis nĂ© en 1632 , dans la ville de York, d’une bonne famille, mais pas de ce pays, mon pĂšre Ă©tant Ă©tranger. » Un homme du nom de Robinson CrusoĂ© raconte l’histoire de sa propre vie, en commençant par sa naissance en 1632 dans la ville anglaise de York. Le pĂšre de CrusoĂ© Ă©tait un Allemand, Ă  l’origine nommĂ© Kreutznaer. CrusoĂ© est le plus jeune de trois frĂšres, l’aĂźnĂ© Ă©tant soldat et le second ayant mystĂ©rieusement disparu. En tant que plus jeune fils de la famille, on s’attend Ă  ce que CrusoĂ© hĂ©rite peu et, par consĂ©quent, son pĂšre l’encourage Ă  se lancer dans la loi. Mais le penchant de CrusoĂ© est d’aller en mer. Sa famille s’oppose fermement Ă  cette idĂ©e, et son pĂšre lui donne une sĂ©vĂšre leçon sur la valeur d’accepter une position intermĂ©diaire dans la vie. CrusoĂ© dĂ©cide de suivre les conseils de son pĂšre. Mais lorsqu’un de ses amis s’embarque pour Londres, CrusoĂ© succombe Ă  la tentation et monte Ă  bord du navire le 1er septembre 1651.. Une tempĂȘte se dĂ©veloppe. PrĂšs de Yarmouth, le temps est si mauvais que CrusoĂ© craint pour sa vie et prie Dieu pour la dĂ©livrance. Le navire a failli fonder, mais tous sont sauvĂ©s. CrusoĂ© voit cette Ă©preuve comme un signe du destin qu’il devrait abandonner les voyages en mer, et le pĂšre de son ami le met en garde contre la remise des pieds sur un navire, faisant Ă©cho Ă  l’avertissement de son propre pĂšre. RĂ©sumĂ© Chapitre II – Je suis capturĂ© par des pirates CrusoĂ© se sĂ©pare de son ami et se rend Ă  Londres par voie terrestre, oĂč il rencontre un capitaine de mer qui lui propose de l’accompagner lors d’un prochain voyage marchand. Écrivant Ă  sa famille pour de l’argent d’investissement, CrusoĂ© part avec quarante livres de bibelots et de jouets Ă  vendre Ă  l’étranger. CrusoĂ© tire un revenu net de 300 livres de ce voyage et le considĂšre comme un grand succĂšs. Prenant cent livres avec lui et laissant les 200 livres restants avec une veuve en qui il a confiance, CrusoĂ© se lance dans une autre expĂ©dition marchande. Cette fois, il est poursuivi par des pirates maures au large de Sallee en Afrique du Nord. Son navire est rattrapĂ© et CrusoĂ© est asservi, le seul Britannique parmi les esclaves de son maĂźtre maure. CrusoĂ© se voit confier la tĂąche de pĂȘcher en raison de son talent naturel. Un jour, le bateau de pĂȘche des esclaves se perd dans le brouillard et le capitaine installe une boussole Ă  bord. Le capitaine stocke Ă©galement de la poudre Ă  canon Ă  bord en vue d’une partie de tir, mais les invitĂ©s ne viennent pas. CrusoĂ© attend. RĂ©sumĂ© Chapitre III – Je m’échappe du Rover Sallee Robinson part pour une expĂ©dition de pĂȘche avec deux autres esclaves, un homme nommĂ© Ismael et un garçon nommĂ© Xury. Se faufilant derriĂšre Ismael, Robinson le pousse dans l’eau. Ismael nage Ă  cĂŽtĂ© du bateau et demande Ă  ĂȘtre recueilli. CrusoĂ© tire un fusil sur lui et lui dit de retourner Ă  terre ou d’ĂȘtre tuĂ©. CrusoĂ© demande alors Ă  Xury s’il va l’accompagner et le servir fidĂšlement, et Xury accepte. Le soir, CrusoĂ© calcule qu’ils ont naviguĂ© 150miles au sud de Sallee. Ils voient des crĂ©atures sauvages Ă  terre que CrusoĂ© reconnaĂźt comme des lions. CrusoĂ© abat un mort, et lui et Xury l’écorchent. Ils se dirigent vers le sud vers ce que CrusoĂ© croit ĂȘtre le Cap-Vert ou les Ăźles Canaries. Ils voient des Noirs nus Ă  terre et ils les craignent jusqu’à ce que les indigĂšnes leur offrent de la nourriture. Quand les Africains voient CrusoĂ© tirer sur un lĂ©opard, ils sont impressionnĂ©s et ils offrent la peau Ă  CrusoĂ©. Ne sachant pas oĂč se diriger, CrusoĂ© est surpris par un navire europĂ©en au loin. Le navire rĂ©cupĂšre Xury et CrusoĂ©, et son aimable capitaine portugais propose de les emmener au BrĂ©sil. Le capitaine achĂšte le bateau de CrusoĂ© ainsi que Xury. Analyse PrĂ©face et chapitres I Ă  III Ces chapitres nous prĂ©sentent le style de narration particulier de CrusoĂ©, qui a rĂ©volutionnĂ© le roman anglais il parle ouvertement et intimement, sans aucun des effets rhĂ©toriques grandioses notables dans les premiers Ăąges de l’histoire littĂ©raire anglaise. En nous disant franchement combien il tire de profit de sa premiĂšre entreprise marchande et en reconnaissant sa lutte intĂ©rieure pour obĂ©ir Ă  son pĂšre ou suivre son dĂ©sir d’aller en mer, CrusoĂ© s’adresse Ă  nous comme si nous Ă©tions ses amis proches et de confiance. Il est Ă©galement un narrateur extrĂȘmement pratique et axĂ© sur les faits, comme le souligne l’éditeur en appelant la narration une histoire juste des faits». CrusoĂ© est fixĂ© sur des dĂ©tails prĂ©cis, nous indiquant le jour exact de son dĂ©part et le nombre de kilomĂštres au sud de Sallee qu’il se trouve. Ses sentiments sont moins entiĂšrement racontĂ©s, bien qu’il raconte son angoisse Ă  dĂ©sobĂ©ir Ă  son pĂšre. CrusoĂ© montre Ă©galement sa gentillesse et son humanitĂ© de base en Ă©pargnant la vie d’Ismael, bien qu’il soit clair que cet acte est un dĂ©tail mineur pour lui. Son accent sur les faits, les actions et les dĂ©tails contribue Ă  marquer le dĂ©but de la forme romanesque dans la littĂ©rature anglaise. Le rĂ©cit de CrusoĂ© n’est pas seulement une histoire d’aventure sur les tempĂȘtes et les pirates, mais aussi ce que la littĂ©rature religieuse appelle un conte exemplaire un conte racontĂ© Ă  des fins d’enseignement moral et religieux. Dans la prĂ©face, l’éditeur nous dit explicitement que ce roman nous apprendra Ă  honorer la sagesse de la Providence». Nous sommes censĂ©s apprendre quelque chose d’utile spirituellement en lisant cette histoire. CrusoĂ© souligne cet aspect spirituel en se concentrant sur sa mĂ©chancetĂ© en dĂ©sobĂ©issant aux ordres de son pĂšre, et les punitions qui lui sont infligĂ©es pour l’avoir fait. Dans le chapitre II, il se rĂ©fĂšre Ă  l’influence malĂ©fique qui m’a d’abord Ă©loignĂ© de la maison de mon pĂšre», et le mot mal» est important ce choix n’est pas simplement une dĂ©cision insensĂ©e, mais une dĂ©cision prise avec une influence moralement mauvaise. De plus, la perversitĂ© fait curieusement de CrusoĂ© sa victime passive, introduisant un autre aspect central de l’histoire de Robinson sa propre passivitĂ©. La place de CrusoĂ© en tant que fils cadet rebelle dans la famille. L’idĂ©e d’étrangetĂ© est prĂ©sentĂ©e comme une prĂ©figuration importante de la longue existence ultĂ©rieure de CrusoĂ© en tant que naufragĂ© dans un pays Ă©tranger. Fait intĂ©ressant, malgrĂ© le dĂ©but de l’histoire Ă  Hull et Ă  Londres, CrusoĂ© ne se concentre pas beaucoup sur les Anglais dans son rĂ©cit. L’ami qui le tente Ă  bord du navire n’est pas nommĂ© et CrusoĂ© ne lui montre aucune rĂ©elle affection. MĂȘme les membres de la famille de CrusoĂ© ne sont pas nommĂ©s. Les Anglais ne semblent tout simplement pas exciter son intĂ©rĂȘt. En revanche, CrusoĂ© n’hĂ©site pas Ă  nous donner les noms des autres esclaves, Ismael et Xury, sur le bateau de pĂȘche maure. Le capitaine portugais n’est pas nommĂ©, mais il est dĂ©crit avec beaucoup plus de vivacitĂ© que le premier capitaine anglais. CrusoĂ© rĂ©vĂšle une prĂ©disposition de base envers les Ă©trangers qui souligne son inclination prĂ©coce Ă  aller en mer et Ă  quitter l’Angleterre. En tant que fils d’un Ă©tranger – le nom de son pĂšre Ă©tait Kreutznaer – cette itinĂ©rance peut ĂȘtre son destin. Peut-ĂȘtre comme Ulysse dans L’OdyssĂ©e, il est simplement destinĂ© par nature Ă  quitter la maison.
