Maisdu côté d’une imitation de son discours. L’art participatif se contentant, le plus souvent, de créer des situations dans la bataille des loisirs. Or, chez Debord, il y avait l’analyse du leurre de la dimension participative organisée par une société désormais unifiée dans l’acte de consommation. Il voulait faire du
Publié le 25 Novembre 2011 par Les adeptes de Bass trophées ont sans doute entendu parler du Mother, un swimbait de chez Roman Made. Avec ses 30cm pour plus de 300gr sur la bascule, ce leurre est devenu célèbre car il est soit disant LE leurre à teener » bass de plus de 13 lb . Si vous souhaiter faire l’acquisition d’un exemplaire de ce leurre légendaire, il faudra débourser un peu plus de 300 euros… Le Roman Made Mother... Mais ce n’est pas le leurre le plus cher du monde!!! Car si vous avez choisi de vous procurer une frog Heddon de 1897 faite à la main, il vous faudra sûrement choisir entre elle ou un bassboat ; car son prix est estimé à plus de 22 500 Euro où si vous préférez régler en dollars ; 30 000$... frog Heddon de 1897 A vos économies !!! +
Leleurre du nouveau concurrent Voir l’arrivée de stations-service Mobil au Québec comme un nouveau concurrent relève de l’illusion et du mirage. Ça prend pas la tête à Papineau pour
Il faut avouer que la comparution » sur TF1 à laquelle le ministre de la Culture, F. Mitterrand, a dû se résigner, jeudi 8 octobre 2009, n’était pas simple. Elle était d’abord des plus humiliantes. Il lui fallait répondre d’accusations honteuses de tourisme sexuel en Thaïlande, voire, selon certains accusateurs, de pédophilie, déduites d’un chapitre de son livre, paru en 2005, intitulé La mauvaise vie », paru chez Laffont. Il est vrai que les pages incriminées qu’on a pu lire dans Le de jeudi 8 octobre, pouvaient prêter à confusion. Aussi est-il d’autant plus intéressant d’observer les procédés d’expression ou les leurres que l’auteur a mobilisés pour tenter de se sortir de cette mauvaise passe. 1- La promotion artistique de son livre Il s’est d’abord attaché à promouvoir son livre tant par son genre que par sa qualité, en espérant que son excellence artistique lui vaudrait l’indulgence. 1- Le genre du livre Puisque c’était le genre qui créait le malaise, on aurait attendu que l’auteur le clarifiât. Il ne l’a pas fait et on le comprend. Il ne fallait pas livrer à l’adversaire l’aveu d’une autobiographie qu’a tenté d’entrée de lui arracher la présentatrice cela revenait à donner la seule pièce à conviction attendue. Mais prétendre qu’il ne s’agissait que de fiction, c’était s’exposer à l’incrédulité en raison de la précision de certaines scènes Il y a des descriptions qui sont rudes, » reconnaît l’auteur avec raison. Il a donc continué à cultiver l’ambiguïté volontaire qui existe depuis la parution du livre. Est-ce une fiction ou une autobiographie ? Sur la couverture, dit-il, il n’y a rien de marqué. Ce n’est ni un roman ni des mémoires.. J’ai préféré laisser les choses dans le vague. » La part autobiographique n’est pas niée pour autant C’est un récit, admet-il, mais j’ai préféré ne pas mettre un récit parce que pour moi c’est un tract, c’est-à -dire que c’est une manière de raconter une vie qui ressemble effectivement beaucoup à la mienne, mais qui ressemble aussi à la vie de beaucoup d’autres gens ». Ce n’est pas un récit totalement autobiographique, dit-il encore, vous l’avez bien noté, il n’y a rien marqué dessus ». La même ambiguïté subsiste, du reste, par l’emploi répété du mot garçon » et non de celui d’ homme » Oui, j’ai eu des relations avec des garçons, reconnaît-il, on le sait, je ne le cache pas ». Peut-être, dans ce milieu particulier, le mot garçon » a-t-il le même sens que celui de fille » pour parler d’une prostituée sans pour autant faire référence à un mineur. Un non-initié, on l’admettra, peut se méprendre. Pour contourner la difficulté, il