Pource plat, fleuron de la gastronomie Augeronne, installĂ© dans la tradition populaire, dessert typiquement dominical, s’est créée une ConfrĂ©rie de la Teurgoule en 1978, avec son Chapitre annuel et ses concours de dĂ©gustation avec remise de diplĂŽme comme la « Teurgoule d’Or » dĂ©tenue depuis deux ans par Didier Violet, charcutier Ă  Pont-l’EvĂȘque qui, s’il garde son tour

Il fait beau, il fait chaud et Ma Cuisine Ancestrale profite des derniers jours de vacances pour vous emmener dans la DrĂŽme Ă  la ville Ă©tait, autrefois, rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre la capitale de la chaussure, elle l’est toujours pour ĂȘtre celle des lunettes
 non pas celles pour mieux voir mais celles Ă  croquer. MĂȘme si on en trouve un peu partout en France, les lunettes de Romans sont l’une des spĂ©cialitĂ©s typiques de cette citĂ©. Ces dĂ©licieux sablĂ©s ovales, fourrĂ©s Ă  la confiture et recouverts de sucre glace, ont Ă©tĂ© baptisĂ©s ainsi car ils sont percĂ©s de deux trous faisant penser Ă  des lunettes. Ce gĂąteau est dĂ©rivĂ© d’un biscuit italien, le milanais, dont la fabrication remonte au Moyen Âge, en Italie. C’est un sablĂ© percĂ© d’un trou, que des immigrants transalpins auraient fait connaĂźtre dans le DauphinĂ©. Les PiĂ©montais, venus dans le Vercors, rĂ©gion productrice de fruits, reconstituĂšrent leur pĂątisserie en la fourrant de confiture de fruits. Actuellement, si ce milanais est toujours fabriquĂ© en Italie, il est aussi et surtout devenu un biscuit de NoĂ«l, incontournable en Suisse et un grand classique de la cuisine la recette, c’est par ici CrĂ©ation CANVA Souvenir d’enfance par excellence, nous nous rappelons tous avoir vu ces biscuits dans la vitrine du boulanger, et de les avoir dĂ©gustĂ©s Ă  l’heure du rĂ©gression a parfois du bon alors, d’ici notre prochain rendez-vous, revivez vos jeunes annĂ©es et rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait 😋 Sources Origine et recette et Images Collection Personnelle En juillet, Ma cuisine ancestrale fait escale dans le sud-ouest, plus exactement dans le Tarn et part Ă  la dĂ©couverte du poumpet aussi appelĂ© feuillĂąt. Ce gĂąteau serait nĂ© dans des contrĂ©es trĂšs Ă©loignĂ©es puisqu’il aurait Ă©tĂ© importĂ© par les Sarrasins lors de leur invasion en Europe au VIIIĂšme siĂšcle. Ce serait donc un gĂąteau d’origine arabe dont il a conservĂ© plusieurs caractĂ©ristiques communes avec leurs pĂątisseries le sucre, les agrumes et les valeurs nutritionnelles. Durant plusieurs siĂšcles, cette recette Ă©laborĂ©e Ă  base de saindoux ou de graisse d’oie aujourd’hui, on utilise du beurre, d’Ɠufs, de farine, de sucre, de miel et de zestes de citron, s’est transmise de mĂšre en fille qui la confectionnait pour les grandes occasions d’oĂč le nom occitan de poumpet, qui signifie littĂ©ralement gĂąteau de fĂȘte fĂȘte se traduisant en patois local par pompa. À cette Ă©poque, cette spĂ©cialitĂ© culinaire n’était rĂ©alisĂ©e que dans le canton de Soual et de SĂ©malens, deux villages voisins et situĂ©s sur le territoire de Castres. En 1894, un pĂątissier de Soual, Mr Gelis a fabriquĂ© et commercialisĂ© le poumpet sous le nom plus vendeur de feuillĂąt car plusieurs couches de pĂąte et de graisse d’oie successives lui donnaient un aspect feuilletĂ©. Ce gĂąteau Ă©tait parfumĂ© au citron, Ă  la fleur d’oranger ou Ă  la bergamote uniquement. La recette originale fut transmise ensuite aux acquĂ©reurs successifs de la pĂątisserie de M. Gelis, maintenant aux mains de la famille Andrieu. En 1985, la ConfrĂ©rie du Poumpet fut créée Ă  Soual, devenue depuis la ConfrĂ©rie du FeuillĂąt afin de perpĂ©tuer sa tradition. Chaque pĂątissier garde prĂ©cieusement la recette de son poumpet mais, il existe des bases communes Ă  ce gĂąteau. Quoi qu’il en soit, le poumpet est rĂ©alisĂ© avec des citrons, sinon, ce n’est pas un poumpet, qu’on se le dise ! CrĂ©ation CANVA Note j’ai prĂ©fĂ©rĂ© rĂąper les zestes des citrons Les tarnais sont trĂšs fiers de ce gĂąteau ancestral
 un hĂ©ritage concĂ©dĂ© depuis des temps trĂšs anciens, de mĂšre en fille et de pĂątissier Ă  dessert simplissime dĂ©montre encore une fois que l’Histoire et la transmission passe aussi par la cuisine. Je vous souhaite un bel Ă©tĂ©, de bonnes vacances aux juilletistes et d’ici notre prochain rendez-vous, rĂ©galez vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait !Sources Soual, sur les terres ancestrales du PoumpetImages collection personnelle God save the Queen » En juin, Ma Cuisine Ancestrale hĂ©sitait entre trois recettes. Elle a donc demandĂ© aux gĂ©nĂ©ablogueurs de choisir. Ils ont gazouillĂ© leur choix avec l’oiseau bleu et ont Ă©lu le gĂąteau traversons la Manche et rendons visite Ă  nos voisins grands Royaume Uni vit un Ă©vĂšnement historique puisque Sa MajestĂ© Elisabeth II fĂȘte son jubilĂ© de platine, soit soixante dix ans de rĂšgne
 un record de longĂ©vitĂ©!Le jubilĂ© est officiellement cĂ©lĂ©brĂ© durant quatre jours, du 2 au 5 juin est Ă©galement cĂ©lĂ©brĂ© dans d’autres pays du Commonwealth, notamment l’Australie, le Canada, la Nouvelle-ZĂ©lande et la Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e et dans le monde entier. Pour la circonstance, en janvier dernier, le Palais Royal a organisĂ© entre autres projets, un concours a Platinium Pudding CompĂ©tition. Le jury a reçu plus de 5000 propositions et la gagnante est Jemma, une jeune femme de 31 ans. Elle s’est inspirĂ©e de ses deux grands-mĂšres pour rĂ©aliser un Lemon Swiss Roll & Amaretti Bagatelle
 Ce pudding sera dĂ©gustĂ© lors des festivitĂ©s
 Tout un programme, pour le rĂ©aliser, regardez ICI Ce dessert est trop rĂ©cent pour Ma cuisine Ancestrale, je vous propose donc une autre recette, celle du Reine Elisabeth. Les origines du gĂąteau sont incertaines il aurait Ă©tĂ© nommĂ© en l’honneur du sacre d’Élisabeth II en 1953 une excellente annĂ©eIl pourrait Ă©galement avoir Ă©tĂ© appelĂ© en l’honneur de la mĂšre de cette derniĂšre lors du couronnement de George VI en autre possibilitĂ© est que le Reine Élisabeth serait originaire d’Australie et qu’il aurait Ă©tĂ© introduit Ă  la cour d’Angleterre dans les annĂ©es 1950 par le pianiste polonais Jan raconte que, lors d’une invitation Ă  prendre le thĂ©, le pianiste aurait servi ce gĂąteau Ă  la reine mĂšre. Ayant adorĂ© ce dessert, elle demanda la recette au pianiste et l’offrit durant de nombreuses annĂ©es Ă  ses sujets royaux. Il serait dĂ©licieux accompagnĂ© d’une tasse de thĂ© Earl Grey pour un effet so british !Le Reine Elisabeth est un dessert prĂ©parĂ© avec des dattes et glacĂ© avec de la noix de coco. Il est trĂšs populaire au Canada. CrĂ©ation personnelle CANVA La France participe aussi Ă  cet Ă©vĂšnement avec une cĂ©rĂ©monie prĂ©vue au pied de l’Arc de triomphe, jeudi Cuisine Ancestrale et moi resteront dans notre cuisine mais, nous savourerons le Reine Elisabeth accompagnĂ©e d’une tasse de thĂ©, of course
 C’est notre maniĂšre de fĂȘter cet Ă©vĂšnement inĂ©dit !D’ici, notre prochain rendez-vous, rĂ©galez vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait ! Sources France Bleu jubilĂ©e d’Elisabeth IIFortmun & collection personnelle 
En Bretagne et ailleurs Image gratuite Karoligraphics de Pixabay Autrefois, chez nos ancĂȘtres, lorsque l’enfant paraissait, il Ă©tait urgent de le baptiser. Aujourd’hui, l’évĂšnement n’est plus impĂ©rieux
 NĂ©anmoins, cette cĂ©rĂ©monie est accompagnĂ©e de rituels gourmands qui existent depuis fort longtemps comme offrir des dragĂ©es et des gĂąteaux aux parents et gĂąteaux Ă©taient et sont toujours un gage affectueux et amical de convivialitĂ©, de partage et de Pierre Jean-Baptiste Legrand D’Aussy °1737 +1800, un historien du XVIIIe siĂšcle, a Ă©crit C’était un gĂąteau qu’offraient Ă  l’Eglise les femmes nouvellement accouchĂ©es lorsqu’elles allaient se faire relever
 J’en ai parlĂ© ICIEnfin, c’est un gĂąteau qui formait le plat principal de la collation qu’on donnait Ă  la suite du baptĂȘme d’un enfant et sur ce point Paris, jusque vers la fin du siĂšcle [XVIIe siĂšcle] ne diffĂ©rait point des autres villes du Royaume. » Et cette tradition a perdurĂ© jusqu’au dĂ©but du XIXe siĂšcle selon Grimod de La ReyniĂšre °1758+1837, mais C’est cependant moins un goĂ»ter qu’un ambigu puisqu’on y sert des viandes chaudes et froides et que l’on y boit du vin. » Puis, dans les grandes villes, la collation devenue repas familial, celui-ci se terminait par une piĂšce montĂ©e. Et, au fil du temps, cet usage s’est aussi rependu dans les campagnes. Cependant, loin du raffinement de ce croquembouche, certaines rĂ©gions se dĂ©marquaient en servant leur spĂ©cialitĂ© gourmande du terroir comme les pognons aux peurniaux dans le RhĂŽne, les kugelhofs en Alsace, la pompe en Provence, la brioche tressĂ©e en Lorraine, la brioche en forme de bĂ©bĂ© emmaillotĂ© dans le Nord et l’Est de l’hexagone, etc
En Bretagne, on servait des farz
traduisez par farine, gruau
 Il existe plus de 60 recettes de farz salĂ©s ou sucrĂ©s selon Patrick HervĂ©, auteur d’un livre sur ces spĂ©cialitĂ©s XVIIIe siĂšcle, un farz Ă©tait une bouillie de farine accompagnĂ©e de lĂ©gumes et parfois de lard ou de viande, le kig ha farz, un plat qui a retrouvĂ© ses lettres de noblesse de nos fil du temps, la recette salĂ©e va Ă©galement donner naissance Ă  une recette sucrĂ©e. Au XIXe siĂšcle, on ajoute du lait et du sucre Ă  la farine. La transformation de la simple bouillie Ă  un dessert a lieu surtout dans les familles les plus aisĂ©es. Puis, la recette s’agrĂ©mente d’Ɠufs et de beurre salĂ©, bien sĂ»r