HinataĂ©tait le capitaine de l'Ă©quipe de volley-ball du LycĂ©e Junior Yukigaoka . Kageyama Ă©tait un ancien Ă©lĂšve du LycĂ©e Junior Kitagawa Daiichi . Le nom de " Roi du terrain " est sorti de nulle part ; on ne sait pas qui a commencĂ© Ă  nommer Kageyama comme cela. Kageyama Ă©tait un passeur au collĂšge. Hinata Ă©tait un grand fan de basket-ball, mais a Turn Back The Pendulum 10 Statistiques Tome 37 Chapitre -99 Titre Japonais Turn Back The Pendulum 10 Titre RomanisĂ© Turn Back The Pendulum 10 Pages Totales {{{page}}} Date de Sortie 2008 Chronologie du Chapitre ← PrĂ©cĂ©dent Prochain → Chapitre -100 Chapitre -98 Information Turn Back The Pendulum 10 est le chapitre -99 du manga. Aizen explique comment il a trahi Hirako et se prĂ©pare Ă  mettre fin Ă  cette expĂ©rience. RĂ©sumĂ© RĂ©alisant que Sƍsuke Aizen est responsable de ce qui est arrivĂ©, Shinji Hirako rĂ©vĂšle qu’il l’a suspectĂ© avant mĂȘme qu’il ne devienne son vice-capitaine et lui annonce qu’il l’a choisi car il le considĂ©rait comme dangereux et douteux. Aizen le remercie en disant que c’est grĂące Ă  ces doutes fondĂ©s qu'il n’a pas remarquĂ© que durant tout ce mois, ce n’était pas lui qui marchait derriĂšre lui. Il ajoute que c’est la capacitĂ© de son Zanpakutƍ, Kyƍka Suigetsu, de faire voir Ă  son ennemi ce qu’il souhaite voir. Ce pouvoir est appelĂ© Hypnose absolue ». Il continue en expliquant Ă  Hirako, choquĂ©, que s’il s’était comportĂ© de la mĂȘme maniĂšre que les autres capitaines avec leur vice-capitaine, il aurait compris. En prenant de la distance, il ne pouvait voir les diffĂ©rences de comportement et des rĂ©ponses aux capitaines ainsi qu’aux membres de sa division qu’il y avait entre lui et ses remplaçants. Il ajoute qu’un Shinigami a le droit de refuser une promotion mais il ne l’a pas fait car la mĂ©fiance de Hirako Ă©tait idĂ©ale pour son plan. Aizen lui, dit qu’il devrait s’excuser auprĂšs de ses amis car c’est parce qu’il l’a choisi qu’ils sont morts, ce qui Ă©nerve Hirako. Alors qu’il se relĂšve pour attaquer Aizen, un fluide surgit sur son visage, formant un masque de Hollow. Aizen le remercie d’avoir rĂ©pondu Ă  sa provocation car cela confirme que la Hollowmorphose s’accĂ©lĂšre lorsque le sujet est en colĂšre ou s’agite. Lorsqu’Hiyori Sarugaki voit cela, elle appelle Hirako mais sur les instructions d’Aizen, elle est blessĂ©e par Tƍsen. Aizen dĂ©gaine alors son sabre pour tuer Hirako, dĂ©clarant qu’ils ont Ă©tĂ© de magnifiques sujets de test mais il est attaquĂ© par Kisuke Urahara, portant sa cape qui bloque le Reiatsu. Ail tranche l’insigne de vice-capitaine d’Aizen, ce dernier remarque qu’Urahara et Tessai Tsukabishi sont d’intĂ©ressants invitĂ©s. Note Episode associĂ© Episode 211 Trahison ! La manƓuvre secrĂšte d'Aizen Apparition de Personnages Gin Ichimaru Sƍsuke Aizen Shinji Hirako Hiyori Sarugaki Kisuke Urahara Kaname Tƍsen Hachigen Ushƍda Lisa YadĂŽmaru Love Aikawa Kensei Muguruma RƍjĆ«rƍ Ìtoribashi Mashiro Kuna Tessai Tsukabishi

RESUMEDE L'ILE AU TRESOR CHAPITRE PAR CHAPITRE. [ RESUME DES CHAPITRES DE L'ILE AU TRESOR. Episode 1 : Voilà Billy Bonnes. Un étrange client se faisant appelé Capitaine arrive à l'auberge "L'Amiral Benbow" tenu par le jeune Jim Hawkins et sa mÚre. Alors que la clientÚle est surtout composée de villageois qui

SECTION 4 Un sac tout neuf - Capitaine Jacopo DUE DATE Tuesday, December 3rd, 2013WINDOW DATE Thursday, December 5th, 2013LE RESUME DE CHAPITRE Dans vos rĂ©sumĂ© de chapitre, vous devez inclure ces points L’intrigue2. Le symbolisme3. Le dĂ©veloppement du personnage4. 2 citations important et expliquez pourquoi ils sont importants Ses citations ne doivent pas ĂȘtre plus courtes que œ page. L’évaluation L’intrigue vous avez donnĂ© un rĂ©sumĂ© du chapitre avec tous les informations dans les chapitre. Le symbolisme vous avez dĂ©crit le bon symbolisme du chapitre avec un analyse. Le dĂ©veloppement du personnage vous avez dĂ©crit un dĂ©veloppement du personnage en dĂ©tail. 2 citations important vous avez trouvĂ© des citations qui a dĂ©montrĂ© une Ă©vĂ©nement important dans le chapitre et l’explication Ă©tait dĂ©taillĂ© et correcte.