avait pourtant à sa disposition la théorie formaliste d’analyse littéraire en vogue dont l’École abrutit ses élèves et France Culture, ses auditeurs. Il y fait référence par une brève allusion, en corrigeant la présentatrice qui évoque ses expériences présumées de tourisme sexuel » 1 Oui, expériences du narrateur ! » rectifie-t-il aussitôt sans expliquer davantage cette subtilité, sans doute jugée byzantine et incompréhensible pour le public de TF1. Peut-être a-t-il pensé avec raison qu’on risquait de lui rire au nez s’il s’était engagé sur cette voie et avait expliqué ce qu’il voulait dire. La théorie formaliste à la mode enseigne, en effet, qu’il faut distinguer l’auteur », être social de chair et d’os qui écrit, et le narrateur », une sorte de fantôme réputé assumer la charge du récit ». Car, paraît-il, on ne saurait attribuer à l’auteur les faits et gestes de ses personnages. Le malheur est que Flaubert qui s’y connaît en roman, a clairement prévenu que Mme Bovary, c’était lui ! », et qu’ en cas de diffamation, les juges ont montré que ce dédoublement imaginaire était nul et non avenu en condamnant chaque fois non pas le narrateur, cet ectoplasme qui n’existe pas, mais l’auteur qui lui existe bel et bien et ne peut fuir ses responsabilités. Seulement, à vouloir souligner la part de fiction de son livre, M. Mitterrand s’exposait à la contradiction en signalant la raison pour laquelle le Premier Ministre l’aurait beaucoup apprécié Il avait été frappé, a-t-il tenu à révéler, par le ton de sincérité et peut-être même je dirais, par le courage dont le livre faisait part sic ». De telles qualités méritent-elles d’être saluées si le livre n’est pas le récit d’une expérience personnelle ? 2- La qualité artistique du livre Simultanément, on le voit, M. Mitterrand a insisté sur la qualité de son livre, pensant que son excellence artistique reconnue lui vaudrait excuse, sinon absolution. Il use à cette fin de trois leurres. a- L’un est le sophisme fondé sur un amalgame. Il a repris la formule attribuée à Henri Jeanson On ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments », mais pour insinuer un raisonnement a contrario selon lequel de mauvais sentiments feraient nécessairement de la bonne littérature. Il souligne ainsi que son livre s’appelle la mauvaise vie, qu’ il raconte le parcours d’une existence difficile et que dans cette existence difficile, cette mauvaise vie, il y a aussi des mauvais lieux. » Or, la relation inverse est-elle automatique ? Suffit-il d’étaler de mauvais sentiments pour faire de la bonne littérature ? N’est pas Baudelaire qui veut ! Il n’y a pas que des fleurs à pousser sur le Mal ! b- M. Mitterrand recourt ensuite au leurre de l’argument d’autorité. On l’a déjà perçu dans l’opinion favorable du Premier Ministre qu’il a tenu à rapporter. Cette fois, il souligne qu’ à sa sortie son livre a été bien accueilli par la critique ». Or, on sait ce que vaut la critique du milieu littéraire parisien depuis la charge de Romain Gary dans Vie et mort d’Émile Ajar » Gallimard, 1981 il n’y voit que coteries, cliques à claques, copinages, renvois d’ascenseurs, dettes remboursées ou comptes réglés. » Et la manière dont il l’a roulée avec La vie devant soi », un roman publié en 1975 sous le pseudonyme d’Émile Ajar, et qui lui a valu un second Prix Goncourt - ce qui réglementairement n’est pas possible - lui donne quelque crédit. c- Enfin, il ne manque pas de faire jouer le leurre de la pression du groupe en rappelant le succès du livre que beaucoup de gens » ont acheté. Malheureusement, l’opinion du groupe n’est pas un critère infaillible d’excellence le groupe s’est tant de fois trompé à travers l’Histoire ! 