 Le far est nĂ© et le plus cĂ©lĂšbre est le farz prun ou far aux pruneaux, un emblĂšme de la pĂątisserie bretonne. Farz prun – Collection personnelle CrĂ©ation Canva Farz prun – collection personnelle Le saviez-vous ?Les pruneaux, une histoire de marins Au 19e siĂšcle, ceux-ci Ă©changeaient du poisson morue contre un fruit sec venu d’Agen qui, riche en vitamine C, permettait de se prĂ©munir du scorbut, une terrible maladie qui dĂ©cimaient les marins. TrĂšs vite, la Bretagne adopte le pruneau et celui-ci fait son entrĂ©e dans la traditionnelle recette du far ! Voici une seconde recette peu connue. Originaire du Nord-FinistĂšre terre ancestrale, il s’agit du farz pitilig ou far Ă  la une sorte de dessert Ă  mi-chemin entre le far et la crĂȘpe Ă©paisse, un plat rapide Ă  rĂ©aliser et qui est servi, selon le niveau de gourmandise, avec un peu de beurre, de sucre, de confiture, de caramel ou autre
 Farz Pitilig – collection personnelle CrĂ©ation Canva Note Ramasser la pĂąte » quand la crĂȘpe commence Ă  ĂȘtre saisie, pousser la pĂąte vers le centre de la poĂȘle Ă  l’aide d’une cuillĂšre en bois. Bien loin des gĂąteaux de baptĂȘme d’aujourd’hui, j’apprĂ©cie la simplicitĂ© de ces deux recettes qui nous rappellent que nos ancĂȘtres se rĂ©galaient avec attendant notre prochain rendez-vous, Ă  vous d’apprĂ©cier cette collation
 moi, c’est dĂ©jĂ  fait ! Avec mes pensĂ©es amicales pour Brigitte, fraĂźchement promue Sosa 7 et AndrĂ©a,son tout petit Sosa 1 💕 Sources Dictionnaire de la gourmandise – Annie PERRIER-ROBERTFars bretons et Kig Ha Farz –Patrick HERVE – Editions Skol Kevin Adkins, pĂątissier de la maison Coupel situĂ©e Ă  Rennes meilleur far aux pruneaux en 2017 et 2018HĂ©lĂšne CrĂ©ac’hcadec, spĂ©cialiste du farz recette du kig ha farzImage gratuite de mer Christel SAGNIEZ de PixabayImages collection personnelle En avril, ne te dĂ©couvre pas d’un fil ! Depuis hier, la mĂ©tĂ©o ne dĂ©ment pas l’adage ! Il fait frisquet
MalgrĂ© le retour du temps hivernal, Ma Cuisine Ancestrale vous propose une petite excursion en Aveyron pour y dĂ©couvrir une spĂ©cialitĂ© locale originale et rĂ©confortante la pascade ou pascada en occitan. Pascade – version salĂ©e Pascade – version sucrĂ©e Le terme pascade » est une francisation du rouergat pascĂ do , dĂ©rivĂ© de Pascas » qui signifie PĂąques. Il s’agit d’une recette nĂ©e dans les fermes du Rouergue que l’on servait jadis en pĂ©riode de disette lorsque les rĂ©coltes Ă©taient la tradition a voulu que l’on mange la pascade au moment de PĂąques, plus prĂ©cisĂ©ment le dimanche de Quasimodo premier dimanche aprĂšs celui de PĂąques. Faisant suite au CarĂȘme, cette prĂ©paration Ă  base d’Ɠufs et de farine Ă©tait privilĂ©giĂ©e pour consommer l’importante production pondue durant celui-ci. Mi omelette, mi crĂȘpe soufflĂ©e, cette recette se consomme cuite Ă  point dans une poĂȘle ou au four, salĂ©e ou sucrĂ©e, nature ou garnie. CrĂ©ation Canva Collection personnelle Note J’ai choisi de rĂ©aliser une pascade salĂ©e et une seconde sucrĂ©e
. IdĂ©al pour un dĂźner Ă  deux. La version salĂ©e est cuite dans une poĂȘle et accompagnĂ©e de quelques feuilles de roquette, de tranches d’avocat et d’Ɠufs version sucrĂ©e est cuite dans le four, dans un plat en terre. Elle est agrĂ©mentĂ©e de deux pommes coupĂ©es en morceaux, caramĂ©lisĂ©es dans un peu de beurre salĂ© et de cassonnade un mix entre mes racines bretonnes et picardesJe n’ai qu’un mot Ă  Ă©crire DĂ©licieux !VoilĂ  pour ces deux exemples, Ă  vous de cuisiner en laissant parler votre imagination
 Et en attendant notre prochain rendez-vous, Ma Cuisine Ancestrale vous souhaite de joyeuses fĂȘtes de PĂąques en souhaitant qu’elles ne se passent pas au tison. Si tel est le cas, je vous renvoie Ă  Quasimodo pour vous rĂ©galer ! Sources Origine et recette collection personnelle – CrĂ©ation Canva En mars, le GĂ©nĂ©athĂšme proposĂ© par Geneatech, dont le thĂšme est l’annĂ©e 1832, s’invite Ă  la table de MaCuisineAncestrale... Et j’avoue que j’aime bien cette idĂ©e ! CĂŽtĂ© Histoire En 1832, la France vit sous le rĂ©gime de la Monarchie de Juillet et est gouvernĂ©e par Louis Philippe 1er. L’annĂ©e est marquĂ©e, entre autres, par des Ă©meutes, une tentative de soulĂšvement en VendĂ©e, une insurrection rĂ©publicaine Ă  Paris et une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra qui fera plus de 100 000 morts dans l’hexagone. VoilĂ  ce que la grande Histoire nous apprend, mais nous ignorons que cette pandĂ©mie ferait disparaĂźtre Ă©galement une tradition locale !Cet usage est nĂ© Ă  ArmentiĂšres, petite citĂ© du Nord, au XVIe siĂšcle À l’origine, la Nieulle orthographiĂ©e Nieule » au XVe siĂšcle, Ă©tait une sorte de pain azyme ancien pain aux cĂ©rĂ©ales Ă  la pĂąte non levĂ©e que l’on distribuait dans les grands repas et les fĂȘtes. En mai 1510, lors d’un banquet offert Ă  l’occasion de la foire annuelle, par les Ă©chevins d’ArmentiĂšres en l’honneur de Jacques de Luxembourg, Seigneur de la ville, le surplus des biscuits du repas furent jetĂ©s au peuple du balcon de l’HĂŽtel de ville. La tradition Ă©tait nĂ©e se perpĂ©tuant ainsi jusqu’en 1832, non sans avoir Ă©tĂ© supprimĂ©e au lendemain de la RĂ©volution et rĂ©tablie vers 1800. AprĂšs une tentative de rĂ©habilitation fugace en 1938, il fallut attendre 1950 pour que les commerçants eurent l’idĂ©e de relancer cette coutume disparue. Depuis lors, chaque annĂ©e, en septembre, on cĂ©lĂšbre les nieulles lors d’une ducasse fĂȘte, oĂč des milliers de ces gĂąteaux sont jetĂ©s des fenĂȘtres du Beffroi d’ArmentiĂšres. CĂŽtĂ© Cuisine Aujourd’hui, les nieulles sont des biscuits sablĂ©s ronds Ă  bord cannelĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  base de farine, de beurre, de jaunes d’Ɠufs, de lait, de sucre et de vanille. CrĂ©ation Canva Je ne sais pas pour vous, mais je raffole de ces petites histoires, surtout lorsqu’elles sont gourmandes
 D’ici notre prochain rendez-vous, rĂ©galez vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait ! Sources Origine des nieulles Dictionnaire de la Gourmandise – Annie PERRIER-ROBERTRecette Collection personnelle En fĂ©vrier, Ma Cuisine Ancestrale raconte mon gĂąteau prĂ©fĂ©rĂ©, celui qui fait frĂ©tiller mes papilles de plaisir. Le millefeuille ou mille-feuille, les deux orthographes Ă©tant correctes, doit son nom au nombre Ă©levĂ© de feuillets de pĂąte qui composent chaque gĂąteau. Compte tenu de la mĂ©thode traditionnelle de prĂ©paration de la pĂąte feuilletĂ©e, en six Ă©tapes de pliages en trois, le mille-feuille comporte en rĂ©alitĂ© 729 paires de feuillets
 Vous suivez ! Eh oui, parfois, la pĂątisserie Ă©pouse les pensais que le millefeuille Ă©tait une crĂ©ation rĂ©cente mais je me trompais puisque la premiĂšre version remonterait au XVIIe histoire Le millefeuille aurait Ă©tĂ© créé par François Pierre de La Varenne, qui le dĂ©crit dans son livre Le Cuisinier françois » en 1651. Il aurait Ă©tĂ© ensuite perfectionnĂ© par Marie-Antoine CarĂȘme, cuisinier de Charles-Maurice de Talleyrand-PĂ©rigord. Maguelonne Toussaint-Salmat, l’autrice de La trĂšs belle et trĂšs exquise histoire des gĂąteaux » mentionne une recette publiĂ©e en 1806 et signĂ©e d’un certain c’est en fait la pĂątisserie Seugnot situĂ©e rue du bac Ă  Paris, qui proposa les premiers millefeuilles en 1867 confectionnĂ©s par Dubose, le chef pĂątissier d’Adolphe Seugnot. De plus, la perfide Albion aurait inventer une fausse lĂ©gende le Millefeuille n’était pas le gĂąteau prĂ©fĂ©rĂ© de NapolĂ©on Bonaparte qui en aurait attrapĂ© une indigestion Ă  la veille de Ă©tant par ailleurs le nom de cette pĂątisserie en mĂȘme titre que d’autres classiques, la mille-feuille symbolise le gĂ©nie de la pĂątisserie française dans le monde entier. CĂŽtĂ© cuisine Le millefeuille est fait de trois couches de pĂąte feuilletĂ©e et deux couches de crĂšme pĂątissiĂšre aromatisĂ©e au rhum. Le dessus est recouvert avec du sucre glace ma version prĂ©fĂ©rĂ©e ou du fondant. RĂ©alisation pour 8 personnes Composition CANVA Collection personnelle Comme Ma Cuisine Ancestrale, rĂ©alisez-vous votre pĂąte feuilletĂ©e ? Non, alors je vous encourage Ă  le faire
 C’est un peu long mais, elle est bien meilleure que celle du commerce. Sinon, choisissez un pĂąte feuilletĂ©e pur beurre ou achetez la chez votre de vous lancer, mieux qu’un long discours, voici un tuto qui explique trĂšs bien la mĂ©thode du feuilletage ordinaire VidĂ©o J’espĂšre que ce gĂąteau ravira vos papilles autant que les miennes. En attendant notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous et dites-moi quel est votre gĂąteau prĂ©fĂ©rĂ© ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait ! Sources Recette inspirĂ©e par Origine du mille-feuille collection personnelle Collection personnelle En ce dĂ©but d’annĂ©e, Ma Cuisine Ancestrale vient Ă  la rescousse de tous ceux qui ont le moral dans les chaussettes et leur propose une recette rĂ©gressive Ă  souhait