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"Il Ă©tait une fois un vieux couple heureux" de M. Khair-Eddine RĂ©sumĂ© des Chapitres Chapitre 1 Un vieux couple dans un village reculĂ© Le vieux couple, BouchaĂŻb et sa femme, menait une vie dans un village montagneux au Sud du pays. AprĂšs plusieurs pĂ©riples au Nord et dans une partie de l'Europe, Bouchaib revient Ă  son village natal. C'est un bon croyant et fin lettrĂ© qui possĂ©dait Ă  Mazagan une Ă©choppe lui permettant de vivre Ă  l'aise dans ce village reculĂ©. Les deux vieux vivaient en bons termes avec la nature hostile et les voisins. Et mĂȘme s'ils n'avaient pas d'enfants, ils n'Ă©prouvaient aucune amertume. Chapitre 2 Un homme d'honneur En sa qualitĂ© de policier du village, le Vieux reçut, du temps de la colonisation, un Mokhazni venu chercher des rĂ©sistants en fuite. Il le rabroua en lui signifiant sĂšchement que les fuyards n'Ă©taient pas au village, et en informa les concernĂ©s qui continuĂšrent Ă  vivre en toute quiĂ©tude. AprĂšs s'ĂȘtre dĂ©lectĂ© de ce souvenir qui lui Ă©tait cher, BouchaĂŻb alla tendre un piĂšge pour attraper des liĂšvres. Le lendemain, il en rapporta deux et somma sa femme d'offrir un peu de viande Ă  une vieille voisine. Avant de dormir, il dit Ă  sa femme que le lendemain, deux bƓufs seraient sacrifiĂ©s Ă  la mosquĂ©e, et lui parla d'un rĂȘve qui hantait ses nuits. Chapitre 3 Le rĂȘve lancinant Cette nuit-lĂ , le sommeil du Vieux est troublĂ© par le mĂȘme rĂȘve il tombait du haut d'un amandier qu'il grimpait. Le matin, il se rendit, en compagnie du boucher et d'un vieillard vĂ©nĂ©rable, Ă  "la MosquĂ©e haute" oĂč rĂ©gnait une ambiance de fĂȘte qui se dĂ©roulait dans un rituel mĂ©morable. Chapitre 4 Le souvenir douloureux de l'occupation françaiseEn buvant le thĂ© et en fumant, il se rappela l'histoire du Maroc sous l'occupation française et les circonstances qui l'avaient conduit Ă  s'installer dĂ©finitivement dans le village il avait fui les villes meurtriĂšres et misĂ©rables pour s'Ă©tablir dans le giron des montagnes oĂč rĂ©gnaient la quiĂ©tude et la sĂ©curitĂ©. BouchaĂŻb parla Ă  sa vieille Ă©pouse du passĂ© colonial en en faisant le procĂšs. AprĂšs, il s'endormit pour f aire la sieste; mais ne tarda pas Ă  se rĂ©veiller en sursaut Ă  cause du rĂȘve qui le persĂ©cutait. Il se remit Ă  fumer et Ă  boire le thĂ© en contemplant la montagne oĂč la chasse du mouflon Ă©tait une entreprise Ă  haut risque pour des chasseurs peu aguerris. Et de se rappeler ses anciennes parties de chasse en compagnie d'amis, dont certains avaient Ă©tĂ© des bandits qui pillaient les campagnes, AprĂšs le retour de la Vieille, qui Ă©tait allĂ©e donner Ă  manger et Ă  boire aux bĂȘtes qu’elle affectait, il lui parla d'une scolopendre mille-pattes venimeux des rĂ©gions mĂ©diterranĂ©ennes et tropicales, dont la premiĂšre paire de pattes est transformĂ©e en crochets Ă  venin logeant dans les fentes du plafond et d'un serpent dans le rĂ©duit de l'Ăąne, en affirmant qu'ils ne reprĂ©sentaient aucun danger pour eux. Ils conversĂšrent un long moment des rapports entre les bĂȘtes et les hommes et de leur familiaritĂ© avec les bĂȘtes. La femme en vint Ă  se dĂ©soler de l'absence de progĂ©niture, mais son mari la consola en lui citant les noms de prophĂštes et de rois qui n'avaient pas d'enfants. Chapitre 5 La modernitĂ© envahissante Les deux vieux assistaient Ă  la modernitĂ© envahissante qui gagnait du terrain chaque jour. La premiĂšre maison de bĂ©ton, dont le propriĂ©taire est un Casablancais, apparut Ă  proximitĂ© du cimetiĂšre, au lendemain de l'indĂ©pendance. Des pistes furent amĂ©nagĂ©es et des voitures les sillonnĂšrent. Les anciennes maisons se ruinaient graduellement, surtout celles qui trĂŽnaient au sommet de la montagne. Des pompes d'eau firent irruption dans le village; les bruits des radios dĂ©chirĂšrent le silence des lieux. Le Vieux resta le gardien de la tradition. Chapitre 6 La mĂ©moire saccagĂ©e par les mercantilistes La modernitĂ© et la tradition cohabitaient bon grĂ© mal grĂ©. Les villageois continuaient Ă  cultiver leurs terres et Ă  se rendre au souk hebdomadaire en vue de s'approvisionner en produits modernes. Mais la femme de BouchaĂŻb rechignait toujours Ă  aller Ă  la minoterie installĂ©e dans le village pour faire moudre ses cĂ©rĂ©ales; elle utilisait toujours sa meule. Et elle veillait pieusement Ă  ses bijoux en argent qu'elle prĂ©fĂ©rait Ă  ceux en or. Le couple dĂ©plora le pillage du patrimoine archĂ©ologique, des bijoux ancestraux et des articles en bois porteurs d'histoire, par les trafiquants de tous acabits qui les revendaient Ă  des Ă©trangers. Et le Vieux de mettre sa femme en garde contre les camelots rapaces qui rĂŽdent dans les villages. BouchaĂŻb et sa femme Ă©taient affligĂ©s par ces changements rapides qui annonçaient la ruine des valeurs ancestrales la dĂ©pravation des jeunes Ă  cause de la ville, le culte de l'argent, la rapacitĂ© qui mettait Ă  mal les relations familiales et humaines, l'irrespect des coutumes. Ils stigmatisaient notamment 1'alcool et ses retombĂ©es dĂ©sastreux sur les jeunes. AprĂšs cette conversation sur les temps ingrats, BouchaĂŻb rĂ©vĂ©la Ă  sa femme qu’il Ă©tait en train d'Ă©crire des poĂšmes. Chapitre 7 Le tremblement de terre entre explication scientifique et mĂ©taphysique Un jour, Ă  la fin de l'Ă©tĂ©, aprĂšs de bonnes rĂ©coltes, BouchaĂŻb fumait alors que sa femme prĂ©parait le tajine. Un chat roux et une mule avaient remplacĂ© le chat noir et l'Ăąne morts depuis quelques temps. Le nouveau fĂ©lin disparut vite aprĂšs avoir goĂ»tĂ© Ă  peine sa pitance. La nuit, le couple sentit un tremblement de terre. Le lendemain les deux Vieux apprirent que la ville d'Agadir avait Ă©tĂ© complĂštement dĂ©truite. Les habitants du village, pris de panique, firent montre d'une grande piĂ©tĂ©. D'aucuns virent un chĂątiment divin, contrairement Ă  BouchaĂŻb qui expliqua scientifiquement ce cataclysme naturel. AprĂšs une longue attente, les paysans se rĂ©jouirent des pluies torrentielles qui s'abattirent sur leur village. Ces paysans, qui peinaient beaucoup pour subsister, prĂ©fĂ©raient rester dans leur terroir que d'aller chercher une illusoire fortune dans les villes pestilentielles au Nord du pays, oĂč les parvenus sont arrogants et avares. Dans ces villes rĂ©gnaient la pauvretĂ©, la mendicitĂ© et l'indiffĂ©rence Ă  l'Ă©gard du prochain. Chapitre 8 L'Europe et la ville corrompent les cƓurs et les mƓurs Le Vieux restait attachĂ© Ă  son village; il refusait catĂ©goriquement de le quitter pour s'installer dans les ghettos de la ville, Ă  l'instar des jeunes Ă©blouis par la vie moderne. Ces derniers, ingrats Ă  la terre qui les a nourris, Ă©migrent pour exercer de sots mĂ©tiers dans des conditions dĂ©plorables. La plupart de ceux qui ont Ă©migrĂ© vers l'Europe ne sont pas mieux lotis ils vivotent dans l'humiliation. Leurs enfants, nĂ©s en terre d'exil sont dĂ©pravĂ©s; ils ne respectent pas les vivants et profanent les tombes des ancĂȘtres. Chapitre 9 L'histoire du saint mĂ©connu L'hiver Ă©tait rude; les habitants du village restaient tapis dans leurs demeures. Le couple conversa du nouveau fqih, jeune homme venu de l'institut de Taroudant en remplacement de l'ancien maĂźtre