2- La pose de la victime Tout en faisant cette promotion incertaine de son livre, M. Mitterrand a pris peu à peu la pose de la victime. On reconnaît dans la manière le leurre d’appel humanitaire pour stimuler le réflexe de compassion et d’assistance à personne en danger. Il faut le reconnaître, il manie ce leurre avec doigté en l’associant à plusieurs autres leurres. 1- Le premier est la prétérition qui permet d’y toucher sans avoir l’air d’y toucher, d’affirmer une chose en prétendant qu’on ne le fait pas pour égarer l’auditeur. Ainsi se présente-t-il en victime tout en le niant par deux fois Laurence Ferrari, se plaint-il, vous pouvez imaginer que les trois jours que je viens de passer n’ont pas été des jours très très faciles. Je ne suis pas là pour me plaindre. On m’avait dit que la politique était quelque chose de dur, je le savais, je le constate. » Ou encore, confie-t-il Excusez-moi, je suis ému ! C’est normal ! Pendant ce temps, il regarde humblement ses mains caresser son pupitre, tête penchée Je pense à beaucoup d’autres choses en même temps que je parle. - À quoi ? demande la présentatrice. - Je pense à mon honneur, à ma famille, à mes enfants, à ma mère. Je ne voudrais pas faire de plaidoyer pro domo comme ça. Je pense à tout cela, dit-il d’une voix chantante. Forcément je suis ému, ce sont des choses qui sont importantes. » 2- Il peut ainsi insister de trois manières sur l’injustice dont il se dit victime. a- L’une est de faire ressortir la contradiction entre l’image négative qu’on veut donner de lui et celle si positive, insinue-t-il, que les téléspectateurs auraient de lui par sa notoriété d’ homme de télévision Beaucoup de Français me connaissent, observe-t-il, ils m’ont vu à la télévision ». Le verbe connaître » est ici une hyperbole audacieuse peut-on soutenir que l’on connaît quelqu’un pour l’avoir vu à la télévision ? La preuve ? Quel téléspectateur aurait soupçonné, à ses célébrations de stars et de princesses dans ses émissions, que M. Mitterrand avait pratiqué le tourisme sexuel en Thaïlande ? b- Une deuxième façon consiste à stimuler le réflexe de condamnation de l’homophobie, en dénonçant chez ses détracteurs l’amalgame entre homosexualité et pédophilie. Il commence piano par périphrase et euphémisme dans une posture de recueillement où il contemple ses mains sur le pupitre la tête de côté, en soutenant que son livre raconte une vie qui ressemble effectivement beaucoup à la sienne, mais qui ressemble aussi à la vie de beaucoup d’autres gens qui ont vécu durant leur existence avec une certaine douleur, une certaine difficulté à expliquer qu’ils étaient différents. » Puis il y revient, cette fois avec une grande véhémence et la clarté de la propriété des termes Oui, s’écrie-t-il, j’ai eu des relations avec des garçons, on le sait, je ne le cache pas, mais il ne faudrait pas confondre, il ne faudrait pas confondre - ou alors on serait revenu à l’âge de pierre - l’homosexualité et la pédophilie et si vous lisez le livre bien clairement, je pense que c’est tout à fait évident. » c- Une troisième manière de souligner l’injustice qui le frappe est, pour obtenir leur indulgence, de stimuler chez ses auditeurs les réflexes propres au fond de culture chrétienne pouvant subsister en eux et qui valorise la pénitence et le non-jugement des autres. - Il se présente comme le pécheur repenti ; il fait acte de contrition. Après n’avoir d’abord concédé qu’ une erreur », et non un crime » ni même une faute », il admet avec le temps avoir fait une faute contre l’idée de la dignité humaine et il pense qu’il faut se refuser absolument à ce genre d’échanges. ». Il reconnaît s’être fait honte ». Mais c’est pour célébrer sa victoire sur lui-même et les forces du mal Ce qui est important, dit-il, c’est la manière dont on surmonte ce genre de situation, dont on en sort. Le livre que j’ai écrit est celui de quelqu’un qui sort, qui sublime un certains nombre de situations difficiles. » On connaît la parole évangélique promettant plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui fait pénitence que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de pénitence. - Il se réfère ensuite à un second précepte évangélique qui commande de ne pas juger autrui il reprend les mots même de l’admonestation du Christ aux accusateurs de la femme adultère Que vienne me jeter la première pierre, s’écrie-t-il, celui qui n’a pas commis ce genre d’erreur. Parmi tous les gens qui nous regardent ce soir, quel est celui qui n’aurait pas commis ce genre d’erreur au moins une fois dans sa vie ? » M. Mitterrand a de ses auditeurs une bien singulière représentation pour leur prêter à tous la même fascination qu’a exercé sur lui le tourisme sexuel. Quel culot ! 3- Les rôles de procureur et de prédicateur Le paradoxe est qu’il en profite aussitôt pour, dans un amalgame inattendu, opérer dans la distribution manichéenne instaurée un soudain renversement des rôles qui ne manque pas d’audace d’accusé il devient accusateur puis prescripteur. 1- La retenue, l’indulgence, voire la mansuétude, qu’ en victime, il vient d’exiger de ses accusateurs, n’est alors plus de mise quand il se met à son tour à les accuser. S’il se refuse à démissionner, c’est, fulmine-t-il, pour ne pas rajouter l’indignité à l’injustice du traitement qui m’est fait par des gens dont je peux comprendre le ressentiment comme Marine Le Pen et par d’autres dont je ne peux absolument pas comprendre l’aveuglement et peut-être même le désir de rancune, de vengeance comme certains élus socialistes. Et toutes les personnes qui m’accusent de ce genre de chose devraient avoir honte de faire une chose pareille. Et toutes les personnes qui font cela, ce sont des personnes qui font l’amalgame constamment qui est le premier stade de la calomnie et de l’injustice. C’est tout ! » Sans doute a-t-il raison de dénoncer l’amalgame entre homosexualité et pédophilie. Mais on ne voit pas où il y en a un à propos du tourisme sexuel en Thaïlande. 2- M. Mitterrand se permet même de se présenter en prescripteur de morale son livre, soutient-il, est un livre moral ». Il use du leurre de la vaccine à cette fin. Comme le vaccin qui inocule des germes inactivés pour susciter des anticorps, le leurre de la vaccine consiste à reconnaître un peu de mal pour faire admettre ensuite un grand bien. M. Mitterrand admet avoir eu des relations avec des garçons … il ne le cache pas. » Il pense même, a-t-on vu plus haut, qu’il a fait une faute contre l’idée de la dignité humaine ». Mais c’est pour prétendre avoir désormais quelque titre à grimper à la tribune ou en chaire pour distribuer des conseils autorisés Il faut, déclare-t-il, se refuser absolument à ce genre d’échanges. » Je condamne absolument le tourisme sexuel qui est une honte. Je condamne la pédophilie à laquelle je n’ai jamais participé d’aucune manière. » Seulement, n’est-ce pas aller un peu vite en besogne ? Un repenti peut-il prétendre aussi vite jouer au procureur et au prédicateur sans prêter à sourire ? Les leurres mobilisés montrent comme est fragile, voire peu convaincante, la défense de M. Mitterrand qui, pour finir, ne se fonde que sur des allégations. Il demande à être cru sur paroles. Il est vrai que ses propres écrits retournés contre lui le plaçaient dans une position inconfortable. Le principe fondamental de la relation d’information, en effet, selon lequel nul être sain ne livre volontairement une information susceptible de lui nuire, a pour corollaire qu’on ne croit volontiers que les aveux à charge qu’une personne peut faire contre elle-même. Quant à ses protestations vertueuses, on en doute. On doit, cependant, savoir gré à M. Mitterrand de n’avoir pas agi comme son oncle François qui prétendait effrontément, en 1993, à des journalistes belges qui l’interrogeaient, ne même pas savoir comment était faite une écoute téléphonique il n’en avait jamais vu ! La condamnation par la Cour de Cassation