 une recette doudou » qui a le pouvoir de nous ramener en enfance c’est mon cas et de nous faire oublier, le temps de sa dĂ©gustation, la morositĂ© ambiante. Suivez-moi au pays d’Auge pour y dĂ©couvrir un dessert au nom Ă©trange, la Teurgoule, dont l’histoire remonte au XVIIIe ce temps-lĂ , la Normandie Ă©tait une rĂ©gion cĂ©rĂ©aliĂšre. La population se nourrissait essentiellement de bouillies Ă  base de blĂ©, d’orge, d’avoine ou de sarrasin. Mais, la mĂ©tĂ©o capricieuse on ne parlait pas encore de rĂ©chauffement climatique influençait ce que nos ancĂȘtres mettaient dans leur la disette s’installait et ce ne sont pas les processions religieuses et encore moins l’interdiction de la libre circulation des grains d’une rĂ©gion Ă  l’autre qui arrangeaient les 1757, lors d’une crise alimentaire sĂ©vĂšre, il a fallu faire face au dĂ©ficit des vivres pour Ă©viter les rĂ©voltes frumentaires et les Ă©meutes consĂ©quentes dues Ă  la disette. C’est alors que François-Jean ORCEAU DE FONTETTE 1718-1794, Intendant de la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Caen est intervenu en faveur des plus 1756, le royaume Ă©tait en guerre contre les anglais ; une guerre qui a durĂ© 7 ans 1756-1763. En mer, les corsaires normands faisaient la chasse aux navires marchands ennemis. Les briks anglais capturĂ©s Ă©taient dĂ©lestĂ©s de leurs denrĂ©es provenant des Indes et du Nouveau-Monde cannelle de Ceylan, riz de Caroline, sucre de Virginie, etc
François-Jean ORCEAU DE FONTETTE eut l’idĂ©e de racheter ou de confisquer les cargaisons de riz dĂ©robĂ©es pour palier au manque de la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Caen, une grande campagne a, alors, commencĂ© pour faire accepter cette denrĂ©e cuisines de l’Intendant ont servi de laboratoire pour accommoder le riz. On y a mis au point une bouillie parfumĂ©e avec des Ă©pices. Les recettes et les mĂ©thodes Ă©taient diversifiĂ©es et elles Ă©taient, ensuite, placardĂ©es. Les curĂ©s, responsables des paroisses, Ă©taient chargĂ©s de distribuer le riz et ses recettes. Mais d’oĂč vient le nom Ă©trange de Teurgoule?En normand, la goule, c’est la gueule, la bouche
 Avoir de la goule, c’est ĂȘtre gourmand et Ă  part la terrinĂ©e qui renvoie au mode de cuisson, il existe moult synonymes teurgoule, tourgoule, torgoule, tergoule
 mais, toujours avec la goule Le terme pourrait signifier qui tord la bouche » ou qui fait faire la grimace »  parce que nos ancĂȘtres se prĂ©cipitaient pour avaler cette bouillie trop chaude ou trop roborative, parce que les grains de riz n’avaient pas atteint l’onctuositĂ© des grains d’aujourd’hui ou parce que la cannelle retournait la bouche Ă  cause de sa saveur jusque lĂ  inconnue
 Quelque soit la raison, ce dessert a su marier le bon lait normand, le riz et la cannelle et a su s’implanter, particuliĂšrement dans le Calvados, et il fait aujourd’hui partie du patrimoine normand. CrĂ©ation personnelle Canva Collection personnelle Autrefois, la teurgoule Ă©tait cuite dans le four des boulangers aprĂšs la fournĂ©e. Elle mijotait ainsi pendant plusieurs heures sur le reste des braises. Note J’ai fait cuire ma terrine Ă  160° – On peut remplacer la cannelle par de la vanille en poudre, du chocolat, du caramel ou encore du Calvados. Si vous avez de la goule, sachez que la Teurgoule est encore meilleure accompagnĂ©e d’une tranche de Fallue cliquez pour dĂ©couvrir la recette J’espĂšre que cette recette rĂ©confortante vous mettra du baume au coeur en attendant les jours d’ici, notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait 😉Sources Origine La Teurgoule, une histoire de corsaires – Annie de GERYRecette ConfrĂ©rie de la Teurgoule et de la Fallue en Normandie – HonfleurImages Collection personnelle Ho, Ho
 NoĂ«l approche ! Et en dĂ©cembre, Ma cuisine ancestrale fait une excursion dans l’Est de la France, en forestiĂšre, l’arbre y est roi et je soupçonne le PĂšre NoĂ«l d’y avoir installĂ© ses ateliers avec ses lutins puisque de nombreux chantourneurs y fabriquent des jouets en bois pour gĂąter les enfants l’approche des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, quel plaisir de se rĂ©fugier dans les traditions hĂ©ritĂ©es de nos aĂŻeux en faisant appel aux souvenirs de famille. C’est aussi un moment privilĂ©giĂ© pour se retrouver et rĂ©aliser les recettes d’ ces derniĂšres, en Franche-ComtĂ©, se trouve une coutume ancienne, le Cugneux ou Quigneu, une brioche que les parrains et marraines offraient Ă  leur filleulle le jour de NoĂ«l et dans laquelle, ils cachaient une piĂšce de monnaie. Le nom, la forme et les recettes changent selon les villages Quignieu, Quegneu, Quigneu ou encore Ramin en d’autres au nord, la forme n’est pas sans rappeler un nouveau-nĂ© emmaillotĂ© dans ses langes telle la Coquille en dĂ©gustation de ce Cugneux empli de fruits secs, figure la manducation eucharistique communion de l’enfant transition, voici la recette empruntĂ©e Ă  MĂ©mĂ© Suzanne, habitante de Giromagny 90 CrĂ©ation Canva Notes Avec les quantitĂ©s renseignĂ©es sur la recette, j’ai rĂ©alisĂ© deux brioches et j’ai laissĂ© levĂ© la pĂąte deux fois une heure. Je vous souhaite de trĂšs belles fĂȘtes de fin d’annĂ©e et d’ici notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait 😋Sources Recette et origine – collection personnelle La Toussaint approche et sans doute, irez-vous vous recueillir et fleurir les tombes des personnes que vous avez aimĂ©es. Ma Cuisine Ancestrale, elle, les commĂ©more Ă  sa maniĂšre en partageant la recette des gĂąteaux de l’ñme, des biscuits qui possĂ©deraient un pouvoir. Avant de vous dĂ©voiler ce pouvoir, une petite prĂ©cision s’impose la Toussaint n’est pas la fĂȘte des morts ! La Toussaint est une fĂȘte catholique, instituĂ©e au 8Ăšme siĂšcle et cĂ©lĂ©brĂ©e le 1er novembre en l’honneur de tous les saints connus ou inconnus. Le jour des morts, est cĂ©lĂ©brĂ© officiellement, le 2 novembre. Le 1er novembre est en France, depuis 1801, l’une des quatre fĂȘtes religieuses chĂŽmĂ©es contrairement Ă  la fĂȘte des morts. Cette derniĂšre a Ă©tĂ© créée en 998 par le MonastĂšre bĂ©nĂ©dictin de Cluny et a Ă©tĂ© inscrite par l’Église dans son calendrier universel Ă  partir du 13e siĂšcle, mais elle n’est jamais devenue un jour pour cette raison que nous avons pris l’habitude de nous rendre dans les cimetiĂšres le jour de la Toussaint fusionnant ces deux commĂ©morations. Dans les pays de tradition catholique, des desserts sont confectionnĂ©s pour la Toussaint et en souvenir des quelques gĂąteaux, pains ou biscuits rĂ©alisĂ©s pour ces deux fĂȘtes en France en cliquant sur leur nom, vous trouverez leur recette En Seine-et-Marne, on confectionne des niflettes. Les niflettes remonteraient au Moyen-Âge et seraient originaires de la ville de Provins, mais elles pourraient aussi bien provenir de Coulommiers ou de Nangis. Les niflettes Ă©taient prĂ©parĂ©es pour le 1er la tradition, cette pĂątisserie Ă©tait offerte aux orphelins qui pleuraient devant la tombe de leurs parents, en leur disant ne flete » qui signifie ne pleure pas ». Cette phrase de consolation serait Ă  l’origine du nom de cette dĂ©licieuse niflettes sont des petites tartelettes composĂ©es d’un rond de pĂąte feuilletĂ©e, garnie de crĂšme pĂątissiĂšre. Elles se consomment froides ou tiĂšdes, comme dessert mais aussi Ă  n’importe quel autre moment de la journĂ©e !Pour la recette, je vous invite Ă  visiter le blog L’arbre de vie de Pascal. Une seconde spĂ©cialitĂ© rĂ©gionale de Provins ou de Meaux
 nommĂ©e GĂąteau briard de la Toussaint aurait vu le jour au 18e siĂšcle. Certaines pĂątisseries et congrĂ©gations de la rĂ©gion briarde et de la rĂ©gion parisienne en perpĂ©tuent la tradition lors de la fĂȘte de la un gĂąteau composĂ© d’une dacquoise Ă  la pistache, d’une crĂšme Chiboust au citron, surmontĂ© de citron confit et de framboise. Dans le nord de la Corse, vers Bastia, on confectionne la Salviata ou Serviade, un gĂąteau en forme de avais fait allusion lors de mon ChallengeAZ en 2015 rĂ©servĂ© aux spĂ©cialitĂ©s culinaires de mes Corse du sud, Ă  Bonifacio, on rĂ©alise le pain de Bonifacio ou pain des morts, Ă  l’origine appelĂ© ĂŒga siccata .Il est prĂ©parĂ© le soir de la Toussaint, la veille de la fĂȘte des dĂ©funts, et laissĂ© sur la table Ă  l’intention des dĂ©funts, mais en rĂ©alitĂ© il est destinĂ© aux plus un pain Ă  base de farine, levure de boulanger, eau, beurre, sucre, sel, Ɠufs, lait, raisins secs, noix et citron. En Bretagne, l’usage voulait qu’à la Toussaint, on mange des crĂȘpes de blĂ© noir en prenant soin de garder la part des morts ». Autrefois, on voyait les enfants aller de village en village, munis d’une sonnette pour quĂȘter la crĂȘpe des trĂ©passĂ©s. Aux confins de la Normandie et de la Picardie, dans le pays de Bray, on mange le PĂątĂ© aux poires de poire de FisĂ©e ou poire de FusĂ©e FisĂ©e Ă©tant la forme dialectale normande de fusĂ©e est une spĂ©cialitĂ© normande de cette rĂ©gion. La Poire de FisĂ©e serait la FusĂ©e d’Automne, une variĂ©tĂ© ancienne originaire de Haute-Saxe, mentionnĂ©e en 1628 par le procureur du roi Ă  OrlĂ©ans. Devenu rare, l’arbre est toujours cultivĂ© dans le nord du dĂ©partement de Seine-Maritime. Sa chair est dure et blanche mais, devient rougeĂątre Ă  la cuisson. La poire n’est consommable que cuite sous forme de confitures, de fruits