d'Ă©cole mis en retraite. Pendant que la femme prĂ©parait, comme d'habitude, le tajine, le Vieux Ă©crivait l'histoire Ă©pique d'un saint mĂ©connu, Il lut Ă  voix haute un fragment du poĂšme qu'il avait composĂ©. Son Ă©pouse le trouva fascinant. Chapitre 10 EnvolĂ©e lyrique Ă  propos de l'orange Le Vieux se rĂ©jouit de l'avĂšnement de la verdure printaniĂšre aprĂšs les averses de l'hiver, ce qui permit au couple de manger des fruits et des lĂ©gumes frais. Un matin ensoleillĂ© oĂč les villageois Ă©taient gais, BouchaĂŻb sortit son attirail d'Ă©criture. En sirotant le thĂ© Ă  l'absinthe, il pensa aux vieilles filles qui ne trouvaient pas de maris. Il conclut que le sort de ces derniĂšres est mieux que celui des femmes mariĂ©es, battues par leurs Ă©poux et affaiblies par les multiples grossesses. Il continua l'Ă©criture quand sa femme, qui revenait de l'extĂ©rieur, lui apporta des oranges. Il n'en mangea pas, Ă©tant occupĂ© par l'inspiration. Mais lorsqu'il rĂ©digea plusieurs pages, il dĂ©gusta une orange en dĂ©bitant un discours poĂ©tique sur ce fruit. AprĂšs le repas, un plat decouscous aux navets, il parla Ă  sa femme du Mokaddem, un ancien trafiquant, et s'endormit. Chapitre 11 Les touristes Le Vieux continuait l'Ă©criture de la vie du saint mĂ©connu tout en initiant sa femme aux mystĂšres du monde. Le lendemain, un guide touristique vint le voir pour louer sa mule et des Ăąnes cinq touristes amĂ©ricains voulaient faire une randonnĂ©e dans la montagne. L’un d'eux Ă©tait un Ă©tudiant qui faisait une recherche sur les coutumes de la rĂ©gion; les autres des contestataires de la politique belliqueuse de leur pays. BouchaĂŻb invita les visiteurs Ă  prendre du thĂ©, mais il refusa de louer sa monture. PressĂ©s, le guide et les touristes s'excusĂšrent et partirent. Chapitre 12 L'Ă©criture Les touristes partis, le Vieux descendit dans le jardin oĂč il observa le chat aux aguets pour attraper un oiseau. AprĂšs avoir prĂ©parĂ© le thĂ©, il se mit Ă  Ă©crire. Au dĂ©jeuner, il informa sa femme de la visite du guide. Ce dernier ne tarda pas Ă  rĂ©apparaĂźtre pour lui dire qu'il n'avait pas trouvĂ© de bĂȘtes de location les villageois en avaient besoin pour leurs travaux de champ. Chapitre 13 La circoncision Deux jours plus tard, Salem, un jeune Noir, vint inviter le Vieux Ă  la fĂȘte de circoncision des deux garçons de l'adjudant. Il se rendit Ă  la demeure de son hĂŽte qui le reçut chaleureusement. La circoncision des deux enfants effrayĂ©s terminĂ©s, les invitĂ©s conversĂšrent autour de ce rite et de l’excision dans certains pays africains. AprĂšs ils allĂšrent manger du couscous aux tripes, et partirent. Chapitre 14 Le transistor japonais Le Vieux vitupĂ©ra contre les riches qui s'Ă©taient installĂ©s dans le village, et condamne leurs vices, leur engouement pour la modernitĂ© fallacieuse et leurs fortunes bĂąties grĂące au vol. Sa colĂšre s'apaisa Ă  la vue des amandiers fleuris. Ce matin -lĂ  de fĂ©vrier, il alla Ă  la minoterie en vue de rĂ©cupĂ©rer un colis en provenance de l'Hexagone. De retour chez lui, il y trouva, outre le thĂ© et le tabac que lui envoyait rĂ©guliĂšrement chaque trimestre un ami rĂ©sidant en France, un transistor japonais et une robe française pour la Vieille. AussitĂŽt, il se mit Ă  Ă©couter les paroles d'Ahwach. Son Ă©pouse apprĂ©cia beaucoup ces chants berbĂšres. Chapitre 15 Les ennuis d'Amzil Le Vieux fit venir Amzil pour qu'il ferre la meule. Le travail achevĂ©, il invita le marĂ©chal-ferrant Ă  prendre un verre de thĂ©. Ce dernier lui conta ses ennuis Ă  cause de l'accouchement difficile de sa femme, et lui parla de la bienfaisance de Haj LahcĂšne qui l'avait aidĂ©, Chapitre 16 la modernitĂ© a ruinĂ© le marĂ©chal-ferrant Au dĂźner, BouchaĂŻb relata Ă  sa femme la mĂ©saventure d'Amzil et ne manqua pas de louer la gĂ©nĂ©rositĂ© et la noblesse de Haj LahcĂšne. Il se dĂ©sola Ă  cause de la ruine du marĂ©chal-ferrant provoquĂ©e par l'industrie moderne et la concurrence des produits Ă©trangers que les gens se procuraient volontiers. Avant de dormir, le Vieux Ă©couta Ă  la radio l'Ahwach. Chapitre 17 L'attrait de la modernitĂ© Depuis l'agrandissement du magasin du village, les gens n'allaient que rarement au souk hebdomadaire; mĂȘme le Vieux dĂ©rogeait Ă  cette tradition. Ce jour-lĂ , il fut au magasin dans le but de faire des emplettes il voulait se procurer des objets modernes, dont un rĂ©chaud Ă  gaz. Chapitre 18 Le Vieux, fidĂšle aux traditions Lorsque le patron du magasin lui conseilla de se procurer des engrais, BouchaĂŻb s'indigna et refusa net. Il acheta un cuissot de chevreau et des plants puis revint chez lui. AprĂšs avoir plantĂ© les herbes achetĂ©es au magasin, il se remit Ă  Ă©crire l'histoire du saint, avec l'espoir qu'un jour quelqu'un dĂ©couvrirait le manuscrit et le publierait. Chapitre 19 Écrire contre l'oubli Les propriĂ©taires vendirent leur troupeau de chĂšvres et de brebis; ils n'en voulaient plus. L’aĂŻeule, doyenne de la rĂ©gion, refusait cependant de quitter la demeure dĂ©labrĂ©e oĂč elle vĂ©gĂ©tait en compagnie de son fils dĂ©muni. Le Vieux vouait un grand respect Ă  cette vieille femme. Il Ă©tait affligĂ© Ă  l'idĂ©e qu'aprĂšs la mort de la doyenne, le fils, reniĂ© par ses frĂšres, vende la demeure qui serait dĂ©molie. BouchaĂŻb dĂ©plora la vente du troupeau, dernier symbole de la rĂ©gion gagnĂ©e par une modernitĂ© frĂ©nĂ©tique. Le troupeau lui rappelait l'AncĂȘtre venu du Sahara pour s'installer dans la rĂ©gion. C’est pour prĂ©server ce patrimoine que le Vieux Ă©crivait. Chapitre 20 De beaux poĂšmes La medersa, attenante Ă  un sanctuaire, Ă©tait dirigĂ©e par un jeune imam lettrĂ©. Le Vieux, qui lui avait confiĂ© depuis quelques jours une partie de son manuscrit, se rendit ce matin-lĂ  Ă  l'Ă©cole pour le voir. Ce dernier fit des Ă©loges enthousiasmĂ©s aux poĂšmes, et promit Ă  l'auteur d'Ɠuvrer pour leur publication. De retour Ă  la maison, sa femme lui fit savoir que H'mad leur avait apportĂ© deux perdreaux, et rĂ©vĂ©la son intention de faire moudre son orge Ă  la minoterie. Le Vieux lui donna raison en expliquant qu'il y avait de bonnes et de mauvaises choses dans la modernitĂ©. Chapitre 21 La publication de l'Ɠuvre du Vieux Au grand Ă©tonnement de son Ă©pouse, le Vieux se rĂ©veilla au milieu de la nuit pour se mettre Ă  Ă©crire. Il la rassura en disant que l'Ă©criture le rajeunissait. AprĂšs quelques semaines de travail, il acheva son Ɠuvre et fut voir l'imam Ă  la medersa. Ce dernier la fit calligraphier par l'un de ses disciples et garda Ă  la bibliothĂšque la belle calligraphie dans l'espoir qu'un mĂ©cĂšne veuille l'imprimer. Un mois plus tard, un professeur Ă  l'institut de Taroudant ouvrit une souscription, et le livre vit le jour. Mais bien que les medias aient ignorĂ© cette Ɠuvre, un chantre manifesta son dĂ©sir de mettre l'histoire en chanson. Le Vieux refusa; mais sur insistance de l'Ă©diteur et de l'imam, il finit par accepter cette offre. Ainsi, l'auteur gagna de l'argent dont il offrit une partie Ă  l'imam pour la rĂ©fection de la medersa. Chapitre 22 Diffusion audiovisuelle des poĂšmes Le Vieux accepta la diffusion audiovisuelle de son livre, car de la sorte les analphabĂštes y auraient accĂšs. Cependant, il prĂ©fĂ©rait des lecteurs