des responsables des écoutes téléphoniques de l’Élysée » a fait justice de ce mensonge éhonté, le 30 septembre 2008. Le neveu n’a pas, lui au moins, prétendu tout ignorer du tourisme sexuel en Thaïlande. Il reste pour son avenir ministériel qu’un ministre est un peu comme la femme de César, lequel justifiait son divorce par un simple soupçon d’infidélité, car, disait-il, elle ne devait pas même être soupçonnée ! Paul Villach 1 expériences présumées de tourisme sexuel », dit la présentatrice ignorante un exemple de plus d’utilisation fautive de l’adjectif présumé » qui signifie considéré comme avant tout examen » et porte atteinte à la présomption d’innocence.
Justepour situer le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du diesel : les 40 plus gros cargos du monde polluent autant que les 760 millions d’automobiles de la planète : ces
Voici une bien belle histoire à propos d'un leurre de légende, Rapala Commencé avec un Finlandais affamé et un couteau . C’était dans les années 1930, lorsqu’un pêcheur en est arrivé à la conclusion suivante les gros poissons mangent les petits, et plus particulièrement les petits poissons blessés. Ainsi commence le plus grand récit de pêche jamais conté. Alors que Lauri Rapala pêchait dans les eaux du lac Paijanne en Finlande, il se mit à ramer doucement et observa. Et il constata que les prédateurs affamés qui se précipitaient sur un banc de vairons attaquaient systématiquement celui qui nageait moins bien, qui semblait blessé. Lauri réalisa que s’il pouvait concevoir un leurre qui imitait le mouvement d’un vairon blessé, il pourrait alors attraper plus de poissons, gagner plus d’argent et il ne passerait plus son temps à attraper des vifs. Alors, Lauri se mit au travail. Il tailla, sculpta et rabota jusqu’à ce qu’un leurre commença à prendre forme. À l’aide d’un couteau de cordonnier et de papier de verre, il réussit son premier leurre à base de liège en 1936. La surface extérieure du leurre était recouverte de papier d’aluminium provenant d’emballages de tablettes de chocolat, et son revêtement protecteur était obtenu en fondant des négatifs photos. Mais le plus important est qu’il imitait à la perfection la nage d’un vairon blessé. La légende raconte que quelquefois, Lauri pouvait attraper plus de 250kg de poissons par jour grâce à ce nouveau leurre ! Et comme la rumeur de ses énormes prises se propagea, la réputation de ce leurre ne cessa d’augmenter. Le reste, comme on dit, appartient à l’histoire. Ce premier leurre était l’ancêtre du légendaire Original Floating » Rapala, qui a permis à de nombreux pêcheurs de goûter au plaisir d’attraper de gros poissons et ce, plus que n’importe quel autre leurre au monde. Aucun poisson ne peut y résister. Comme les pêcheurs du monde entier ont commencé à attraper de plus en plus de gros poissons avec le leurre Rapala, on a donc conclu que ce qui les attirait était les irrésistibles vibrations et oscillations du leurre. Même si les poissons du monde entier étaient différents, les carnassiers et les vifs agissaient toujours de la même manière les gros poissons attaquaient les petits. C’est pourquoi Lauri testa chaque leurre pour s’assurer qu’il nageait exactement comme un vairon blessé. Ce n’était pas la façon la plus rapide de concevoir un leurre de pêche, mais c’était l’unique moyen de créer un leurre Rapala. À ce jour, les leurres Rapala sont toujours réglés à la main et testés en bassin pour s’assurer qu’ils nageront parfaitement bien à la sortie de leur emballage. Voilà la marque de fabrique de Rapala, une étape de production qu'aucune autre entreprise ne pratique. Et c’est lors de tous les voyages de pêche inoubliables ou des samedis après-midi passés avec son enfant au bord de l’eau, que la légende Rapala n’a cessé de grandir. Ainsi, une profonde confiance a commencé à s’installer entre les pêcheurs et