confits et de tarte. Elle est aussi utilisĂ©e pour la fabrication du poirĂ©, cidre obtenu Ă  partir des pĂątĂ© de poires de FisĂ©e est un gĂąteau aux senteurs d’automne qui se dĂ©guste Ă  la Toussaint autour de Dieppe et de NeufchĂątel-en-Bray, pĂ©riode de rĂ©colte de ces poires. En Catalogne, on fabrique des panellets petits pains, un dessert catalan traditionnel de la Toussaint, consommĂ© Ă  l’occasion de la Castanyada », fĂȘte populaire cĂ©lĂ©brĂ©e la veille ou le jour de la Toussaint, issue d’une ancienne fĂȘte rituelle existeraient depuis le XVIIĂš siĂšcle oĂč ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme un aliment bĂ©ni Ă  partager aprĂšs certaines fĂȘtes sacrĂ©es. Les panellets bĂ©nĂ©ficient depuis le 2 octobre 2008 de l’appellation europĂ©enne spĂ©cialitĂ© traditionnelle garantie » Une fois n’est pas coutume, Ma Cuisine Ancestrale s’invite chez nos voisins Grands-Bretons, pays des soul cakes traduction anglaiseAutrefois, les gĂąteaux de l’ñme Ă©taient distribuĂ©s aux enfants et aux pauvres qui allaient de porte en porte, mendiant l’aumĂŽne, le jour de la Toussaint . Chaque gĂąteau mangĂ© libĂšrerait une Ăąme du purgatoire cette Ă©ventualitĂ© m’enchanteLe don et la rĂ©ception des gĂąteaux de l’ñme ont commencĂ© au Moyen Âge et sont considĂ©rĂ©s comme Ă  l’origine du Trick or Treat » d’All Hallow’s Eve, une fĂȘte plus connue sous le nom d’Halloween et cĂ©lĂ©brĂ©e la veille de la Toussaint. Mais ça, c’est une autre histoire !Pour rĂ©aliser une trentaine de biscuits Composition CANVA Ma petite touche personnelle j’ai remplacĂ© le vinaigre de vin blanc par du vinaigre balsamique blanc que j’avais dans mon placard et j’ai ajoutĂ© une cuillĂšre Ă  soupe d’eau pour bien amalgamer la pĂąte. Ces sablĂ©s ressemblent beaucoup aux shortbreads
 So british et parfaits avec le thĂ© ! Ce serait merveilleux qu’en unissant notre goĂ»t pour la pĂątisserie d’autrefois, ces gĂąteaux libĂšrent les Ăąmes
 Rien ne nous empĂȘche d’y croire et en attendant notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait ! Sources Origine de la Toussaint et de la FĂȘte des morts Dictionnaire Larousse et gĂąteaux de l’ñme des niflettes de la salviata les-pap du pain de Bonifacio du pĂątĂ© aux poires de FisĂ©e des Panellets collection personnelle

Vendeur a2ddesign  (19.816) 99.9%, Lieu oĂč se trouve: HĂ©nin Beaumont, FR, Lieu de livraison: WORLDWIDE, NumĂ©ro de l'objet: 293067690475 LA CONFRERIE DES CHARITABLES DE SAINT ELOY BETHUNE BEUVRY ILLUSTRE. LA CONFRERIE DES CHARITABLES DE ST-ELOY, BETHUNE-BEUVRY ET ENVIRONS. Condition: voir dĂ©tail de
Clock PrĂ©paration 10 mnOven Cuisson 3 h 40 mn Par l’utilisation du riz et de la cannelle, voire de la vanille, la teurgoule porte la trace du commerce des navires normands avec les colonies pendant l’Ancien RĂ©gime. Ce riz au lait Ă  la normande se cuisait autrefois dans le four du boulanger, pour profiter de la chaleur rĂ©siduelle aprĂšs la cuisson du pain. Le mĂȘme procĂ©dĂ© de cuisson s’appliquait Ă  la fallue ce qui explique sans doute que ces deux douceurs se mangent ensemble encore aujourd’hui, souvent Ă  la fin des repas de fĂȘte. Certains ajoutent du beurre sur la croĂ»te brunĂątre en fin de cuisson. C’est un peu du vice mais c’est diablement bon ! PartagerFacebook Partager sur facebookTwitter Partager sur TwitterPinterest Partager sur PinterestMail Partager par mail Envie de dĂ©couvrir la suite ? AccĂ©dez en illimitĂ© Ă  cette recette et Ă  plus de 8 000 autres recettes de grands chefs, illustrĂ©es en vidĂ©os et en pas Ă  pas en souscrivant un abonnement AcadĂ©mie du GoĂ»t. PrĂ©paration Chauffez le four Ă  pain comme Philippe, ou, comme moi, prĂ©chauffez le four Ă  150 °C th. 5 en chaleur statique. Dans une casserole, faites bouillir le lait avec le sucre et la cannelle. Filtrez. Versez le riz dans une grande terrine Ă©vasĂ©e si possible en terre ou porcelaine, couvrez de lait, ajoutez la pincĂ©e de sel, remuez et enfournez. Laissez cuire 3 h 30. Sortez du four et laissez refroidir. Gardez Ă  tempĂ©rature ambiante. Servez avec une grosse cuillĂšre en prenant du riz, de la crĂšme et de la croĂ»te. Le petit truc en plus de Philippe Il faut Ă©viter de cuire la teurgoule Ă  four trop doux car le riz absorbe alors trop lentement le lait et devient trop sec et compact, sans crĂ©er la couche de crĂšme sous la croĂ»te, caractĂ©ristique de cette recette. Cette recette est issue du livre "Les carnets de Julie" publiĂ© aux Éditions Alain Ducasse. Voir tous les crĂ©dits Cette recette est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s premium DĂ©couvrez la suite et accĂ©dez aux 8 000 recettes de chefs avec l'Abonnement Premium Essayer un mois gratuitementSans engagement Vous avez dĂ©jĂ  un compte ? CONNEXION L'AcadĂ©mie vous recommande Par Malandran Xavier Gourmet Play Les autres recettes de Julie Andrieu
Denos jours, la cannelle est parfois supplantĂ©e par de la vanille, du caramel, des zestes d’agrumes, voire du laurier. Une confrĂ©rie de la Teurgoule et de la Fallue de Normandie veille Ă  la promotion de ces deux trĂ©sors gourmands, prĂ©parĂ©s, autrefois, le dimanche et les jours de fĂȘte. Auteur F. ZĂ©gierman, relecture KeldĂ©lice. En parallĂšle des ateliers culinaires, la maison DUPONT avec un thĂ© partage son savoir-faire aux particuliers dĂ©sireux d’apprendre ses secrets. Notre Chef pĂątissier vous dĂ©voile des recettes conviviales et rĂ©alisables en un tour de main. GĂąteaux au pommes, truffes au chocolat, riz au lait, chouquettes, chocolat chaud, madeleines, mousse au chocolat, clafoutis
 autant de gourmandises Ă  confectionner Ă  la maison pour le bonheur des petits et des grands. Vous souhaitez approfondir vos connaissances culinaires ? Venez participer aux cours de la maison DUPONT avec un thĂ© !
Recueillezle jus de cuisson dans une casserole, ajoutez-y la crĂšme fraĂźche les moules et les crevettes, persil, sel, poivre. laissez cuire 3 Ă  4 mn et nappez le poisson de cette sauce. RECETTE DE TROU NORMAND - MARMITON : 70000 RECETTES DE
RĂ©servĂ© jadis aux repas de fĂȘte et cuit aprĂšs le pain, ce gĂąteau de riz Ă  la cannelle typiquement normand, Ă©galement appelĂ© "terrinĂ©e", est le plus souvent rĂ©alisĂ© dans une terrine en grĂšs. Le nom de ce dessert rĂ©gional pourrait fort bien dĂ©couler de l’expression normande “avoir de la goule” qui signifie “ĂȘtre gourmand”. Selon la ConfrĂ©rie de la Teurgoule et de la Fallue de Normandie, la recette de la Teurgoule nous aurait Ă©tĂ© transmise par des corsaires Honfleurais, pratiquant la guerre de course, qui auraient fait main basse sur une cargaison, de riz et de cannelle, transportĂ©e par un galion espagnol venu du Nouveau Monde. IngrĂ©dients pour 6 personnes Un litre de lait entier100 g de riz rond80 g de sucre cristallisĂ©Une cuillĂšre Ă  cafĂ© de cannelle en poudre Une pincĂ©e de sel PrĂ©paration d’une Teurgoule traditionnelle Faire bouillir le lait entier. Verser le riz dans une terrine Ă  teurgoule. Ajouter le sucre, la cannelle et une pincĂ©e de sel fin. Ajouter le lait bouillant. MĂ©langer le tout. Mettre la terrine Ă  teurgoule dans un four prĂ©chauffĂ© Ă  210°C. AprĂšs un quart d’heure de cuisson, abaisser la tempĂ©rature du four Ă  135°C. Laisser cuire le tout pendant environ quatre Ă  cinq heures ; le temps que le riz absorbe totalement le lait. Veiller, lors de la cuisson, Ă  percer six Ă  sept fois la croĂ»te qui se forme et se caramĂ©lise en surface, afin de lui donner un aspect lĂ©gĂšrement frippĂ©. Conseils Pratiques Lors de votre prochaine Teurgoule Partie, Ă©tonnez vos amis. N’hĂ©sitez pas Ă  leur offrir une assiette composĂ©e d’une pomme reinette du Canada, lĂ©gĂšrement caramĂ©lisĂ©e et cuite au four, accompagnĂ©e de Teurgoule , de glace Ă  la vanille et d’une belle tranche de falue bien dorĂ©e. OĂč trouver une vĂ©ritable terrine Ă  Teurgoule en cĂ©ramique de grĂšs utilisable dans un four classique ? PrĂšs de Bayeux, Ă  Noron-la-Poterie oĂč des dynasties de potiers perpĂ©tuent, encore de nos jours, ce savoir-faire artisanal, transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. GĂąteaux et Desserts de Normandie ... - Aguignettes de NoĂ«l et du Nouvel An, Friandises et douceurs de fin d'annĂ©e - Bourdelots - CrĂȘpes aux pommes , au caramel et au beurre - CrĂȘpes aux pommes flambĂ©es - CrĂȘpes Pascaline au Pommeau de Normandie - Crumbles aux Pommes et au Calvados - Douillons aux poires - Fondants Normands Ă  l'Orange et Ă  la BĂ©nĂ©dictine, Moelleux, lĂ©ger et fondant - Galettes Traditionnelles Normandes au Sarrasin - GelĂ©e de pomme au Calvados - Mirliton de Pont-Audemer - Mirliton de Rouen - Omelette VallĂ©e d'Auge - Pommes en GelĂ©e au Pommeau de Normandie, Un dessert frais et fruitĂ© - SablĂ©s de Caen - SoufflĂ© Ă  la pomme et au citron vert - SoufflĂ© normand - Tarte normande, La seule, l'unique ! - Teurgoule - Tiramisu aux Pommes et au Calvados Gestion de contenu spip © droits de diffusion et de reproduction rĂ©servĂ©s. CettespĂ©cialitĂ© culinaire normande se dĂ©guste en dessert, merveilleusement accompagnĂ© d’un cidre brut ou comme goĂ»ter. La teurgoule mise Ă  l’honneur . 1978 a vu la naissance de la ConfrĂ©rie de la teurgoule et fallue de Normandie, la fallue Ă©tant une autre spĂ©cialitĂ© culinaire normande apparentĂ©e Ă  la brioche.