lettrĂ©s capables d'apprĂ©cier la beautĂ© de son Ɠuvre. Sa femme fut contente quand on le qualifia Ă  la radio d'Agadir de grand poĂšte. BouchaĂŻb lui promit d'acheter un lecteur de cassettes afin qu'elle puisse Ă©couter ses poĂšmes qui seraient enregistrĂ©s sur 23 Le poĂšme Tislit Ouaman Quelques jours plus tard, le Vieux acheta au magasin un lecteur, des cassettes de Haj BelaĂŻd et une lampe Ă  gaz. Lorsqu'il fut de retour Ă  la maison, il confia Ă  son Ă©pouse son intention d'Ă©crire un poĂšme intitulĂ© Tislit Ouaman. En sa qualitĂ© de poĂšte devin, il exprima sa crainte d'une imminente sĂ©cheresse qui aurait des effets dĂ©sastreux. Chapitre 24 L'incendie du verger Un jour, BouchaĂŻb assista Ă  l'incendie du verger d'Oumouh. Le lendemain, il apprit qu'on avait trouvĂ© dans le verger des canettes de biĂšre et des mĂ©gots. Il Ă©tait sĂ»r que Oumouh serait dĂ©dommagĂ© par les parvenus dont les fils dĂ©pravĂ©s avaient provoquĂ© l'incendie. Le couple conversa longuement de la famille dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e d'Oumouh, aprĂšs quoi BouchaĂŻb continua Ă  Ă©crire son poĂšme en fumant et en sirotant le thĂ©. Chapitre 25 La visite de l'ami de France Un matin, Radwane, le vieil ami de France, vint aprĂšs trente ans d'exil, rendre visite au Vieux. Le visiteur dit qu'on parlait Ă  Paris de son livre. Il dĂ©plora les conditions de vie des Ă©migrĂ©s dans l'Hexagone, notamment Ă  cause de la montĂ©e du fascisme et du racisme. Les deux hommes en vinrent Ă  deviser de la modernitĂ© fallacieuse du village oĂč rĂšgnent la misĂšre et le culte de l'argent. Au moment oĂč ils parlaient de l'Ăąne et de la mule, le Vieux et le visiteur entendirent un coup de feu. L'hĂŽte expliqua que c'Ă©tait H'mad qui chassait les perdreaux. Dix minutes plus tard, le braconnier apporta six volatiles ensanglantĂ©s. Le dĂ©jeuner terminĂ©, Radwane dit au Vieux qu'il devait partir Ă  Agadir oĂč il avait rendez-vous avec des personnes importantes il comptait acheter une ferme d'agrumes et installer une usine de production de jus d'orange. AprĂšs les salutations d'usage, le visiteur partit et le Vieux s'endormit. Chapitre 26 La sĂ©cheresse Cet hiver-lĂ , la saison s'annonçait mal Ă  cause des pluies qui tardaient Ă  venir. C'Ă©tait la sĂ©cheresse. Les bĂȘtes crevaient de faim et de soif. Et bien que les autoritĂ©s aient dĂ©crĂ©tĂ© qu'on ne sacrifierait pas de moutons Ă  l'occasion de l'AĂŻd El Kabir, certaines gens Ă©gorgĂšrent des ovins. Dans les bidonvilles, Ă©clata une Ă©meute qui fut rĂ©primĂ©e dans le sang. C'est alors que l'État se mit Ă  construire des barrages. Au village, les effets de la sĂ©cheresse ne se faisaient pas sentir avec acuitĂ©. La vieille dit Ă  son mari que ce qu’il avait prĂ©dit dans son poĂšme Tislit Ouaman, se rĂ©alisa. Et de lui demander des livres pour leur vieille voisine lettrĂ©e. Le vieux apprit Ă  sa femme Ă  faire fonctionner le magnĂ©tophone pour qu'elle puisse Ă©couter ses poĂšmes mis en chanson par un raĂŻs. Dans ces poĂšmes, il parlait de l'amour, de la beautĂ© et de la nature. En buvant le thĂ©, le Vieux contemplait la montagne et rĂ©flĂ©chissait aux changements que le temps apportait. Il se souvint de Khoubbane qui lui apportait ses porte-plumes, ses crayons et ses cahiers. C'Ă©tait un homme qui aimait sa femme d'un amour profond. Chapitre 27 L'espoir La deuxiĂšme annĂ©e de sĂ©cheresse Ă©tait plus terrible, Les bourgades furent dĂ©sertĂ©es par les habitants. Cependant le Vieux ne s'inquiĂ©tait pas pour son village, Il stigmatisait ceux qui Ă©migrent pour s'entasser dans les ghettos des villes, et les parvenus indiffĂ©rents au sort des dĂ©munis. En dĂ©pit du malheur, BouchaĂŻb restait confiant dans l'avenir.
CĂ©tait une galiote hollandaise, un bateau plutĂŽt rond, avec une mĂąture l'ensemble des mĂąts assez basse, donc lourd et peu rapide, mais d’une stabilitĂ© solide, qui ne se renverse pas extraordinaire par mauvais temps. Aussi le soir, lorsque le capitaine van Deyssel vit un coup de vent faire Ă©clater l’une des voiles comme un ballon, il ordonna Ă  ses hommes de

Chapitre I La Vesphalie, le paradis Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le jeune Candide, docile et ingĂ©nu. Le baron de Thunder-ten-tronckh, l’ un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie », et probablement son oncle, l’a accueilli dans un chĂąteau protĂ©gĂ© et clos, qui fait rempart Ă  toute violence extĂ©rieure. Candide est secrĂštement amoureux de CunĂ©gonde, la fille du baron et de la baronne. La fĂ©licitĂ© est absolue, jusqu’au drame Candide et CunĂ©gonde sont surpris par le baron dans leurs Ă©bats, Candide est chassĂ© du paradis, et l’aventure commence. Candide n’aura de cesse de retrouver CunĂ©gonde, objet d’une quĂȘte qui le rĂ©vĂ©lera peu Ă  peu Ă  lui-mĂȘme. À travers les yeux de Candide, le chĂąteau protecteur renvoie Ă  un Ăąge d’or oĂč l’abondance et l’équilibre apparents dispensent d’une rĂ©flexion plus aboutie que la philosophie de Pangloss, prĂ©cepteur de la maison. Ce paradis se rĂ©vĂšle cependant artificiel l’exclusion du hĂ©ros ouvre la boĂźte de Pandore, et l’idĂ©ologie qui animait cet univers ne rĂ©siste pas longtemps aux tempĂȘtes. Voltaire inscrit d’emblĂ©e le conte dans une rĂ©fĂ©rence commune qu’il va s’appliquer Ă  dĂ©construire Ă  travers un voyage oĂč le hĂ©ros se trouve successivement confrontĂ© Ă  tous les malheurs du monde, puis aux turpitudes de l’ñme humaine. Chapitre II Seul et dĂ©semparĂ©, Candide rencontre dans la ville voisine de Valdberghoff-trarbk-dikdorff, Ă  la porte d’un cabaret, deux recruteurs de l’armĂ©e du roi des Bulgares qui l’enrĂŽlent aussitĂŽt, au seul motif que Candide mesure cinq pieds cinq pouces de haut ». AprĂšs des dĂ©buts difficiles, Candide, peu au fait des usages militaires, dĂ©serte avant d’ĂȘtre rattrapĂ© et conduit au cachot. Un choix lui est offert ĂȘtre fustigĂ© trente-six fois par tout le rĂ©giment, ou recevoir Ă  la fois douze balles de plomb dans la cervelle ». Candide choisit le fouet, puis les balles, avant d’ĂȘtre sauvĂ© par le roi des Bulgares, sensible Ă  ce jeune mĂ©taphysicien fort ignorant des choses de ce monde ». Chapitre III En Hollande, la guerre Candide, sĂ©duit dans un premier temps par le spectacle de la bataille, se met Ă  trembler devant ce qui, Ă  ses yeux, devient vite une boucherie hĂ©roĂŻque » qui conduit le hĂ©ros Ă  se cacher avant de s’enfuir en enjambant les cadavres. Il arrive en Hollande, tente de mendier pour manger, et rencontre, aprĂšs quelques Ă©changes malheureux sur la religion, l’anabaptiste Jacques qui le nourrit et lui propose un travail dans une manufacture d’étoffes. Il va croiser un gueux tout couvert de pustules »  C’est avec une ironie grinçante que Voltaire propose une reprĂ©sentation de la guerre qui dĂ©nonce la brutalitĂ© et l’inconsĂ©quence militaires, tout autant que le dĂ©sastre d’un systĂšme de pensĂ©e en total dĂ©calage avec le monde qu'il tente d'expliquer. Le sujet est d’actualitĂ©, alors mĂȘme que la guerre de Sept Ans 1756-1763 fait rage en Europe et dans les colonies d’AmĂ©rique du Nord les dommages humains considĂ©rables conduiront Ă  une rĂ©organisation des forces en prĂ©sence. Chapitre IV Le gueux tout couvert de pustules » se rĂ©vĂšle ĂȘtre Pangloss, Ă  bout de forces, malade de la vĂ©role et dans l’incapacitĂ© de se soigner. Il informe Candide de la destruction du chĂąteau aprĂšs son dĂ©part, de la mort du baron, de la baronne, de leur fils, et, surtout, de CunĂ©gonde. Le paradis n’est plus. Candide s’interroge Ah ! Meilleur des mondes, oĂč ĂȘtes-vous ? », tout en restant fidĂšle aux certitudes de Pangloss qui s’évertue Ă  justifier jusqu’à la vĂ©role qui le tue. Jacques, le bon anabaptiste, parvient Ă  guĂ©rir Pangloss et le prend avec Candide Ă  son service. Ils embarquent ensemble pour Lisbonne et affrontent une terrible tempĂȘte Ă  l’approche du port. L’optimisme du philosophe est confrontĂ© Ă  l’épreuve des faits. Les personnages s’obstinent cependant, ce n’est que le dĂ©but du voyage