Rapala. Les pêcheurs du week-end en devinrent des inconditionnels, les pères devinrent des héros aux yeux de leurs enfants, et de plus en plus de pêcheurs se sont mit à utiliser des leurres Rapala encore et encore. Pour des millions de personnes, le succès pourrait se mesurer par le nombre croissant de trophées de pêche obtenus grâce aux leurres Rapala. À ce jour, aucun autre leurre n’a obtenu autant de records du monde ! Et, comme chez Rapala, nous sommes des pêcheurs avant tout, nous savons non seulement de quoi nos amis pêcheurs ont besoin, mais aussi ce dont ils ne peuvent pas se passer. Comme ce fut le cas lorsque le Shad Rap » a explosé sur la scène de la pêche mondiale. La rumeur selon laquelle le Shad Rap a une capacité incroyable d’attraper des poissons s’est répandue comme une traînée de poudre. Rapala est aussi un leurre de record !! En avril dernier, le site internet mettait à l’honneur la marque Rapala. L’IGFA International Game Fish Association* comptabilise en effet 11 prises record en 2013, toutes réalisées au Poisson nageur Rapala. La marque est encore une fois cette année celle qui détient le plus de records parmi toutes les marques de leurres. A ce titre, Rapala est le seul fabricant de leurres au monde à être récompensé par l'IGFA pour cet exploit constant année après année. Si l'on comptabilise l'ensemble des marques du groupe RAPALA Blue Fox, Storm, Trigger-X, Williamson, on compte 23 records pour 2013 ! Vingt ans plus tard, il reste l’un des leurres les plus vendus au monde. Le succès de l’Original Floater et du Shad Rap ont été suivis par d’autres produits de la marque Rapala, qui ont à leur tour tracé leur chemin vers les boîtes à leurres, et sont rentrés dans les annales par exemple, ce fut le cas du Magnum, du CountDown, de l’Husky Jerk … Partout dans le monde entier, grâce à Rapala, vous découvrez de supers coins de pêche et une raison pousse de plus en plus de pêcheurs à faire confiance à la marque les produits signés Rapala rendent les pêcheurs plus performants. Cette confiance s’étend sur 140 pays et se confirme chaque année par les 20 millions d’exemplaires de leurres vendus. Aucun produit n’est lancé précipitamment sur le marché au contraire, ils sont soigneusement élaborés après des années d’études et de tests. Pas de leurres lancés sur le marché précipitamment, pas d’artifice, pas de déception et que du bonheur à venir. Il s’agit d’un héritage d’une qualité irréprochable qui a pu être constaté sur tous les leurres, tous les couteaux de pêche et tous les accessoires. Un héritage qui perdure avec les nouvelles offres de Rapala qui propose plus de leurres, de nouvelles actions, de nouvelles tailles, de nouveaux coloris, de nouveaux designs, de nouveaux outils, de nouveaux accessoires et de nouvelles astuces pour attraper plus de poissons. Après des dizaines de millions de sandres, truites, bars, Wahoo », Snooks », tarpons … pris au Rapala, la marque domine toujours le marché, malgré l’apparition de nombreuses autres marques concurrentes. Parce qu’en dépit de cela, une seule vérité perdure ce qui est irrésistible pour le poisson le sera également pour le pêcheur. Là intervient un énorme leurre. Le PMU, C’est même le jeu le plus cher et le plus risqué du monde. Il faut remplir beaucoup de grilles de Loto, ou gratter des cartes à s’en user les ongles, ou tirer sur le manche d’une machine à sous des milliers de fois, pour se ruiner à ce point. Tous les jeux de nos jours sont gratuits ou presque. Sur Internet, vous trouvez de tout. Cela va La plus grosse chenille de France… Du long de ses 11 à 12 centimètres de long, la plus grande chenille de France est celle du Grand paon de nuit Saturnia pyri. On la reconnaît à sa couleur vert pomme, virant à l’orange terne peu de temps avant la nymphose, et à ses petites verrues bleues desquelles partent des soies rêches et plus ou moins