Chacun est le fruit de son hĂ©ritage
 bon sang ne saurait mentir ! Tous les ans, la campagne monte Ă  Paris et pour rien au monde, Mr ne manquerait ce rendez-vous. Pour lui, le Salon de l’Agriculture est une nĂ©cessitĂ©, un retour aux sources. Je dirais mĂȘme que cette visite est vitale. On a beau avoir fait des Ă©tudes
 on a beau avoir Ă©tĂ© chef d’entreprise
 Le sang qui coule dans vos veines vous rappelle vos le sang qui a forgĂ© des Hommes rudes, droits dans leurs souliers. C’est le sang oĂč s’enchevĂȘtrent les saisons qui colorent les prĂ©s, les bois et les coteaux
 Celui qui nourrit les champs avec le labeur et la l’odeur des foins coupĂ©s, des blĂ©s ramassĂ©s, des sillons le bruit du ruisseau qui poursuit sa course vagabonde, celui de la cloche des Ă©glises, celle des vaches que paissent ici et lĂ , celui du coq qui vous rĂ©veille le matin
Dans la gĂ©nĂ©alogie de Mr, toutes branches confondues et sur 10 gĂ©nĂ©rations, on trouve majoritairement des laboureurs, des fermiers et des cultivateurs, tous altiligĂ©riens, cantalous, puydomois, lozĂ©riens ou reçu des rĂ©compenses agricoles ? L’Histoire ne le dit pas. Mais, je suis sĂ»re qu’ils accompagnent leur descendant lors de sa visite au salon et je pense que que cela est vous l’aurez compris, Mr a l’Auvergne en cathĂ©ter ! Bon sang ne saurait mentir ! Source YouTube Trois cafĂ©s gourmands clip officiel En fĂ©vrier, Ma Cuisine Ancestrale raconte mon gĂąteau prĂ©fĂ©rĂ©, celui qui fait frĂ©tiller mes papilles de plaisir. Le millefeuille ou mille-feuille, les deux orthographes Ă©tant correctes, doit son nom au nombre Ă©levĂ© de feuillets de pĂąte qui composent chaque gĂąteau. Compte tenu de la mĂ©thode traditionnelle de prĂ©paration de la pĂąte feuilletĂ©e, en six Ă©tapes de pliages en trois, le mille-feuille comporte en rĂ©alitĂ© 729 paires de feuillets
 Vous suivez ! Eh oui, parfois, la pĂątisserie Ă©pouse les pensais que le millefeuille Ă©tait une crĂ©ation rĂ©cente mais je me trompais puisque la premiĂšre version remonterait au XVIIe histoire Le millefeuille aurait Ă©tĂ© créé par François Pierre de La Varenne, qui le dĂ©crit dans son livre Le Cuisinier françois » en 1651. Il aurait Ă©tĂ© ensuite perfectionnĂ© par Marie-Antoine CarĂȘme, cuisinier de Charles-Maurice de Talleyrand-PĂ©rigord. Maguelonne Toussaint-Salmat, l’autrice de La trĂšs belle et trĂšs exquise histoire des gĂąteaux » mentionne une recette publiĂ©e en 1806 et signĂ©e d’un certain c’est en fait la pĂątisserie Seugnot situĂ©e rue du bac Ă  Paris, qui proposa les premiers millefeuilles en 1867 confectionnĂ©s par Dubose, le chef pĂątissier d’Adolphe Seugnot. De plus, la perfide Albion aurait inventer une fausse lĂ©gende le Millefeuille n’était pas le gĂąteau prĂ©fĂ©rĂ© de NapolĂ©on Bonaparte qui en aurait attrapĂ© une indigestion Ă  la veille de Ă©tant par ailleurs le nom de cette pĂątisserie en mĂȘme titre que d’autres classiques, la mille-feuille symbolise le gĂ©nie de la pĂątisserie française dans le monde entier. CĂŽtĂ© cuisine Le millefeuille est fait de trois couches de pĂąte feuilletĂ©e et deux couches de crĂšme pĂątissiĂšre aromatisĂ©e au rhum. Le dessus est recouvert avec du sucre glace ma version prĂ©fĂ©rĂ©e ou du fondant. RĂ©alisation pour 8 personnes Composition CANVA Collection personnelle Comme Ma Cuisine Ancestrale, rĂ©alisez-vous votre pĂąte feuilletĂ©e ? Non, alors je vous encourage Ă  le faire
 C’est un peu long mais, elle est bien meilleure que celle du commerce. Sinon, choisissez un pĂąte feuilletĂ©e pur beurre ou achetez la chez votre de vous lancer, mieux qu’un long discours, voici un tuto qui explique trĂšs bien la mĂ©thode du feuilletage ordinaire VidĂ©o J’espĂšre que ce gĂąteau ravira vos papilles autant que les miennes. En attendant notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous et dites-moi quel est votre gĂąteau prĂ©fĂ©rĂ© ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait ! Sources Recette inspirĂ©e par Origine du mille-feuille collection personnelle Nous savons tous que l’effet papillon » est matĂ©rialisĂ© par une chaĂźne d’évĂ©nements qui se suivent les uns les autres et dont le prĂ©cĂ©dent influe sur le assimiler la gĂ©nĂ©alogie Ă  cette thĂ©orie ? Cela m’est apparu comme une Ă©vidence en examinant le graphique de la descendance de mon ancĂȘtre breton, Yves STEUN, sur HĂ©rĂ©dis. Descendance Yves STEUN X JANNE GUEGEN La majeure partie de mon papillon est originaire de Ploujean, petite commune du FinistĂšre, officiellement rattachĂ©e Ă  Morlaix depuis le 19 fĂ©vrier 1959. Carte de Cassini – A la tĂȘte de mon papillon se trouve Yves STEUN, honorable Sosa 7328, 7352, 7368 et 7408 Ă  la 13e est nĂ© vers 1570 et dĂ©cĂ©dĂ© le 21 janvier 1632 Ă  l’ñge d’environ 62 ans. Il a Ă©pousĂ© Janne GUEGUEN, Sosa 7329, 7353, 7369 et 7409, vers leur connais trois enfants dont Guillaume et Jean qui ont la particularitĂ© d’ĂȘtre, Ă©galement, mes ancĂȘtres directs rĂ©vĂ©lant ainsi plusieurs implexes. Guillaume STEUN, Sosa 3664, est nĂ© vers 1600 et est dĂ©cĂ©dĂ© le 12 juillet 1640 Ă  environ 40 ans. Il a Ă©pousĂ© Françoise GEFFROY, Sosa 3665 avant 1629. Je leur connais 4 enfants dont Pierre, Sosa 1832. Fichier HĂ©rĂ©dis CrĂ©ation CANVA Jean STEUN est mon Sosa 3676,3684 et 3704. Il est nĂ© le 5 janvier 1603 et est dĂ©cĂ©dĂ© le 27 mai 1680 Ă  77 ans .Il s’est mariĂ© avec Marguerite JEFFROY, Sosa 3677, 3685 et 3705, le 10 novembre leur connais 5 enfants dont Yves Sr STEUN et François STEUN qui sont aussi mes ancĂȘtres directs. Fichier HĂ©rĂ©dis Yves Sr STEUN, Sosa 1838 & 1852, est nĂ© le 6 aoĂ»t 1634 et est dĂ©cĂ©dĂ© le 23 octobre a Ă©pousĂ© Marguerite HAMON, Sosa 1839 & 1853, nĂ©e vers 1636, avant 1659, annĂ©e de naissance de leur premier leur connais 10 enfants dont Catherine STEUN et Yves Jr STEUN qui sont Ă©galement mes ancĂȘtres directs. Fichier HĂ©rĂ©dis Catherine STEUN est mon Sosa 919. Elle est nĂ©e le 21 avril 1669 et est dĂ©cĂ©dĂ©e le 9 octobre 1710. Elle a Ă©pousĂ© Allain BERRIC, le 1er aoĂ»t 1695. Je leur connais 6 enfants dont Jaquette BERRIC, Sosa 459. CrĂ©ation Canva Yves Jr STEUN, est mon Sosa 926. Il est nĂ© le 7 fĂ©vrier 1672 et est dĂ©cĂ©dĂ© le 12 dĂ©cembre 1727. Il a Ă©pousĂ© Catherine MEL, le 23 janvier 1702. Je leur connais dix enfants dont Barbe STEUN, Sosa son pĂšre avant lui, Yves Jr est lieutenant de milice-garde cĂŽte cliquez, une charge incombant aux rĂ©sidents des bords de mer ou d’estuaires jadis. CrĂ©ation CANVA François STEUN est mon Sosa 1842, nĂ© le 22 juin 1647 et il est dĂ©cĂ©dĂ© aprĂšs 1700. Il a Ă©pousĂ© en premiĂšres noces, Perrine MEL, le 15 mai 1673. Je leur connais 3 il s’est remariĂ© avec Catherine ROLLAND, le 28 avril 1681. Je leur connais deux filles dont Jacquette STEUN, Sosa 921. Fichier HĂ©rĂ©dis CrĂ©ation Canva Cet arbre de descendance montre bien les liens de parentĂ© depuis l’ancĂȘtre commun. Chaque aile reprĂ©sentant une branche visible jusqu’à Louise Marie Elisabeth MORIN, ma grand-mĂšre maternelle, Maman et moi, avec en rouge les implexes. Et comme on peut le voir, les implexes, c’est complexe. Ils dĂ©montrent surtout la volontĂ© qu’avaient nos ancĂȘtres Ă  se marier entre membres d’une mĂȘme famille ou affiliĂ©e, certainement, pour prĂ©server leurs biens et dans le cas prĂ©sent, dans une rĂ©gion la Bretagne qui est restĂ©e longtemps centrĂ©e sur elle-mĂȘme. Mon papillon a quittĂ© Ploujean Ă  la gĂ©nĂ©ration 6 pour se poser Ă  Garlan et Plouigneau avec les gĂ©nĂ©rations 7 et 8 et a continuĂ© sa route jusque dans le Calvados, Ă  May-sur-Orne et Saint-RĂ©my, avec les gĂ©nĂ©rations 9 Ă  12. Je termine mon billet avec cette citation Les papillons sont les hĂ©ros tragiques de la nature. Ils vivent la plupart de leur vie en Ă©tant ordinaires. Et puis, un jour, l’inattendu se produit. Ils jaillissent de leurs cocons dans un flamboiement de couleurs et deviennent tout Ă  fait extraordinaires
Kelseyleigh ReberIl aura fallu plus de quatre siĂšcles et treize gĂ©nĂ©rations jusqu’à moi pour que cette mĂ©taphore s’applique Ă  mon papillon gĂ©nĂ©alogique. Sources HĂ©rĂ©disCGF 29 – Cercle GĂ©nĂ©alogique du FinistĂšre Collection personnelle En ce dĂ©but d’annĂ©e, Ma Cuisine Ancestrale vient Ă  la rescousse de tous ceux qui ont le moral dans les chaussettes et leur propose une recette rĂ©gressive Ă  souhait
 une recette doudou » qui a le pouvoir de nous ramener en enfance c’est mon cas et de nous faire oublier, le temps de sa dĂ©gustation, la morositĂ© ambiante. Suivez-moi au pays d’Auge pour y dĂ©couvrir un dessert au nom Ă©trange, la Teurgoule, dont l’histoire remonte au XVIIIe ce temps-lĂ , la Normandie Ă©tait une rĂ©gion cĂ©rĂ©aliĂšre. La population se nourrissait essentiellement de bouillies Ă  base de blĂ©, d’orge, d’avoine ou de sarrasin. Mais, la mĂ©tĂ©o capricieuse on ne parlait pas encore de rĂ©chauffement climatique influençait ce que nos ancĂȘtres mettaient dans leur la disette s’installait et ce ne sont pas les processions religieuses et encore moins l’interdiction de la libre circulation des grains d’une rĂ©gion Ă  l’autre qui arrangeaient les 1757, lors d’une crise alimentaire sĂ©vĂšre, il a fallu faire face au dĂ©ficit des vivres pour Ă©viter les rĂ©voltes frumentaires et les Ă©meutes consĂ©quentes dues Ă  la disette. C’est alors que François-Jean ORCEAU DE FONTETTE 1718-1794, Intendant de la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Caen est intervenu en faveur des plus 1756, le royaume Ă©tait en guerre contre les anglais ; une guerre qui a durĂ© 7 ans 1756-1763. En mer, les corsaires normands faisaient la chasse aux navires marchands ennemis. Les briks anglais capturĂ©s Ă©taient dĂ©lestĂ©s de leurs denrĂ©es provenant des Indes et du Nouveau-Monde cannelle de Ceylan, riz de Caroline, sucre de Virginie, etc
François-Jean ORCEAU DE FONTETTE eut l’idĂ©e de racheter ou de confisquer les cargaisons de riz dĂ©robĂ©es pour palier au manque de la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Caen, une grande campagne a, alors, commencĂ© pour faire accepter cette denrĂ©e cuisines de l’Intendant ont servi de laboratoire pour accommoder le riz. On y a mis au point une bouillie parfumĂ©e avec des Ă©pices. Les recettes et les mĂ©thodes Ă©taient diversifiĂ©es et elles Ă©taient, ensuite, placardĂ©es. Les curĂ©s, responsables des paroisses, Ă©taient chargĂ©s de distribuer le riz et ses recettes. Mais d’oĂč vient le nom Ă©trange de Teurgoule?En normand, la goule, c’est la gueule, la bouche