 Chapitre V Lisbonne, au nom de Dieu Les catastrophes s’enchaĂźnent la tempĂȘte anĂ©antit le vaisseau et ses passagers ; l’anabaptiste Jacques pĂ©rit d’avoir aidĂ© un matelot qui le laisse se noyer. Seuls Pangloss et Candide survivent, pour ĂȘtre aussitĂŽt exposĂ©s au tremblement de terre qui dĂ©truit Lisbonne et Ă©crase ses trente mille habitants. Quelle peut ĂȘtre la raison suffisante de ce phĂ©nomĂšne ? » s’interroge Pangloss. Voltaire met en scĂšne le tremblement de terre de Lisbonne survenu le 1er novembre 1755 l’évĂ©nement bouleverse profondĂ©ment les mentalitĂ©s. Capitale d’un pays rĂ©putĂ© pour sa foi catholique, Lisbonne ne semblait pas mĂ©riter ce chĂątiment. Pourquoi une pareille catastrophe le jour d’une fĂȘte catholique ? La philosophie du XVIIIe siĂšcle ne s'explique pas une telle manifestation de colĂšre divine. L’Inquisition s’acharne, en vain, Ă  chercher des coupables. Chapitre VI Afin d’empĂȘcher les tremblements de terre, des hommes sont brĂ»lĂ©s pour des raisons absurdes ; Pangloss et Candide sont proches de subir un sort identique Pangloss est pendu, et Candide, fouettĂ©. Cette cĂ©rĂ©monie n’empĂȘche en rien un nouveau sĂ©isme, le soir mĂȘme. Une parodie de raisonnement tente d’enchaĂźner les liens de cause Ă  effet. Mais Candide s’interroge dans un grand dĂ©sarroi, il voit s’ébranler ses certitudes
 Chapitre VII En mer, l’art du rĂ©cit Candide est sauvĂ© par une vieille femme, personnage symbolique qui revient plusieurs fois au cours du voyage. Comme l’anabaptiste, la vieille lui permet de se soigner, de se nourrir et de s’habiller. Elle le conduit vers une jeune fille, que Candide dĂ©voile Quel moment ! Quelle surprise ! Il croit voir mademoiselle CunĂ©gonde, il la voyait en effet, c’était elle-mĂȘme ». Coup de théùtre ! Ce ne sera pas le dernier puisqu’à la logique de causalitĂ© de Pangloss, la narration oppose la surprise et le retour de personnages qui semblaient, a priori, Ă©cartĂ©s du pĂ©riple. Le dĂ©sastre du chĂąteau est racontĂ© une seconde fois par CunĂ©gonde ; rĂ©cit enchĂąssĂ© qui laisse entrevoir une autre histoire, parallĂšle Ă  celle suivie par le lecteur depuis le chapitre II. Le conte s’inscrit dans une tradition qui emprunte Ă  la fois au roman d’apprentissage, au rĂ©cit initiatique, sentimental, comique
 Voltaire s’inspire de ces traditions, pour les dĂ©tourner doublement non seulement il les parodie mais il les rĂ©cupĂšre pour Ă©laborer une pensĂ©e philosophique. L’auteur joue aussi en virtuose des procĂ©dĂ©s narratifs par le biais des ellipses, des rĂ©cits enchĂąssĂ©s, des changements de perspective qui confĂšrent Ă  la narration une densitĂ© de contenu et une libertĂ© de ton. Chapitre VIII CunĂ©gonde se lance dans un rĂ©cit aux nombreuses pĂ©ripĂ©ties suite Ă  l’attaque du chĂąteau, elle tombe sous le joug d’un capitaine bulgare qui la revend Ă  un trafiquant, Don Issachar. Celui-ci la partage depuis six mois avec le grand inquisiteur. Ces malheurs en sĂ©rie la conduisent Ă  remettre en cause la philosophie de Pangloss. Chapitre IX Don Issachar n’apprĂ©cie guĂšre la prĂ©sence de Candide et la perspective d’un second rival il le menace d’un poignard ; Candide brandit une Ă©pĂ©e et abat son adversaire. L’inquisiteur surgit ; Candide commence Ă  raisonner, l’épĂ©e Ă  la main et tue l’inquisiteur. Pour une nature si peu belliqueuse, c’est lĂ  un changement radical. Candide s’explique Ma belle demoiselle, [
] quand on est amoureux, jaloux et fouettĂ© par l’Inquisition, on ne se connaĂźt plus ». La vieille les exhorte Ă  l’action et ils s’éloignent sur des chevaux andalous avant l’arrivĂ©e de la Sainte-Hermandad, la police rĂ©gionale. Ils gagnent alors la ville d’Avacena dans les montagnes de la Sierra Morena. Chapitre X Les derniĂšres richesses de CunĂ©gonde ont Ă©tĂ© volĂ©es ; le trio est dans l’embarras Quel parti prendre ? », s’interroge Candide. Ils vendent l’un des trois chevaux et arrivent Ă  Cadix. Une flotte s’apprĂȘte Ă  partir pour le Paraguay afin de combattre des rĂ©vĂ©rends pĂšres jĂ©suites Candide convainc le gĂ©nĂ©ral de ses compĂ©tences militaires et devient capitaine d’un Ă©quipage. CunĂ©gonde, la vieille, et deux valets embarquent, avec deux chevaux, pour le Nouveau Monde, avec l’espoir que celui-lĂ  sera meilleur. L’espace est clos ; le temps est alors au rĂ©cit la vieille raconte son histoire. Chapitre XI En mer, le malheur des femmes Fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine, la vieille dĂ©roule son histoire sur le mode superlatif palais, robes, talents, grĂąces
 tout surpasse en beautĂ© l’univers de rĂ©fĂ©rence de Candide et CunĂ©gonde, le chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. L’avenir s’annonçait radieux, portĂ© par un mariage prĂ©vu avec le prince souverain de Massa Carrara. À cette perspective idyllique rĂ©pond une chute brutale le fiancĂ© meurt, un corsaire attaque, et elle est capturĂ©e avec sa mĂšre. L’arrivĂ©e au Maroc assombrit davantage encore le tableau les combattants s’opposent et se disputent le butin, entraĂźnant la mort de la princesse et de tous les prisonniers, Ă  l’exception de la vieille, laissĂ©e pour morte. Non seulement la fidĂ©litĂ© aux priĂšres ne prĂ©munit pas contre les pires horreurs, mais le rĂ©cit souligne encore l’injustice et le malheur que subissent les femmes. Asservies aux hommes, Ă©loignĂ©es des fonctions sociales, volontiers tenues responsables des misĂšres humaines, elles peinent Ă  exister. Quelques annĂ©es avant la RĂ©volution française, Voltaire s’interroge sur la place des femmes dans la sociĂ©tĂ©. Chapitre XII La vieille poursuit un rĂ©cit qui propose une vision extrĂȘmement sombre de la nature humaine. Elle survit Ă  la peste et, vendue comme esclave, passe, au fil des transactions, de Tunis Ă  Tripoli, d’Alexandrie Ă  Smyrne, de Constantinople Ă  Moscou. Elle y perd une fesse en pleine famine, sacrifiĂ©e pour satisfaire les soldats turcs. Devenue la servante de Don Issachar, elle rencontre alors CunĂ©gonde. Trahison, anthropophagie, suicide sont abordĂ©s dans ce pĂ©riple vers le Nouveau Monde autant de questions dĂ©battues au XVIIIe siĂšcle. L’ironie de la narration favorise la construction d’une distance critique. Chapitre XIII L’histoire de la vieille fait Ă©cole, et le vaisseau avance au fil du rĂ©cit des voyageurs. Ils arrivent finalement Ă  Buenos Aires, et y rencontrent le gouverneur qui s’empresse de demander CunĂ©gonde en mariage. La vieille encourage cette derniĂšre Ă  accepter d’épouser monsieur