ondulées. Cette espèce détient à la fois le record de la plus grosse chenille et du plus grand papillon d’Europe l’imago atteint la modeste envergure de 15 centimètres ! Photo © Frits Bink Saxifraga Co-détentrice du titre de la plus grande chenille de France, celle du Sphinx tête de mort Acherontia atropos mérite également d’être mentionnée puisqu’elle peut elle aussi atteindre les 11 à 12 centimètres de long, voire même 15 si on l’étire. On peut la rencontrer en été sur les plants de Pommes de terre et autres Solanacées, mais également sur les Oliviers et les Buddleias. Photo © Frits Bink Saxifraga D’autres chenilles géantes » en France Si vous êtes tombé sur cette page en cherchant le nom d’une grosse chenille que vous avez trouvée, et qu’il ne s’agit pas d’une de ces deux espèces, voici quelques autres candidates parmi les chenilles les plus volumineuses de nos contrées. Le Sphinx du liseron Agrius convolvuli Chez cette autre espèce de Sphinx, la chenille peut elle aussi atteindre 10 à 11 centimètres de long. Elle se nourrit de Liserons et d’Ipomées. On l’observe le plus souvent lorsqu’elle a terminé son développement et qu’elle traverse routes et chemins de campagne à la recherche d’un endroit pour s’enfouir à plusieurs centimètres de la surface du sol et se nymphoser. Photo © Frits Bink Saxifraga Le Sphinx du troène Sphinx ligustri Cette superbe chenille peut atteindre 8 à 9 centimètres de long. On la rencontre en été sur les Troènes et autres Oléacées. Elle est d’un vert vif et porte des stries latérales blanches, souvent surlignées de stries violettes. Son scolus est recourbé vers le bas, de couleur noire avec parfois du jaune pâle. Au repos, la chenille se tient recourbée en S, avec les vraies pattes et la première paire de fausses-pattes dans le vide. Photo © H. Baas Saxifraga D’autres chenilles appartenant à la famille des Sphingidés Sphinx peuvent aisément atteindre 8 à 9 centimètres de long, mais je ne vais pas toutes les citer pour laisser place à des chenilles appartenant à d’autres familles. Le Bombyx de la ronce Macrothylacia rubi C’est en automne que cette chenille atteint sa longueur maximale 8 à 9 centimètres. Elle se met alors à la recherche d’un coin tranquille pour passer l’hiver à l’abri des prédateurs et des intempéries. Elle reprend son activité au printemps suivant, se mettant cette fois-ci en quête d’un abri pour la nymphose. Son corps est densément recouvert de poils noirs, gris et roux, aux propriétés légèrement urticantes pour les personnes à la peau sensible. Le Bombyx du chêne Lasiocampa quercus De la même famille que le Bombyx de la ronce, cette chenille peut quant à elle atteindre 8 centimètres de long. Elle se reconnaît à sa pilosité brun-roux assez développée et à ses bandes de poils noirs plus courts sur le dessus du corps. Elle se rencontre au printemps sur diverses plantes basses et ligneuses pas spécialement les chênes. Le Cossus gâte-bois Cossus cossus Cette grosse chenille rouge et orange peut atteindre jusqu’à 10 centimètres de long. On l’observe au printemps ou en automne, lorsqu’elle quitte l’arbre dans lequel elle s’est développée à la recherche d’un endroit pour s’installer et se nymphoser. On peut également la rencontrer en abattant les arbres malades ou mourants elle y creuse des galeries pour se nourrir du bois. La Grande queue fourchue Cerura vinula 6 à 7 cm c’est la longueur que peut atteindre la chenille de la Grande queue fourchue. C’est un peu plus court que les espèces citées ci-dessus, mais bien suffisant pour faire d’elle l’une des plus impressionnantes chenilles de la faune française. On la trouve au printemps dans le feuillage des Saules et des Peupliers. Au terme de son développement, sa peau se teinte d’une belle coloration rose violacée. L’Écaille martre Arctia caja Cette rapide chenille noire et orange peut atteindre 6,5 centimètres de