 Avoir de la goule, c’est ĂȘtre gourmand et Ă  part la terrinĂ©e qui renvoie au mode de cuisson, il existe moult synonymes teurgoule, tourgoule, torgoule, tergoule
 mais, toujours avec la goule Le terme pourrait signifier qui tord la bouche » ou qui fait faire la grimace »  parce que nos ancĂȘtres se prĂ©cipitaient pour avaler cette bouillie trop chaude ou trop roborative, parce que les grains de riz n’avaient pas atteint l’onctuositĂ© des grains d’aujourd’hui ou parce que la cannelle retournait la bouche Ă  cause de sa saveur jusque lĂ  inconnue
 Quelque soit la raison, ce dessert a su marier le bon lait normand, le riz et la cannelle et a su s’implanter, particuliĂšrement dans le Calvados, et il fait aujourd’hui partie du patrimoine normand. CrĂ©ation personnelle Canva Collection personnelle Autrefois, la teurgoule Ă©tait cuite dans le four des boulangers aprĂšs la fournĂ©e. Elle mijotait ainsi pendant plusieurs heures sur le reste des braises. Note J’ai fait cuire ma terrine Ă  160° – On peut remplacer la cannelle par de la vanille en poudre, du chocolat, du caramel ou encore du Calvados. Si vous avez de la goule, sachez que la Teurgoule est encore meilleure accompagnĂ©e d’une tranche de Fallue cliquez pour dĂ©couvrir la recette J’espĂšre que cette recette rĂ©confortante vous mettra du baume au coeur en attendant les jours d’ici, notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait 😉Sources Origine La Teurgoule, une histoire de corsaires – Annie de GERYRecette ConfrĂ©rie de la Teurgoule et de la Fallue en Normandie – HonfleurImages Collection personnelle Dans mon billet prĂ©cĂ©dent, je dĂ©couvre que Louis MAIGRET pĂšre, s’est reconverti en maĂźtre de danse en 1739 information renseignĂ©e dans l’acte du premier mariage de Louis fils.Louis MAIGRET fils, lui, devient un peintre reconnu de la sociĂ©tĂ© laonnoise. Si, on ignore quand a dĂ©butĂ© sa vocation d’artiste peintre, il a, sans nul doute, hĂ©ritĂ© de la fibre artistique de son pĂšre. CotĂ© GĂ©nĂ©alogie Louis MAIGRET fils est le quatriĂšme enfant de Louis & Marguerite NIVART, Sosa 362 -363 et petit frĂšre de Marie Simone, Sosa 181. Il naĂźt le 15 Mai 1705 Ă  Laon, paroisse de Vaux-sous-Laon. Il est baptisĂ© le lendemain, 16 mai. Ses parrain et marraine sont Pierre Louis FROMAGE, fils de Mr l’advocat FROMAGE, demeurant Ă  Laon et Barbe Elisabeth MARQUETTE-CATALAN, femme de Mr MARQUETTE-CATALAN, Capitaine-Major de la ville de Laon. Louis fils se mariera trois 30 juin 1739, ĂągĂ© de 34 ans, il Ă©pouse Marie Jeanne LEVECQUE, 35 ans et veuve de Louis LE BEGUE. Deux fils naissent de ce premier Jeanne dĂ©cĂšde le 4 fĂ©vrier 1752, Ă  Laon, paroisse de Saint-Eloy en l’abbaye Saint Martin. Elle est inhumĂ©e le lendemain dans le cimetiĂšre de cette ne la pleure guĂšre puisque 10 jours plus tard, il Ă©pouse, le 14 fĂ©vrier 1752, Marie Claude DUVAL, ĂągĂ©e de 37 ans. De leur union naissent trois Claude dĂ©cĂšde Ă  son tour, le 24 septembre 1762 et est inhumĂ©e le lendemain en la paroisse St-Eloy de second veuvage de Louis fils dure un peu plus longtemps que le premier quatre mois. Le 18 janvier 1763, il convole en troisiĂšme noces avec Marie-Jeanne SECQUEVAL, fille de Mathias SECQUEVAL, musicien basson de la CathĂ©drale de Laon. Un garçon et deux filles naissent de cette derniĂšre union. Louis fils dĂ©cĂšde le dimanche 21 Septembre 1777 Ă  l’ñge de 72 ans. Son acte de dĂ©cĂšs stipule qu’il est inhumĂ© le lendemain, lundi 22 septembre, dans le fond du cimetiĂšre contre le mur de l’église, du cĂŽtĂ© nord de l’église paroissiale de Notre-Dame-du-MarchĂ© de Laon. Un inventaire aprĂšs dĂ©cĂšs est dressĂ© le 4 octobre 1777 sur la requĂȘte du procureur du roi attendu la modicitĂ© des objets et le peu de valeur des effets dĂ©laissĂ©s par ledit MEGRET et encore, Ă  cause de l’absence de deux de ses enfants, d’une premiĂšre alliance. »L’inventaire fini, le procureur dĂ©clare la communautĂ© avec sa troisiĂšme femme, dissoute et tous les objets mis en jour mĂȘme, il est procĂ©dĂ© Ă  la vente publique des meubles et effets de la succession. Le montant de la vente s’élĂšve Ă  435 livres. L’estimation portĂ©e sur l’inventaire n’était que 333 livres 10 un extrait de son inventaire aprĂšs dĂ©cĂšs Gallica BNF – Bulletin de la SociĂ©tĂ© Historique de la Haute Picardie – 01/01/1935 Son Ɠuvre Louis Ă©tait un bon peintre de portrait. Un juge compĂ©tent dira Il rend avec une finesse extrĂȘme les broderies, bijoux, dessin est excellent et j’ai remarquĂ© combien les mains sont en gĂ©nĂ©ral MAIGRET est un artiste adroit, consciencieux, exact ; aussi il ne flatte, ni n’embellit ses modĂšles qui doivent ĂȘtre d’une ressemblance frappante, parfois cruelle ! » Voici quelques portraits peints par Louis MAIGRET Je reconnais que les visages sont austĂšres mais les vĂȘtements et accessoires sont peints avec beaucoup de finesse. Comme la vie de mes ancĂȘtres, ces tableaux ont eu une destinĂ©e hors du commun. A lire, ici ! Malheureusement, l’exercice de son art n’a pas menĂ© Louis MAIGRET fils Ă  la richesse et aucun de ses enfants n’hĂ©rita de son talent et ne suivit ses pas. Quel dommage ! Mais je suis ravie de constater que le pĂšre et le fils ont dĂ©veloppĂ© leur sens du raffinement au point de devenir Aisne – LaonSite GĂ©nĂ©anet – Gallica BNF – Bulletin de la SociĂ©tĂ© Historique de la Haute Picardie – 01/01/1935 – Un peintre de la sociĂ©tĂ© laonnoise au XVIIIe siĂšcle – Louis Maigret 1705-1777 Gallica BNF – Le maĂźtre de danse, Ph. Canot, XVIIIe siĂšcle Nouvelle annĂ©e oblige, la tradition voudrait que je vous parle de mon Sosa 2022. Mais, voilà
 je suis bloquĂ©e au niveau de mon Sosa 1011, Marguerite BOURIENNE. Comme je ne connais ni sa date et ni son lieu de naissance, j’ignore qui sont ses parents, Sosa 2022 et ce dĂ©but d’annĂ©e, voyons le verre Ă  moitiĂ© plein
 j’ai 12 mois moins un jour, 8721 heures il est 15 heures pour effectuer les recherches qui s’imposent afin de dĂ©couvrir qui ils sont. Alors, pour commencer mon annĂ©e gĂ©nĂ©alogique, je vais vous raconter mes dĂ©couvertes concernant Louis MAIGRET, pĂšre et fils, honorables ancĂȘtres de ma lignĂ©e que j’ai trouvĂ©, Ă  leur sujet, sied bien Ă  ce dĂ©but d’annĂ©e
 tout en art et lĂ©gĂšreté Remontons le temps
 le patronyme MAIGRET ou MEGRET est attestĂ© Ă  Laon Aisne depuis le XVe siĂšcle Source Gallica – Bulletin de la SociĂ©tĂ© Historique de Haute Picardie – 01/01/1935 Les personnes citĂ©es ci-dessus sont-elles liĂ©es Ă  mes ancĂȘtres ? Pour le moment, l’histoire ne le dit pas et il faudrait effectuer un examen approfondi des archives notariales pour pouvoir l’affirmer encore un projet pour 2022 Actuellement, cette branche de mon arbre s’arrĂȘte au XVIIe MAIGRET Sosa 362 est le fils de Pierre, vigneron +06/11/1684 & de Anne OUDOUX Sosa 724-725. Il voit le jour Ă  Laon, paroisse de Vaux-sous-Laon, le 4 novembre 1677 et est orphelin de pĂšre Ă  7 23 janvier 1699, Ă  21 ans, il Ă©pouse en l’église Saint-Jean-Le-Baptiste de Vaux, Marguerite NIVART, 27 ans Sosa 363, fille de Pierre, maĂźtre boulanger & de Magdelaine ALBOUCQ Sosa 726-727.Marguerite est l’aĂźnĂ©e de Louis de 6 ans, Ă©tant nĂ©e le 1er Janvier 1672 dans la mĂȘme paroisse. Eglise Saint-Jean-Le-Baptiste de Vaux-sous-Laon – Source GĂ©nĂ©anet Je connais cinq enfants Ă  Louis & Marguerite Fichier personnel HĂ©rĂ©dis Marie Simone est mon Sosa 181 mais, pour ce billet, je m’intĂ©resse surtout Ă  Louis, son frĂšre. Quant Ă  Louis, leur pĂšre, selon les actes, il est d’abord qualifiĂ© de manouvrier, tuilier en 1705, puis maĂźtre tuilier en 1727 et surprise
 quelques entrechats plus tard, il est dit maĂźtre de danse en 1739
 Mon aĂŻeul possĂ©dait ainsi plus d’une corde Ă  son arc et a connu l’art de la reconversion professionnelle
 C’est inattendu mais avĂ©rĂ© !Pour devenir maĂźtre de danse, Louis a, sans doute, suivi un apprentissage de 4 ans pour recevoir son brevet de maitrise, obligatoire pour enseigner, tout en dĂ©dommageant et en respectant les statuts et rĂšglement de sa confrĂ©rie Gallica BNF – La communautĂ© des maitres de danse et joueurs d’instruments dans la tourmente XVIIe-XVIIIe siĂšcle Gallica BNF – La communautĂ© des maitres de danse et joueurs d’instruments dans la tourmente XVIIe-XVIIIe siĂšcle Gallica BNF – La communautĂ© des maitres de danse et joueurs d’instruments dans la tourmente XVIIe-XVIIIe siĂšcle AprĂšs des ancĂȘtres cuisiniers, un maĂźtre de danse
 Il me reste Ă  trouver uncoiffeur les meilleurs, dixit le quotidien Le XIXe siĂšcle »  VoilĂ  qui enverrait des paillettes sur ma gĂ©nĂ©alogie â˜șEt les surprises ne sont pas terminĂ©es, dans un second billet, je vous raconterai la vie de Louis MAIGRET, fils
 un peintre de la sociĂ©tĂ© laonnoise au XVIIIe suivre
Sources Aisne – Laon – Paroisse de VauxGallica BNF – Bulletin de la SociĂ©tĂ© Historique de Haute Picardie – 01/01/1935Image Eglise de Vaux-sous-Laon – Site GĂ©nĂ©anet Image Le maĂźtre de danse, Ph. Canot, XVIIIe siĂšcle – Gallica BNF – La communautĂ© des maitres de danse et joueurs d’instruments dans la tourmente XVIIe-XVIIIe siĂšcle– StĂ©phanie Tonnerre-Seychelles Ho, Ho