le gouverneur et de faire la fortune de monsieur le capitaine Candide ». Mais le passĂ© les rattrape, et ils risquent la mort pour avoir tuĂ© le grand inquisiteur. Candide fuit, CunĂ©gonde reste ; leur chemin se sĂ©pare pour la deuxiĂšme fois. Chapitre XIV Candide est accompagnĂ© dans sa fuite par un valet nommĂ© Cacambo. Il avait Ă©tĂ© enfant de chƓur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais » voilĂ  un compagnon de choix pour un Candide en pleine Ă©volution. Homme d’action plein d’allant, il encourage son maĂźtre quand on n’a pas son compte dans un monde, on le trouve dans un autre ». Au Paraguay, chez les jĂ©suites, Candide reconnaĂźt dans le commandant le frĂšre de CunĂ©gonde, le fils du baron, miraculeusement rescapĂ© du massacre du chĂąteau. Chapitre XV Le fils du baron raconte – C’est la troisiĂšme fois pour le lecteur – l’invasion du chĂąteau par l’armĂ©e bulgare et comment, tenu pour mort, il fut sauvĂ© par un jĂ©suite. Les retrouvailles se dĂ©roulent sous les meilleurs auspices, le baron qualifiant Candide de frĂšre » et de sauveur ». Les relations se dĂ©gradent cependant lorsque Candide fait part de son souhait d’épouser CunĂ©gonde fidĂšle aux valeurs familiales, le baron refuse catĂ©goriquement, car Candide n’a pas les quartiers de noblesse requis. Candide tente d’argumenter et de dĂ©fendre l’attachement de CunĂ©gonde Ă  son Ă©gard, mais, devant l’obstination du baron, il n’a d’autre choix que de le tuer. HabillĂ©s en jĂ©suites, Candide et Cacambo parviennent Ă  s’enfuir. Chapitre XVI Au Pays des Oreillons, Images de l’autre Tout inquiĂšte en terre inconnue, tout particuliĂšrement l'autre », menaçant par son Ă©trangetĂ©, soupçonnĂ© de mƓurs barbares. Candide abat deux singes Ă  la poursuite de deux femmes nues
 Il s'agit semble-t-il de leurs amants ! Candide et Cacambo sont ligotĂ©s pendant leur sommeil et vont ĂȘtre mangĂ©s par les habitants des lieux, les Oreillons, qui les prennent pour des JĂ©suites. L'agressivitĂ© contre les JĂ©suites qui les ont dĂ©possĂ©dĂ©s de leur territoire tombera dĂšs qu'il sera clair que Candide n'est pas jĂ©suite ils seront dĂšs lors traitĂ©s avec tous les Ă©gards. LĂ  oĂč jusqu'alors les EuropĂ©ens voyaient des "sauvages", le siĂšcle des LumiĂšres veut voir des ĂȘtres humains, Ă©gaux en droit quelle que soit leur race. Aussi n'est-ce pas sans ironie que Voltaire dĂ©crit ici les mƓurs les plus extrĂȘmes fantasmĂ©es par les EuropĂ©ens, de l'anthropophagie Ă  la zoophilie. Chapitre XVII L’Eldorado est dĂ©couvert par Candide et Cacambo au hasard de ce pĂ©riple en AmĂ©rique du Sud. Les expĂ©riences douloureuses du Nouveau Monde ont convaincu Cacambo de retourner en Europe, mais les deux protagonistes n’ont d’autres choix que de poursuivre leur route, et s’embarquent Ă  l’aventure dans une petite barque en se recommandant Ă  la Providence. Le canot finit par se fracasser contre des Ă©cueils qui ouvrent la porte de l’Eldorado C’est probablement le pays oĂč tout va bien ; car il faut absolument qu’il y en ait un de cette espĂšce », espĂšre Candide. Chapitre XVIII L'Eldorado, utopie et sociĂ©tĂ© idĂ©ale Pas de cour de justice, de parlement, ni de prison dans ce pays, mais un palais des sciences, des libertĂ©s individuelles reconnues, avec interdiction, pour les habitants, de sortir de ce royaume. Candide et Cacambo dĂ©cident pourtant d’en partir, parce que CunĂ©gonde manque Ă  l’un d’eux, et que la richesse leur ouvre des perspectives.. Une machine est spĂ©cialement construite pour les conduire de l’autre cĂŽtĂ© des montagnes, accompagnĂ©s de cent moutons chargĂ©s de vivres, de prĂ©sents, d’or et de pierreries. L’Eldorado tient une place essentielle dans le conte, puisqu’il en marque le milieu, Ă  la fois point d’aboutissement d’un parcours et point de dĂ©part du voyage de retour Candide dĂ©couvre un autre modĂšle de gouvernement et de bonheur qui se substitue au chĂąteau initial. Cependant, le lieu, aussi dorĂ© soit-il, ne comble pas toutes les attentes. Entre utopie et construction politique, il reste du chemin Ă  parcourir pour crĂ©er son propre jardin la sociĂ©tĂ© idĂ©ale est un sujet d’interrogation majeur du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XIX Le Surinam, l’esclavage Candide et Cacambo quittent l’Eldorado chargĂ©s d’or et de rĂȘves. Mais ils perdent vite leurs richesses et doivent renoncer Ă  s’acheter un royaume. Aux abords du Surinam, la rencontre avec un esclave noir dans un Ă©tat pitoyable achĂšve de leur enlever leurs illusions. On l’a amputĂ© de la main droite et de la jambe gauche c’est Ă  ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». Ce violent rĂ©quisitoire contre l’esclavage s’inscrit dans un vaste mouvement d’opinion qui dĂ©nonce cette pratique. Il faudra, en France, attendre 1848 pour que l’esclavage soit dĂ©finitivement aboli. Chapitre XX Buenos-Aires, Mal physique, mal moral Candide a chargĂ© Cacambo de passer Ă  Buenos Aires pour racheter CunĂ©gonde et la vieille, tandis qu'il se rend directement Ă  Venise. DĂ©sespĂ©rĂ© par le vol de ses derniĂšres richesses, il dĂ©cide d’emmener avec lui l’homme le plus malheureux de la province. Il choisit, parmi une foule de prĂ©tendants, le philosophe Martin. Tandis que le vaisseau vogue vers Bordeaux, les deux compagnons de voyage discutent quinze jours durant, du mal physique et du mal moral. Le combat naval qui s’achĂšve par le naufrage du bateau pirate qui a volĂ© tous les biens de Candide alimente leurs dĂ©bats s’il punit l’immoralitĂ© du capitaine, il engloutit dans le mĂȘme temps des centaines d’innocents. Ironie du sort seul un mouton en rĂ©chappe ! Le mal est partout cruautĂ© des hommes, injustice de la religion, dĂ©sastre naturel, incohĂ©rence politique. La question du mal, en Ă©troite relation avec la question de Dieu, alimente toute la rĂ©flexion philosophique du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XXI Aux abords des cĂŽtes françaises, Candide expose son projet rejoindre Venise depuis Bordeaux. Nulle curiositĂ© de sa part aprĂšs un mois passĂ© dans l’Eldorado, d’autant que les commentaires de Martin sur les Français sont sans appel. Candide veut atteindre l’Italie pour y attendre CunĂ©gonde ; Martin accepte de le suivre pour son argent. La fin du voyage est l’occasion de questions de Candide Ă  Martin sur la pĂ©rennitĂ© du mal et sur la possibilitĂ© du bien. Son raisonnement s’affine il est question en dernier lieu du libre arbitre. Chapitre XXII Paris, jeux de sociĂ©tĂ© Candide et Martin se rendent finalement Ă  Paris. Voltaire met en scĂšne une satire de la vie parisienne en Ă©voquant successivement l’absence de reconnaissance sociale dont souffrent les actrices, la cruautĂ© des critiques, les jeux d’argent et la perfidie des conversations mondaines d’abord du silence, ensuite un bruit de paroles qu’on ne distingue point, puis des plaisanteries dont la plupart sont insipides, de fausses nouvelles, de mauvais raisonnements, un peu de politique et beaucoup de mĂ©disance ». Tout au long du chapitre, Candide est trompĂ© ; il part finalement pour Dieppe puis Portsmouth sans renoncer Ă  rejoindre un jour Venise. Le Paris prĂ©sentĂ© est futile et superficiel, mondain et trompeur. Le jeu y occupe une place de choix, en relation avec une sociĂ©tĂ© des LumiĂšres oĂč les jeux d’argent, licites ou illicites, ont envahi l’espace urbain et gagnĂ© toutes les couches de la sociĂ©tĂ©. Les formes en sont variĂ©es cabarets et billards, acadĂ©mies tolĂ©rĂ©es et tripots clandestins, bureaux de loterie