long. Outre sa couleur, on la reconnaît à sa petite tête noire et à ses longs poils blancs. Le plus souvent, on la rencontre au printemps et en été quand elle se déplace à toute allure le long des chemins de campagne. Très polyphage, elle se nourrit d’un grand nombre de plantes basses différentes. Notre petit tour des plus grosses chenilles de France s’achève ici. Si vous n’êtes pas parvenu à identifier une chenille sur laquelle vous espériez mettre un nom, n’hésitez pas à me contacter par message privé sur la page facebook du site, ou bien par mail à l’adresse je mets généralement un peu plus de temps à répondre que sur la page facebook. Et ailleurs dans le monde ? La famille des Saturnidés à laquelle appartient le Grand paon de nuit cité plus haut compte parmi ses représentants d’autres géants », qu’il s’agisse des chenilles ou des papillons. On considère comme plus grosse chenille du monde » celle de Coscinocera hercules ci-contre en haut, une espèce endémique du Nord de l’Australie et de la Nouvelle-Guinée. La littérature rapporte qu’elle pourrait atteindre 12 centimètres à son stade final de développement, voir jusqu’à 15 cm si on l’ étire » ! Cela peut sembler peu au regard de nos géantes européennes, mais il faut également prendre en compte sa circonférence, son poids jusqu’à plus de 40 grammes, et la présence d’impressionnants scoli protubérances pointues sur le dessus du corps. Dans la famille des Saturnidés, on peut également citer un autre géant » l’Atlas Attacus atlas, dont l’envergure de l’imago atteindrait 30 centimètres ci-contre. Il est considéré à ce titre comme le plus grand papillon du monde. La taille de la chenille serait néanmoins légèrement inférieure à celle des espèces citées au dessus André Lequet évoque des chenilles de 8 cm au dernier stade de développement. Il est difficile de trouver des sources fiables sur internet indiquant la taille des chenilles évoquées à leur dernier stade de développement, mais c’est généralement celle de Coscinocera hercules qui est citée comme la plus grande. Voyez par vous-même sa taille impressionnante dans cette vidéo de Jean Haxaire Pour plus d’infos à leur sujet – Un suivi d’élevage de Coscinocera hercules sur le forum Lepidoptera, avec de très belles images. – Un suivi d’élevage d’Attacus atlas par André Lequet. Bibliographie D. J. Carter, B. Hargreaves, Guide des chenilles d’Europe, Delachaux et Niestlé J-F. Aubert, Papillons d’Europe I, Delachaux et Niestlé B. Henwood, P. Sterling, R. Lewington, Field Guide to the Caterpillars of Great Britain and Ireland, Bloomsbury Wildlife Guides H. Bellmann, Quel est ce papillon ?, Nathan Photographies utilisées pour le dernier paragraphe – Coscinocera hercules par le Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation CSIRO sur Wikimedia commons – Saturnia pyri par l’utilisateur Djay sur Wikimedia commons – Attacus atlas par l’utilisateur Quartl sur Wikimedia commons81 km/h. C'est la vitesse atteinte par Fanta, un Lévrier Greyhound, en 2013. Désormais à la retraite, Fanta a gagné 42 des 63 courses auxquelles il a participé. Ayant rapporté à son propriétaire plus d'un million de dollars de gains cumulés, sa carrière aura été couronnée de succès, le record du monde de vitesse venant compléter ce parcours triomphant. Les courses de lévriers sont très souvent spectaculaires et rassemblent de nombreux adeptes. L'élégance des foulées ainsi que l'adrénaline de la course n'ont rien à envier aux compétitions hippiques, et enthousiasment généralement les spectateurs. L'Azawakh, le Saluki, le Vizsla ou le Jack Russell font eux aussi des merveilles sur un champ de course, et s'illustrent dans ce type de sport. Néanmoins, aucun de leurs représentants ne semble pouvoir détrôner Fanta, ni même plus largement le Greyhound race d'ailleurs surnommée à juste titre le guépard du monde canin ». Dernière modification