 NoĂ«l approche ! Et en dĂ©cembre, Ma cuisine ancestrale fait une excursion dans l’Est de la France, en forestiĂšre, l’arbre y est roi et je soupçonne le PĂšre NoĂ«l d’y avoir installĂ© ses ateliers avec ses lutins puisque de nombreux chantourneurs y fabriquent des jouets en bois pour gĂąter les enfants l’approche des fĂȘtes de fin d’annĂ©e, quel plaisir de se rĂ©fugier dans les traditions hĂ©ritĂ©es de nos aĂŻeux en faisant appel aux souvenirs de famille. C’est aussi un moment privilĂ©giĂ© pour se retrouver et rĂ©aliser les recettes d’ ces derniĂšres, en Franche-ComtĂ©, se trouve une coutume ancienne, le Cugneux ou Quigneu, une brioche que les parrains et marraines offraient Ă  leur filleulle le jour de NoĂ«l et dans laquelle, ils cachaient une piĂšce de monnaie. Le nom, la forme et les recettes changent selon les villages Quignieu, Quegneu, Quigneu ou encore Ramin en d’autres au nord, la forme n’est pas sans rappeler un nouveau-nĂ© emmaillotĂ© dans ses langes telle la Coquille en dĂ©gustation de ce Cugneux empli de fruits secs, figure la manducation eucharistique communion de l’enfant transition, voici la recette empruntĂ©e Ă  MĂ©mĂ© Suzanne, habitante de Giromagny 90 CrĂ©ation Canva Notes Avec les quantitĂ©s renseignĂ©es sur la recette, j’ai rĂ©alisĂ© deux brioches et j’ai laissĂ© levĂ© la pĂąte deux fois une heure. Je vous souhaite de trĂšs belles fĂȘtes de fin d’annĂ©e et d’ici notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait 😋Sources Recette et origine – collection personnelle La Toussaint approche et sans doute, irez-vous vous recueillir et fleurir les tombes des personnes que vous avez aimĂ©es. Ma Cuisine Ancestrale, elle, les commĂ©more Ă  sa maniĂšre en partageant la recette des gĂąteaux de l’ñme, des biscuits qui possĂ©deraient un pouvoir. Avant de vous dĂ©voiler ce pouvoir, une petite prĂ©cision s’impose la Toussaint n’est pas la fĂȘte des morts ! La Toussaint est une fĂȘte catholique, instituĂ©e au 8Ăšme siĂšcle et cĂ©lĂ©brĂ©e le 1er novembre en l’honneur de tous les saints connus ou inconnus. Le jour des morts, est cĂ©lĂ©brĂ© officiellement, le 2 novembre. Le 1er novembre est en France, depuis 1801, l’une des quatre fĂȘtes religieuses chĂŽmĂ©es contrairement Ă  la fĂȘte des morts. Cette derniĂšre a Ă©tĂ© créée en 998 par le MonastĂšre bĂ©nĂ©dictin de Cluny et a Ă©tĂ© inscrite par l’Église dans son calendrier universel Ă  partir du 13e siĂšcle, mais elle n’est jamais devenue un jour pour cette raison que nous avons pris l’habitude de nous rendre dans les cimetiĂšres le jour de la Toussaint fusionnant ces deux commĂ©morations. Dans les pays de tradition catholique, des desserts sont confectionnĂ©s pour la Toussaint et en souvenir des quelques gĂąteaux, pains ou biscuits rĂ©alisĂ©s pour ces deux fĂȘtes en France en cliquant sur leur nom, vous trouverez leur recette En Seine-et-Marne, on confectionne des niflettes. Les niflettes remonteraient au Moyen-Âge et seraient originaires de la ville de Provins, mais elles pourraient aussi bien provenir de Coulommiers ou de Nangis. Les niflettes Ă©taient prĂ©parĂ©es pour le 1er la tradition, cette pĂątisserie Ă©tait offerte aux orphelins qui pleuraient devant la tombe de leurs parents, en leur disant ne flete » qui signifie ne pleure pas ». Cette phrase de consolation serait Ă  l’origine du nom de cette dĂ©licieuse niflettes sont des petites tartelettes composĂ©es d’un rond de pĂąte feuilletĂ©e, garnie de crĂšme pĂątissiĂšre. Elles se consomment froides ou tiĂšdes, comme dessert mais aussi Ă  n’importe quel autre moment de la journĂ©e !Pour la recette, je vous invite Ă  visiter le blog L’arbre de vie de Pascal. Une seconde spĂ©cialitĂ© rĂ©gionale de Provins ou de Meaux
 nommĂ©e GĂąteau briard de la Toussaint aurait vu le jour au 18e siĂšcle. Certaines pĂątisseries et congrĂ©gations de la rĂ©gion briarde et de la rĂ©gion parisienne en perpĂ©tuent la tradition lors de la fĂȘte de la un gĂąteau composĂ© d’une dacquoise Ă  la pistache, d’une crĂšme Chiboust au citron, surmontĂ© de citron confit et de framboise. Dans le nord de la Corse, vers Bastia, on confectionne la Salviata ou Serviade, un gĂąteau en forme de avais fait allusion lors de mon ChallengeAZ en 2015 rĂ©servĂ© aux spĂ©cialitĂ©s culinaires de mes Corse du sud, Ă  Bonifacio, on rĂ©alise le pain de Bonifacio ou pain des morts, Ă  l’origine appelĂ© ĂŒga siccata .Il est prĂ©parĂ© le soir de la Toussaint, la veille de la fĂȘte des dĂ©funts, et laissĂ© sur la table Ă  l’intention des dĂ©funts, mais en rĂ©alitĂ© il est destinĂ© aux plus un pain Ă  base de farine, levure de boulanger, eau, beurre, sucre, sel, Ɠufs, lait, raisins secs, noix et citron. En Bretagne, l’usage voulait qu’à la Toussaint, on mange des crĂȘpes de blĂ© noir en prenant soin de garder la part des morts ». Autrefois, on voyait les enfants aller de village en village, munis d’une sonnette pour quĂȘter la crĂȘpe des trĂ©passĂ©s. Aux confins de la Normandie et de la Picardie, dans le pays de Bray, on mange le PĂątĂ© aux poires de poire de FisĂ©e ou poire de FusĂ©e FisĂ©e Ă©tant la forme dialectale normande de fusĂ©e est une spĂ©cialitĂ© normande de cette rĂ©gion. La Poire de FisĂ©e serait la FusĂ©e d’Automne, une variĂ©tĂ© ancienne originaire de Haute-Saxe, mentionnĂ©e en 1628 par le procureur du roi Ă  OrlĂ©ans. Devenu rare, l’arbre est toujours cultivĂ© dans le nord du dĂ©partement de Seine-Maritime. Sa chair est dure et blanche mais, devient rougeĂątre Ă  la cuisson. La poire n’est consommable que cuite sous forme de confitures, de fruits confits et de tarte. Elle est aussi utilisĂ©e pour la fabrication du poirĂ©, cidre obtenu Ă  partir des pĂątĂ© de poires de FisĂ©e est un gĂąteau aux senteurs d’automne qui se dĂ©guste Ă  la Toussaint autour de Dieppe et de NeufchĂątel-en-Bray, pĂ©riode de rĂ©colte de ces poires. En Catalogne, on fabrique des panellets petits pains, un dessert catalan traditionnel de la Toussaint, consommĂ© Ă  l’occasion de la Castanyada », fĂȘte populaire cĂ©lĂ©brĂ©e la veille ou le jour de la Toussaint, issue d’une ancienne fĂȘte rituelle existeraient depuis le XVIIĂš siĂšcle oĂč ils Ă©taient considĂ©rĂ©s comme un aliment bĂ©ni Ă  partager aprĂšs certaines fĂȘtes sacrĂ©es. Les panellets bĂ©nĂ©ficient depuis le 2 octobre 2008 de l’appellation europĂ©enne spĂ©cialitĂ© traditionnelle garantie » Une fois n’est pas coutume, Ma Cuisine Ancestrale s’invite chez nos voisins Grands-Bretons, pays des soul cakes traduction anglaiseAutrefois, les gĂąteaux de l’ñme Ă©taient distribuĂ©s aux enfants et aux pauvres qui allaient de porte en porte, mendiant l’aumĂŽne, le jour de la Toussaint . Chaque gĂąteau mangĂ© libĂšrerait une Ăąme du purgatoire cette Ă©ventualitĂ© m’enchanteLe don et la rĂ©ception des gĂąteaux de l’ñme ont commencĂ© au Moyen Âge et sont considĂ©rĂ©s comme Ă  l’origine du Trick or Treat » d’All Hallow’s Eve, une fĂȘte plus connue sous le nom d’Halloween et cĂ©lĂ©brĂ©e la veille de la Toussaint. Mais ça, c’est une autre histoire !Pour rĂ©aliser une trentaine de biscuits Composition CANVA Ma petite touche personnelle j’ai remplacĂ© le vinaigre de vin blanc par du vinaigre balsamique blanc que j’avais dans mon placard et j’ai ajoutĂ© une cuillĂšre Ă  soupe d’eau pour bien amalgamer la pĂąte. Ces sablĂ©s ressemblent beaucoup aux shortbreads
 So british et parfaits avec le thĂ© ! Ce serait merveilleux qu’en unissant notre goĂ»t pour la pĂątisserie d’autrefois, ces gĂąteaux libĂšrent les Ăąmes
 Rien ne nous empĂȘche d’y croire et en attendant notre prochain rendez-vous, rĂ©galez-vous ! Moi, c’est dĂ©jĂ  fait ! Sources Origine de la Toussaint et de la FĂȘte des morts Dictionnaire Larousse et gĂąteaux de l’ñme des niflettes de la salviata les-pap du pain de Bonifacio du pĂątĂ© aux poires de FisĂ©e des Panellets collection personnelle Image gratuite Alexandra Haynak de Pixabay Le RDVAncestral est un projet d’écriture, ouvert Ă  tous, qui mĂȘle littĂ©rature, gĂ©nĂ©alogie et rencontres improbables avec nos ancĂȘtres. La gĂ©nĂ©alogie est un curieux mĂ©lange de raison et d’affect. Personnellement, lors de mes recherches, l’esprit et le cƓur sont souvent en conflit, les sentiments l’emportant sur la raison et faisant naĂźtre une multitude de nuances Ă©motionnelles comme dans l’histoire qui sommes le 10 septembre 1892, Ă  Samoussy, dans l’Aisne et la journĂ©e s’annonce chaude. Alors que 10 heures du matin sonnent Ă  l’horloge de la mairie, plusieurs personnes pĂ©nĂštrent dans la salle commune. Jules AndrĂ© MARLY, 24 ans et Octavie Alphonsine WALLON, 21 ans, tous deux manouvriers, se ne savent pas qu’ils sont mes futurs grands-parents paternels et ne le sauront jamais. Mais, le destin a fait que le 10 septembre est un jour trĂšs particulier pour nous devait ĂȘtre le plus beau jour de leur vie
 cependant les visages sont graves et un voile de tristesse plane sur l’ AndrĂ© n’est pas totalement heureux
 Adeline Adolphine MARLY, son unique sƓur et son Ă©poux, Joseph Victor MATHIEU, sont pour cause
 un Ă©vĂšnement dramatique s’est dĂ©roulĂ©, trois heures auparavant, plongeant le couple dans un immense Adolphine, 35 ans, Ă©tait enceinte de son septiĂšme enfant et a accouchĂ© d’un petit garçon mort-nĂ©, le matin mĂȘme, Ă  sept Victor ira dĂ©clarer le dĂ©cĂšs demain Ă  onze heures accompagnĂ© de deux voisins. L’acte de dĂ©cĂšs suit l’acte de mariage dans le registre d’ vie reprend ses droits
 Les ventres d’Octavie Alphonsine et d’Adeline Adolphine s’arrondissent presque en mĂȘme mois plus tard, le 22 avril 1893, Octavie Alphonsine accouche d’un petit garçon nommĂ© Jules Alphonse mais, l’enfant meurt le 8 Victor MATHIEU, 47 ans, assiste son beau frĂšre, Jules AndrĂ©, lors de la dĂ©claration du dĂ©cĂšs de l’ mieux qu’un pĂšre ayant subit la perte d’un enfant pour accompagner un autre pĂšre dans son temps passe et le malheur frappe encore et encore
 Adeline Adolphine accouche une nouvelle fois d’un enfant mort-nĂ©, le 13 juillet 1893. Cet enfantement est le dernier pour elle. Elle dĂ©cĂšde, le lendemain, 14 gĂ©nĂ©alogie J’ai trouvĂ©, rĂ©cemment, l’acte de dĂ©cĂšs du premier enfant mort-nĂ© d’Adeline Adolphine me permettant de reconstituer la chronologie de ces Ă©vĂšnements et cette dĂ©couverte m’a Ă©mue plus que je ne le souhaitais mais, Le cƓur a ses raisons que la raison ne connait pas.Blaise Pascal Sources Acte de mariage MARLY X WALLON Aisne – Samoussy – 5Mi0111 1863 1892 Vue 233Acte de dĂ©cĂšs BB Mathieu Aisne – Samoussy – 5Mi0111 1863-1892 – Vue 234MĂ©tĂ©o septembre 1892
Lamaison DUPONT avec un thĂ© est fiĂšre d’avoir remportĂ© le 1er prix de la ConfrĂ©rie de la tarte aux pommes normande, grĂące au