 Rien Ă  voir avec le Paris populaire que mettra en scĂšne la littĂ©rature du XIXe siĂšcle. Chapitre XXIII Sur fond d’explication de la guerre qui oppose Ă  grands frais les armĂ©es anglaise et française pour une terre canadienne fort Ă©loignĂ©e, l’arrivĂ©e Ă  Portsmouth coĂŻncide avec l’exĂ©cution d’un amiral qui bouleverse Candide l’homme pĂ©rit de n’avoir pas provoquĂ© assez de morts en affrontant l’ennemi. Candide refuse de descendre du navire et arrange au plus vite un dĂ©part pour Venise, toujours conduit par le dĂ©sir de retrouver CunĂ©gonde. Chapitre XXIV Cacambo et CunĂ©gonde ne sont pas au rendez-vous vĂ©nitien, et Candide sombre dans la mĂ©lancolie, prĂȘt Ă  succomber au pessimisme de Martin Que vous avez raison, mon cher Martin ! Tout n’est qu’illusion et calamitĂ©. » Les idĂ©es sombres ne rĂ©sistent pas, cependant, Ă  la vision plaisante d’un moine thĂ©atin, frĂšre GiroflĂ©e, avec une fille Ă  son bras. Celle-ci se rĂ©vĂšle ĂȘtre Paquette, la servante du chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. DerriĂšre l’image du couple amoureux, se cache la sordide histoire d’un moine dĂ©froquĂ© et d’une misĂ©rable prostituĂ©e, ravagĂ©e par la maladie. Candide s’obstine toutefois Ă  croire Ă  l’amour et continue Ă  attendre un improbable retour de CunĂ©gonde. Chapitre XXV Venise, masques et carnaval l'inversion des valeurs Le seigneur vĂ©nitien, Pococurante, un homme qui n’a jamais eu de chagrin », retient l’attention de Candide et de Martin. Il passe en revue la peinture, la musique, l’opĂ©ra, la littĂ©rature, la poĂ©sie, les sciences, le théùtre, la philosophie, les jardins
 L’homme est revenu de tout l’opĂ©ra ? Des chansons ridicules ! Un concerto ? Du bruit qui fatigue tout le monde ! HomĂšre ? Rien que des batailles ! Candide s’interroge peut-il y avoir du plaisir Ă  n’avoir pas de plaisir ? Ville de carnaval, Venise est la ville de l’inversion des valeurs. Voltaire en fait un dĂ©cor de choix pour un personnage blasĂ©, un anti-Casanova dans une ville multiforme, singuliĂšre et inattendue. Chapitre XXVI Venise, pouvoir et rois dĂ©chus Cacambo surgit brusquement au cours d’un dĂźner et rĂ©vĂšle que CunĂ©gonde se trouve Ă  Constantinople lui-mĂȘme est esclave et exhorte Candide Ă  se tenir prĂȘt au dĂ©part. Ce rebondissement n’est pas la seule surprise d’un Ă©pisode mystĂ©rieux, au cƓur du carnaval de Venise qui inverse les rĂŽles entre maĂźtres et valets. Les six compagnons de Candide et de Martin lors de ce dĂźner se rĂ©vĂšlent ĂȘtre des rois dĂ©chus qui narrent tour Ă  tour leur parcours malheureux le sultan Achmet III, Ivan, empereur de toutes les Russies, le roi d’Angleterre, Charles-Edouard, deux rois des Polaques et, enfin, ThĂ©odore, roi de Corse. Tous sont venus Ă  Venise pour le Carnaval, et tous sont dĂ©chus de leur pouvoir. Voltaire convoque ici des figures historiques qui incarnent la vanitĂ© et le caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre du pouvoir l’épisode participe de la rĂ©flexion politique du philosophe sur la notion de gouvernement qui constitue l’un des fils conducteurs de Candide, bien sĂ»r, mais aussi du Dictionnaire philosophique. Du systĂšme hiĂ©rarchique aristocratique qui rĂšgne au chĂąteau dont Candide est exclu, Ă  l’organisation communautaire du jardin dont le baron est chassĂ©, c’est une rĂ©flexion sur la place de l’individu dans le systĂšme qui le gouverne et l’émergence de l’homme social qui se dĂ©ploie. Chapitre XXVII En route vers Constantinople, Cacambo dĂ©crit la situation de CunĂ©gonde esclave dans la maison d’un ancien souverain sur le rivage de la Propontide, chez un prince qui a trĂšs peu d’écuelles », elle est devenue horriblement laide ». Candide se soucie peu de cette Ă©volution, mais s’interroge sur l’usage de la fortune, dilapidĂ©e selon un schĂ©ma dĂ©sormais classique dans le conte rachat de la personne humaine, piraterie, errance, esclavage. Cacambo est rachetĂ© par Candide, et le petit groupe retrouve au hasard de la traversĂ©e le frĂšre de CunĂ©gonde et Pangloss, devenus tous deux galĂ©riens. Les derniers diamants de l’Eldorado libĂšrent les deux malheureux, et tous repartent vers la Turquie pour dĂ©livrer CunĂ©gonde. Chapitre XXVIII Le baron et Pangloss racontent leur histoire l’un, rĂ©chappĂ© du coup d’épĂ©e de Candide, devenu aumĂŽnier avant d’ĂȘtre condamnĂ© aux galĂšres ; l’autre, pendu, dissĂ©quĂ©, un temps laquais, avant d’ĂȘtre Ă  son tour condamnĂ© aux galĂšres. Devant ces injustices nĂ©es de l’intolĂ©rance et de la superstition, Candide, Ă  prĂ©sent capable de discernement, interroge Pangloss avez-vous toujours pensĂ© que tout allait le mieux du monde ? ». Pangloss est formel son jugement n’a pas Ă©voluĂ©. Chapitre XXIX Narration des aventures, raisonnement sur les effets et les causes, interrogation sur le mal moral et sur le mal physique, sur la libertĂ© et la nĂ©cessitĂ©, portent les protagonistes jusqu’à la maison du prince de Transylvanie, oĂč ils retrouvent, enfin, CunĂ©gonde et la vieille. Cacambo avait dit juste CunĂ©gonde est bien laide et Candide s’en Ă©meut avec Ă©lĂ©gance. Le fils du baron n’a pas changĂ© il refuse toujours radicalement une possible union entre CunĂ©gonde et Candide, malgrĂ© les larmes de sa sƓur, et la colĂšre de Candide devant tant d’absurditĂ© et d’ingratitude. L’apparence de CunĂ©gonde dĂ©tourne dĂ©sormais quiconque de tout dĂ©sir d’union. Chapitre XXX En Orient, le jardin AttachĂ© Ă  une domination aristocratique qui n’a plus cours, le baron s’avĂšre incapable d’évoluer et s’exclut de la nouvelle communautĂ©. Celle-ci, privĂ©e des richesses de l’Eldorado, doit trouver en elle-mĂȘme les ressources pour dĂ©velopper, non sans mal, la modeste mĂ©tairie dans laquelle elle s’est installĂ©e. Cacambo en a assez de cultiver les lĂ©gumes ; le caractĂšre de CunĂ©gonde se dĂ©grade ; Pangloss souffre de ne pouvoir briller. Seul, Martin, avec son fatalisme habituel, s’accommode de la situation. Tous philosophent cependant, alors que Paquette et le frĂšre GiroflĂ©e les rejoignent. La devise d’un bon vieillard turc donne sens Ă  ce jardin comme promesse de vie le travail Ă©loigne de nous trois grands maux l’ennui, le vice et le besoin. ». Candide la fait sienne et tous l’acceptent chacun se mit Ă  exercer ses talents » et la petite sociĂ©tĂ© prend sens. Ce jardin mĂ©taphorique constitue le point d’aboutissement d’un pĂ©riple qui, Ă  partir d’un lieu clos et hiĂ©rarchisĂ©, a conduit Ă  parcourir un monde extĂ©rieur, hantĂ© par le mal et la violence, et un monde intĂ©rieur plus trouble encore, permettant Ă  Candide de se rĂ©vĂ©ler. L’Eldorado est dĂ©terminant puisqu’il propose l’espoir d’un autre systĂšme social, appuyĂ© sur le consentement collectif. Le jardin, par la place laissĂ©e Ă  chacun et la reconnaissance de son travail, ouvre l’espace d’une libertĂ© et d’un bonheur, certes plus modestes mais assurĂ©ment plus fiables. Il faut cultiver notre jardin !

QaFV.
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