Le 07/06/2014 Ă  932 MAJ le 12/06/2014 Ă  2008Tous les week-ends, dĂ©couvrez un produit frais de nos rĂ©gions et de la gastronomie française. Ce samedi la teurgoule. - -Tous les week-ends, dĂ©couvrez un produit frais de nos rĂ©gions et de la gastronomie française, grĂące Ă  la chronique de Philippe Toinard, chroniqueur gastronomique de BFMTV. Ce samedi, la du 70e anniversaire du DĂ©barquement sur les plages normandes obligent, il Ă©tait naturel que "Cuisinez-Moi" s’intĂ©resse aux produits normands avec notamment la Teurgoule, dessert emblĂ©matique de Basse-Normandie connu et apprĂ©ciĂ© aussi en de nom pour un dessertCette recette de riz au lait parfumĂ© Ă  la cannelle serait apparue au cours de la seconde moitiĂ© du XVIIe siĂšcle. Pour Ă©viter une disette qui se profilait dans les campagnes, on fit venir du riz d’outre-mer que les bas-normands ne connaissaient pas ou peu et l’on placarda des recettes pour apprendre Ă  prĂ©parer le riz. Parmi ces recettes, la terrinĂ©e que les bas-normands finirent par appeler teurgoule selon trois lĂ©gendes qui circulent ‱ la premiĂšre veut que ce riz au lait se sert tiĂšde mais que certains gourmands ne prenaient pas le temps de le laisser tiĂ©dir et le mangeaient chaud Ă  s’en tordre la gueule ou la goule.‱ la deuxiĂšme lĂ©gende prĂ©tend qu’historiquement ce dessert n’avait pas le moelleux et le crĂ©meux d’aujourd’hui et qu’il Ă©tait mĂȘme assez sec et que lĂ  encore on mastiquait pour le manger, on se tordait donc la goule,‱ et enfin, la troisiĂšme souligne que la cannelle n’était pas un produit courant et que le goĂ»t de cette Ă©pice, une fois encore, par sa puissance leur tordait la particularitĂ© de la recette, son temps de cuissonSi chacun y va de sa recette et que de nombreuses variantes existent, il y a cependant un point commun, le temps de cuisson et le plat Ă  teurgoule utilisĂ© que l’on appelle la la recette officielle de la ConfrĂ©rie de la Teurgoule, il faut compter 6 heures de cuisson. Une heure Ă  four chaud Ă  150°C et cinq heures Ă  110°C. Un signe qui ne trompe pas, la croĂ»te dorĂ©e qui doit se former au-dessus et l’ensemble qui ne doit pas ĂȘtre liquide. Pour rĂ©sumer, les 150 g de riz rond doivent avoir absorber les 2 litres de lait entier. On dit que le riz doit se fondre dans le lait jusqu’à former une dessert qui a dĂ©passĂ© les frontiĂšres de la Basse-NormandieOui si l’on prend en compte la grande distribution qui en vend au rayon frais Ă  cĂŽtĂ© des yaourts et des riz au lait mais c’est rarement artisanal. Oui chez certains crĂ©miers fromagers en dehors de Basse-Normandie qui en proposent en version artisanale mais plus souvent en hiver. En insistant un peu, votre crĂ©mier doit pouvoir en faire le reste, c’est essentiellement en Basse-Normandie que vous en trouverez. Il y en a sur les marchĂ©s, dans les Ă©piceries fines, chez les crĂ©miers et parfois directement Ă  la ferme. Enfin, derniĂšre chance, vous pouvez en trouver sur certains sites Internet comme recette de la Teurgoule selon la ConfrĂ©rie de la TeurgoulePrĂ©paration 10 minutesCuisson 6 heuresIngrĂ©dients- 2 litres de lait entier- 150 grammes de riz rond- 180 grammes de sucre blanc en poudre- 1 pincĂ©e de sel- 2 cuillerĂ©es Ă  cafĂ© arasĂ©es de cannelle en poudreDĂ©roulĂ©Mettre le riz dans le fond d'une terrine en terre cuite d'une contenance de deux litres. Ajouter le sucre en poudre, le sel et la cannelle et mĂ©langer le tout avec une spatule. Verser le lait tout en douceur afin que le riz reste bien au fond du rĂ©cipient. Bien saisir cette prĂ©paration dans un four chaud Ă  150°C pendant une heure puis baisser le feu Ă  110°C. Laisser cuire durant 5 heures. La Teurgoule est cuite quand la croĂ»te est dorĂ©e, et quand la prĂ©paration n’est plus liquide et se dĂ©guste avec une Fallue brioche.INFO PRIXDe 0,96 euros les 150 g version industrielle Ă  5,50 euros les 180 g version artisanale. Encoreune confrĂ©rie, celle de la Teurgoule et de la Fallue de Normandie ! Leur recette : Teurgoule: Riz au Lait Normand. PrĂ©paration : 10 minutes Cuisson : 6 heures – 2 l de lait entier – 150 g de riz rond – 180 g de sucre blanc en poudre – 1 pincĂ©e de sel – 2 cuillerĂ©es Ă  cafĂ© arasĂ©es de cannelle en poudre . Mettre le riz dans le fond d’une terrine en terre cuite Avez-vous entendu parler, au moins une fois, de la teurgoule ? Si non, sachez qu'il s'agit de l'une des nombreuses recettes françaises typiques de la cuisine normande. C'est une spĂ©cialitĂ© culinaire de la Normandie qui se caractĂ©rise par sa simplicitĂ© de rĂ©alisation. Vous serez ravide parcourir cet article, si vous souhaitez en savoir davantage Ă  propos ce met. Vous y trouverez toutes les informations nĂ©cessaires Ă  la fois sur les ingrĂ©dients et les Ă©tapes de sa rĂ©alisation. Recette de la tergoule prĂ©sentation d'une spĂ©cialitĂ© culinaire de la Normandie Comme mentionnĂ© d'entrĂ©e de jeu en introduction, la teurgoule dĂ©signe une recette traditionnelle originaire de la Normandie, assez proche d'un riz au lait. C'est un dessert normand que vous prendrez un rĂ©el plaisir de dĂ©guster avec des invitĂ©s ou en famille. Cette forme de riz au lait se dĂ©cline en plusieurs variantes. Mais, quelle que soit la dĂ©clinaison, la teurgoule normande se dĂ©marque par une cuisson particuliĂšre lente. Le long de temps de cuisson de la teurgoule la rendparfaitement onctueuse in fine et trĂšs agrĂ©able en bouche. MalgrĂ© tout, c'est un met qui vous sĂ©duira par sa simplicitĂ© de prĂ©paration. Pour prĂ©parer l'ensemble des ingrĂ©dients avant de les mettre au four, vous ne passerez qu'une petite dizaine de minutes dans votre cuisine. Les ingrĂ©dients indispensables pour rĂ©aliser votre recette de teurgoule traditionnelle La teurgoule traditionnelle normande est une recette qui nĂ©cessite trĂšs peu d'ingrĂ©dients. Ainsi, pour rĂ©aliser ce dĂ©licieux dessert normand, vous aurez besoin de cannelle en poudre, de lait entier, de sel, de sucre blanc, de vanille en poudre ou encore de riz rond. La quantitĂ© de chacun de ces Ă©lĂ©ments dĂ©pend du nombre de personnes que vous avez invitĂ©. Pour ce qui est des ustensiles, il vous faut une terrine en terre cuite, une spatule en plus du four. Il convient d'insister sur le four, dans la mesure oĂč la rĂ©alisation de cette recette serait impossible sans cet appareil Ă©lectromĂ©nager. Tout savoir sur la prĂ©paration de teurgoule normande Pour dĂ©buter la prĂ©paration de votre teurgoule traditionnelle, mettez dans votre terrine en terre cuite, le riz. Ensuite, vous ajoutez le sel, le sucre en poudre, la cannelle ou la vanille avant de procĂ©der au mĂ©lange de l'ensemble de ces ingrĂ©dients Ă  l'aide de votre spatule. Dans une seconde phase, vous devez y verser le lait en poudre. Veillez Ă  ce que cette opĂ©ration soit effectuĂ©e avec toute la douceur possible, afin de permettre au riz de rester bien au fond de votre terrine en terre cuite. Pour terminer, vous dĂ©posez simplement votre rĂ©cipient contenant ce mĂ©lange dans le four. Mais, avant cela, vous devez prendre le soin de faire monter le thermomĂštre de votre four Ă  une tempĂ©rature de plus de 150 °C. Laissez le tout Ă  cette tempĂ©rature durant une heure, puis baissez la tempĂ©rature du four Ă  110 °C. AprĂšs, vous attendez environ 5 heures pour la cuisson de la teurgoule que vous concoctez. Sachez, par ailleurs, que pour son aspect final, la teurgoule ne doit pas ĂȘtre liquide, mais prĂ©senteune croĂ»te dorĂ©e. Larecette : la teurgoule normande de Jean-François PiĂšge. Au marchĂ©. 75 g de riz rond, 75 g de sucre, 1 gousse de vanille, 1 litre de lait. Au fourneau. Versez le
KĂ©sako ?Vous aimez peut-ĂȘtre le riz au lait ? HĂ© bien, la teurgoule, c'est son Ă©quivalent normand !La diffĂ©rence entre des recettes de riz au lait classique et celle de la teurgoule, c'est la petite pincĂ©e de cannelle et l’utilisation du lait entier qui donne tout son crĂ©meux Ă  la prĂ©paration. La petite histoireAu milieu du XVIIIe siĂšcle, la France subit un terrible Ă©pisode de famine dĂ» aux mauvaises rĂ©coltes, saccagĂ©es par de grosses pluies de la ville de Caen, le baron de Fontette, dĂ©cide de faire venir du riz en riz ?! Personne ne connaĂźt cette drĂŽle de cĂ©rĂ©ale !Les gens se retrouvent Ă  devoir en manger, mais sans savoir quoi en faire !Le baron dĂ©cide donc de faire imprimer des recettes pour aider les Normands Ă  cuisinier le riz !Et l'une de ces recettes, c'est la teurgoule, qu'on mange avec la fallue, la deux petits mots sur l' inventeur » de la teurgoule le baron de Fontette, François-Jean d'Orceau, naĂźt Ă  Paris en 1738, Ă  tout juste 20 ans, il siĂšge au Parlement de Paris. Il devient intendant de la ville de Caen en 1752, poste qu'il occupera jusqu'en 1775... Le plus cĂ©lĂšbre intendant de son temps, le plus estimĂ© fait transformer la corvĂ©e royale impĂŽt mis en place sous l'Ancien RĂ©gime grĂące Ă  de nombreux Ă©dits. Il fait aussi embellir la ville de Caen, refaire les routes principales, amĂ©nager de nouveaux quartiers...Une des places actuelles de la ville normande porte d'ailleurs le nom du baron !Pour terminer avec ce dessert, saviez-vous qu'il existe une confrĂ©rie de la teurgoule ? Créée en 1978, elle promeut le dessert normand en organisant un chapitre annuel avec dĂ©gustation, concours...
Tarteau riz au lait: 47 recettes à découvrir! Tarte au riz au lait. : 47 recettes à découvrir! Page : 1 2 | Suivant ».

Maintenant que je vous ai prĂ©sentĂ© notre riz au lait ben de chez nous », je n’allais tout de mĂȘme pas faire l’impasse sur notre brioche ! On est loin de la brioche vendĂ©enne dense et grasse que j’adore. Il s’agit plutĂŽt d’un pain au lait. Sa texture est plus sĂšche et c’est pour cela qu’on la dĂ©guste avec la teurgoule. J’ai repris la premiĂšre recette proposĂ©e par la ConfrĂ©rie de la fallue et de la 4 Ă  6 personnes IngrĂ©dients 250g de farine90 ml d’eau1 Ɠuf50g de beurre mou25g de sucre5g de levure de boulangerie fraĂźche5g de selLa VEILLE dĂ©layez la levure dans l’eau additionnĂ©e du sucre dans la cuve de votre l’oeuf et le beurre coupĂ© en morceaux. puis le sel mĂ©langĂ© Ă  la le programme pĂąte 1h30 = pĂ©trissage + 1ere pousse.A la fin du programme, placez la pĂąte dans un saladier fermĂ© et laisser fermentĂ© toute une nuit au lendemain sortez la pĂąte du frigo, dĂ©gazez-la et façonnez en un long le sur une plaque recouverte de papier cuisson, recouvrez d’un torchon et laissez doubler de voue Ă  tempĂ©rature le four Ă  200° la brioche avec de l’oeuf les pointes d’un ciseau dans de l’eau froide et incisez profondĂ©ment la pĂąte Ă  intervalles rĂ©guliers pour former des pour environ 25 minutes. La surface doit ĂȘtre bien dorĂ©e.

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  • recette de la teurgoule normande confrerie